N°789, 4 janvier 2021
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
Jean-Baptiste Djebbari, Ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports
(source BFM TV) 3 janvier - Vous êtes ministre des Transports. Ca
se passe concrètement comment cet acheminement ? (...)
Jean-Baptiste DJEBBARI (...) Aujourd'hui le vaccin est produit
essentiellement en Belgique, il doit être transporté, stocké à moins 80
degrés. (...) Vers les Antilles, Air France va être mis à contribution
pour acheminer les vaccins prochainement. (...)
Je rappelle (...)
qu'il existe des protocoles très stricts dans les transports, masque,
gel, l'ensemble des véhicules désinfectés plusieurs fois par jour, etc.
En plus, nous avons voulu protéger des territoires qui sont fragiles et
pour le retour des vols notamment d'Outre-mer, Martinique, Guadeloupe,
nous avons mis en place des tests à l'arrivée de manière à nous assurer,
à la fois protéger les voyageurs eux-mêmes, protéger la France
métropolitaine. (...) Et nous avons d'ailleurs depuis nombreux
jours maintenant, de nombreux mois, mis en place des tests antigéniques
au départ vers les Outre-mer pour protéger cette fois-ci les Outre-mer.
Vous savez que, par exemple, pour la Corse, nous obligeons, nous avons
obligé les tests PCR 72 heures avant le départ pour protéger le système
sanitaire corse. (…) BFM TV : Il y a un autre gros dossier
(...) Air France …la recapitalisation …
Juste avant, il y a le plan de restructuration de la filiale régionale
Hop! vient d'être bouclé, c'était juste avant les fêtes, il y a 1.700
départs sur 2.400 salariés. Donc c'est dire si c'est quand même assez
violent ; est-ce qu'il y aura des départs volontaires ? C'est la grande
interrogation et inquiétude des syndicats !
Jean-Baptiste DJEBBARI
L'objectif du groupe Air France, c'est à la fois
de restructurer son réseau domestique qui, vous le savez, perdait 200
millions d'euros par an et ça ne datait pas d'aujourd'hui. Donc
il y avait nécessité de restructurer, d'éviter
le maximum de départs contraints, donc d'avoir recours à des mobilités
internes, évidemment au transfert dans les filiales notamment vers la
maison-mère, quand cela est possible, au groupe Air France et puis de se
donner la capacité au niveau du groupe de préparer l’avenir.
BFM TV : Mais sur Hop!, est-ce qu’il n’y aura que des départs
volontaires ? C'était ça, ma question ! (...) Jean-Baptiste
DJEBBARI Je le dis parce que c'est important et ça a des impacts et
il faut que les Français le comprennent. Quand vous décidez de favoriser
le train, ce que j'assume parfaitement pour des lignes de moins de deux
heures et demie, ça a évidemment des impacts sur des lignes qui ont été
notamment opérées par Hop! et qui vont voir leur réseau diminuer, donc
possiblement le besoin en pilotes, en hôtesses diminuer. Donc il y a un
plan de restructuration de Hop! qui correspond à l'ensemble de ces
éléments-là qui sont objectifs, baisse du trafic très forte et puis
favorisation du trafic ferroviaire sur certaines lignes domestiques.
Premier élément et deuxième élément : moi, ce que je ne sais pas dire
aujourd'hui, je ne sais pas dire si le trafic domestique va repartir
demain très fort, si le trafic d'affaires va revenir demain très fort ou
à horizon de six mois ou à horizon de deux ans. Donc je veux rester ici
à la fois volontariste sur le fait d'éviter le maximum de départs
contraints mais réaliste sur le fait que nous n'avons pas aujourd'hui, à
l’heure où je parle, toutes les clés pour conclure de façon définitive.
BFM TV : Alors l'État a déjà prévu un nouveau soutien massif à
AIR FRANCE, 4 milliards après les 7 milliards qui avaient déjà été
versés, est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus, les
détails concernant ce plan ?
Jean-Baptiste DJEBBARI (...)
Ce groupe est coté, vous comprendrez pourquoi je ne confirme pas ces
chiffres mais la philosophie de soutien de l'État, elle est double.
D'abord, pendant la première phase très aigue, nous avons soutenu le
groupe Air France-KLM en trésorerie, c'était la survie de l’entreprise,
la survie du groupe pour pouvoir payer les salaires, pour pouvoir payer
les frais de maintenance, pour que la compagnie continue à opérer et la
compagnie d'ailleurs, notamment Air France mais pas que a permis de
participer très largement à ce qu'on a appelé le pont aérien à l'effort
logistique et participera, encore, je disais tout à l'heure à l'effort
de transport des vaccins.
Ce deuxième sujet de recapitalisation
va servir à restaurer la capacité du groupe, à faire face à l'après
crise et donc c'est important mais ça se fait dans au moins deux
conditions. La première, c'est d'être en accord avec l'autre actionnaire
important qui est l'État néerlandais. Ca, ça nécessite des discussions
qui sont en cours, qui vont continuer encore dans les semaines qui
viennent et puis, ça nécessite deuxièmement d'être d'accord sur la
stratégie du groupe. Nous voulons en France une stratégie plus intégrée.
BFM TV : Et pour l’instant, vous êtes en désaccord.
Jean-Baptiste DJEBBARI Nous voulons avoir une vision très claire de
ce que peut faire le groupe dans un monde post-Covid, qui va être compliqué avec certainement de la
consolidation, où, pour le groupe Air France-KLM , il va y avoir aussi
beaucoup d'opportunités. Il faut donc pouvoir les adresser et donc à ces
deux conditions là, celles que j’ai citées, il y aura une
recapitalisation. L’État évidemment ne trahira pas sa parole …
(...) Un groupe comme Air France-KLM est un actif stratégique
évidemment d’intérêt français, d’intérêt européen, d'intérêt mondial et
donc l'État soutiendra ce groupe, le groupe Air France-KLM suivant des
conditions qui seront à définir .. BFM TV : Justement, encore
une petite question d’importance là-dessus. Est-ce que l’État va, on en
parle de doubler sa participation dans Air France, monter sa
participation à plus de 30% ? (...) Jean-Baptiste DJEBBARI Moi,
vous savez, j’étais très clair sur le sujet. Je ne vous réponds pas tout
à fait à côté mais un peu quand même mais je vous réponds sur le sujet
de l'équilibre du contrat et c'est très important qu'avec nos amis et
néanmoins partenaires néerlandais, nous ayons des intérêts respectifs
qui soient respectés. Moi, je le dis de façon très directe : le groupe
Air France-KLM a davantage bénéficié aux Néerlandais ces dix dernières
années qu’aux Français et l'État français est évidemment intéressé à
l'équilibre des intérêts des parties et donc l'État français est
évidemment promoteur des intérêts français dans ce grand groupe européen
qui va continuer à pouvoir rayonner internationalement. (...)
>
Nog geen piloot, stewardess of purser gedwongen eruit bij KLM (Aucun pilote, hôtesse ou steward n'a encore été contraint de quitter KLM)
(source RTLnieuws, traduit avec Dooepl) 31 décembre - Peu
d'entreprises ont été touchées aussi durement que KLM par la crise de la
Covid-19 cette année. La compagnie aérienne a non seulement fait appel à
la subvention salariale de NOW à hauteur de 890 millions, mais a
également reçu 3,4 milliards d'euros de prêts (et de garanties sur prêts) du
gouvernement. KLM a elle-même pris des mesures pour
réduire le niveau des coûts. Par exemple, elle a supprimé 1500 emplois
temporaires à temps plein et mis en place un régime de départ
volontaire, qui a été souscrit par plus de 2000 membres du personnel au
sol, de cabine et de cockpit. Des accords ont également été conclus sur
une réduction des conditions de travail.
(...) Fin juillet, (...) il est alors apparu qu'il fallait trouver
des "solutions alternatives" pour 300 membres d'équipage de cabine et
300 membres de cockpit, entre autres, parce qu'en raison de la crise de
la Covid-19, "KLM aura encore besoin de moins de personnel dans les
années à venir".
Personne n'a été obligé de quitter ces deux "secteurs" cette année, nous apprend RTL Z.
Les pilotes ont utilisé les droits aux
vacances pour éviter les licenciements forcés. (...) Le
sur-effectif de 300 pilotes a pu être évité. Pour les 300 membres du personnel de cabine, la
solution de rechange a été un deuxième régime de départ volontaire. En
outre des stewards et des hôtesses ont été
détachés à KLM Cityhopper. Il s'agit d'une entité distincte de KLM, qui
exploite une grande partie du réseau européen de la compagnie aérienne.
(...) En
raison du deuxième lockdown et de l'arrêt du trafic aérien, une nouvelle
série d'économies chez KLM n'est qu'une question de temps, affirment
deux représentants des huit syndicats impliqués dans KLM. Ce
nouveau cycle était déjà redouté par les syndicats, et le PDG de KLM,
Pieter Elbers, en avait déjà tenu compte. Les syndicats craignent que
les licenciements forcés soient inévitables dans le nouveau cycle de
négociations. Et le nombre d'emplois concernés pourrait être plus élevé
que ce que l'on pensait en novembre. KLM elle-même ne veut pas
anticiper cela. Le 18 février, la société publiera ses chiffres annuels.
S'il y a quelque chose à signaler plus tôt, KLM le fera, si on le lui
demande.
>
Le Brexit brouille le ciel européen
(source La Croix) 30 décembre - Afin de ne pas perdre sa licence
d’exploitation dans l’Union européenne, la compagnie irlandaise Ryanair
a annoncé mardi 29 décembre qu’elle privait de droits de vote ses
actionnaires britanniques lors de ses prochaines assemblées générales.
La législation européenne en matière de transport
aérien prévoit en effet que, pour obtenir une licence
permettant d’opérer des vols entre deux destinations de l’UE, une
compagnie doit être détenue à plus de 50 % « et effectivement
contrôlée » par des ressortissants d’États membres « directement ou
indirectement », ce que ne seront plus les Britanniques dès le 1er
janvier. D’où la décision de Ryanair
d’empêcher ses actionnaires non-Européens « d’assister, de s’exprimer ou
de voter lors d’une assemblée générale du groupe » le temps que le
conseil d’administration vérifie que « la structure du capital et le
contrôle du groupe ne représentent plus un risque pour les licences ».
En juillet dernier, la compagnie irlandaise indiquait qu’elle
était juste au-dessus de la limite, avec 53,1 % de son capital détenu
par des ressortissants de l’Union européenne. Mais avec 20 % des actions
entre des mains britanniques, le conseil d’administration avait décidé
dès mars de limiter leurs droits de vote en cas de « Brexit dur » (...). Dans le ciel européen,
Ryanair n’est pas la seule à être ainsi touchée par le Brexit. Ainsi,
la
compagnie à bas coût WizzAir, hongroise mais également cotée à Londres,
serait détenue à 80 % par des non-Européens. Elle a donc elle aussi
annoncé le retrait de leurs droits de vote. De son côté, la Britannique EasyJet
a placé ses vols intra-européens dans une filiale basée à Vienne
(Autriche) et détenue à 45 % par des Européens, chiffre qu’elle souhaite
rapidement augmenter. Enfin, inquiet pour Iberia et sa filiale à
bas coût Vueling, toutes deux détenues par le britannique IAG (British
Airways), l’Espagne s’est battu pour protéger sa compagnie nationale.
Dans la vingtaine de pages consacrées au transport aérien par l’accord
du Brexit, le gouvernement de Pedro Sánchez a obtenu la création d’un
« comité spécial du transport aérien » qui dispose d’un an pour modifier
les règles de propriété et de contrôle des transporteurs aériens.
En attendant, IAG a placé la totalité de ses droits de vote au sein
d’Iberia entre les mains de la chaîne de magasins espagnole El Corte
Inglés, traditionnellement proche d’Iberia, ce qui permettrait au
transporteur ibérique de conserver sa licence d’exploitation dans l’UE
le temps que les règles soient assouplies. Selon Reuters,
la
France et l’Allemagne s’opposeraient néanmoins à toute libéralisation.
Il s’agirait pour Paris et Berlin d’éviter un assouplissement des règles
permettant notamment aux compagnies du Golfe de prendre le contrôle de
transporteurs européens. En cas d’accord avec la Grande-Bretagne
sur le sujet, Français et Allemands craignent que des compagnies
extra-européennes n’utilisent des sociétés britanniques comme des
« chevaux de Troie » dans le ciel européen, au risque de fragiliser
leurs propres compagnies déjà très touchées par la crise du Covid.
D’après le média économique espagnol Vozpopuli, les grands groupes
européens comme Air France, Lufthansa ou même Ryanair batailleraient
d’ailleurs à Bruxelles contre IAG dans le but de forcer ainsi le groupe
britannique – détenu à 25 % par Qatar Airways – à se séparer d’Iberia et
Vueling.
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Une facilité de trésorerie de deux milliards de livres pour la compagnie British Airways
(source AFP) 31 décembre - La compagnie aérienne British Airways,
filiale du groupe britannique IAG, a annoncé jeudi avoir reçu des
engagements pour une facilité de trésorerie allant jusqu'à 2 milliards
de livres sur 5 ans, alors qu'elle traverse une crise sectorielle
historique déclenchée par la pandémie. Le prêt de 2 milliards de
livres a été émis par un consortium de banques et est partiellement
garanti par UK Export Finance, l'organisme britannique de garantie des
prêts à l'exportation, d'après un communiqué. Les
fonds seront "utilisés pour améliorer les liquidités" de la compagnie et
lui procurer "une souplesse stratégique et opérationnelle pour tirer
profit de la reprise partielle de la demande de voyages aériens
anticipée en 2021 grâce aux vaccins qui seront administrés à travers le
monde", détaille-t-il.
IAG affichait des liquidités de 8 milliards
d'euros au 30 novembre, hors nouvelle facilité de trésorerie, et dit
"explorer d'autres possibilités de dette pour améliorer encore ses
liquidités". (...) Le groupe, qui avait déjà prévenu qu'il serait dans le
rouge ce trimestre et que la fin d'année serait difficile, totalise
désormais 5,6 milliards d'euros de pertes depuis le début de l'année.
IAG a parallèlement annoncé des mesures post-Brexit pour "s'assurer
que ses compagnies bénéficiant d'une autorisation d'exercer dans l'Union
européenne restent en règle avec les règles de contrôle et appartenance
de l'UE à la suite du Brexit". Ces préparatifs comprennent la
mise en place d'une structure nationale de propriété pour la filiale
irlandaise Aer Lingus, tandis que la composition du conseil
d'administration d'IAG a été modifiée pour qu'une majorité des
administrateurs indépendants non exécutifs soient originaires de l'Union
européenne.
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Airbus Said to Deliver About 560 Planes Last Year With Late Push (Airbus devrait livrer 560 avions l'année dernière grâce à une poussée tardive)
(source Bloomberg traduit avec Deepl) 2 janvier - Airbus SE était sur
le point de livrer 560 avions à ses clients au 31 décembre 2020, se
rapprochant ainsi de l'objectif interne le plus élevé en une année
marquée par l'effondrement des voyages aériens dû à la pandémie, selon
des personnes connaissant bien le sujet. Le constructeur
européen a livré près de 550 avions au 29 décembre, a indiqué Bloomberg,
et a poursuivi sa campagne de livraison dans les derniers jours du mois.
Le décompte final doit être publié la semaine prochaine, ont indiqué les
personnes interrogées, qui ont demandé à ne pas être identifiées en
discutant d'informations privées. Airbus a refusé de commenter
avant la publication des chiffres audités. Les auditeurs prennent en
compte des facteurs tels que le moment où le virement bancaire final est
effectué pour déterminer quand un avion peut être considéré comme livré.
Le total pour 2020 est bien inférieur au record de 863 avions
qu'Airbus a remis à ses clients en 2019, mais il serait quand même
considéré comme un succès étant donné l'immobilisation au sol
généralisée des flottes, le Covid-19 ayant anéanti la demande de
voyages. Les livraisons ont permis au constructeur toulousain de
devancer confortablement son concurrent américain Boeing Co. qui a livré
118 appareils à la fin du mois de novembre.
>
Aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : la crainte d'une « catastrophe sociale »
(source Le Journal de l'Aviation avec AFP) 31 décembre - Hôtellerie,
restauration, nettoyage : avec un trafic moribond pour cause de
pandémie, le grouillis habituel de l'aéroport Charles-de-Gaulle s'est
nettement ralenti, fragilisant quelque 90.000 emplois directs et un
bassin essentiellement tourné vers l'activité du premier aéroport
européen. "Aujourd'hui on ne travaille pas, ça fait neuf mois,
parce que l'activité aérienne est en +stand by+. A partir du moment où
vous baissez l'activité, cela a automatiquement un impact sur les
sous-traitants", constate Manuel Goncalves, délégué de Servair,
première entreprise française de restauration aérienne, filiale d'Air
France-KLM et de Gategroup. Un accord de performance collective,
qui rogne notamment sur les congés et les avantages des salariés, a été
signé fin novembre, pour assurer la "survie" de l'entreprise qui a
enregistré une "baisse brutale de plus de 80%" de son activité à cause
de la crise sanitaire, selon un document consulté par l'AFP. (...) Le gestionnaire
ADP
(Aéroports de Paris) va supprimer 11% de ses effectifs et Air France,
autre pilier de la plateforme, a annoncé en juillet
sa volonté d'amputer
ses effectifs et ceux de sa filiale Hop! de 7.580 postes d'ici à la fin
2022. Par ricochet, l'ensemble des entreprises connexes se
retrouvent prises dans ce maelström. "Toutes souffrent, à des niveaux
différents", assure Pascal Doll, président (DVD) de la communauté
d'agglomération Roissy Pays de France. "Pour nous, c'est un peu
la catastrophe sociale. Là, ça tient par des fils parce que le chômage
partiel fait passer l'effet de décalage" entre la baisse d'activité et
les conséquences sur l'emploi, maugrée M. Goncalves, qui déplore
l'absence de "contreparties" de la part d'Air France à qui l'État a
accordé 7 milliards d'euros d'aide. (...) Un emploi supprimé chez Air
France entraîne "la suppression de trois à cinq postes dans la
sous-traitance", estime-t-il. (...) Chez Onet, sous-traitant spécialisé
dans l'assistance aéroportuaire dont la gestion des bagages, seuls
quelque 10% des 400 salariés travaillent, quand Dutyfly Solutions, qui
vend des produits détaxés en vol, a lancé un plan social pour sa
cinquantaine de salariés, selon cette note.(...)
> Revue de presse boursière
>
Les Bourses européennes plient en clôture d'une année rocambolesque
(source AFP) 31 décembre - Les Bourses européennes ont fini dans le
rouge jeudi. (...) Après une année 2019 de grande forme pour
l'ensemble des indices européens, marquée par des progressions à deux
chiffres, les vents violents ont soufflé de toutes parts.
Paris
a abandonné 7,14%, Londres 14,34%, plus forte chute depuis 2008, Milan
5,42%, et Madrid 15,45%. Seule Francfort s'affiche dans le vert, en
ayant pris 3,55%. Ces chiffres cachent de fortes variations
durant l'année. Ce fut d'abord la descente aux enfers en
première partie d'année liée à la pandémie de Covid et aux conséquences
dramatiques des confinements et reconfinements sur les résultats
d'entreprises. Entre février et mars, l'indice parisien a par exemple
cédé plus de 20%. Il s'est fortement ressaisi au deuxième
semestre, tout comme les autres places européennes, au moment de
l'annonce de vaccins efficaces contre le virus du Covid-19, qui a déjà
tué plus de 1,7 million de personnes dans le monde. L'indice parisien a
pris 20% en novembre, son meilleur mois en 32 ans. "La
grande question maintenant est: et après ?", confie Michael Hewson, analyste en
chef pour CMC Markets UK. "C'est une question difficile en plein
milieu de la deuxième vague pandémique", concède-t-il, au moment où la
vaccination n'en est qu'à ses balbutiements. Comme nombre de
dirigeants politiques l'auront expérimenté cette année, les prévisions
sont encore plus difficiles à faire cette année qu'en temps normal.
(...)
"La Covid-19 a été un cauchemar pour le secteur du voyage" cette
année, résume Michael Hewson, de CMC Markets UK. Airbus a
dégringolé de 31% sur l'année, Air France-KLM de 48,4%, et Aéroports de
Paris de 39,8% sur fond de confinements à répétition et d'avions cloués
au sol. Au Royaume-Uni, IAG, maison-mère de British Airways, a
plongé de près de 63% tout comme le croisiériste Carnival.
EasyJet a
pour sa part perdu 42%. (...)
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Courant janvier, vous allez recevoir les relevés émanant de Natixis
et/ou de la Société Générale. Par défaut ces relevés sont acheminés par
la Poste.
Vous trouverez sur mon site http://navigaction.com/Vous/Vendre%20acheter.htm
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,87 euros en clôture lundi
4 janvier. Elle est en baisse de -2,91% sur une semaine.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,10 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends plus en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
stable à 51$. Depuis l'annonce d'un potentiel vaccin
le cours a progressé de 12$ (+30%).
Au début de l'épidémie de coronavirus,
il était à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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