N°794, 8 février 2021
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La Revue de Presse du lundi
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Benjamin Smith, directeur général d'Air France-KLM : « Rembourser les prêts de l'État sera difficile »
(source L'Express) 4 février - Depuis deux ans et demi qu’il a débarqué
en France, Benjamin Smith est devenu parisien. (...) Si la crise perturbe la
profonde transformation qu’il avait entamée, le directeur général du
groupe Air France- KLM est bien décidé à garder le manche. Il
souhaite faire vacciner rapidement le personnel navigant d Air France et
attend une réponse du gouvernement à ce sujet, mais il sait aussi que le
chantier est titanesque : compétitivité, bataille farouche contre la
concurrence low-cost, recomposition du marché domestique, emploi...
Pendant une heure et demie dans son « franglais » si particulier,
Benjamin Smith a détaillé le plan de vol du groupe. Entretien exclusif.
Après une année de pandémie la survie d’Air France-KLM
est-elle en jeu ? Benjamin Smith : Non, le soutien de nos deux
actionnaires nous garantit suffisamment de liquidités à court terme.
Désormais la situation change chaque jour. Aujourd’hui, nous ne nous
attendons pas à retrouver avant quatre ans notre trafic précédant la
crise. Il faut regarder les choses en face : nous ne pouvons rien
garantir à 100 %, et le soutien de la France et des Pays-Bas n’est pas
un chèque en blanc. (...) Sur le plan
commercial, à quoi vous attendez-vous pour les mois à venir ?
Pour les douze prochains mois, compte tenu des incertitudes sanitaires
et des interrogations sur la fermeture de certaines frontières, nous
manquons de visibilité. Nos clients se rangent dans trois grandes
catégories : il y a ceux qui se déplacent pour rendre visite à leurs
amis ; les touristes ; et enfin, la clientèle d’affaires. La demande
reste très forte pour les deux premières même si les touristes auront
perdu du pouvoir d’achat. Le gros point d’interrogation, c’est la
clientèle d’affaires. Mais je reste optimiste.
Combien
d’avions parvenez-vous à faire voler chaque jour ? Notre flotte compte
530 appareils et 15 à 20 % d’entre eux sont totalement inactifs en ce
moment. Avant la pandémie, les avions pouvaient voler dix-sept heures
par jour, aujourd’hui, ça peut se limiter à une heure ou deux tous les
deux jours. Garder les appareils au sol est très coûteux, donc nous
essayons de l’éviter le plus possible. (...) L’État actionnaire vous a aidé
en garantissant un prêt de 4 milliards d’euros, et en vous octroyant une
ligne de crédit de 3 autres milliards. Quand comptez-vous les rembourser
? Nous avons même reçu plus de 10 milliards d’euros, puisque
KLM a été aidée à hauteur de plus de 3 milliards par l’État néerlandais.
Le soutien de nos deux États actionnaires est essentiel. Les
gouvernements ont compris l’atout que représente une compagnie aérienne
en matière de souveraineté, pour assurer les rapatriements de leurs
concitoyens ou pour l’acheminement des masques et des vaccins. C’est un
actif très précieux. Mais 7 milliards d’euros c’est plus que la dette
nette du groupe avant la pandémie [NDLR : 6 milliards d’euros de dette
nette au 31 décembre]. Quand pourrons-nous rembourser ? Il ne faut pas se le
cacher : à court terme comme à moyen terme, cela semble difficile.
(...) Afin de « stabiliser
l’entreprise, une recapitalisation apparaît plus urgente que jamais...
C’est un scénario capital, et nous avons bon espoir de le voir
aboutir avant notre assemblée générale en mai prochain. Nos deux
actionnaires principaux sont en discussion et ce projet devra bien sûr
obtenir le feu vert de la Commission européenne. Mais il faut aller
vite. Nous sommes les derniers à ne l’avoir pas fait en Europe.
Lufthansa a été recapitalisée, British Airways aussi. Air France-KLM ne
peut plus perdre de temps. Avec la présidente du conseil
d’administration, Anne-Marie Couderc nous y travaillons tous les jours.
(...) En
échange de son soutien, quelles sont les conditions que vous impose le
gouvernement ? D’abord, que nos compagnies aillent beaucoup
plus loin et beaucoup plus vite en matière environnementale. Air France
se doit aussi d’être plus compétitive. La condition est que ses coûts
unitaires descendent au même niveau que ceux de Lufthansa et de British
Airways, sans inclure les niveaux élevés de taxes et de charges en
France. Les mesures prises avant la crise avaient déjà produit des
résultats : entre janvier et février 2020, Air France avait déjà réduit
ses coûts de près de 3 %. C’était au-dessus de nos attentes.
La crise actuelle peut-elle mettre en péril l’unité du groupe Air
France-KLM ? Plus que jamais, l’unité et la cohésion du groupe
sont nécessaires pour surmonter cette crise exceptionnelle. Aucune
compagnie ne pourrait survivre seule à une situation comme celle que
nous vivons. Notre transformation passe par la nécessité de travailler
encore mieux ensemble.
Au nom de la concurrence,
la
Commission européenne demandera forcément des contreparties en échange
de ces aides d’État. Des cessions de « slots » (créneaux horaires) à
d’autres compagnies, par exemple ? C’est ce que Bruxelles a demandé à
Lufthansa en échange de sa recapitalisation. Mais attention :
nous
veillerons à ce que les contreparties soient proportionnées.
(...) Nous ne comprendrions
pas que l’on nous impose des mesures drastiques qui affaibliraient notre
position à Paris.
Sauf que le leader Ryanair n’est pas
présent à Paris : pour la compagnie irlandaise, voilà peut-être enfin
l’occasion de prendre pied à Roissy ou à Orly ? Oui, c’est
possible. (...) J’ai du mal à accepter que l’on nous force à lâcher définitivement des
« slots » à des rivaux qui, on peut en être certain, vont repartir très
fort. Ce serait répondre à une crise temporaire en nous affaiblissant
durablement structurellement. Cela n’a pas de sens.
Vous
comptez donc beaucoup sur Transavia pour inverser la tendance ? Oui
(...). Nous avons, avec Transavia, une compagnie qui a les
mêmes coûts de structure qu’easyJet [NDLR : Transavia sous-traite le
personnel au sol].
Pensez-vous ouvrir des bases ailleurs qu’en France
ou aux Pays-Bas ?
Il nous faut d’abord réaliser la transformation de notre marché
domestique. Nous avons un grand plan pour développer Transavia à Orly,
où la compagnie reprendra les activités de Hop. Même si ses créneaux
horaires resteront limités. Notre prochain projet pour Transavia est de
relier des villes secondaires entre elles sans passer par Paris, comme
Nantes-Marseille ou Brest-Toulouse, par exemple. La troisième étape sera
de faire grossir Transavia dans ces métropoles régionales afin de les
connecter avec d’autres destinations européennes. Enfin, nous
regarderons si nous avons des opportunités pour ouvrir des bases
ailleurs. Si, à court terme, il y a la possibilité de faire quelque
chose, nous l’étudierons, bien sûr. Mais la priorité n°1, c’est d’abord
de résorber les pertes ici, en France. Nous ajouterons huit avions à la
flotte Transavia d’ici au mois de juin.
KLM vient d’annoncer
une nouvelle coupe d’un millier de postes. Faut-il s’attendre à pareille
mesure chez Air France ? Nous avons déjà annoncé que l’on allait supprimer 8.500
postes en France, c’est du jamais-vu chez Air France [NDLR : 41.000
salariés à la fin de 2019]. Que soit parmi les pilotes ou les navigants
commerciaux,
nous avons été surpris par le nombre de personnes qui se sont déjà
portées volontaires. Il semble qu’il y ait toujours une demande de la
part de certains salariés notamment du fait de la pyramide des âges.
Donc, pour répondre à votre question, si les circonstances s’y prêtent,
nous pourrions en effet y réfléchir.
L’autorité de
régulation du transport a validé la hausse de 2,5 % des taxes
aéroportuaires pour 2021. Compte tenu de la situation, comprenez-vous
cette décision ? Non,
c’est complètement fou. Regardez ce qui se passe dans les autres pays,
les autres aéroports. Comment peut-on demander une hausse dans une
période pareille ? Cela n’a pas de sens. Ce n’est pas à la hauteur de la
relation que nous avons établie avec Aéroports de Paris. Les charges
sont déjà importantes et le groupe participe déjà beaucoup à leurs
résultats financiers. Les aéroports devraient tout faire pour servir leurs
clients, qui sont d’abord les passagers. J’ai l’impression que, parfois,
ADP se concentre davantage sur le shopping et le duty free que sur
l’expérience client. Nous en discutons avec eux.
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Compte à rebours pour Air France
(source Le Journal du Dimanche) 7 février - Après deux échanges ces
derniers jours, dont un vendredi, Bruno Le Maire et Margrethe Vestager
devraient être arrivés au terme des négociations engagées autour de la
recapitalisation d’Air France, opération soumise au feu vert de
Bruxelles. Le ministre de l’Économie et la commissaire européenne
chargée de la concurrence ont multiplié les échanges pour trouver un
compromis.
Vestager est d’accord pour une nouvelle aide de l’État
français à la compagnie nationale à condition qu’elle rende des créneaux
de vol à Orly. Ils seront proposés à ses concurrents. Chez Air
France, on estime que cela revient à obtenir une aide financière d’un
côté, mais de l’autre à être pénalisé quand la reprise de l’activité se
présentera. La Compagnie estime aussi avoir déjà fait des concessions.
Pour bénéficier du prêt garanti par l’État, elle a notamment dû renoncer
à exploiter des vols à des destinations desservies par le TGV et s’est
engagée à verdir sa flotte.
Avant Bruno
Le Maire, la commissaire Vestager avait eu affaire directement à Angela
Merkel, toujours sur cette question des aides d’État à l’aérien. Cet
été, Lufthansa avait dû céder des créneaux pour obtenir une aide de
l’État allemand. Et la chancelière était intervenue pour assouplir les
exigences de Bruxelles. Elle aurait obtenu de faire baisser de moitié le
nombre de slots réclamés sur non pas un seul aéroport, comme pour les
Français, mais deux. «Air France voudrait que la Commission applique la
même règle de proportionnalité et ne lui réclame que 24 slots »,
décrypte un proche du dossier.
Pour Air France-KLM, le temps presse. Le
groupe a un premier rendez-vous avec les investisseurs le 18 février
pour la présentation des résultats 2020 et des perspectives 2021. En
mai, pour son assemblée générale, l’opération de recapitalisation doit
être prête. L’aval de Bruxelles ne doit plus traîner.
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Air France : Djebbari veut un accord équilibré avec Bruxelles pour valider la recapitalisation
(source La Tribune) 7 février - Qu'Air
France-KLM soit contraint de lâcher des créneaux horaires de décollage
et d'atterrissage en contrepartie d'un aval par Bruxelles de la
recapitalisation du groupe par le gouvernement français comme le demande
la Commission européenne, il n'en est pas question, a déclaré vendredi,
le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.
"Il est hors de question que le groupe Air France-KLM, du fait de la
recapitalisation, se retrouve grevé en compétitivité et se fragilise du
fait d'une négociation qui ne serait pas équilibrée", a-t-il affirmé,
ajoutant que "l'objectif du gouvernement [était] d'arriver à un accord
équilibré", a-t-il indiqué, alors que La Tribune a dévoilé mardi dernier
que Bruxelles exigeait d'Air France et de KLM des cessions de créneaux à
Orly et Amsterdam pour valider la recapitalisation (...) Touché de plein fouet par la crise
sanitaire, Air France-KLM a déjà bénéficié d'aides publiques
substantielles sous forme de prêts : 10,4 milliards d'euros, dont 7 de
prêts directs ou garantis par l'État français, actionnaire à 14,3%, et
3,4 milliards de l'État néerlandais, actionnaire à 14%.
Aujourd'hui, la recapitalisation envisagée par l'État français vise à
renforcer les capitaux propres et le bilan de la compagnie en
convertissant la dette liée au prêt d'actionnaire de 3 milliards d'euros
en obligations hybrides, lesquelles, dans le schéma choisi par le
groupe, sont considérées comme des capitaux propres et non comme de la
dette. Cette conversion permettrait de
renforcer les fonds propres d'Air France sans augmenter la participation
de 14,3% que détient l'État dans le capital d'Air France-KLM. Le schéma
est le même chez KLM, mais la conversion du prêt de l'État néerlandais
porte sur un montant moindre d'un milliard d'euros. Là aussi, sans jouer
sur le niveau de participation que détiennent les Pays-Bas dans le
capital d'Air France-KLM (14%). Ces deux opérations doivent
s'accompagner d'une augmentation de capital (...).
L'État français entend bien y participer, mais en se gardant bien de
dépasser les 30%, pour éviter de devoir lancer une offre publique
d'achat (OPA) sur le reste du capital, comme l'oblige la réglementation
française quand ce seuil est franchi. Pour la Commission
européenne, "si les États membres avaient l'intention d'apporter une
aide de recapitalisation d'un montant supérieur à 250 millions d'euros à
une entreprise très puissante sur les marchés sur lesquelles elle
opérait, ils devaient proposer des mesures supplémentaires pour
préserver une concurrence efficace". La direction d'Air
France-KLM a fait savoir qu'elle était tout à fait opposée à cette
concession. (...)
Plusieurs syndicats français ont également dénoncé toute volonté
éventuelle de rétrocéder les précieux créneaux.
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Hoekstra ziet nu meer nadelen dan voordelen aan zelfstandig KLM (Hoekstra voit maintenant plus d'inconvénients que d'avantages à l'indépendance de KLM)
(source ANP traduit avec Deepl) 3 février - Un avenir indépendant
pour KLM n'est actuellement pas dans l'intérêt de la société ou des
Pays-Bas. C'est l'avis du ministre des finances Wopke Hoekstra, qui a
étudié cette option en partie sur l'insistance de la Chambre basse
néerlandaise. "Un tel schéma présente vraiment plus d'inconvénients
que d'avantages", dit-il.
KLM et sa compagnie sœur Air France sont dans une situation très
difficile en raison de la pandémie de Covid-19. Les gouvernements néerlandais
et français sont venus à la rescousse de l'entreprise avec des milliards
de prêts d'urgence. On s'attend à ce qu'un soutien encore plus important
soit nécessaire à long terme. Hoekstra dit qu'il travaille "très
étroitement" avec son collègue français Bruno Le Maire.
(...) L'année dernière, la majorité de la Chambre
basse a voté en faveur d'une motion présentée par le député PVV Tony van
Dijck, demandant au Cabinet d'explorer toutes les options, y compris la
séparation de KLM du groupe aérien. Hoekstra dit qu'il s'est conformé à
la loi et ne veut fermer aucune voie "pour l'éternité". "Mais nous ne
pensons pas, dans les eaux où nous sommes maintenant, que ce soit sage
pour l'entreprise ou pour les Pays-Bas."
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Air France signe son contrat avec Pratt & Whitney sur les GTF de ses Airbus A220 et leur maintenance
(source Le Journal de l'Aviation) 1er février - Pratt & Whitney a
annoncé que le groupe Air France-KLM avait signé le contrat portant sur
l'acquisition des PW1500G qui équiperont la flotte de 60 Airbus A220-300
d'Air France. Il porte ainsi sur plus de 120 GTF.
Le contrat
s'accompagne également d'un accord de services à long terme qui prévoit
que la maintenance des moteurs soit réalisée par AFI KLM E&M avec le
soutien de Pratt & Whitney. Anne Rigail, la directrice générale
d'Air France, avait indiqué il y a un an que la division MRO du groupe
prendrait en charge la maintenance des A220 et qu'elle souhaitait
également assurer celle des moteurs. Elle déclarait à l'époque que « les
discussions [étaient] terminées avec le motoriste pour caler la façon
d'industrialiser la maintenance ». Le premier A220 est attendu
en septembre 2021. Les appareils remplaceront les A318 et A319 de la
compagnie française.
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Chine : pertes de 4,65 milliards de dollars pour les 3 grandes compagnies aériennes
(source Business Travel) 2 février - Air China, China Eastern et
China Southern prévoient qu'elles vont perdre plus de 30
milliards de yuans (4,65 milliards de dollars américains)
en 2020. (...) Cette annonce
intervient malgré une forte demande intérieure au second semestre 2020
au sein de la seconde économie mondiale. Même si les vols
intérieurs ont du faire face à une faiblesse passagère en fin d'année du
fait d'une reprise de l'épidémie dans certains endroits, les vols
domestiques ont enregistré des chiffres similaires à ceux d'avant la
pandémie. Cependant, le trafic international vers la Chine a
chuté de plus de 80% en raison de contrôles gouvernementaux stricts, a
rapporté le Global Times. La compagnie aérienne nationale Air
China s'attend à une perte nette de 2 à 2,5 milliards de dollars pour
2020, contre un bénéfice net de 1 milliard de dollars l'année
précédente. China Eastern prévoit une perte nette de 1,5 à 2
milliards de dollars, contre 0,5 milliard de dollars en 2019. De
son côté, China Southern, le plus grand transporteur du pays, estime que
sa perte nette avoisinera 1,2 à 1,7 milliard de dollars, contre 0,4
milliard de dollars en 2019. (...)
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Lufthansa : une obligation de 1,6 md€ pour rembourser Kfw
(source Cercle Finance) 5 février - Lufthansa a émis une obligation
de 1,6 milliard d'euros pour rembourser un prêt de la banque de
développement allemande Kreditanstalt fuer Wiederaufbau (KfW) avant la
date prévue, a déclaré ce matin le groupe aérien. L'obligation a
été placée en deux tranches, la première ayant une durée de quatre ans
jusqu'en 2025 et un montant de 750 millions d'euros, portant un intérêt
de 2,875 % par an. La seconde tranche a une durée de sept ans,
jusqu'en 2028, avec un montant de 850 millions d'euros et un taux de
remboursement de 3,75% par an. Lufthansa a déclaré que les fonds
permettront de rembourser le prêt d'un milliard d'euros de la KfW, ce
qui signifie que la société récupèrera l'avion mis en gage pour garantir
le prêt. Le refinancement permet également de réduire les coûts
de financement, a déclaré la compagnie. A la fin du troisième
trimestre, Lufthansa disposait de 10,1 milliards d'euros de liquidités.
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Boeing contraint de revoir en nette baisse les commandes fermes pour son 777X
(source Boursier com) 2 février - Boeing n'a officiellement plus que
191 commandes fermes pour son 777X. L'avionneur américain a indiqué hier
soir que plus d'un tiers (118 unités) des commandes de son futur
gros-porteur n'éteint plus considérées comme fermes selon les règles
comptables qui l'obligent à évaluer régulièrement leur viabilité. "Les
retards sur les programmes 737 MAX et 777X ont entraîné, et pourraient
continuer à entraîner, le droit pour les clients de mettre fin à des
commandes et/ou de substituer des commandes à d'autres avions Boeing", a
déclaré le constructeur dans un document réglementaire.
Boeing a
annoncé la semaine dernière prendre une charge de 6,5 milliards de
dollars sur le programme 777X en raison d'une demande plus faible que
prévu et d'un processus de certification plus long et plus coûteux. Les
premières livraisons de l'appareil ont également été repoussées d'un an,
à fin 2023, au plus tôt. Emirates, Qatar Airways, Etihad
Airways, British Airways, Cathay Pacific Airways ou encore Singapore
Airlines figurent parmi les compagnies ayant opté pour le 777X.
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Rolls-Royce continue de tester ses moteurs avec 100% de carburant durable
(source Le Journal de l'Aviation) 1er février - Rolls-Royce continue
d'explorer la voie des carburants durables pour réduire l'empreinte
environnementale de l'aviation et avancer vers son objectif de 0
émission nette de CO2 en 2050. Le motoriste a ainsi annoncé le 1er
février qu'il avait réalisé de premiers essais avec un Pearl 700
uniquement alimenté en carburant durable d'aviation (SAF). Les
essais ont été réalisés dans les installations de Dahlewitz, en
Allemagne. Ils font suite à une autre campagne d'essais au sol réalisée
en décembre 2020 sur un démonstrateur Trent 1000 intégrant la
technologie ALECSys (Advanced Low Emissions Combustion System).
Rolls-Royce veut montrer que toute sa gamme de moteurs actuels est
capable de fonctionner en toute sécurité en étant alimentée par des
carburants durables, alors que leur utilisation n'est certifiée que dans
le cadre d'un mélange à 50-50 avec du kérosène classique au maximum.
Dans les deux essais, le SAF utilisé est celui produit par World
Energy à partir de graisses et d'huiles issues de déchets agricoles.
Selon la société californienne, son utilisation « ne nécessite aucune
modification des systèmes de carburant des avions ou des moteurs, des
infrastructures de distribution ou des installations de stockage ». Non
mélangé, il pourrait réduire les émissions de CO2 d'un moteur de 75% sur
son cycle de vie (au niveau actuel de la technologie), estime
Rolls-Royce. Il est déjà utilisé dans l'aviation commerciale dans des
mélanges avec du Jet A1 - par Air France au départ de San Francisco
notamment. Le carburant est fourni par Shell et livré par SkyNRG.
Le Pearl 700 est actuellement en développement et destiné à motoriser le
G700 de Gulfstream - dont cinq prototypes réalisent actuellement la
campagne d'essais en vol. Le Pearl 700 est notamment constitué du corps
Advance 2 et d'un nouveau système basse pression qui permettent une
augmentation de 8% de la poussée au décollage et un rendement supérieur
de 5% par rapport au BR725.
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Les relevés annuels émanant de Natixis
et/ou de la Société Générale sont en cours d'acheminement. Par défaut ces relevés sont acheminés par
la Poste.
Vous trouverez sur mon site navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 5,06 euros en clôture lundi
8 février. Elle est en hausse de +4,05% sur une semaine. Depuis fin
novembre 2020, le cours se maintient autour de 5 euros.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends plus en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 4$ à 60$. Il est en progression constante depuis
la fin octobre 2020.
Au début de l'épidémie de coronavirus,
il était à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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