N°796, 22 février 2021
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Editorial
"Soyez les bienvenus à bord !", livre écrit par
Albert Leblanc
Lorsque la guerre éclate
le 3 septembre 1939, Albert Leblanc est contraint d’abandonner toute
ambition de devenir pilote, alors qu’il était reçu à l’école Breguet.
Cependant, il n’abandonne pas son rêve de voler et après avoir appris
qu’Air France recrutait ses premiers stewards, il tente sa chance avec
succès. Il ne sera pas commandant de bord…mais « commandant de bar »
selon sa propre formule !
Albert devient donc le premier steward
engagé après la guerre, le 20 mai 1946 : il a tout juste 21 ans. 74 ans
plus tard, il nous raconte avec de menus détails savoureux, son
extraordinaire carrière à bord de 19 types d’avions mis en ligne par Air
France entre 1946 et 1980, allant du Bloch 220 au Concorde.
Il
vole à travers tous les continents, se pose dans plus de 130 villes et
accumule 22.525 heures de vol. Il raconte avec précision l’amélioration
du service à bord et des conditions de travail du personnel de bord,
ainsi que la diminution progressive des temps de vol et des amplitudes.
Albert, connu par tous sous le nom d’Alberto est le dernier
pionnier de la grande aventure d’Air France. Il est le dépositaire de
l’élégance, du savoir vivre et du savoir servir à la française. Il a
emporté partout avec lui un petit bout de la France dont il est si fier
d’en avoir été l’ambassadeur tout au long de sa carrière.
La Revue de Presse du lundi
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Après une année noire, Air France-KLM mise sur le vaccin pour une reprise à partir d'avril
(source La Tribune) 18 février - Sans surprise, les résultats
financiers 2020 d'Air France-KLM sont catastrophiques. La perte
d'exploitation atteint 4,5 milliards d'euros; la perte nette grimpe même
à 7,1 milliards d'euros en raison de provisions; un chiffre d'affaires
en chute de 59%, à 11,1 milliards d'euros; et une dette nette qui s'est
gonflée de près de 5 milliards d'euros pour culminer à 11 milliards
d'euros. Les chiffres font peur. Seule bonne nouvelle, le groupe dispose
de 9,8 milliards d'euros de liquidités et de lignes de crédit, grâce aux
10,4 milliards d'euros d'aides d'État sous forme de prêts garantis par
les gouvernements français et néerlandais et de prêts directs de ces
derniers, tous deux actionnaires à 14,3% pour la France, et à 14% pour
les Pays-Bas. Dans le détail, le groupe Air France a essuyé une perte
d'exploitation de près de 3,4 milliards d'euros, trois fois supérieure à
celle de KLM (1.1 milliard). Les discussions sur une recapitalisation
d'envergure par les États français et néerlandais sont toujours en
discussion à Bruxelles. Et pourtant,
alors que les frontières sont aujourd'hui fermées, Air France-KLM
"s'attend à une reprise au cours des deuxième et troisième trimestre
grâce au déploiement du vaccin". Comptant assurer 40% de son offre au
premier trimestre, Air France-KLM "augmentera progressivement sa
capacité jusqu'à l'été 2021. Pour autant, le groupe déplore une
"visibilité sur la reprise de la demande toujours limitée".
"Dans les mois à venir, nous continuerons à renforcer les fondamentaux
du groupe, en améliorant sa performance économique et environnementale,
afin qu'Air France-KLM soit en capacité de saisir pleinement les
opportunités de la reprise. Nous commençons l'année 2021 en espérant que
cette année verra une reprise du trafic dès que la vaccination sera
déployée à grande échelle et que les frontières seront à nouveau
ouvertes", a déclaré le directeur général du groupe, Ben Smith, dans un
communiqué. Le plan de développement de Transavia France est
confirmé. Avec l'arrivée de 8 Boeing 737-800 supplémentaires, la
compagnie low-cost disposera de 48 appareils et ouvrira cet été une
vingtaine de lignes en France. Pour 2022, Air France-KLM prévoit un nombre
d'avions en retrait de de 7% par rapport à 2019 et compte assurer le
niveau d'offre en sièges kilomètres offerts observée en 2019 en 2024. A
ce moment-là, Air France-KLM table sur une baisse des coûts unitaires de
8 à 10% grâce notamment "à la réduction des postes ETP (équivalent temps
plein). Après les avoir diminués de 8.700 en 2020 (10%, 5.000 chez KLM,
3.600 chez Air France), Air France-KLM mise une diminution d'environ
6.000 postes "dans les années à venir". "Des plans en cours
permettront encore d'accompagner environ 900 départs chez KLM et environ
4.900 chez Air France", des efforts "indispensables", a indiqué Frédéric
Gagey à l'AFP. Aujourd'hui Air France-KLM compte 76.500 postes
ETP. Le groupe a donc passé une provision pour coûts de restructuration
d'un montant de 822 millions d'euros. Elle s'ajoute à deux autres
provisions : l'une pour les couvertures carburant d'un montant de 595
millions, l'autre de 672 millions d'euros pour la dépréciation de la
valeur de la flotte, à cause essentiellement de l'arrêt des A380 (553
millions).
>
Crise sanitaire dans l’aérien : Air France-KLM, Airbus et ADP suppriment des milliers d’emplois
(source Le Parisien) 18 février - C'est un secteur aérien terrassé
par l'épidémie de Covid-19 et sonné par son impact financier qui a
présenté ses résultats annuels ce jeudi matin. Ils sont « horribles »
chez Air France-KLM, pour reprendre le mot de son directeur financier
Frédéric Gagey. Chez ADP, c'est la formule de Churchill « du sang, des
larmes et de la sueur » qu'a utilisée le PDG Augustin de Romanet. Quant
au président exécutif d'Airbus Guillaume Faury, il évoque un marché à
tout le moins « difficile ». Pris dans les turbulences de cette
crise sans précédent, sans perspective d'en sortir à court terme,
les
trois entreprises tricolores ont mis en place de considérables plans de
réduction de leurs coûts. Avec des milliers de suppressions de postes.
Chez Air France-KLM, (...) alors qu'ils étaient à 83.000 fin 2019, les effectifs de la
compagnie franco-néerlandaise ont fondu de 10 % en un an. KLM a ainsi
perdu 5000 postes. Chez Air France, ils sont 3600 en moins, dont 368
pilotes et 1103 stewards et hôtesses via une rupture conventionnelle
collective. Mais ce n'est pas fini. D'ici fin 2022, les plans
déjà lancés prévoient encore 4900 départs chez Air France (et 900 chez
KLM). L'objectif total de 8500 postes à supprimer devrait être atteint.
(...) Vu les résultats catastrophiques annoncés ce jeudi,
la compagnie supprimera-t-elle davantage d'emplois ? « Nous travaillons
sur d'autres initiatives mais il est trop tôt pour en parler. Nous
allons déjà mener à bien ce plan qui est d'ampleur significative », a
botté en touche Anne Rigail, interrogée par Le Parisien ce jeudi matin.
Relancée plus tard sur la question, la directrice générale a ensuite
précisé que « ces initiatives complémentaires ne portent pas que sur
l'emploi mais aussi sur les coûts des bureaux, en passant le siège de
Roissy en flex office, sur les coûts informatiques et sur les achats en
partenariat avec KLM… » Chez Airbus, les chiffres sont moins alarmants mais les pertes réelles :
-1,1 milliard d'euros en 2020. S'il s'en sort bien mieux que son
concurrent américain Boeing (-11,9 milliards de dollars), l'avionneur
européen a quand même perdu 29 % de son chiffre d'affaires en 2020.
Lui aussi a lancé un plan social en juin 2020. Initialement fixées à
4952 en France, les suppressions de postes ont été revues à la baisse.
« La mise en place du chômage partiel de longue durée et des efforts de
recherche du plan de relance nous ont permis de sauvegarder des emplois
dans l'ingénierie, notamment dans le développement de l'énergie
hydrogène », souligne un porte-parole. Nouveau chiffre négocié :
4248 suppressions de postes. Le plan devrait être exécuté dans les
prochains mois « uniquement avec les départs volontaires et les départs
en retraite, sans licenciements secs », précise la même source. « Mais
ce sont les emplois du haut de l'iceberg, note Michel Molesin,
coordinateur CGT du groupe Airbus. Derrière ces gros donneurs d'ordre,
il y a encore plus d'emplois de sous-traitants qui disparaissent. »
ADP a dû descendre de
son petit nuage. Alors qu'il battait des records il y a encore un an, le
groupe a vu disparaître 60 % des passagers de la vingtaine d'aéroports
qu'il a en gestion dans le monde. Conséquence : une perte de 1,17
milliard d'euros et un plan drastique de diminution des coûts. En plus
de la fermeture de terminaux et d'économies tous azimuts, ADP fera
partir en 2021 « 1500 personnes, dont 700 ne seront pas remplacées »,
explique le groupe. En échange de cet accord de rupture conventionnelle
collective signé à l'unanimité par les syndicats, la direction s'est
engagée à ne faire aucun départ contraint jusqu'en 2022.
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Coup de tonnerre à Air France : le plan social de HOP n'est pas homologué en l'état
(source La Tribune) 16 février - Coup de tonnerre chez HOP et Air
France. Le plan social de la filiale régionale d'Air France n'est pas
homologué en l'état par l'administration du Travail. Le PDG de HOP,
Pierre-Olivier Bandet, l'a annoncé ce mardi aux salariés dans un
courrier que La Tribune s'est procuré.
"Nous avons reçu
aujourd'hui une lettre d'observation de l'Administration en charge de
l'homologation du projet de PDV-PSE (plan de départs volontaires-plan de
sauvegarde de l'emploi, NDLR) de HOP!. Ce courrier nous demande de
revoir certaines mesures prévues au Plan et applicables aux personnels
navigants dans le cadre du PDV-PSE. Nous ne partageons pas toutes les
observations de l'Administration, nous devons néanmoins prendre en
compte ses demandes pour pouvoir assurer la mise en œuvre rapide du
Plan. Nous regrettons ce nouveau délai qui entraîne une inquiétude
supplémentaire, mais notre objectif reste de fiabiliser le Plan de
Départs afin de sécuriser l'avenir de notre compagnie", écrit
Pierre-Olivier Bandet.
"Un CSE
extraordinaire sera convoqué très rapidement afin d'échanger sur la
situation avec les représentants du personnel. Nous rencontrerons aussi
les organisations syndicales représentatives afin d'identifier les
modifications requises par l'Administration qui nécessiteront de
repenser les modalités de reclassement au sein du groupe pour les
navigants. Dans la crise sans précédent que nous traversons, je tiens à
préciser que le plan industriel de HOP! n'est pas remis en cause".
Tout est dit dans ce courrier. La Direccte des Pays
de la Loire (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de
la consommation, du travail et de l'emploi), l'administration
officiellement en charge de ce dossier a pointé le problème litigieux de
ce plan qui concerne 1.007 personnes sur 2.400 :
celui du reclassement des personnels navigants, pilotes, hôtesses et
stewards. En effet, dans le dossier envoyé à la Direccte ne figurent ni
le principe du maintien d'un poste équivalent, ni celui d'une reprise de
l'ancienneté, contrairement à ce que prévoit le code du travail.
La raison était simple : personne à la direction d'Air France n'avait
envie de se froisser avec les syndicats de navigants de la compagnie,
très sensibles à ce sujet, en particulier les pilotes. Un maintien de
l'ancienneté et du poste serait contraire aux règles d'embauche
inscrites dans les accords d'entreprise des navigants d'Air France.
Celles-ci sont claires, notamment chez les pilotes : quel qu'il soit,
d'où qu'il vienne, tout nouvel embauché doit avoir passé avec succès la
sélection d'Air France (sauf en cas de fusion) et commencera sa carrière
dans la compagnie au bas de l'échelle, à savoir copilote sur avion
moyen-courrier.
Conséquence pour les pilotes d'Air France, un
commandant de bord de HOP avec 20 ans d'ancienneté reclassé chez Air
France doit commencer sa carrière au sein de la maison-mère comme
copilote sur A320 ou sur B737 de la filiale Transavia, (puisque chez
cette dernière les pilotes sont tous des pilotes d'Air France), avec une
forte chute de rémunération, même avec l'obtention d'une prime
compensatrice proposée par le groupe Air France (un mois de salaire
multiplié par le nombre d'ancienneté plafonné à 12 ans). Si un tel
procédé est acceptable pour les jeunes copilotes, il ne l'est pas pour
les commandants de bord. Ils y voient une injustice, alors qu'ils sont,
pour certains, dans le groupe Air France depuis une vingtaine d'années.
Une injustice qui a, à leurs yeux, d'autant moins de sens aujourd'hui
avec l'arrêt de toute activité commerciale en propre de HOP, puisqu'en
septembre 2019 HOP est devenue une société d'affrètement pour Air
France.
Bien avant l'annonce d'un plan de
suppressions de postes en juillet 2020, le syndicat national des pilotes
de ligne (SNPL) de HOP avaient tenté de convaincre le SNPL Air France
d'assouplir ses règles. En vain. Pour ce dernier, le respect des règles
d'embauche en vigueur à Air France constitue une ligne rouge à ne pas
franchir. Dans toutes les compagnies aériennes du monde, la liste de
séniorité des pilotes est cruciale. Appelée liste de classement
professionnel (LCP), elle définit en effet les actes de carrière des
pilotes de la compagnie (passage par exemple de copilote à commandant de
bord), et donc sa rémunération.
Reprendre les pilotes de HOP avec
leur ancienneté reviendrait en effet à les faire passer pour certains
devant des pilotes d'Air France dans la liste de séniorité. Les plus
anciens commandants de bord pourraient même entrer directement
commandant de bord long-courrier, prenant ainsi la place de pilotes
d'Air France.
Et maintenant? Une nouvelle négociation sur le
même schéma semble difficile. Certains poussent à maintenir le plan pour
les seuls personnels au sol et de régler le sureffectif pilotes par une
rupture conventionnelle collective (RCC), comme ce fut le cas cet
automne à Air France, comme le demandait le SNPL Air France. Avec le
risque que cette RCC ne suffise pas à absorber le sureffectif de
pilotes. "Face à une
crise dont l'impact est considérable sur son activité, HOP! doit
impérativement poursuivre sa transformation et se restructurer. Malgré
le délai imposé aujourd'hui, il est plus que jamais nécessaire de mettre
en œuvre le Plan de Départs dans les meilleurs délais afin de sécuriser
l'avenir de la compagnie", a réagi Air France.
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Covid-19 : Air France va tester un certificat sanitaire numérique vers les Antilles
(source Le Figaro) 22 février - Depuis le début de la crise du
Covid-19 il y a maintenant un an, les formalités liées au voyage
évoluent de jour en jour. La présentation d'un test négatif est
désormais obligatoire pour la plupart des voyages internationaux, mais
la vérification de ces tests, souvent présentés au format papier, prend
du temps. L'application mobile ICC AOKpass, développée en
mars 2020 par la Chambre de commerce internationale (ICC) en partenariat
avec SGS et International SOS, société de services qui propose des
prestations de prévention médicale, tente de s'imposer sur le marché.
(...) Air France annonce aujourd'hui le lancement
d'un programme de test de ICC AOKpass. Cette application mobile,
disponible sur smartphone, va ainsi permettre aux passagers
d'enregistrer de manière sécurisée les résultats de leur test Covid
réalisé dans un laboratoire partenaire de la compagnie. Une fois à l'aéroport, les passagers présentent leur
smartphone en lieu et place d'un test papier. L' «ICC AOKpass» vérifie
alors que le test présenté est valide et conforme à la réglementation du
pays de destination via un réseau sécurisé. D'une durée de
quatre semaines et réalisé avec le soutien de Paris Aéroport, ce test
débutera le 11 mars 2021 sur tous les vols Air France au départ de
Paris-CDG vers Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Fort-de-France
(Martinique). Il s'effectuera uniquement sur la base du volontariat,
afin de tester en conditions réelles le fonctionnement de l'application
et de recueillir les avis de clients testeurs. Air France partagera ce
retour d'expérience avec les autres compagnies de l'alliance Skyteam,
lesquelles testent actuellement différentes solutions de digitalisation
des documents sanitaires. (...) Et la compagnie française n'est pas la seule à mettre en place ce
système sur les Antilles. Dès le 17 février, les deux compagnies
aériennes du Groupe Dubreuil, Air Caraïbes et la low-cost long-courrier
French bee, annonçaient qu'elles allaient tester l'application «ICC
AOKpass» dès le mois mars entre Orly et les Outre-mer.
Un passeport vaccinal, futur «laissez-passer» pour le tourisme ?
(...) Ce passeport
numérique «tout-en-un», le Travel Pass, sera prêt pour la fin du mois de
mars, annonce l'Association internationale du transport aérien (IATA).
Présenté sous forme d'application mobile, il se veut
une solution de digitalisation de l'ensemble des formalités de voyage,
des plus classiques au test Covid certifié, en passant par la preuve de
la double dose de vaccin . (...)
>
Air France : 2021, année du low-cost domestique
(source Les Échos) 19 février - Si 2021 ne sera a priori pas l'année de la
sortie de crise pour Air France-KLM, elle sera à coup sûr celle du
véritable décollage du modèle low-cost chez Air France. Avec, pour la
première fois cet été, l'arrivée en force de Transavia France sur les
lignes intérieures. Anne Rigail, la directrice générale d'Air France l'a
encore confirmé jeudi lors de la présentation des résultats annuels : la
filiale à coûts réduits du groupe opèrera 20 routes domestiques cet été,
au départ de Paris-Orly, mais aussi entre des métropoles régionales,
comme Rennes-Montpellier, Brest-Toulon, Nantes-Toulon, ou encore
Montpellier-Ajaccio. Cette poussée de croissance s'accompagnera
de l'arrivée, en avril, de huit nouveaux Boeing 737-800 de 189 sièges -
ce qui portera la flotte de Transavia à 48 appareils (tous des Boeing
737-800) à l'été prochain et une cinquantaine à l'hiver 2021-2022.
Entre les nouvelles lignes de
Transavia et le recentrage de la filiale régionale Hop! sur la desserte
de Roissy-CDG et de Lyon, l'offre low-cost devrait ainsi représenter 9 %
de l'offre domestique du groupe Air France, hors vols d'alimentation du
hub de Roissy-CDG, dès le premier semestre 2021. L'objectif est de
monter à 26 % d'ici à mi-2022, pour espérer sauver un réseau domestique
plombé depuis des années par des pertes récurrentes grâce à un coût au
siège inférieur en moyenne de 40 % à ceux d'un A320 Air France et de
52 % à ceux d'un avion régional de Hop!. Signe supplémentaire de
cette conversion au low-cost, qui n'épargnera que les vols
d'alimentation du hub de Roissy-CDG et de Lyon et les lignes de Navette
au départ d'Orly : Air France a discrètement suspendu son service
« business » lancée il y a un an sur les vols domestiques, à l'exception
de ceux pour Roissy-CDG et Amsterdam. Ce virage stratégique majeur a été rendu possible par l'accord conclu en
août 2020 entre la direction d'Air France et le principal syndicat de
pilotes, le SNPL AF, levant l'interdiction faite à Transavia de
desservir des lignes domestiques. Cet accord constitue aujourd'hui le
principal vecteur de croissance d'Air France, face à Ryanair, EasyJet et
Volotea. Le directeur du groupe, Ben Smith, ne manque d'ailleurs
jamais une occasion d'en souligner les vertus. « La structure de coûts
de Transavia France est proche de celle d'EasyJet, avec en plus, la
force du programme de fidélisation Flying Blue du groupe, affirme-t-il.
Cela nous donne un outil dont ne disposent pas IAG et Lufthansa ».
La croissance de Transavia ne se limitera pas aux seules lignes
domestiques. Une fois les frontières rouvertes, la compagnie vert pomme
aura également pour mission de reconquérir le terrain perdu sur les
lignes régionales européennes. A force de fermeture, Air France avait en
effet fini par disparaître totalement des liaisons province-Europe, pour
le plus grand bonheur des autres low-cost.
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Lufthansa: "Peut être cinq ans pour revenir à la normale"
(source Trends) 15 février - Le transport aérien ne reviendra pas à
la normale prochainement en raison de la pandémie de coronavirus, a
estimé lundi le patron de Lufthansa Carsten Spohr, lors d'une discussion
en ligne avec la London School of Economics. Jusqu'à présent, il n'y a pas eu
d'allègement des règles pour le transport aérien, au contraire, des
mesures additionnelles se sont ajoutées, a-t-il dit. Un faible
nombre de passagers est toujours prévu pour les prochaines semaines.
Pour le pic de l'été, le patron de Lufthansa estime une capacité de
passagers à bord entre 40 et 60% de la normale. Il estime aussi
que tôt ou tard, le testing des passagers ou le vaccin deviendront des
standards mondiaux avant d'embarquer à bord d'un avion.
Selon le
patron de Lufthansa, maison-mère de Brussels Airlines, il faudra peut
être 5 ans pour retrouver le niveau de 2019 en Europe et aux USA.
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Alitalia : l’Italie pourrait accepter un sauvetage par Lufthansa
(source L’écho touristique avec AFP) 19 février -
« Alitalia se dirige vers la cession d’actifs d’abord à l’État et
ensuite à Lufthansa », résume le quotidien La Repubblica. Le commissaire
à la tête d’Alitalia depuis 14 mois, Giuseppe Leogrande, « a demandé 150
millions d’euros supplémentaires et a annoncé qu’il ne serait pas en
mesure de payer les salaires de février sans l’apport des fonds anti-Covid,
sur lesquels doit se prononcer Bruxelles », rappelle de son côté le
journal La Stampa. L’opération envisagée par le nouveau gouvernement dirigé par Mario
Draghi se déroulerait en trois étapes: Alitalia passerait sous le
contrôle de Cityliner, sa filiale à bas coût, puis le ministère de
l’Economie, qui a transfusé à Alitalia 1,3 milliard d’euros depuis 2017,
prendrait le contrôle de Cityliner (70 appareils et 5 500 employés),
au
capital de laquelle Lufthansa entrerait à travers une augmentation de
capital. Grâce à ce plan, les prêts consentis par l’État italien
à la compagnie nationale seront restitués à travers Cityliner, ce qui
devrait satisfaire Bruxelles. La nouvelle Alitalia pourrait ainsi
décoller d’ici quelques mois avec une flotte de 55 à 70 appareils.
La
réalisation de ce plan signifierait aussi la sortie d’Alitalia de
l’alliance Skyteam, dont font partie notamment les compagnies Air
France-KLM et Delta Airlines, frappées par de graves difficultés
financières.
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Ryanair intente une action à la Cour Européenne contre les aides d'État
(source Businesstravel) 19 février - Ryanair va faire appel de la
décision du Tribunal de l'Union européenne en faveur de régimes d'aides
d'État en France et en Suède. Ryanair affirme que les garanties
de prêt suédoises et le système français de report de la taxe
aéroportuaire sont réservés uniquement aux compagnies aériennes
enregistrées dans ces pays, «tout en excluant toutes les autres
compagnies aériennes de l'UE, qui ont également souffert du Covid-19,
malgré leur contribution au maillage aérien, à l'emploi et à la
croissance du trafic et à l’économie au sens large en France et en
Suède ». Le transporteur avait déjà fait appel de l'approbation
de ces systèmes en mai 2020 et a assuré qu'il allait désormais saisir la
Cour de justice de l'UE. (...) «Ryanair est une compagnie aérienne véritablement
européenne. Nous n’avons pas de «pays d’origine» riche et puissant pour
nous subventionner en cas de difficultés. Nous ne voulons pas
non plus d’aide discriminatoire. Notre
instinct en période de crise est de rechercher des gains d’efficacité et
des économies de coûts, pour offrir plus de liaisons à des tarifs
inférieurs - tout en restant la compagnie aérienne la plus verte
d’Europe. Au cours de la pandémie de Covid-19, plus de 30 milliards
d'euros de subventions publiques discriminatoires ont été offerts aux
transporteurs nationaux de l'UE et, si elles sont autorisées, cela
faussera les règles du jeu équitables dans l'aviation de l'UE pour les
décennies à venir, donnant aux compagnies aériennes nationales
chroniquement inefficaces un moyen de prendre le dessus sur leurs
concurrents compétitifs à bas prix (...) », a déclaré un porte-parole de
Ryanair.
Pour sa part, l'UE a déclaré que «le report du paiement des taxes
instauré par la France pour soutenir les compagnies aériennes titulaires
d'une licence française durant la pandémie de Covid-19 est conforme au
droit européen». «Ce régime d'aide est approprié pour réparer
les dommages économiques causés par la pandémie de Covid-19 et ne
constitue pas une discrimination», a ajouté l'UE. (...)
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Le Boeing 737 MAX de retour dans le ciel européen
(source Capital) 17 février - Ce n'était plus qu'une question de
temps après l'autorisation du régulateur européen. Ce mercredi 17
février, pour la première fois, un vol commercial Boeing 737 MAX a volé
en Europe. (...) "Le premier
vol avec le 737 MAX est effectué aujourd’hui de Bruxelles vers Alicante
et Malaga" en Espagne, affirme la compagnie belge TUI Fly qui
assurait ce trajet. (...) Deux mois après la FAA américaine, l'Agence européenne de sécurité
aérienne (EASA) avait donné le 27 janvier son autorisation au retour en
vol de l'appareil. Ce dernier avait été cloué au sol en mars 2019 après
deux accidents qui avaient fait 346 morts, Lion Air en Indonésie en
octobre 2018 (189 morts) et Ethiopian Airlines en mars 2019 en Ethiopie
(157 morts). Les avions ont dû subir une modification du logiciel de
commandes de vol, qui avait été mis en cause dans les accidents,
certains câbles ont dû être repositionnés et les pilotes dû suivre une
nouvelle formation. (...) Les vols commerciaux de 737 MAX ont repris le 9
décembre avec la compagnie brésilienne Gol et depuis aux États-Unis et
au Canada. Depuis son entrée en service, 67 exemplaires de l'appareil
ont été livrés à des clients européens, dont 19 Norwegian Air Shuttle et
12 à Turkish Airlines. Un total de 723 appareils a été commandé par 14
clients européens -aucun français-, dont 210 restants à livrer à
Ryanair, 92 à Norwegian Air Shuttle et 63 à Turkish Airlines.
>
Des Boeing 777 cloués au sol après une panne de moteur dans le Colorado
(source Les Échos) 22 février - Nouveau coup dur pour Boeing.
L'avionneur américain a recommandé ce week-end de suspendre
l'utilisation de certains de ses 777 après une panne de moteur aux
États-Unis, dans le Colorado, le temps que le régulateur américain
effectue des inspections. Samedi, un Boeing 777-220 de la
compagnie United Airlines qui venait de décoller de Denver pour Hawaï a
dû faire demi-tour en urgence après l'incendie de son réacteur droit.
Une vidéo tournée par un passager montre le réacteur en flammes et
permet de voir que le carénage du moteur endommagé a entièrement
disparu. (...) United Airlines a aussitôt
annoncé qu'elle suspendait l'utilisation de ses 24 Boeing 777-200
équipés de moteurs Pratt & Whitney 4000, comme celui de l'appareil
endommagé. Dans la foulée, l'administration fédérale américaine de
l'aviation civile (FAA) a annoncé des contrôles renforcés sur ces
appareils. « Cela signifiera probablement que certains avions
seront retirés du service », a expliqué un responsable du régulateur,
Steve Dickson, dans un communiqué publié sur Twitter. Au total, cette
suspension d'activité concernerait, selon Boeing, 69 B777-200 dotés de
moteurs PW4000 en service à travers le monde et 59 autres qui avaient
déjà été provisoirement remis en stock, du fait de la crise.
Les Boeing 777-200 sont des
long-courriers gros porteurs relativement anciens, dont les premiers
exemplaires sont entrés en service chez United Airlines à partir de 1995
et qui ont, peu à peu, été supplantés par un modèle plus récent, le
777-300ER. Du point de vue de la sécurité, les 777 bénéficient d'un
historique favorable, n'ayant encore connu à ce jour aucun crash causé
par une défaillance technique. Air France exploite encore une vingtaine
de Boeing 777-200, équipés non pas de moteurs PW4000, mais de moteurs GE
90-94B, qui ne sont, a priori, pas concernés par la directive de la FAA.
(...)
Revue de presse boursière
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Air France-KLM : les actions risque de chuter à un euro, selon les analystes
(source Bloomberg) 16 février - Air France-KLM est la plus vulnérable
des grandes compagnies européennes historiques à une baisse prolongée du
trafic passagers et le cours de son action pourrait tomber à un euro,
selon les analystes de Bernstein. La compagnie
franco-néerlandaise a besoin d'un nouveau renflouement de plusieurs
milliards d'euros et "ne dispose probablement pas de liquidités
suffisantes pour continuer en 2022", ont écrit les analystes,
dont Daniel Roeska, dans une étude publiée mardi. "L'ampleur du trou
dans le bilan d'AF-KLM est importante, et la capacité d'endettement
supplémentaire est si faible qu'une dilution substantielle semble très
probable", ont-ils déclaré. Alors que le propriétaire de
British Airways, IAG SA, et Deutsche Lufthansa AG pourraient également
devoir lever des fonds propres si les voyages ne rebondissent pas
pendant les mois d'été, Air France-KLM est confrontée à la
crise la plus imminente. Une augmentation de capital pourrait faire
chuter le titre à une fraction des niveaux actuels, ont déclaré les
analystes, et le titre a chuté de 2,4 % à 4,8 euros à Paris
avant d'effacer les pertes. Les gouvernements français
et néerlandais sont en pourparlers depuis des mois sur un nouveau plan
de sauvetage pour la compagnie aérienne, dans laquelle ils détiennent
ensemble 28% des parts. Le ministre français des finances, Bruno Le
Maire, a déclaré lundi que des discussions "intenses" sont également en
cours avec la Commission européenne, qui exige des "mesures correctives"
qui permettraient d'accroître la concurrence en
échange d'aides d'État supplémentaires. Air France-KLM était
déjà en difficulté avant que le secteur aérien ne soit mis à mal par les
restrictions de voyage visant à ralentir la propagation de Covid-19.
L'année dernière, le transporteur a reçu un total de 10,4 milliards
d'euros (12,6 milliards de dollars) de prêts et de garanties de l'État.
IAG "reste la seule compagnie aérienne existante qui puisse être
investie" pour Bernstein, qui a déclaré que les progrès de la
vaccination au Royaume-Uni et aux États-Unis pourraient permettre de
rouvrir les voyages transatlantiques plus rapidement que les autres
routes intercontinentales.
Article Bonus
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La filière aéronautique définit sa feuille de route pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050
(source Euractiv) 15 février - L’industrie aéronautique européenne a
établi un plan afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 ; une
feuille de route qui devrait aligner ce secteur à forte intensité de
carbone sur les objectifs climatiques de l’UE. Le plan, dévoilé
jeudi (11 février), devrait tracer la voie pour réduire de 45 % les
émissions de CO2 de tous les vols domestiques et au départ de l’UE d’ici
à 2030, dans le but d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
Les vols ne seront pas zéro-émission, mais le CO2 émis sera absorbé de
l’atmosphère grâce aux puits de carbone tels que les forêts ou toute
autre technologie de capture et stockage créée à cet effet, peut-on y
lire. Intitulé « Destination 2050 – A Route to Net Zero European
Aviation » (Destination 2050 – Vers le zéro émission nette dans
l’aviation européenne), le document a reçu l’aval de la majeure partie
des associations aéronautiques européennes, notamment ACI EUROPE, A4E,
ASD EUROPE, CANSO et ERA. Tanja Grotobek, directrice chargée des
affaires européennes pour le contrôleur aérien CANSO, a déclaré que les
groupes du secteur s’étaient joints afin de « présenter une solution à
un défi commun : réduire les émissions de CO2 tout en demeurant
avantageux sur le plan économique et social ». « Notre industrie
souhaite faire partie intégrante d’une relance soucieuse de
l’environnement tout en fournissant des services de connectivité
fondamentaux pour les citoyens du bloc », a ajouté Montserrat Barriga,
PDG du groupe de compagnies aériennes régionales ERA. Par
ailleurs, « Destination 2050 » est assorti d’un rapport scientifique,
rédigé par le Centre aérospatial royal des Pays-Bas et par l’Institut
SEO Amsterdam Economics, présentant quatre solutions pour décarboner la
filière : moderniser les appareils et les moteurs, utiliser des
carburants verts, prendre des mesures économiques, améliorer la gestion
du trafic aérien. Une technologie plus propre, à l’aide de
l’électrique ou de l’hydrogène, pourrait réduire les émissions actuelles
d’un tiers, selon l’étude. Toutefois, les premiers avions à
hydrogène ne devraient pas voir le jour avant 2035. De plus, en l’état
actuel des choses, les aéronefs électriques devraient accueillir moins
de passagers que ceux commerciaux actuels. Par ailleurs, afin de
garantir la certification des avions à hydrogène d’ici là, il convient
de renforcer les investissements dans l’innovation, admet l’industrie.
De ce fait, les représentants de l’aviation européenne appellent
les gouvernements à réduire les risques d’investissement dans les
technologies aéronautiques à bas carbone, par le biais d’aides
financières et de cadres réglementaires positifs. « Un cadre
réglementaire solide est essentiel pour atteindre un avenir durable sur
le plan environnemental et une industrie résiliente et compétitive sur
le plan financier », a renchéri Thomas Reynaert, directeur de la société
A4E. Plus de précision sur les coûts et l’hydrogène L’ONG
environnementale Transport & Environment (T&E) a salué le programme tout
en signalant qu’il reposait excessivement sur l’espoir que la
technologie verte soit déployée à temps. « Il s’agit d’une bonne
chose, mais avant que les gouvernements ne signent un chèque en blanc
visant à construire des avions à hydrogène sur le long terme, le secteur
doit apporter des clarifications sur les dépenses occasionnées. En
outre, la date à laquelle cette technologie sera prête demeure
incertaine. Dés lors, l’on risque que d’énormes investissements soient
gâchés », a averti Jo Dardenne, gestionnaire chez T&E. Aux yeux
de l’organisation, les autorités gouvernementales et l’industrie
devraient se concentrer sur le financement et l’utilisation de kérosène
synthétique (e-kérosène), pouvant être mélangé avec les combustibles
actuels sans avoir à moderniser les moteurs des avions.
L’e-kérosène est obtenu en alliant l’hydrogène au dioxyde de carbone –
une source de combustible verte pour autant que l’hydrogène soit issu de
sources renouvelables et le CO2 soit capturé dans l’atmosphère.
D’après le rapport « Destination 2050 », les combustibles durables dans
l’aviation pourraient réduire les émissions de 34 %. Par ailleurs, le
dossier appuie la nécessité de fixer un prix aux émissions de CO2 afin
d’accélérer l’utilisation de combustibles synthétiques dont la teneur en
carbone est faible ou nulle. De plus en plus de voix appellent à
utiliser davantage les combustibles durables dans l’aviation européenne.
Le 8 février, les ministres de huit États membres ont ainsi exhorté la
Commission européenne à introduire une « obligation de mélange »,
contraignant les compagnies aériennes à se tourner vers des combustibles
soucieux de l’environnement. T&E a
également exprimé plusieurs critiques relatives aux lacunes du plan, qui
n’aborde pas les autres rejets des vols non liés au gaz carbonique,
notamment les émissions d’oxyde d’azote. D’après les experts, ces autres
agents polluants constituent deux tiers de l’empreinte climatique du
secteur. Le document de l’industrie a été présenté peu de temps
avant la publication de l’initiative de l’exécutif européen sur les
carburants durables pour l’aviation (RefuelEU), qui a pour objectif de
garantir la réduction des émissions de CO2 au sein du secteur
conformément au Pacte vert pour l’Europe. Cette transition verte
survient tandis que l’industrie aéronautique essuie les retombées de la
pandémie de Covid-19. L’année 2020 a compté environ 1,7 milliard de
passagers de moins qu’en 2019.
Fin de la revue de presse
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 5,004 euros en clôture lundi
22 février. Elle est en hausse de +1,56% sur une semaine. L'annonce des
résultats 2020, conformes aux prévisions, a provoqué une hausse du cours
de 4,6 % en deux jours. Depuis fin
novembre 2020, le cours se maintient autour de 5 euros.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 2$ à 65$. Il est en progression constante depuis
la fin octobre 2020.
Il est proche de retrouver son niveau
pré-pandémie, 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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