N°797, 1er mars 2021
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La Revue de Presse du lundi
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Air France dévoile la plus française des vidéos de consignes de sécurité
(source LCI) 24 février - C'est une figure imposée, un passage obligé
pour les compagnies comme pour leurs passagers. Avant de s'envoler, on
ne coupe pas aux consignes de sécurité, de petits films longtemps restés
très fonctionnels, mais qui pour nombre de compagnies sont devenus une
part de leur identité. Chez Air France, la vidéo projetée aujourd'hui
après chaque embarquement datait de 2015, une mise à jour s'imposait, et
pas simplement pour soulager la lassitude des voyageurs les plus
fréquents. Mais si la vidéo précédente assumait déjà à fond la carte de
la french touch, celle que découvriront les passagers à partir du 1er
mars prochain double la mise. "Bienvenue à bord", résolument en français
dans le texte. En quelques minutes, c'est une tournée des grands
ducs un peu ébouriffante du tourisme tricolore, comme un best-of de nos
sites emblématiques, qui sert de décor aux deux "PNC" qui vous
rappellent qu'une ceinture ça se boucle, et que cela fait bien 20 ans
que tous les vols Air France sont non-fumeurs. Des marches de l'Opéra
Garnier aux vignobles du bordelais, du Château de Versailles aux
galeries du Louvre, les tableaux s'enchaînent, pour venir habiller des
consignes pour l'essentiel déjà connues, le texte délivré ici ayant peu
changé sur le fond. Comme l'explique à LCI Catherine Villar, Directrice
de l'expérience client chez Air France (...) "La
vidéo est plus longue (de 43 secondes) que la précédente, il y a des
raisons : On a dû y intégrer une dizaine de nouvelles consignes", sur
la gestion des appareils électroniques, l'arrivée de nouvelles ceintures
à trois points, entre autres. Ce qui n'a pas changé en revanche, c'est Dorcas Coppin,
la comédienne qui joue l'hôtesse, et qui tenait déjà le premier rôle du
film précédent, "comme un trait d'union, on voulait cet élément de
continuité et de réassurance pour nos clients", assure-t-on chez Air
France. Autre détail parfaitement assumé, l'accent frenchy du comédien
qui se charge des annonces en anglais... "On a joué sur cette corde-là
aussi, les étrangers nous disent tous que c'est so charming...".
(...) "Nos
clients sont à 60% étrangers, et ce sont ceux qui vont visiter la Tour
Eiffel et le Château de Versailles, on a voulu leur montrer une France
désirable, moderne, dans laquelle le bien-vivre fait partie de notre
culture", explique Catherine Villar. S'appuyer sur la France éternelle
pour miser sur un avenir meilleur, après la plus terrible des années
pour le transporteur. "Jusqu'en 2019, nous étions la première
destination touristique au monde, et on espère bien le redevenir."
Pour clore la vidéo de 5 minutes 29, la caméra prend son envol du second
étage de la Tour Eiffel, où l'on retrouve un équipage Air France au
complet, pas des comédiens cette fois. Pour Catherine Villar, "C'était
une manière de dire merci aux personnels d'Air France, qui ont du mal à
voir la lumière au bout du tunnel, et qui ont eu beaucoup de fierté à le
faire". Enfin, si Air France ne dit mot du coût précis de
réalisation du film, (...) la compagnie n'a (...)
pas eu à payer la location - d'ordinaire hors de prix - de ces
décors d'exception. Et quel que soit son montant, le coût final du film
est à mettre en regard du nombre attendu de ses spectateurs. Dans les
cinq à six ans de sa durée de vie, les nouvelles consignes devraient
être vues par près de 150 millions de passagers.
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KLM reçoit son premier Embraer E2
(source Le Journal de l'Aviation) 24 février - Embraer a célébré la
livraison du premier E2 de KLM le 23 février. L'appareil, un E195-E2, a
été acquis en leasing auprès d'ICBC Aviation. Immatriculé PH-NXA, il
sera exploité par KLM Cityhopper et porte à cinquante le nombre
d'Embraer de sa flotte. L'introduction du premier Embraer E2 de
KLM s'accompagne aussi de l'arrivée des premiers réacteurs GTF de Pratt
& Whitney au sein du groupe Air France-KLM. Les versions les plus
capacitaires de la famille E-Jet E2 (E190-E2 et E195-E2) sont motorisées
par des PW1900G, capables de fournir jusqu'à 23 000 livres de poussée
(102 kN). L'E195-E2 de la compagnie néerlandaise pourra
transporter 132 passagers : vingt en classe affaires, huit en Premium
Economy et 104 en classe économique. Il va donc augmenter les
capacités de la compagnie, qui exploite actuellement dix-sept E175 et
trente-deux E190 et dont les E190 comptent une centaine de sièges.
KLM Cityhopper attend vingt-cinq E195-E2 pour moderniser sa flotte (et
détient des options sur dix appareils supplémentaires). Tous seront en
leasing, des contrats ayant été souscrits auprès d'ICBC (pour dix
avions) et Aircastle (pour quinze).
« Le nouvel E2 va vraiment
faire la différence », affirme Warner Rootliep, le directeur de KLM Cityhopper,
en précisant que « l'ajout de l'E195-E2 à la flotte est une partie
essentielle du plan pour réduire l'empreinte environnementale [de la
compagnie] d'au moins 50% par passager et par kilomètre d'ici 2030. »
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KLM wil toonaangevende touroperator in Nederland en België worden (KLM vise à devenir le premier tour opérateur aux Pays-Bas et en Belgique)
(source Luchtvaartnieuws traduit avec Deepl) 19 février - KLM
a surpris le monde du voyage vendredi en prenant une participation
majoritaire dans le tour opérateur Airtrade. Les deux
parties ont de grands projets. "Nous voulons devenir un tour-opérateur
de premier plan", déclare Harm Kreulen, directeur de KLM Pays-Bas.
Depuis des années, Airtrade s'occupe des réservations de voyages par
l'intermédiaire de KLM Package Deals et de Transavia Holidays. En
investissant dans l'entreprise, KLM espère avoir un meilleur contrôle
sur le développement de la technologie qui sous-tend les "Package
Deals". (...) Le plan vise à positionner KLM
non seulement comme une compagnie aérienne forte mais aussi comme un
important tour-opérateur aux Pays-Bas et en Belgique. "Le marché du
tourisme va se redresser plus vite que le marché des entreprises, nous
voyons donc des opportunités. Je m'attends à ce que les gens réservent
avec nous des vacances à forfait vers des destinations européennes et
par exemple les Antilles", déclare Kreulen. (...) KLM travaille
déjà avec différents voyagistes qui achètent des places sur les vols de
KLM. KLM sera désormais en concurrence avec eux. "Ils ont déjà eu le
temps de s'habituer à l'idée lorsque nous avons introduit les "Package
Deals"", explique M. Kreulen. (...) KLM joue
depuis un certain temps avec l'idée de lancer KLM Holidays, en suivant
les traces de Transavia Holidays. En raison de la crise de la Covid-19,
ces plans avaient été mis en suspens.
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Air France Industrie construit un nouveau site de maintenance à Orly
(source Usine Nouvelle) 26 février - Air France Industrie (AFI), la
division maintenance d’Air France lancera en mars 2021 les premiers
travaux du projet " single roof" de construction d’un nouveau bâtiment
sur la plateforme aéroportuaire d’Orly située à cheval sur l’Essonne et
la Val-de-Marne. L’opération a pour objectif de rassembler dans
un seul édifice des activités aujourd’hui réparties dans trois ateliers
distincts et éloignés les uns des autres. 80 techniciens et mécaniciens
seront affectés dans ces nouveaux locaux, sur les 800 salariés de
l’activité moteurs d’Air France Industrie à Orly. Les travaux
s’étendront sur deux ans ; la livraison étant prévue pour le deuxième
trimestre 2023. « Single roof », qui
représente un investissement de 30 millions d’euros, a bénéficié d’une aide de 800 000
euros provenant de l’enveloppe de France relance dédiée aux territoires
d’industrie. Le programme a également reçu un million d’euros de la
région France au titre de l'innovation. Le projet poursuit plusieurs
objectifs. « La suppression de la rupture de charge entre les différents
sites, la simplification de l'organisation et la digitalisation des process
permettront à Air France Industrie de réduire de 15 % le temps
de traitement des moteurs d’Air France et de ses clients », indique un
porte-parole de la division maintenance du transporteur aérien. « AFI
développera également ses capacités de traitement de moteurs de dernière
génération et étendra notamment son offre à l’entretien des moteurs GTF
de Pratt & Whitney équipant les Airbus A220, dont Air France recevra le
premier exemplaire de sa commande de 60 appareils en septembre 2021 ».
Avec la réduction du temps d’immobilisation des moteurs lors
des opérations de maintenance permise grâce au nouveau site, Air France
pourra, accessoirement, réaliser des économies significatives sur la
location de moteurs de remplacement. " Ce projet permettra de pérenniser
l’emploi dans les activités industrielles à Orly, avec la reprise des
recrutements à l’issue de la crise, précise AFI. Dans le cadre du
soutien de la région de France, Air France s’est également engagé à
renforcer sa contribution à l’insertion professionnelle des jeunes des
bassins d’emploi de Roissy et Orly, notamment en développant une filière
inclusive " maintenance moteur "
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Air France : la justice saisie pour fraude au chômage partiel
(source Libération) 26 février - Les ennuis volent en escadrille pour
Hop, la filiale d’Air France spécialisée dans les liaisons courte
distance. L’entreprise a engagé, depuis près d’un an, un plan de
restructuration visant à supprimer 1 020 postes pour un effectif de
2 600 salariés. Or ces réductions d’effectifs sont contestées par le
ministère du Travail. Les conditions de reclassement de salariés
licenciés au sein de la maison-mère, Air France, ne sont pas jugées
suffisantes. En outre, selon les informations obtenues par Libération,
une procédure pénale va être engagée contre Hop par l’inspection du
travail pour… fraude aux allocations au chômage partiel. Le parquet du
tribunal judiciaire de Nantes va être saisi de l’affaire dans les
prochains jours.
Le litige porte sur la rémunération des pilotes
de la compagnie Hop, qui ont été placés l’an dernier en activité
partielle compte tenu de l’effondrement du trafic aérien, du fait de la
crise sanitaire. Pourtant, certains pilotes travaillent toujours à un
rythme soutenu. «Comme nous avons de petits avions, dont les coûts sont
moins élevés, nous nous sommes substitués à pas mal de vols
habituellement effectués par Air France avec de plus gros appareils,
mais qu’il n’est pas rentable de faire voler avec peu de passagers»,
confie un pilote. Or à partir d’un certain seuil – 67 heures de
vol par mois – les pilotes de Hop sont rémunérés selon un système
d’heures supplémentaires majorées. L’inspection du travail a
donc pointé l’illégalité qui consiste pour la filiale d’Air
France à percevoir des aides de l’État au titre de l’activité partielle
et en même temps de rémunérer certains de ses pilotes en heures
supplémentaires.
«La
direction a pourtant été alertée de l’existence de ce problème mais elle
a joué la politique de l’autruche», estime sous le couvert de l’anonymat
ce même commandant de bord. Lorsque le procureur de la République de
Nantes sera saisi, il aura la possibilité d’ouvrir une enquête
préliminaire et de confier une enquête à un service de police pour faire
la lumière sur ce système, ou bien il pourra décider de classer
l’affaire. Sollicité par Libération, ni la direction de la compagnie Hop
ni celle d’Air France n’ont souhaité réagir à ces informations.
Pourtant, la question du mode de rémunération des pilotes risque aussi
d’être posée par l’inspection du travail dans deux autres entités du
groupe Air France-KLM : la filiale Transavia, spécialisée dans les vols
à bas coûts, et la maison-mère Air France auraient-elles mis en place
des systèmes de rémunération similaires, dans lesquels chômage partiel
et heures supplémentaires majorées coexistent ? La question agite les
services concernés du ministère du Travail. D’autant qu’Air France, dont
l’État est actionnaire à 15 %, fait partie des entreprises les plus
massivement soutenues depuis le début de la pandémie : la compagnie en
grande difficulté a reçu 3 milliards d’euros d’aide directe de l’État et
un prêt garanti de 4 milliards… Dans les toutes prochaines semaines, le
gouvernement va aussi recapitaliser Air France à hauteur de 3 milliards
d’euros, afin d’effacer en grande partie l’ardoise de ce prêt.
Un autre front judiciaire devrait, par ailleurs, s’ouvrir
très prochainement pour la compagnie aérienne. Une action en référé va
être lancée devant le tribunal de Bobigny par les salariés de la filiale
Hop contre la direction d’Air France. Cette fois-ci, le contentieux
porte sur 116 futurs pilotes qui doivent être embauchés par la compagnie
nationale. Ils viennent tous d’autres compagnies. Les représentants des
salariés de Hop s’insurgent contre le fait que près de 200 pilotes dont
le poste va être supprimé dans leur compagnie ne puissent être reclassés
avec leur ancienneté dans leur maison-mère Air France, alors qu’au même
moment celle-ci s’apprête à embaucher ces 116 pilotes venus de
l’extérieur. «Il serait temps qu’Air France respecte le droit du
travail», estime Joël Rondel, secrétaire du comité social économique
(CSE) de Hop.
Derrière ce conflit se joue en coulisses,
semble-t-il, une histoire de gros sous. La rémunération des pilotes de
ligne est calculée en fonction des avions sur lesquels ils volent. Plus
ils sont gros, plus leurs émoluments sont élevés. Or pour gravir les
échelons, les pilotes dépendent d’un mécanisme d’avancement dit «liste
de séniorité». Ceux d’Air France n’apprécieraient guère de voir arriver
leurs collègues de la filiale Hop bardés d’ancienneté leur piquer
quelques rangs d’avancement. Et donc des augmentations de salaire.
Réponse à ces différents contentieux dans les prétoires de Nantes et d’Île-de-France
dans quelques semaines.
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Chine : le rebond envié mais fragile
(source Le Journal de l'Aviation) 27 février - (...) Après une chute vertigineuse du trafic
en février 2020 due à la découverte et à l'emballement de l'épidémie de
SARS-CoV-2 et les confinements associés, le transport aérien chinois a
connu une reprise en V et a quasiment réussi à atteindre son niveau de
2019 cet automne. Sur l'année complète, son trafic a atteint
61,7% de celui de 2019, de quoi faire pâlir d'envie les autres régions
du monde (...).
Pourtant, les compagnies chinoises connaissent elles aussi de
grandes difficultés, bien qu'elles soient soutenues par leur État. La
plus récente est la résurgence au tout début de 2021 d'une épidémie qui
paraissait sous contrôle depuis plusieurs mois. La découverte de foyers
dans le nord-est du pays a conduit les autorités à imposer des
confinements, notamment à Pékin, et à décourager la population de
prendre l'avion. Pour la seconde année consécutive, les compagnies ont
du tirer un trait sur le pic de voyages qui accompagne le nouvel an
chinois (...). Elles ont également toutes annoncé qu'elles
allaient publier des pertes nettes pour 2020. Celle des trois grands
groupes chinois - China Southern, China Eastern et Air China - pourrait
atteindre six milliards de dollars. Ceci en cumulé, ce qui signifie
qu'ils devraient tout de même perdre moins que le groupe Air France-KLM
seul. En revanche, le groupe HNA, maison-mère de plusieurs compagnies
dont Hainan Airlines, est en faillite depuis un mois et pourrait avoir
perdu entre neuf et dix milliards de dollars en 2020.
Si la Chine a réussi à retrouver
rapidement des capacités équivalentes à celles de 2019, c'est parce que
ses compagnies peuvent s'appuyer sur un marché domestique très important
et très dynamique, déjà saturé avant la pandémie et sur lequel elles ont
pu rapidement redéployer les capacités qu'elles avaient auparavant sur
le secteur international. Aujourd'hui, les flottes sont très
majoritairement en service. La demande a certes baissé mais dès que les
restrictions sont levées, la population se déplace. Et c'est le schéma
qui est attendu pour le trafic des prochaines semaines : un rebond est
anticipé pour le mois de mars. En revanche, selon OAG,
les
marchés les plus rentables restent les marchés internationaux situés à
moins de six heures de vol, en tête desquels le Japon, la Corée du Sud
et Taïwan. Or, actuellement, les autorités chinoises contrôlent très
strictement les vols internationaux et les ont même parfois limités à un
vol par semaine par pays.
(...) Le point le plus positif est encore le
cargo. La demande n'a jamais été aussi forte et plusieurs start-up ont
été créées ces derniers mois, six selon Zheng Lei, pour profiter de ce
secteur porteur. Rien que pendant la fête du printemps, les vols cargo
ont plus que triplé par rapport à 2019 et 2020. En janvier, le volume de
fret transporté a augmenté de 10,5% par rapport à janvier 2020 (4,4% sur
le domestique et 24,7% sur l'international).
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IAG fait pire qu'Air France-KLM avec une perte record de 6,9 milliards pour 2020
(source Les Échos) 26 février - IAG est tombé lourdement de son
piédestal en 2020. Le plus rentable des grands groupes de transport
aérien européens a publié vendredi les plus mauvais résultats de son
histoire, mais aussi, probablement, d'Europe, en attendant de connaître
ceux de Lufthansa. La maison mère de British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus a généré une perte nette de 6,9 milliards d'euros (contre 1,7
milliard de bénéfices en 2019), presque égale à son chiffre d'affaires
de 7,8 milliards d'euros, en chute de 69,4 %. La perte d'exploitation
s'élève à 7,426 milliards d'euros, dont 1,47 milliard au quatrième
trimestre. Pire qu'Air France-KLM et
ses 7 milliards d'euros de perte nette, mais pour 11 milliards de
chiffres d'affaires ! Et aucune compagnie du groupe IAG n'est là pour
racheter les autres. British Airways, naguère la première de la classe,
accuse une perte d'exploitation de 4,378 milliards d'euros, pour 4,5
milliards de chiffres d'affaires. Iberia fait un peu mieux avec 1,41
milliard de pertes pour 2,25 milliards de recettes. Vueling, la filiale
low-cost espagnole, est en revanche au fond du trou, avec 875 millions
de pertes pour 574 millions de chiffre d'affaires. La compagnie
irlandaise Aer Lingus s'en sort un peu mieux avec 199 millions de pertes
pour 658 millions de chiffre d'affaires. Enfin, Level , la filiale
low-cost long-courrier lancée en 2017, a disparu des tableaux… et des
aéroports. A sa décharge, IAG a cumulé les
handicaps face à cette crise. Contrairement à Air France-KLM, le groupe
hispano-britannique est peu présent sur les deux segments de marché -
les vols domestiques court-courriers et le cargo - qui ont le mieux
résisté à la crise. Sa principale entité, British Airways, était la plus
exposée au marché transatlantique, qui fut parmi l'un des premiers à se
refermer. Elle a également fait les frais de trois confinements au
Royaume-Uni, le pays d'Europe le plus touché par la pandémie. Son trafic
est tombé bien plus bas que ceux de ses concurrents, avec seulement 26 %
de l'offre en service au quatrième trimestre. Par
ailleurs, IAG n'a pas bénéficié d'une aide de l'État britannique aussi
importante que celles accordées à Air France-KLM et à Lufthansa. Le
groupe n'a obtenu du gouvernement de Boris Johnson que 2 milliards de
livres de prêts garantis, soit moins que les fonds levés sur les marchés
financiers (2,7 milliards de livres) et auprès de ses actionnaires.
Au total, IAG reste néanmoins un groupe aussi
solide qu'Air France-KLM ou Lufthansa, avec 10,3 milliards d'euros de
liquidités au 31 décembre. De quoi lui permettre de passer la crise,
pour peu que la reprise du trafic se manifeste cet été. Dans son
communiqué, IAG ne fait aucune prévision pour 2021. Mais l'annonce,
lundi dernier, par Boris Johnson d'une possible levée des restrictions
aux voyages internationaux à compter du 17 mai a déjà suffi à susciter
une envolée des réservations pour cet été et un doublement des
connexions sur le site de British Airways.
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EasyJet enregistre un bond de ses réservations grâce au plan de déconfinement
(source AFP) 23 février - La compagnie aérienne britannique
EasyJet a annoncé une envolée de 337% des réservations depuis le
Royaume-Uni dans les heures ayant suivi les annonces gouvernementales
sur la réouverture de l'économie grâce au reflux du virus.
(...) EasyJet note aussi dans son communiqué publié
tard lundi soir que les réservations pour des séjours ont flambé de 630%
comparé aux dernières semaines grâce à des clients qui veulent
«rattraper le temps perdu». Le Premier ministre britannique
Boris Johnson a dit lundi ambitionner un retour à la quasi normale pour
l'été, en présentant une stratégie de déconfinement qu'il veut
«prudente» mais «irréversible» et qui commencera par la réouverture des
écoles début mars. Les actions du secteur des voyages étaient en forte
hausse mardi à la Bourse de Londres dans la foulée de ces annonces. Le
secteur aérien a été l'un des plus durement touchés par la pandémie et
les mesures de restrictions à l'activité pour l'endiguer, qui se sont
traduites par un effondrement du trafic depuis mars dernier, avec une
brève reprise cet été. EasyJet (...)
prévoit de n'utiliser que 10% de sa capacité d'utilisation sur le
trimestre en cours, à cause du confinement en Angleterre et des
multiples restrictions aux déplacements internationaux. Pays d'Europe le
plus endeuillé avec près de 121.000 morts, le Royaume-Uni s'est confiné
pour la troisième fois en début d'année, face à une explosion de
l'épidémie due à un variant plus contagieux apparu dans le sud de
l'Angleterre, qui a conduit les hôpitaux au bord de la submersion.
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Czech Airlines licencie tout son personnel
(source La Quotidienne) 1er mars - Affectée très durement par la
crise sanitaire de Covid, la compagnie aérienne nationale de République
tchèque, Czech Airlines (CSA), vient d’annoncer le licenciement de tous
ses collaborateurs. (...) Pour le moment la
compagnie aérienne tchèque, membre de l’alliance Skyteam, basée à
l’Aéroport de Prague-Václav-Havel, est protégée contre la suspension des
paiements par décision judiciaire, mais cette protection a pris fin hier
au dernier jour de février. On peut donc en déduire que, incapable de
faire face aux dettes, sans protection judiciaire, son avenir n’est pas
très prometteur. Rachetée en octobre 2017 par Smartwings (Travel
Service), Czech Airlines est née en 1923, (elle a donc 98 ans)
et n’a
vraiment pas vu venir la catastrophe. Récemment encore, Roman
Vik, le patron de Smartwings, avait déclaré publiquement : «lorsque 2020
a commencé, il semblait que nous allions vers la meilleure année de
notre histoire. Au lieu de cela, nous avons subi la plus grande crise de
l’histoire de la compagnie. Nous avons dû adopter des mesures très dures
pour contrer cette crise profonde».
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Volotea va exploiter au moins quinze Airbus A320 cet été
(source Le Journal de l'Aviation) 23 février - Comme nous
l'annoncions en janvier, Volotea a décidé de se doter d'avions plus capacitaires que ses
A319. La compagnie a confirmé qu'elle passait à la taille au-dessus en
introduisant des A320 à sa flotte. Elle annonce qu'elle s'est déjà
procuré quinze appareils, notamment issus des flottes de Vueling,
Aeroflot et Alaska Airlines, et pourrait en introduire quatre autres
d'ici l'été si la demande le permet. Volotea avait déjà achevé
sa transition vers une flotte tout Airbus au mois de janvier,
lorsqu'elle a retiré ses derniers Boeing 717 du service - ses treize
derniers appareils sont sortis entre octobre 2020 et janvier 2021, huit
ayant été retirés au seul mois de janvier. Leur retrait, initialement
prévu pour 2023, a été anticipé pour permettre la simplification de la
flotte avec leur remplacement par les A320. En plus d'augmenter
ses capacités de 15% grâce à ces appareils de 180 places (contre 125 sur
ses 717 et 156 sur ses A319), l'introduction des A320 et la constitution
d'une flotte homogène va permettre à la compagnie espagnole de réduire
ses coûts de formation et de maintenance, de simplifier ses opérations
et d'améliorer son empreinte environnementale (en termes d'émissions de
CO2 par passager mais aussi d'émissions sonores). Carlos Munoz,
le fondateur et PDG de Volotea, affirme que les coûts opérationnels de
l'A320 sont 20% à 25% moins élevés que ceux du Boeing 717. « Cette forte
compétitivité sera nécessaire dans un environnement post Covid-19 qui
signifiera peut-être une baisse de la demande dans les prochaines
années. Ce changement nous permettra également
d'être dans les meilleures conditions pour profiter de nouvelles
opportunités à venir telles que celles créées en Espagne avec
l'acquisition d'Air Europa par Iberia et en France, avec la
restructuration du réseau domestique. »
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Les défauts du 787, l'autre crise de Boeing
(source Les Échos) 28 février - Chez Boeing, une crise peut en cacher
une autre. Alors que l'avionneur sort à peine de la longue crise du 737
Max et vient encore de faire parler de lui, suite à un spectaculaire
incident sur l'un des moteurs Pratt & Whitney d'un 777-200 de United,
le
problème des défauts de fabrication découverts en août 2019 sur certains
787 prend de l'ampleur. Les livraisons des « Dreamliner », stoppées en
octobre pour permettre la vérification des appareils, n'ont toujours pas
repris à ce jour. (...)
L'histoire débute en août 2019, quand des ingénieurs de Boeing détectent
deux défauts à la jointure de tronçons de fuselage de quelque 787
fabriqués début 2019. Ces défauts ne posent pas de problème de sécurité
immédiat et sont corrigés sans bruit. Mais un an plus tard, en août
2020, un nouveau problème est détecté sur huit 787, également fabriqués
à cette période : la surface en composite de certains tronçons de
fuselage présente des irrégularités. L'écart est de l'ordre d'un cheveu
humain, mais c'est suffisant pour nécessiter une nouvelle phase
d'inspection des 787, sous la surveillance de l'aviation civile
américaine. Commence alors un travail long et délicat, qui
nécessite de déshabiller quelque 80 appareils déjà assemblés, et stockés
autour de Seattle et de Charleston, afin de détecter les minuscules
imperfections. En attendant, les livraisons doivent être interrompues.
Et Boeing n'est pas le seul concerné. Fin janvier, le grand patron de
l'avionneur, David Calhoun, annonce que les vérifications sont étendues
aux sous-traitants d'aérostructures, au premier rang desquels
l'américain Spirit, qui fabrique la pointe avant et le cockpit de tous
les 787. (...) Mais
les ennuis continuent. Le 18 février, une autre directive de l'Aviation
civile américaine, la FAA, impose à Boeing de vérifier une autre pièce
de structure dans les soutes de 222 Boeing 787. Parallèlement,
l'avionneur se voit réclamer par la FAA un complément d'amende de 6,6
millions de dollars, pour ne pas avoir entièrement respecté les
engagements pris en 2015, en matière de contrôle de sécurité, toujours
dans le cadre des enquêtes sur les problèmes du 787. De quoi alourdir
encore la facture. Selon certains analystes, Boeing, qui a déjà dû
provisionner des milliards de dollars pour le 737 Max et le 777X,
pourrait être contraint de passer de nouvelles provisions pour le 787.
(...) Pour
pouvoir écouler les stocks, alors que la demande de long-courriers a
chuté, Boeing a décidé de réduire les cadences de production du 787 à
seulement 5 appareils par mois en 2021, contre 10 en 2020 et 14 en 2019,
en ne conservant qu'une seule ligne d'assemblage, à Charleston (Caroline
du Sud). Une baisse de production dont
l'impact se fera sentir sur les comptes de Boeing, mais aussi sur ceux
des fournisseurs, parmi lesquels le groupe Safran, responsable de
plusieurs millions de dollars d'équipements sur chaque 787 vendu par
Boeing. Son directeur général, Olivier Andriès, a d'ailleurs déjà
annoncé que la réduction des livraisons allait entraîner de nouvelles
mesures d'économies.
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Jusqu’à 30.000 postes pourraient disparaître à Roissy-Charles-de-Gaulle
(source Le Monde) 1er mars - (...) L’heure est grave. A Roissy,
Gibag-SGH, filiale du groupe 3S spécialisé
dans l’assistance aéroportuaire et la sûreté, veut supprimer 10 % ses
effectifs, soit 18 salariés sur 178. Quelques semaines avant Gibag-SGH,
c’est Flybus, une filiale du groupe Transdev, spécialisée dans le
transport des passagers de l’aérogare à l’avion, qui a sorti la
faucheuse avec l’objectif de supprimer 34 postes sur 96, soit un tiers
des effectifs, déplore Zaïnil Nizaraly, secrétaire général de la
Fédération de l’équipement, de l’environnement, des transports et des
services (FEETS-FO). Gibag-SGH, Flybus, ne
sont que l’avant-garde de ce que Nordine Kebbache, délégué CGT et
chauffeur routier pour Transdev sur la plate-forme de Roissy annonce
comme « un génocide sur l’emploi » qui devrait décimer les multiples
sous-traitants de l’aéroport. Une myriade de sociétés évaluée à 700 ou
800, actives dans la manutention des bagages, la sûreté, l’assistance
aéroportuaire, le nettoyage des avions. Une sombre prédiction
malheureusement confirmée par Marc Deman, directeur adjoint de Paris CDG
Alliance, un groupement d’intérêt public qui rassemble des acteurs
publics et privés du territoire de Paris-CDG et ses environs, tels
Groupe ADP, Air France, la région Île-de-France, ou encore les
départements riverains de l’aéroport, la Seine-et-Marne, la
Seine-Saint-Denis ou le Val-d’Oise. M. Deman prévoit « de 20.000
à 30.000 suppressions de postes d’ici à la mi-2022 » . Une véritable
hécatombe pour la plate-forme de Roissy-Charles-de-Gaulle qui, selon les
derniers chiffres de fin 2019, emploie plus de 94.000 salariés directs
et indirects. (...) L’écho de la crise se fait ressentir dans tous les secteurs d’activités.
Avec des aéroports au ralenti, les loueurs de voitures, les hôtels, qui
mettent en place des plans de sauvegarde de l’emploi, précise le
responsable. (...) Au contraire des grands plans sociaux, comme ceux d’Air France avec près
de 7.600 suppressions de postes ou encore de Groupe ADP (anciennement
Aéroports de Paris), qui veut en faire partir 1.500, c’est une
multiplicité de PSE qui va s’additionner ces prochains mois.
A chaque fois, ce sont quelques
dizaines ou plus rarement quelques centaines de salariés qui sont
poussés vers la sortie. Outre Gibag-SGH ou Flybus, la CGT, Sud-Aérien ou
encore FO pointent du doigt la société H. Reinier, spécialisée dans le
transfert de bagages en transit, qui prépare un plan de départs
volontaires de 80 salariés sur un effectif total de 450, ou encore,
WFS,
dont les 220 bagagistes devraient perdre leur emploi après la mise en
liquidation judiciaire de la société. Les syndicats redoutent
que l’adage qui veut qu’ « un emploi supprimé chez Air France entraîne
deux à trois suppressions de postes dans la sous-traitance » se vérifie
une fois de plus. Notamment parce que, comme le signale Nordine Kebbache,
« les deux gros donneurs d’ordre à Roissy sont Air France et ADP et la
majorité des sous-traitants travaillent pour eux ». « Moi je travaille
pour Transdev mais, à Roissy, je conduis des camions pour Air France. On
ne fait que du Air France », indique-t-il. Selon les
organisations syndicales, « avec la crise, Air France a pris la
décision de renégocier tous ses contrats avec la sous-traitance ».
À la baisse. Pour garder ou récupérer les contrats, des
sociétés s’adaptent. Tel que CBS (...). Ce bagagiste, filiale d’un groupe
américain, refuserait le dispositif d’activité partielle de longue durée
(APLD) au profit d’une liquidation judiciaire. Le moyen pour la
direction de créer une nouvelle société en réembauchant « à des salaires
plus bas ». La décision du Groupe ADP de fermer les terminaux 1 et 3
pour concentrer le peu d’activité au terminal 2 a eu des conséquences
directes sur la sous-traitance : pratiquement « toutes les entreprises
du terminal 1 ont lancé des PSE », déplore le syndicaliste CGT.
En pratique, les milliers de licenciements annoncés devraient encore
accroître les difficultés économiques des communes et des départements
riverains de l’aéroport. (...)
Revue de presse boursière
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Soupçons de 'short squeeze' sur Air France-KLM
(source Reuters) 25 février - L'action Air France-KLM a signé
jeudi l'une des plus fortes progressions de l'indice SBF 120 dans la
matinée, les analystes soupçonnant un nouvel épisode de liquidations
forcées de positions à découvert ('short squeeze') sur l'une des valeurs les plus
vendues du secteur aérien. (...) "Un 'short squeeze' est la seule chose qui a un sens" a
déclaré Nuala McMahon, analyste chez Goodbody, pour expliquer le bond de
10% d'Air France-KLM. Un point de vue que partage aussi un analyste chez
Bernstein. (...) Le phénomène de 'short
squeeze' a nourri une poussée de volatilité sur les marchés américains
et européens à partir de fin janvier. Les cours de plusieurs sociétés en
difficulté, comme GameStop, et prises pour cible par des fonds
d'investissement spécialisés dans la vente à découvert, se sont envolés
après une vague d'achats encouragée par des investisseurs particulier
réunis sur des forums de réseaux sociaux. (Sarah Morland, version
française Laetitia Volga, édité par Jean-Michel Bélot)
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Comment fonctionne la vente à découvert
(source L'internaute) 23 août 2011 - En Bourse, la vente à découvert
correspond à l'action de céder un titre sans le posséder puis de le
racheter plus tard. Cette opération est possible uniquement pour les
actions admises au service du règlement différé (SRD). Le but de la
manœuvre est bien sûr de vendre une valeur à un certain prix et de la
racheter à un prix inférieur pour obtenir une plus-value.
Contrairement à un ordre en bourse classique, la transaction n'est pas
payée au comptant, ce n'est qu'à la fin du mois que l'actionnaire honore
ses engagements, comme pour une carte bancaire à débit différé. En
Bourse, on parle de jour de liquidation. L'ensemble des ordres passés
dans le mois sont comptabilisés pour déterminer les écarts entre les
positions à l'achat et à la vente sur un même titre. Le fait que la date
des passages d'ordre ne compte pas pour le règlement explique qu'il est
possible de vendre avant d'avoir acheté. L'achat est réglé alors que les
fonds ne seront disponibles qu'à la fin du mois sur le compte.
Fin de la revue de presse
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Les relevés annuels émanant de Natixis
et/ou de la Société Générale sont en cours d'acheminement. Par défaut ces relevés sont acheminés par
la Poste.
Vous trouverez sur mon site navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 5,624 euros en clôture lundi
1er mars. Elle est en hausse de +12,39% sur une semaine (lire plus haut
les explications à cette flambée). Depuis fin
novembre 2020, le cours se maintient autour de 5 euros.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en stable à 65$. Il est en progression constante depuis
la fin octobre 2020.
Il est proche de retrouver son niveau
pré-pandémie, 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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