N°799, 15 mars 2021
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien ,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi
>
Le « pass sanitaire » numérique testé par Air France sera-t-il généralisé pour voyager en avion ?
(source L'Obs) 11 mars - Le ministre délégué aux Transports,
Jean-Baptiste Djebbari, a estimé ce jeudi 11 mars que le « pass
sanitaire numérique » qu’Air France va expérimenter sur ses liaisons au
départ de Paris vers la Guadeloupe et la Martinique, pouvait être une
« préfiguration » d’un sésame indispensable pour voyager.
(...)
Air France doit tester à partir de ce jeudi, et pour un mois, un « pass
sanitaire numérique » sur ses liaisons au départ de Paris vers la
Guadeloupe et la Martinique, pour « améliorer l’expérience de ses
clients et fluidifier leur parcours en aéroport ». Les résultats
du test Covid négatif, nécessaire pour voyager, seront authentifiés via
un partenariat avec un laboratoire et enregistrés de façon sécurisée sur
une application. (...) « Il y aura très certainement des
protocoles sanitaires qui imposeront soit d’avoir un test, soit d’avoir
un certificat de vaccination » pour prendre l’avion, a souligné le
ministre. D’où l’utilité de ces applications « en lien avec les
laboratoires, qui simplifient le voyage ». Quant à l’obligation d’un
vaccin pour prendre l’avion, « cette discussion n’a pas encore eu lieu
au niveau politique », a-t-il remarqué. (...)
>
Hoekstra houdt vast aan extra zetel in bestuur Air France-KLM (Hoekstra demande un siège supplémentaire au conseil d'administration d'Air France-KLM)
(source FD, traduit avec Deepl) 11 mars - L'État néerlandais n'a toujours pas abandonné
son désir d'avoir un deuxième représentant au conseil d'administration
d'Air France-KLM. Actuellement, le cabinet est autorisé à déléguer un
représentant au conseil d'administration composé de dix-neuf membres.
Les Pays-Bas envisagent d'en demander une deuxième dans le cadre de leur
soutien au groupe aérien en difficulté. Cette "considération"
est apparue mercredi dans une courte déclaration que l'État néerlandais
a envoyée à l'autorité boursière française, l'AMF. Cette déclaration
était nécessaire en raison du contrôle accru des Pays-Bas dans le groupe
aéronautique. Il y a deux ans, les Pays-Bas ont acheté une participation
de 14 % pour 744 millions d'euros. Après deux ans, ces actions donnent
droit à un contrôle accru, selon les statuts d'Air France-KLM. Pour être
précis, il s'agit maintenant de 18,56%. Lors de l'acquisition de
cette participation, le ministre des finances sortant, Wopke Hoekstra, a
déclaré qu'il souhaitait obtenir un siège supplémentaire au conseil
d'administration de la holding. C'était l'objectif des négociations de
l'été dernier en vue de l'octroi d'un prêt de 3,4 milliards d'euros.
Mais en contrepartie, l'État français a déclaré que KLM limiterait ses
droits de nomination à moins des trois qu'elle possède actuellement.
Il n'a pas réussi à obtenir ce siège. L'été dernier, M. Hoekstra a
réussi à faire nommer un agent chez KLM en échange de l'aide de 3,4
milliards d'euros. Son travail consiste à s'assurer que les fonds sont
dépensés correctement. (...) Selon le ministère des Finances, l'annonce à l'AFM française doit
toutefois être déconnectée des discussions sur la demande de capital
d'Air France-KLM. Un porte-parole a ajouté que les Français ont déjà
pris des engagements importants en juin dernier, qui permettent de mieux
préserver la fonction de hub de Schiphol. Il est douteux qu'un
siège supplémentaire fasse une grande différence dans le contrôle.
Le
conseil d'administration d'Air France-KLM compte 19 membres, dont la
plupart sont français. Au nom de l'État néerlandais, Dirk Jan van den
Berg, ancien haut fonctionnaire et actuellement président de
l'Association néerlandaise d'assurance maladie, siège au conseil
d'administration. Font également partie du conseil d'administration, au
nom de KLM, Leni Boeren (ex-Robeco), Alex Wynaendts (ex-Aegon) et Cees
't Hart, le PDG de Carlsberg qui est également président du conseil de
surveillance de KLM.
>
Aux États-Unis, les compagnies aériennes en piste pour un redécollage
(source AFP) 10 mars - Les compagnies aériennes américaines,
accablées par l'effondrement du trafic aérien depuis le début de la
pandémie, vont recevoir une nouvelle bouée de sauvetage avec le plan de
relance économique de Joe Biden et commencent à se préparer à un
redémarrage du trafic. Le plan de 1900 milliards de dollars,
approuvé définitivement par le Congrès mercredi, prévoit 14 milliards
pour les sociétés de transport aérien. En échange, elles se sont
engagées à ne licencier personne d'ici octobre. Cette troisième
vague de soutien massif au secteur doit leur permettre de garder la tête
hors de l'eau en attendant que les ventes de billets d'avion repartent
vraiment à la hausse. (...) Selon la A4A, leur dette a
augmenté de 56% en 2020 pour atteindre 164 milliards de dollars.
(...) Faute de pouvoir compter sur les
lucratifs voyages d'affaires, encore loin de se redresser, les
compagnies s'adaptent. JetBlue a rajouté des vols à destination
de Miami et Key West en Floride ou Los Cabos au Mexico, destinations
touristiques populaires. Pour rassurer les passagers, Delta a prolongé
jusque fin avril le blocage des sièges du milieu. Plusieurs d'entre
elles ont supprimé les frais d'annulation ou de changement de vols.
D'autres passent de nouvelles commandes pour être prêts à aligner des
avions quand le trafic reviendra. United Airlines a notamment
commandé 25 Boeing 737 MAX supplémentaires, pour, selon son directeur
des opérations Andrew Nocella, «non seulement survivre à la crise, mais
aussi prospérer». Signe de cet optimisme, Boeing a annoncé mardi
avoir enregistré en février plus de commandes d'avions que d'annulations
pour la première fois depuis novembre 2019.
>
Virgin Atlantic obtient encore des fonds pour tenir jusqu'à la reprise du trafic
(source AFP) 15 mars - La compagnie aérienne britannique Virgin
Atlantic a obtenu un nouveau financement de 160 millions de livres de
ses actionnaires dont le groupe Virgin, pour tenir jusqu'à une reprise
notable du trafic aérien espérée à l'été. (...) Cette somme, qui
permettra de gonfler la trésorerie et de réduire sa dette, sera reçue
sous forme de prêts de ses actionnaires et de report de paiement de
créances. Le groupe Virgin, du milliardaire Richard Branson, va
injecter 100 millions de livres. Il est actionnaire majoritaire de
Virgin Atlantic avec 51% du capital, Delta Airlines détenant les 49%
restants. Ce financement fait suite à une levée de 230 millions
de dollars obtenus en janvier grâce à la vente de deux Boeing 787s, que
la compagnie va désormais louer. La société estime avoir
désormais les liquidités nécessaires jusqu'à la reprise attendue des
vols cet été, et espère même renouer avec les profits en 2022.
(...) Virgin
Atlantic, qui est spécialisée dans les vols transatlantiques, est l'une
des compagnies britanniques qui a le plus souffert de la pandémie.
Elle a même frôlé la faillite avant de conclure un plan de
recapitalisation de 1,2 milliard de livres. La compagnie a supprimé
4.700 postes alors qu'elle en comptait 10.000 avant la pandémie.
En revanche, sa division cargo, qui transporte des marchandises, a
enregistré une année record en 2020 grâce à une forte demande depuis le
début de la crise sanitaire de la part d'entreprises désirant maintenir
leur chaîne d'approvisionnement.
>
Dans « la nouvelle normale », Lufthansa va privilégier les long-courriers de capacité réduite
(source Le Journal de l'Aviation) 9 mars - La perspective d'un retour
en service des A380 de Lufthansa s'éloigne. (...) En revanche, si les investissements ont été
réduits des deux tiers, la flotte va se transformer en profondeur.
En ce qui concerne les A380, la présentation du groupe ne leur laisse
aucun espoir de revoler sous les couleurs de la compagnie allemande.
Elle indique en effet que, sur les trois modèles de très gros-porteurs
qui volaient avant mars 2020, seuls les 747-8 font partie des plans de
ce que le groupe appelle « la nouvelle normale ». Les A380 comme les
747-400 en sont exclus. (...) Au total, les
compagnies de réseau du groupe Lufthansa vont retirer huit types avions
long-courrier pour simplifier leurs opérations et réduire leurs coûts.
Les 777-200ER (d'Austrian Airlines), A340-600 (Lufthansa), A340-300
(Lufthansa, Swiss et Edelweiss), A330-200 (qui resteront toutefois
présents chez Eurowings Discover), 767-300 (Austrian Airlines) et MD-11F
sont également voués à rester au sol. Ainsi, 115 avions
intercontinentaux seront retirés et le groupe Lufthansa estime que les
quadriréacteurs représenteront moins de 15% de la flotte du groupe d'ici
le milieu de la décennie. Une autre mesure est en cours d'évaluation :
le retrait de tous les appareils de plus de 25 ans. En
parallèle, deux nouveaux types vont faire leur apparition dans le
programme de vol : les Boeing 787 et les 777X. La livraison des vingt
Triple Sept a été décalée à 2023-2025 mais Carsten Spohr a confirmé
l'introduction de la nouvelle classe affaires de Lufthansa pour 2022.
Elle pourrait donc d'abord voler sur 787. Si la répartition des Dreamliner au sein des compagnies du groupe n'a pas encore été arrêtée,
son CEO a affirmé qu'une partie d'entre eux intègreraient la compagnie
allemande : avec le retrait des 747-400 et des A340-600 notamment, elle
« va avoir grand besoin d'avions long-courrier de plus petite
capacité ». Vingt 787 ont été acquis en commande ferme et seront livrés
entre 2022 et 2025, et le groupe détient des options sur vingt appareils
supplémentaires. (...) Carsten Spohr rappelle que le groupe
exploitait 770 appareils avant la crise (...). 500 appareils sont
cloués au sol. Quelque 350 devraient encore rester immobilisés en 2021,
250 en 2022, tandis que tous devraient être de retour en vol en 2023
hormis les 150 dont le retrait définitif a été décidé. Ainsi, en 2024,
90% de l'offre existant en 2019 devrait être rétablie. Mais
Lufthansa se tient prêt dès cet été. Le groupe espère pouvoir proposer
au moins 50% de ses capacités dès le mois de mars et est même prêt « à
en réactiver rapidement 70% ». Il estime que la population est prête à
voyager : si les restrictions s'assouplissent, la demande sera de
retour.
Il s'attend toutefois à ce que le déclin des voyages
d'affaires, « une tendance à la baisse depuis plusieurs années »,
s'accélère. Avant la crise, les voyageurs d'affaires représentaient
environ 30% des passagers du groupe, mais plus de 45% des recettes. La
moitié d'entre eux ne reviendront pas, selon Carsten Spohr. Il ne s'en
inquiète pas trop puisque le groupe va réduire son offre en même temps
que ses capacités et qu'il estime que la concurrence sera moins rude
avec la consolidation à venir qu'il juge inévitable.
>
Le Royaume-Uni veut baisser la taxe sur les billets d’avion pour aider le transport aérien
(source AFP) 10 mars - Le gouvernement britannique a annoncé
mercredi vouloir réduire la taxe sur les billets d’avions pour les vols
intérieurs, à la plus grande joie d’un secteur laminé par la
pandémie et en dépit des promesses du pays sur le climat. (...) Cette mesure,
réclamée depuis de longs mois par le secteur, entend pour lui
accompagner la reprise attendue du transport aérien après la pandémie
qui a porté un coup très dur aux compagnies et aéroports. Boris Johnson
veut également soutenir les régions hors de Londres, dont l’activité
économique dépend en partie des aéroports locaux, et répondre à une de
ses promesses de campagne de réduire les inégalités territoriales au
Royaume-Uni. (...) Les mouvements écologistes
(...) dénoncent une mesure qui va à l’encontre des promesses du gouvernement
de réduire les émissions de CO2. « La prochaine fois, ils vont nous dire
qu’il faut agrandir les aéroports pour répondre à la demande qui émerge.
Le gouvernement a besoin de reconnaître la réalité et le fait que le
secteur de l’aviation doit être plus petit qu’avant la pandémie »,
estime Doug Parr, chez Greenpeace. (...) Le gouvernement, qui va lancer au
printemps une consultation sur cette taxe sur les billets d’avion,
assure qu’il va continuer à réduire les émissions du transport aérien,
notamment en insistant sur l’utilisation de carburants plus propres. Il
annonce en parallèle un investissement de 20 millions afin d’explorer
des projets de modernisation de routes et de lignes de chemin de fer.
(...)
>
Quand Boeing s'intéresse un peu trop à la sécurité des avions Airbus
(source Le Journal de l'Aviation) 9 mars - Mais quelle mouche a bien
pu piquer Boeing en venant s'attaquer au réservoir central arrière de
l'Airbus A321XLR ? Des cadres de l'avionneur américain viennent
publiquement de tenter de mettre la pression sur l'EASA au sujet du RCT
qui équipera la nouvelle variante long-courrier de l'A321neo.
La
problématique du réservoir central arrière intégré au fuselage n'est
d'ailleurs pas une nouveauté pour les avions de ligne et l'EASA avait
déjà indiqué qu'elle imposerait des conditions spéciales en vue de la
certification de l'appareil. On s'en souvient, le réservoir central
arrière de l'A340-500 avait déjà suscité une grosse résistance de la
part de la FAA au début des années 2000. Mais l'agence américaine jouait
là pleinement son rôle, alors que les interrogations d'un concurrent
direct peuvent pour le moins paraître déplacées. (...) En
venant se substituer à la FAA, l'avionneur américain vient encore ici
montrer à quel point ses relations demeurent encore très complexes avec
le régulateur américain. Ce qui est certain, c'est que Boeing se
retrouve toujours sans aucune réponse face au succès de l'A321XLR (plus
de 450 exemplaires commandés), alors que le nouveau long-courrier à
fuselage étroit européen pourrait même encore profiter davantage de la
situation des compagnies aériennes au sortir de la crise. L'abandon du
NMA au profit d'un hypothétique nouveau programme qui pourrait voir le
jour à la fin de la décennie offre véritablement un boulevard à Airbus.
Pour faire simple, Boeing aurait sans doute dû continuer à balayer
devant sa porte.
>
AerCap-GECAS : la naissance d'un monstre du leasing aéronautique
(source Le Journal de l'Aviation) 12 mars - Aengus Kelly, le PDG d'AerCap
n'en est pas à son premier coup de maître, mais cette fois c'est un
véritable séisme qui vient secouer le monde du leasing d'avions
commerciaux, et plus généralement toute l'industrie du transport aérien.
En acceptant de prendre la main sur GECAS,
AerCap va créer un
monstre de la gestion d'actifs aéronautiques avec un portefeuille de
plus de 2000 avions commerciaux, soit près de trois fois le nombre
d'appareils gérés par son concurrent le plus proche, à savoir Avolon. La
société combinée détient aussi plus de 900 moteurs en propriété ou en
gestion, et plus de 300 hélicoptères. On s'en souvient, AerCap
avait déjà acquis le lourd ILFC auprès de l'assureur américain AIG en
2014, une transaction qui visait déjà à rivaliser avec GE Capital
Aviation Services (GECAS), l'activité de crédit-bail de General
Electric. Le loueur néerlandais va donc maintenant prendre la main sur
GECAS pour un montant de plus de 30 milliards de dollars (25 milliards
d'euros), une opération qui devrait être conclue au quatrième trimestre
de 2021. (...) Ce
rapprochement entre les deux plus importantes sociétés de leasing au
monde est le signe d'une tendance générale qui s'est affirmée avec le
déclenchement de la pandémie l'année dernière. Les compagnies aériennes
font de plus en plus appel au crédit-bail pour acquérir les avions de
leur flotte, quitte même à réaliser des opérations de « sale and lease
back » avec les loueurs pour dégager de précieuses liquidités.
Aengus Kelly avait d'ailleurs averti en novembre dernier que la part des
loueurs dans la flotte mondiale d'avions commerciaux allait continuer à
croître au cours des prochaines années pour dépasser la barre des 50%
d'ici 2023. Cette part n'était que de 44% au début de l'année dernière.
La fusion des activités d'AerCap et de GECAS va nécessairement
avoir des répercussions dans toute l'industrie et durant tout le cycle
de vie des avions concernés (transition, maintenance, suivi de
navigabilité, modifications...). Elle va aussi créer un nouveau rapport
de force avec les industriels et notamment vis-à-vis d'Airbus et Boeing,
en particulier sur les prix. La société combinée dispose au moins de 490
appareils en commandes fermes chez les deux avionneurs au 12 mars : 173
chez Boeing et 317 chez Airbus.
>
Aéroport de Roissy : après plusieurs années de travaux, le Terminal 2B devrait rouvrir cet été
2020
(source France Bleue) 14 janvier 2020 - Le Terminal 2B de l'aéroport
Roissy-Charles de Gaulle, fermé en avril 2013, devrait rouvrir cet été
2020
après plusieurs années de travaux de rénovation et avec une extension.
Un bâtiment a été créé spécialement pour faire la liaison avec le
Terminal 2D. C'est l'un des plus grands chantiers en cours actuellement dans
l'aéroport francilien. Au total, 77 500 mètres carrés de surface seront
rénovés ou créés ce qui représente 15 terrains de football. Le Terminal
2B et le bâtiment de jonction devraient permettre d'accueillir jusqu'à
5,5 millions de passagers par an, autant qu'avant sa fermeture en 2013.
Il n'y aura dans l'immédiat pas plus de voyageurs, selon la direction du
groupe Aéroports de Paris (ADP) ni de compagnie aérienne supplémentaire
affectée au Terminal. Celles qui ont été dispatchées ailleurs ces
dernières années devraient le retrouver dans quelques mois. Mais avant ça, il faut terminer les travaux.
Sur
place, on peut commencer à visualiser et à imaginer les futures salles
d'embarquement, les zones de contrôles de sécurité, les guichets des
futures compagnies avec une décoration plus moderne, plus aérée grâce à
des touches de bois sur les murs et des couleurs plus claires et
chaleureuses. Bref, une touche de modernité pour ce terminal conçu en
1972 par Paul Andreu. Du volume supplémentaire également grâce à une
extension de cinq mètres sur les pistes. La seconde partie du chantier concerne
le bâtiment de jonction qui ne sera pas seulement un lieu de transit
entre les deux terminaux 2B et 2D. Il aura sa propre fonction et
accueillera notamment des zones de contrôles de sécurité."On va y mettre
toutes les innovations qui permettront de fluidifier les parcours des
passagers et donc lui apporter du gain de temps et confort", explique
Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP. "Par
exemple, le passage à la frontière, avec la reconnaissance faciale
qui permettra aux passagers concernés de passer le contrôle en dix
secondes". Idéal pour le voyageur pressé.
Celui qui a plus de temps et qui voudra s'occuper avant
d'embarquer dans son avion, pourra découvrir les 5 200 mètres carrés de
commerces et de restaurants, le tout dans une ambiance qui rappellera
celle "d'un marché couvert parisien" ou encore des petites touches de
décoration qui rappelleront l'architecture du métro de la capitale.
(...)
>
Le terminal 2B de CDG prêt à rouvrir
(source Le Journal de l'Aviation) 12 mars - La rénovation du terminal
2B de l'aéroport de Roissy CDG et le bâtiment de jonction avec le
terminal 2D sont achevés et prêts à ouvrir. La remise des clefs par
Bouygues au groupe ADP a eu lieu en février. Initialement, la structure,
fermée depuis 2013, devait être remise en service fin 2020 mais la crise
sanitaire et économique a provoqué un glissement du calendrier.
>
Biocarburants : les low-cost européennes veulent étendre l’obligation au long-courrier
(source L’Écho touristique) 15 mars - Des low-cost européennes, des
entreprises du secteur aéronautique et des ONG ont exprimé leur
inquiétude quant aux propositions politiques visant à limiter le champ
d’application de l’initiative ReFuel EU Aviation de l’Union européenne
aux seuls vols intra-Union européenne. La nouvelle législation, qui sera
proposée par la Commission, devrait obliger le secteur de l’aviation à
mélanger un pourcentage de carburants d’aviation durables ou SAF (Sustainable
Aviation Fuels) au carburant à base de kérosène. Dans une
lettre, envoyée au vice-président Frans Timmermans et à la commissaire
aux transports Adina Vălean, la coalition (dont Ryanair, EasyJet
ou encore Wizz Air) (...) demande un effort collectif.
« En outre, les vols hors UE et les opérations de hub long-courrier sont
déjà exclus de nombreuses politiques environnementales européennes,
telles que la directive sur les émissions de gaz à effet de serre. De
nombreuses politiques environnementales européennes telles que le
système d’échange de quotas d’émission (ETS) » explique la coalition.
Les signataires demandent donc à la Commission européenne de
s’assurer que l’usage des SAF ne retarde pas le développement de la
propulsion à zéro émission (c’est-à-dire l’hydrogène ou l’électricité).
« La politique SAF de l’UE n’aura un impact considérable sur les
émissions de l’aviation que si nous faisons tous notre part, y compris
les opérateurs long-courriers qui sont la plus grande source
d’émissions, indique Johan Lundgren, CEO d’easyJet. Les SAF ne sont
qu’une étape intermédiaire pour les transporteurs court-courriers. Notre
solution ultime est la propulsion à émissions nulles. C’est pourquoi il
est crucial qu’il y ait des incitations spécifiques pour les
technologies à émissions nulles comme l’électricité et l’hydrogène. Nous
devons donc éviter que toutes les ressources soient attirées par les
SAF, qui ne résolvent pas entièrement le problème. »
Revue de presse boursière
>
Pétrole: Le PDG de Total ne voit pas les cours rester à 70 dollars
(source Reuters) 8 mars - Le PDG de Total, Patrick Pouyanné,
a jugé
lundi peu probable que les cours du brut se maintiennent à leurs niveaux
actuels de 70 dollars le baril. "Je ne parie pas sur 70 dollars
toute l'année. Je pense que le bon prix du pétrole se situe plutôt entre
50 dollars et 60 dollars du baril", a-t-il dit sur la chaîne BFM
Business. Le cours du baril de Brent a franchi lundi le seuil de
70 dollars pour la première fois depuis le début de la pandémie et celui
du brut léger américain (WTI) a atteint un plus haut de plus de deux
ans, après les attaques des forces yéménites Houthi contre des
installations pétrolières en Arabie Saoudite.
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Les relevés annuels émanant de Natixis et/ou de la Société
Générale doivent vous être parvenus, par mail ou acheminés par
la Poste.
Vous trouverez sur mon site navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 5,238 euros en clôture lundi
15 mars. Elle est en baisse de -1,58% sur une semaine. Depuis fin
novembre 2020, le cours se maintient autour de 5 euros.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est stable à 69$. En progression constante depuis
la fin octobre 2020, il retrouve son niveau
pré-pandémie.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse,
[désabonnez-vous]
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10866 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|