| N°800, 22 mars 2021
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		Editorial
 
		La Revue de Presse du lundi
 > 
		Rapatriements Covid-19 : comment le partenariat entre Air France et l'État a permis de réduire la facture (source Bfm Eco) 19 mars - Dans son rapport annuel paru ce jeudi, 
		la 
		Cour des comptes se félicite du partenariat noué entre Air France et 
		l’État qui a permis des "opérations efficaces au coût maîtrisé". 
		"L’engagement d’Air France a eu pour conséquence de limiter à 48 le 
		nombre des vols affrétés par l’État, alors que 260 vols ont été affrétés 
		par le gouvernement allemand et 186 par celui du Royaume- Uni", 
		soulignent les Sages.
 Résultat, le faible nombre des affrètements 
		a permis de limiter le coût des opérations, à 21,1 millions d’euros pour 
		la France, contre 93 millions d’euros en Allemagne et 45,2 millions 
		d’euros au Royaume-Uni. Après remboursements dus par l’UE via le 
		mécanisme de protection civile de l’Union, (MPCU) le coût net du 
		rapatriement des 243.000 Français aidés est estimé à 8,5 millions 
		d’euros, soit 35 euros par Français.
 
 La Cour assure qu’Air 
		France "a déployé des efforts considérables pour répondre aux demandes 
		du ministère des Affaires étrangères.
 (...)
 Les algorithmes d’optimisation tarifaire ont bien entendu été 
		"mis de côté afin que soient appliqués les tarifs pratiqués dans le cas 
		d’opérations de secours". Enfin, "l’exigence d’une distance d’au moins 
		un mètre entre deux passagers" à partir du 11 mai a "réduit 
		mécaniquement les possibilités de remplissage des cabines".
 
 Pour 
		autant, Air France "était très attentive avant d’accepter d’organiser un 
		vol commercial spécial, aux flux ce trésorerie entrants et sortants. 
		Elle estime que les recettes tirées de ces opérations ont permis de 
		couvrir tous ses coûts directs variables et 64% des autres coûts", note 
		la Cour.
 
 Au total, 
		les vols de retour opérés par Air France ou sa filiale Transavia auront 
		représenté près de 60% des vols de rapatriement de citoyens français. 
		"Au Royaume-Uni et en Allemagne, aucune compagnie n’a accepté une 
		coopération avec les pouvoirs publics aussi étroite que celle d’Air 
		France avec le ministère des Affaires étrangères", se félicitent les 
		Sages de la rue Cambon. Ils justifient cette attitude de la compagnie par 
		"une culture d’entreprise marquée par son histoire de compagnie 
		nationale", "la volonté de contenir les coûts entraînés par l’activité 
		partielle des personnels et l’immobilisation des avions" et "le choix 
		d’investir dans l’image internationale d’Air France".
 > 
		Wat betekent de verkiezingsuitslag voor de luchtvaart? (Que signifient les résultats des élections pour l'aviation ?) (source Upinthesky traduit avec Deepl) 18 mars - Lentement mais 
		sûrement, les résultats des élections sont connus. Le VVD et D66 sont 
		devenus les partis les plus importants, et dans les prochains jours, la 
		formation d'une nouvelle coalition commencera. Que signifient les 
		résultats des élections et une nouvelle coalition pour l'aviation ?
 VVD - M. Rutte
 Le VVD du Premier ministre sortant, M. Rutte, est à 
		nouveau le plus grand parti du pays, avec 33 sièges. Le parti 
		est connu pour son attitude positive envers l'aviation. Dans son 
		programme électoral, le parti affirme que l'aviation néerlandaise, avec 
		Schiphol comme fonction de passerelle et de plaque tournante, fournit 
		des centaines de milliers d'emplois. "C'est la raison du paquet de 
		soutien à KLM dans la crise de Corona. Une faillite de KLM aurait des 
		conséquences dramatiques pour Schiphol".
 
 Schiphol et 
		le reste du secteur de l'aviation doivent pouvoir continuer à se 
		développer, selon le VVD.
 (...)
 
 D66 - Mme Kaag
 Avec un 
		gain substantiel de sièges pour D66, l'aviation a trouvé en Mme Kaag son 
		premier candidat critique du gouvernement . Dans son programme électoral, le parti 
		écrit que le trafic aérien et la navigation n'ont pas été abordés 
		jusqu'à présent, mais qu'ils contribuent de plus en plus à la croissance 
		des émissions de CO2. Le parti veut s'attaquer à ce problème au niveau 
		européen en fixant des normes plus strictes. D66 souhaite également que 
		l'Europe investisse davantage dans des modes de transport plus propres.
 
 Dans son programme électoral, D66 propose un certain nombre de 
		mesures drastiques pour l'aviation. L'exonération des droits d'accises 
		sur le kérosène en Europe doit être supprimée, une taxe européenne sur 
		les billets d'avion doit être introduite et le parti souhaite également 
		que la TVA sur les billets de train soit supprimée. "De cette façon, le 
		prix de l'avion reflète mieux le coût total et le train devient un 
		concurrent à part entière sur les courtes distances."
 
 D66 
		affirme vouloir utiliser les recettes pour investir dans le 
		développement de modes de transport durables, tels que la technologie de 
		l'aviation sans CO2. En outre, D66, comme le VVD, est en faveur d'un 
		espace aérien européen unique. Enfin, le parti de M. Kaag veut 
		s'attaquer à la concurrence déloyale dans le secteur de l'aviation et 
		supprimer les subventions publiques aux compagnies aériennes en Europe.
 
 CDA - M. Hoekstra
 Le leader de la liste CDA, Wopke 
		Hoekstra, s'est fait connaître dans le monde de l'aviation ces dernières 
		années pour KLM. En tant que ministre des finances, il a décidé 
		d'acquérir une part plus importante dans Air France-KLM au nom des 
		Pays-Bas. Il a également souvent parlé du programme de soutien à KLM 
		pendant la crise de Covid-19, qu'il a négocié avec la compagnie.
 
 Le CDA se trouve dans une position exactement entre le VVD et D66. Comme 
		le VVD, le parti de M. Hoekstra estime qu'une aviation compétitive et 
		durable à Schiphol et dans d'autres aéroports est d'une grande 
		importance pour l'économie et l'emploi aux Pays-Bas. Toutefois, le parti 
		souhaite trouver un nouvel équilibre entre les personnes, 
		l'environnement et l'économie. "Des avions plus silencieux, plus propres 
		et plus économiques doivent contribuer à réduire les nuisances pour 
		l'environnement immédiat et, dans une prochaine période de cabinet, des 
		projets technologiques seront stimulés à cette fin."
 
 Le CDA veut 
		limiter pour l'instant le nombre de vols à Schiphol au maximum actuel de 
		500 000. Les vols de nuit doivent être réduits dans le processus. 
		"Schiphol et les aéroports régionaux doivent agir à cet égard comme un 
		réseau néerlandais commun, afin que les capacités disponibles soient 
		mieux utilisées." Comme D66, le parti souhaite que l'utilisation du 
		train sur de courtes distances soit stimulée. En ce qui concerne le CDA, 
		l'ouverture de l'aéroport de Lelystad doit être revue. En cas 
		d'ouverture, les trajets à basse altitude seraient inacceptables.
 (...)
 > 
		Plan de départs : les salariés de Hop! devant le juge (source Le Figaro) 19 mars - Le torchon brûle entre le groupe Air France et les pilotes de sa 
		filiale court-courrier, Hop! En cause, le recrutement programmé par Air 
		France de 116 pilotes expérimentés qui avaient été pré-embauchés début 
		2020, avant la crise sanitaire. Fin avril, une partie d’entre eux 
		devrait commencer leur stage chez Air France pour décrocher leur 
		qualification sur le Boeing 737.
 Cette décision passe mal chez 
		les salariés de Hop! dans un contexte où 1 007 jobs sont supprimés sur 2 
		400 dans leur compagnie. Avec la disparition de 317 postes de pilote. Et 
		in fine, des licenciements s’il n’y avait pas suffisamment de candidats 
		au départ. Du coup, les personnels navigants techniques de Hop! ne 
		comprennent pas que ces pilotes venant de l’extérieur leur grillent la 
		politesse. « 90 pilotes de Hop! ont réussi les tests d’Air France, 
		explique Joël Rondel, le secrétaire CGT du comité social et économique 
		(CSE) de Hop !. Nous allons faire valoir leurs droits à être reclassés 
		les premiers. »
 
 Selon nos informations, le CSE a saisi la justice 
		sur cette affaire. La semaine dernière, il a assigné Air France, 
		Transavia (sa filiale low-cost) et Hop! devant le tribunal judiciaire de 
		Bobigny pour « manquement au droit de reclassement des personnels 
		navigants techniques. » L’audience doit avoir lieu ce vendredi matin. 
		Dans la mesure où il s’agit d’un référé d’heure à heure, le juge devrait 
		rendre sa décision dans les prochains jours.
 
 Pour les personnels 
		de Hop!, cette assignation constitue aussi un moyen de mettre la 
		pression sur la direction alors que l’administration du travail lui a 
		enjoint mi-février de revoir sa copie sur son plan de départs 
		volontaires. Elle reprochait à Hop! de proposer à ses navigants 
		(pilotes, stewards, hôtesses de l’air) un reclassement dans les autres 
		compagnies du groupe (Air France et Transavia) à des conditions 
		désavantageuses.
 
 Les pilotes 
		transférés chez Transavia perdaient leur ancienneté et repartiraient au 
		bas de l’échelle comme copilote. Un commandant de bord qui gagne 10 000 
		euros brut par mois aurait redémarré comme copilote chez Transavia à 5 
		500 euros. Une prime d’un an de salaire permettant de compenser ce 
		différentiel pendant trois ans.
 
 Même logique pour 
		les personnels navigants commerciaux. Un chef de cabine payé 3 000 à 3 
		500 euros net par mois aurait redémarré comme steward de base à 2 200 
		euros. Avec, aussi, une prime d’un an de salaire, mais la perte de son 
		ancienneté.
 
 Compte tenu de la fin de non-recevoir de l’administration du 
		travail, Hop! va devoir lâcher du lest ou changer son fusil d’épaule. 
		Selon nos informations, la compagnie pousse un schéma alternatif. Elle 
		s’engagerait auprès des pilotes et des hôtesses-stewards à ne faire 
		aucun licenciement, même s’il n’y a pas assez de candidats au départ. 
		Ceux qui voudraient rester chez Hop! pourraient donc le faire. En 
		contrepartie, ceux qui passeraient chez Air France accepteraient la 
		règle du jeu : redémarrer au bas de l’échelle avec un salaire diminué et 
		sans reprise d’ancienneté. On verra si ces avancées permettent de 
		trouver un terrain d’entente avec les syndicats, et si ce fragile 
		équilibre n’est pas remis en cause par l’audience de ce vendredi [19 
		mars] matin.
 > 
		British Airways owner IAG raises $1.4 bln to ride out travel turmoil (IAG, propriétaire de British Airways, lève 1,4 milliard de dollars pour faire face à la crise du 
		transport aérien) (source Reuters, traduit avec Deepl) 19 mars - IAG, propriétaire de 
		British Airways, a levé 1,2 milliard d'euros 
		dans le cadre d'une émission obligataire qui, selon lui, l'aidera à 
		survivre à un ralentissement des voyages potentiellement plus long que 
		prévu.(...)
 Le propriétaire d'Iberia et de Vueling en Espagne et d'Aer Lingus 
		en Irlande a déclaré le mois dernier qu'il disposait de suffisamment de 
		liquidités pour surmonter la crise, mais qu'il continuerait à explorer 
		de nouvelles options d'endettement. Jeudi, il a décidé d'étoffer son 
		trésor de guerre.
 
 Il a déclaré que le produit de l'émission 
		pourrait être utilisé pour faire face à une récession plus prolongée ou 
		offrir "la flexibilité nécessaire pour profiter d'une reprise de la 
		demande de transport aérien".
 
 Annonçant les conditions finales 
		de l'obligation, IAG a déclaré vendredi que la demande avait été plus 
		forte que prévu, ce qui lui a permis de lever 1,2 milliard d'euros, soit 
		plus que le milliard d'euros initialement prévu.
 
 Les obligations 
		senior non garanties, émises en deux tranches de 500 millions d'euros à 
		échéance 2025 et 700 millions d'euros à échéance 2029, ont été évaluées 
		à un rendement de 2,75% pour la première tranche et de 3,75% pour la 
		seconde.
 
 IAG avait commencé à commercialiser les obligations à 
		un rendement de 3,25 % pour la tranche à quatre ans et de 4,25 % pour la 
		tranche à huit ans, mais après avoir enregistré une demande de plus de 3 
		milliards d'euros de la part d'investisseurs en mal de rendement, elle a 
		pu resserrer considérablement ce rendement de 50 points de base pour 
		chacune des tranches.
 
 Un tel resserrement est relativement 
		inhabituel sur le marché obligataire et le niveau de prix final 
		représente un résultat significatif pour une entreprise confrontée à des 
		coûts d'emprunt à sept ans supérieurs à 7,5 % en septembre, en pleine 
		crise du COVID-19.
 (...)
 Lufthansa et easyJet ont toutes deux fait appel 
		aux marchés obligataires ces derniers mois, la compagnie aérienne 
		allemande remboursant une grande partie du plan de sauvetage du 
		gouvernement après sa dernière vente de dette de 1,6 milliard d'euros et 
		easyJet levant 1,2 milliard d'euros en février.
 > 
		EasyJet voit le bout du tunnel (source Les Échos) 22 mars - Le bout du tunnel est bien en vue, mais 
		la sortie est encore loin, a expliqué, en substance, le directeur 
		général d'easyJet, Johan Lundgren, à l'occasion d'une 
		visioconférence organisée lundi par Eurocontrol.(...)
 Avec seulement 221 vols programmés la semaine dernière, contre quelque 
		1.700 sur la même période de 2019, easyJet est toujours en sommeil. 
		La 
		compagnie a même dû tailler davantage dans son offre que ses 
		concurrentes traditionnelles, Air France-KLM, Lufthansa et IAG, dont le 
		niveau d'activité est en moyenne supérieur de 10 points à celui des 
		low-cost en Europe.
 
 « Nous ne voulons opérer que des vols 
		rentables. Mais nous sommes prêts à nous relancer sitôt que cela sera 
		possible », assure Johan Lundgren, pour qui easyJet est déjà passé « de 
		la phase de survie à celle du redressement », en attendant la troisième 
		étape, qui sera « celle du retour à la croissance ».
 
 La brève période d'euphorie qui a accompagné 
		l'annonce du calendrier de déconfinement britannique a en effet permis à 
		la compagnie de se mettre durablement à l'abri d'une panne de 
		trésorerie, en parvenant à lever, fin février, 1,2 milliard d'euros 
		supplémentaire sur le marché obligataire. L'offre a même été 
		sursouscrite six fois ! Ce qui, ajouté aux 2,5 milliards de livres en 
		caisse en début d'année, devrait lui permettre d'attendre la reprise 
		estivale, sachant que sa consommation de cash s'élevait encore à 40 
		millions de livres par semaine en janvier.
 
 La reprise s'annonce 
		toutefois très inégale selon les pays, avec une prime pour ceux dont la 
		campagne de vaccination est la plus avancée, mais aussi ceux dont le 
		marché domestique offre des perspectives de redéploiement. Au 
		Royaume-Uni, easyJet vient d'annoncer des ouvertures de lignes 
		intérieures, entre l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande du Nord. Idem en 
		France, son deuxième marché, où la compagnie a récemment annoncé 
		l'ouverture de cinq nouvelles lignes domestiques pour l'été prochain.
 
 A ce recentrage contraint et 
		probablement temporaire sur les marchés domestiques s'ajoute un autre, 
		plus durable, sur les fondamentaux du modèle low-cost. Après avoir 
		longtemps dérivé vers un modèle intermédiaire entre celui des pures 
		low-cost comme Ryanair et Wizzair et celui des compagnies 
		traditionnelles, easyJet a nettement resserré les boulons sur les coûts. 
		Ainsi, depuis le mois dernier, les bagages de cabine ne pouvant se 
		glisser sous le siège sont devenus payants, de même que le choix du 
		siège. A cela s'est ajouté en interne un plan de réduction des coûts, 
		qui s'est notamment traduit par une réduction des effectifs d'un tiers. 
		EasyJet sortira de la crise nettement plus low-cost qu'elle n'y était 
		rentrée.
 > 
		Liens renforcés entre TAP Air Portugal et Emirates Airlines (source Air Journal) 17 mars - Les compagnies aériennes TAP Air 
		Portugal et Emirates Airlines ont signé un protocole d’accord (MoU) 
		pour 
		étendre le partenariat de partage de codes vers les Amériques, l’Afrique 
		du nord et l’Asie de l’est.
 Lancé en 2012, l’accord de partage 
		de codes entre les compagnies portugaise et émiratie va s’étendre à des 
		nouvelles routes. Sous réserve des approbations réglementaires requises, 
		l’accord élargi devrait entrer en vigueur le 1er mai 2021 et offrira aux 
		clients « des avantages de réservation, de billetterie et de voyage 
		transparents dans 70 destinations sur les réseaux des deux compagnies 
		aériennes ».
 (...)
 Emirates et TAP Air Portugal 
		exploreront également des moyens d’améliorer la coopération sur leurs 
		programmes de fidélisation respectifs, y compris des 
		opportunités de gains et d’échange réciproques et des avantages 
		populaires tels que l’accès aux salons.
 (...)
 > 
		Aérien : les fondateurs de Norwegian se relancent dans le low-cost long-courrier (source Les Échos) 17 mars - Certains diront qu'ils ont de la suite 
		dans les idées, d'autres qu'ils ne manquent pas de culot. Quelques 
		semaines seulement après l'arrêt des vols long-courriers de Norwegian et 
		la mise en liquidation judiciaire de sa base française, les principaux 
		fondateurs de la compagnie low-cost norvégienne annoncent le lancement 
		d'une nouvelle compagnie transatlantique bon marché, calquée sur le 
		modèle de Norwegian.
 Baptisée « Norse Atlantic Airways », cette 
		nouvelle compagnie proposera des vols entre des destinations telles que 
		New York, Los Angeles, Miami et Londres, Oslo et Paris, en Boeing 787 et 
		à compter de décembre 2021. Un type d'appareil et des itinéraires qui 
		furent ceux de Norwegian jusqu'en janvier dernier, quand la compagnie 
		norvégienne avait dû se résoudre à se replier sur les vols 
		moyen-courriers au départ de la Scandinavie pour pouvoir survivre.
 (...)
 « Nous avons désormais l'occasion unique de 
		construire une toute nouvelle compagnie aérienne à partir de zéro », 
		explique dans un communiqué le PDG de Norse Atlantic Airways, Bjorn Tore 
		Larsen, qui fut l'un des principaux actionnaires de Norwegian aux côtés 
		du PDG-fondateur, Bjorn Kjos.
 (...)
 Outre les nombreux Boeing 787 rendus 
		disponibles par la crise (dont les 35 B787 de Norwegian), Bjorn Tore 
		Larsen pourra s'appuyer sur sa principale entreprise, OSM Aviation, 
		spécialisée dans la mise à disposition de pilotes et de personnels de 
		cabine à coûts réduits, et qui fournissait déjà une partie des équipages 
		de Norwegian.
 (...)
 Ce retour sur le devant de la scène des anciens 
		fondateurs de Norwegian ne fait toutefois pas que des heureux. Dans un 
		communiqué au vitriol, le principal syndicat français des pilotes, le 
		SNPL, se dit « abasourdi » par cette réapparition, alors que le sort des 
		anciens salariés de la base française de Norwegian, fermée en janvier 
		dernier, n'est toujours pas réglé.
 
 Au total, 145 pilotes, 136 
		personnels de cabine et 5 employés administratifs basés à Roissy-CDG, se 
		sont retrouvés « sur le carreau » avec l'arrêt des vols au départ de 
		Paris. Et ce sans être certains de pouvoir continuer à bénéficier d'une 
		couverture sociale française, leur employeur étant une filiale 
		irlandaise de Norwegian. D'où la colère du SNPL qui accuse les anciens 
		dirigeants de Norwegian de vouloir remonter une compagnie à moindres 
		coûts, en reprenant des anciens salariés à des conditions moins 
		avantageuses.
 > 
		Airbus et Rolls-Royce réalisent un vol d'essai avec 100% de carburant durable (source Le Journal de l'Aviation) 18 mars - La production de 
		carburants durables d'aviation (SAF pour Sustainable aviation fuels) va 
		devoir accélérer. Une nouvelle campagne d'essais a été lancée par Airbus 
		et Rolls-Royce avec le soutien du DLR (le centre allemand de recherche 
		sur l'aviation) et Neste pour évaluer la faisabilité et l'impact 
		technique et environnemental de l'utilisation de 100% de SAF dans les 
		opérations commerciales. Un premier vol d'essai vient tout juste d'avoir 
		lieu à Toulouse avec un A350-900 (MSN1), afin de vérifier la 
		compatibilité des systèmes de l'appareil avec l'utilisation de carburant 
		durable non mélangé à du kérosène classique.
 Les essais de 
		validation du carburant - « MY Sustainable Aviation Fuel », fourni par 
		Neste - sont donc lancés. Ils seront suivis d'autres essais en avril et 
		en automne, qui viseront à mesurer les émissions en vol. L'A350 d'Airbus 
		sera alors flanqué d'un avion suiveur du DLR, un Falcon 20-E. En 
		parallèle, des tests seront réalisés au sol pour analyser les émissions 
		de particules dans le cadre des opérations aéroportuaires. Les 
		participants à ce projet, baptisé ECLIF3 (Emission and Climate Impact of 
		Alternative Fuels), veulent également évaluer les effets sur les 
		performances de l'appareil de l'utilisation exclusive de SAF.
 (...)
 Simon Burr, directeur du développement des produits 
		et de la technologie chez Rolls-Royce Civil Aerospace, explique que 
		le 
		motoriste souhaite promouvoir l'utilisation des SAF car « les voyages 
		longue distance impliquent l'utilisation de réacteurs pour les décennies 
		à venir. Les SAF sont donc essentiels à la décarbonation de ce type de 
		voyages. » Il soutient par ailleurs des initiatives pour augmenter la 
		disponibilité des SAF pour l'industrie aéronautique.
 
 En effet, 
		il faut non seulement prouver que leur utilisation n'a pas d'impact sur 
		la sécurité et les performances des appareils, que le gain 
		environnemental est réel (80% de réduction des émissions de gaz à effet 
		de serre sur le cycle de vie, selon Neste) mais il faut également 
		parvenir à développer leur production à grande échelle. Confortée par le 
		nombre croissant de contrats de fourniture qu'elle signe avec les 
		compagnies dans le monde (et notamment aux États-Unis), la société 
		finlandaise estime que la proportion de carburant durable utilisée dans 
		l'aviation atteindra 10% en 2030 (contre moins de 1% avant la crise). 
		Selon l'IATA, 100 millions de litres pourraient être produits en 2021. 
		Avant la crise, plus d'une quarantaine de compagnies aériennes en avait 
		déjà utilisé et près de 7 milliards de litres avaient été précommandés.
 > 
		Boeing : le gendarme américain va inspecter des 787 Dreamliner, “problèmes de production” (source Capital) 18 mars - (...) La 
		FAA a indiqué dans un message transmis jeudi à l'AFP avoir pris "un 
		certain nombre de mesures correctives pour résoudre les problèmes de 
		production du Boeing 787". Elle a entre autres décidé d'inspecter 
		elle-même quatre appareils et d'en délivrer les certificats de 
		navigabilité, une étape réglementaire habituelle avant l'envoi des 
		avions aux clients.
 Cette tâche est normalement dévolue à des 
		employés de Boeing qui, selon un accord entre les autorités et le 
		constructeur, peuvent procéder au nom de la FAA à l'inspection des 
		avions et à l'émission des certificats de navigabilité. Si elle l'estime 
		nécessaire, la FAA "se réservera le droit" d'inspecter plus de 787. 
		L'autorité souligne que ses propres inspecteurs examinent régulièrement 
		eux-mêmes certains 787 pour garder à jour leurs compétences.
 
 Boeing prévoit de reprendre les livraisons de ses "Dreamliner" d'ici fin 
		mars. "Nous sommes encouragés par les progrès réalisés par notre équipe 
		pour permettre la reprise des livraisons du programme 787", a indiqué 
		l'entreprise dans un message transmis à l'AFP. "Nous avons été en 
		contact avec la FAA tout au long de cet effort et mettrons en œuvre 
		leurs consignes pour l'approbation des certificats de navigabilité des 
		premiers avions", est-il ajouté.
 
 Boeing avait fait part en 
		septembre de la découverte de plusieurs défauts, sur le raccord d'une 
		portion du fuselage puis sur le stabilisateur horizontal. L'avionneur 
		avait alors indiqué avoir lancé une inspection de tous ses appareils en 
		production. Affecté par la chute du transport aérien depuis le début de 
		la pandémie, et une baisse de la demande pour les plus gros avions, le 
		groupe avait déjà indiqué qu'il ne produirait plus que cinq appareils 
		787 Dreamliner par mois à partir de mars, contre dix l'été dernier.
 
 La FAA s'est aussi gardé l'autorité d'inspecter elle-même tous les 
		nouveaux 737 MAX produits par Boeing depuis mars 2019, quand l'avion 
		avait été cloué au sol après deux accident mortels. Il a été autorisé à 
		revoler fin novembre.
 > 
		L'avenir des avions à hélice ATR reste flou après une année catastrophe (source Les Échos) 17 mars - Morne plaine chez ATR. L'année passée 
		fut digne de Waterloo ou presque pour le fabricant d'avions à hélices, 
		filiale à 50/50 d'Airbus et de l'Italien Leornardo. Le numéro un mondial 
		des avions régionaux n'aura livré, en tout et pour tout, que 10 
		appareils en 2020, contre 68 en 2019 et 72 initialement prévus en 2020. 
		Quant aux prises de commandes, elles se limitent à 6, hors annulations, 
		contre 52 l'année précédente.(...)
 Les petites compagnies régionales clientes d'ATR 
		ont, en effet, été parmi les plus impactées par la chute du trafic.
 
 ATR est néanmoins parvenu à réduire ses 
		effectifs de 15 % (soit 186 postes supprimés sur 1.209) 
		sans départ 
		contraint, grâce à des départs volontaires et la signature d'un accord 
		de réduction des coûts. Ce qui devrait lui permettre de remonter 
		doucement la pente en 2021, même si les perspectives restent bouchées.
 (...)
 ATR n'en conserve pas moins quelques solides 
		atouts. Outre un carnet de commandes de 176 appareils ATR-42 et ATR-72 - 
		ses deux modèles de 46 et 78 sièges -, l'avionneur est désormais seul 
		sur le marché des avions régionaux à hélices, après la décision du 
		canadien Longview Aviation Capital d'arrêter la production du Q400, 
		racheté à Bombardier en 2018 .
 
 ATR espère également obtenir 
		d'ici à la fin du premier semestre la certification des autorités 
		chinoises pour pouvoir enfin pénétrer sur le marché chinois. Un feu vert 
		attendu depuis plusieurs années. Enfin, ATR devrait pouvoir surfer sur 
		la vague verte, en mettant en avant une consommation de carburant 
		inférieure de 40 % à celle des jets régionaux.
 
 Tout cela joue en sa faveur, mais à condition que ses 
		deux puissants actionnaires Airbus et Leonardo se décident un jour à 
		clarifier la feuille de route d'ATR. Car pour l'heure, l'avionneur 
		toulousain ne semble pas intégré au plan de marche d'Airbus vers un 
		premier avion décarboné pour 2035. Et ce, alors même que l'un des trois 
		concepts dévoilés par Airbus en septembre dernier serait un avion 
		régional à hélices. Interrogé sur le rôle éventuel d'ATR, Stefano Bortoli s'est contenté de botter en touche. « Demandez à Airbus ce 
		qu'ils comptent faire, a-t-il répondu. Nous, notre feuille de route 
		reste d'améliorer les modèles existants. »
 
 Le projet, longtemps 
		évoqué d'un « ATR Neo » doté de moteurs moins gourmands, semble être 
		passé à la trappe. L'entreprise ne semble pas non plus concernée par le 
		projet d'avion régional électrique de 11 places annoncé par le motoriste 
		britannique Rolls-Royce, en partenariat avec le fabricant d'aérostructures 
		italien Tecnam. « Nos clients compagnies aériennes ne peuvent exploiter 
		rentablement de petits avions électriques, estime Stefano Bortoli. Le 
		minimum, c'est 42 sièges ». Or les technologies nécessaires pour un 
		avion de cette taille « ne sont pas encore matures », dit-il.
 > 
		Si rien n'est fait, l'appétit mondial pour le pétrole atteindra un nouveau record d'ici 2026 (source AFP) 17 mars - Après le choc sanitaire, la demande mondiale 
		de pétrole devrait mettre deux ans à retrouver ses niveaux 
		d'avant-crise, puis continuer à croître d'ici au moins 2026 pour toucher 
		un nouveau record à moins d'être entravée au nom de la protection du 
		climat, estime mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
 En revanche, "des mesures plus fortes et des changements comportementaux 
		pourraient faire advenir bientôt un +pic+ de la demande", souligne 
		l'Agence dans son rapport Oil 2021, qui formule des projections à cinq 
		ans.
 
 En l'état actuel des politiques, cette demande atteindrait 
		104 millions de barils par jour (mb/j) d'ici 2026, soit 4% de plus qu'en 
		2019.
 
 L'Asie représentera 90% de la hausse. En revanche, la 
		demande dans les 37 pays développés de l'OCDE ne devrait pas revenir à 
		ses niveaux d'avant 2020, selon l'AIE.
 
 La pétrochimie continuera 
		à tirer l'appétit mondial pour l'or noir. La demande d'essence pourrait, 
		elle, avoir déjà atteint son "pic", les gains d'efficacité et le passage 
		aux véhicules électriques compensant la croissance des transports dans 
		les pays en développement.
 
 La consommation de kérosène, secteur 
		le plus affecté l'an dernier, devrait progressivement retrouver son 
		niveau d'avant-Covid.
 
 "La crise du Covid-19 a provoqué un déclin 
		historique de la demande mondiale de pétrole, mais pas forcément un 
		déclin durable", résume le directeur de l'AIE, Fatih Birol.
 
 "Mener à bien une transition organisée visant à s'éloigner du pétrole 
		est essentiel pour remplir les objectifs climatiques, mais impose des 
		changements majeurs dans les politiques gouvernementales comme dans les 
		comportements. Sans cela, la demande mondiale de pétrole est partie pour 
		augmenter chaque année d'ici à 2026", ajoute-t-il.
 
 Selon lui, 
		"pour que la demande atteigne son pic bientôt, il faut des mesures 
		significatives et cela immédiatement, afin d'améliorer les normes en 
		matières d'efficacité énergétique, soutenir les ventes de véhicules 
		électriques et réduire le recours au pétrole dans le secteur 
		électrique."
 
 Ces actions, combinées au recours accru au 
		télétravail, à plus de recyclage et moins de déplacements 
		professionnels, pourraient réduire la demande de pétrole de 5,6 mb/j 
		d'ici 2026, "ce qui signifie qu'elle ne reviendrait jamais à ses niveaux 
		d'avant la pandémie", souligne l'AIE.
 Article Bonus
 > 
		Le transport aérien face au piège de la décroissance (source Les Échos) 19 mars - « La solution : moins d'avions », 
		affirmait récemment un slogan brandi par un militant d'une organisation 
		écologiste, perché sur un Boeing 777 d'Air France à Roissy. Le slogan 
		a 
		le mérite de la simplicité, tout comme l'idée selon laquelle une 
		décroissance imposée du transport aérien serait le meilleur moyen de 
		réduire son impact sur l'environnement. Mais le simplisme résiste 
		souvent très mal à l'épreuve des faits. En prenant pour cible un avion 
		d'Air France cloué au sol par la crise, ces militants écologistes se 
		trompent non seulement de combat, mais aussi d'adversaire. Avec le 
		risque d'empêcher le transport aérien de réussir sa transition 
		énergétique. Et ce pour au moins deux raisons.
 La première raison est que la décroissance, ça ne 
		marche pas. La pandémie de Covid vient d'en offrir un test grandeur 
		nature : les effets d'une décroissance imposée sur les émissions de gaz 
		à effets de serre sont pour le moins décevants. Avec un trafic aérien en 
		chute de 60 %, les émissions de CO2 du transport aérien ont certes 
		diminué de 55 % en Europe selon Eurocontrol, et même de 75 % dans le 
		monde selon l'association « Global carbon projet ». Mais cette baisse 
		sans précédent n'a eu aucun impact durable sur les niveaux de 
		concentration de CO2 dans l'atmosphère et sur le réchauffement 
		climatique. D'après les relevés de l'Organisation météorologique 
		mondiale (OMM), le niveau moyen de dioxyde de carbone mesuré en février 
		était même légèrement supérieur à celui de février 2020.
 
 L'occasion de vérifier que le transport aérien ne représente que 2,8 % à 
		3 % des émissions mondiales de CO2. Malgré ce choc sans précédent pour 
		l'économie mondiale, les émissions mondiales de CO2, tous secteurs 
		confondus, n'ont en effet baissé que de 4 % à 7,5 % en 2020. Ce qui 
		reste largement insuffisant pour produire un quelconque effet sur le 
		climat. Selon les experts, il faudrait en effet réduire les émissions de 
		CO2 de 7,6 % chaque année d'ici à 2030 pour avoir une chance d'atteindre 
		l'objectif de l'accord de Paris.
 
 Une perspective difficile à 
		envisager pour les compagnies aériennes, dont la plupart ne doivent leur 
		survie qu'à la générosité des contribuables. Mais aussi pour le milliard 
		de personnes qui n'ont pas pu voyager à l'international en 2020, selon 
		une estimation de l'Organisation mondiale du tourisme. Or si l'avion 
		peut éventuellement être remplacé par le train dans certaines parties du 
		monde, il reste l'unique moyen de transport possible - avec le bateau 
		certes - quand il s'agit de voyager d'un continent à l'autre. Ainsi, le 
		Boeing 777-200 d'Air France, sur lequel avaient cru bon de grimper les 
		militants écologistes, était couramment utilisé pour desservir les 
		départements d'outre mer. Des liaisons aériennes non « substituables » 
		empruntées par près de 5 millions de passagers avant la crise.
 
 Face à cette réalité, la décision française 
		d'interdire l'avion sur les trois liaisons desservies en moins de 2 h 30 
		par le train apparaît encore plus dérisoire. La totalité des lignes 
		intérieures françaises, empruntées par 26,8 millions de passagers, ne 
		représentent que 1,1 % des émissions de CO2 de la France, qui ne 
		représente elle-même que 1,34 % des émissions mondiales. A titre de 
		comparaison, la centrale à charbon allemande de Neurath, la plus 
		importante des 48 centrales à charbon d'Allemagne utilisées pour 
		compenser le désengagement du nucléaire, émet plus de CO2 que la 
		totalité du transport aérien en France. Quant à la baisse de 55 % des 
		émissions de CO2 du transport aérien en France en 2020, elle représente 
		une économie de CO2 comparable à celle générée par les trois jours de 
		télétravail par semaine effectué par 40 % des salariés français, durant 
		les confinements, sachant que 74 % des Français se rendent 
		habituellement au travail en voiture.
 
 En réalité, ce qui peut 
		réellement changer la donne pour le climat est notre capacité à investir 
		dans des solutions technologiques susceptibles de réduire 
		significativement et durablement les émissions de gaz à effet de serre.
 
 Dans le cas du transport aérien, ces investissements sont de quatre 
		ordres : le financement de mesures de compensation des émissions, 
		l'optimisation des vols, l'achat d'avions de moins en moins polluants et 
		l'intégration progressive de nouveaux carburants, issus du recyclage ou 
		de procédés de synthèse, permettant de réduire jusqu'à 80 % des 
		émissions. En combinant ces quatre leviers, le transport aérien espère 
		diviser par deux ses émissions de CO2 d'ici à 2050 et mettre en service 
		dans la prochaine décennie, les premiers appareils quasi décarbonés.
 
 Mais les sommes à investir sont 
		considérables. Rien que pour lancer un nouvel avion moyen-courrier 
		capable de relever le défi, Airbus et ses partenaires devront investir, 
		au bas mot, une quinzaine de milliards d'euros. Et il faudra au moins 
		trois nouveaux modèles pour couvrir la totalité des besoins du transport 
		aérien, de vol régional au long-courrier, d'ici à 2050. Quant aux 
		compagnies aériennes, elles devront débourser au moins 5.000 milliards 
		de dollars pour acquérir quelque 39.000 nouveaux avions moins polluants 
		d'ici à 2050.
 
 Que se passera-t-il si la croissance et la 
		rentabilité ne reviennent pas rapidement ? Là encore, la crise de 2020 
		fournit la réponse. Malgré le soutien massif des États, les livraisons 
		et les commandes d'avions neufs se sont effondrées, donnant ainsi un 
		coup d'arrêt brutal à la modernisation des flottes. Avec près de 120 
		milliards de dollars de pertes cumulées en 2020 et un endettement 
		multiplié par deux, les compagnies aériennes ont durablement perdu leur 
		capacité d'investir. Et ce ne sont pas les taxes vertes et les 
		restrictions d'activité qui les aideront à redresser la tête.
 
 Au 
		final, moins d'avions, c'est moins de passagers et donc moins d'argent 
		pour la recherche et les nouvelles technologies, sans lesquelles il ne 
		sera pas possible d'infléchir durablement la courbe des émissions de CO2 
		et des températures. Pour réussir sa transition énergétique et préserver 
		la liberté de voyager, le transport aérien a donc besoin de clients. 
		Avant l'aérien, bien d'autres sources de pollution, comme la voiture, le 
		chauffage, la consommation de viande et même l'usage d'Internet, 
		seraient en mesure de générer des économies de CO2 bien plus 
		importantes, sans réduire nos libertés.
 Fin de la revue de presse
 > 
		Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires   Les relevés annuels émanant de Natixis et/ou de la Société 
		Générale doivent vous être parvenus, par mail ou acheminés par 
		la Poste.
 Vous trouverez sur mon site 		navigaction  
		les modalités d'accès aux sites des gérants.
 
 Pour éviter 
		d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse 
		postale,
		je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle 
		servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
 
 Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions 
		Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, 
		Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si 
		vous avez acheté vos actions par celui-ci.
 > 
		Mon commentaire 
		sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM  L'action Air France-KLM est à 5,038 euros en clôture lundi 
		25 mars.  Elle est en baisse de -3,82% sur une semaine, conséquence de 
		la limitation des déplacements entre les régions françaises. Depuis fin 
		novembre 2020, le cours se maintient autour de 5 euros.
 Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM 
		était à 9,93 euros.
 La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM 
		est à 3,31 euros. 
		L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez 
		retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne 
		prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de 
		la crise sanitaire. Le baril de pétrole Brent (mer du nord) 
		est 
		en forte baisse de 5$ à 64$. Le cours du baril de Brent avait 
		franchi début mars le seuil de 70 dollars pour la première fois depuis le 
		début de la pandémie, après les attaques des forces yéménites Houthi contre des installations pétrolières en Arabie Saoudite. Il 
		a retrouvé son niveau 
		pré-pandémie.
 Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une 
		incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute 
		information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur 
		du groupe Air France-KLM. Vous pouvez me poser, par retour, toute question 
		relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... A bientôt. Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
		ici Si vous appréciez cette revue de presse, faites la 
		circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
		me communiquant l'adresse 
		email de leur choix. | 
		François Robardet Administrateur Air France-KLM représentant les 
		salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS.Vous pouvez me retrouver sur mon 
		compte twitter @FrRobardet
 Lors de mon élection, j'ai 
		reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNCCette revue de presse traite de sujets 
		liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
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