N°801, 29 mars 2021
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La Revue de Presse du lundi
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Accord à Bruxelles sur les contreparties à la recapitalisation d'Air France
(source Les Échos) 25 mars - Le ciel se dégage enfin pour Air
France-KLM. Après des semaines de négociations parfois tendues entre les
représentants du gouvernement français et les membres de la Commission
européenne, un accord a été trouvé sur les conditions posées par
Bruxelles à une nouvelle aide d'État française à Air France. Et selon
nos informations, les contreparties réclamées par la direction générale
de la concurrence seraient finalement moins lourdes pour la compagnie
qu'on pouvait le craindre dans le camp français. Les détails de
cet accord ne sont pas encore dévoilés, l'accord lui-même n'ayant pas
encore été validé par le conseil d'administration d'Air France-KLM. Ce
devrait être chose faite dans les prochains jours. Toutefois, d'après
plusieurs sources, les négociateurs français auraient notamment obtenu
une révision à la baisse des exigences de Bruxelles quant au nombre de
créneaux horaires aéroportuaires à rétrocéder à Paris, qui avait suscité
une levée de boucliers côté français. À
l'origine, la Commission envisageait d'imposer à Air France et KLM les
mêmes conditions que celles imposées à Lufthansa en juin dernier, en
contrepartie du feu vert à une aide d'État de 6 milliards d'euros. La
compagnie allemande avait dû céder jusqu'à 24 créneaux quotidiens sur
ses deux bases principales de Francfort et Munich, Soit de quoi
permettre à ses concurrents de baser jusqu'à quatre avions sur place. En
toute logique, Air France et KLM risquaient donc de se voir imposer
l'abandon d'un nombre identique de créneaux à Orly et à
Amsterdam-Schiphol, où les « slots » sont une denrée rare et précieuse.
Mais les deux compagnies, qui ne participaient pas directement aux
négociations, ont fait valoir que les mêmes conditions imposées à Orly
et Roissy auraient des conséquences proportionnellement plus lourdes.
L'abandon de 24 créneaux horaires aurait notamment privé Air France et
sa filiale Transavia France de 7 % de sa capacité à Orly, alors même que
le groupe compte y développer ses activités low-cost.
En définitive, Air France aurait obtenu de
céder moins de créneaux. Toutefois, ces assouplissements, ainsi que
d'autres points de l'accord concernant notamment les conditions de
remboursement des aides et le blocage des parts variables des cadres
dirigeants, auraient fait l'objet d'un véritable bras de fer. L'Élysée
serait même intervenu dans les négociations, conduites par les équipes
du ministère de l'Économie, comme la chancelière Merkel l'avait fait
pour Lufthansa.
Le feuilleton de la recapitalisation n'est pas
fini pour autant. Si le gouvernement français est parvenu à un accord
avec Bruxelles pour Air France, les Pays-Bas, où des élections viennent
de se tenir et où un nouveau gouvernement est en cours de constitution,
doivent en faire autant pour KLM. Par ailleurs, la France et les
Pays-Bas doivent s'entendre sur les conditions attachées à la
gouvernance du groupe. Comme lors de la première aide, un
décalage entre la recapitalisation d'Air France et celle de KLM n'est
donc pas à exclure. Du fait des pertes record et de
l'envolée des dettes, les fonds propres des compagnies ont totalement
fondu et le groupe Air France-KLM doit absolument les reconstituer dans
un délai d'un an, sous peine d'être déclaré en faillite. La seule
solution est une recapitalisation massive d'Air France et de KLM par
leurs principaux actionnaires respectifs, les États français et
néerlandais. Le groupe Air France, à lui seul, aurait besoin d'une
recapitalisation d'au moins 5 milliards avant la clôture des comptes de
l'exercice 2023. Ce qui laisse un peu de temps au gouvernement français
pour trouver un accord avec ses homologues néerlandais.
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Air France : "Nous sommes sur le point de conclure un accord avec la Commission européenne", assure Bruno Le Maire
(source Franceinfo) 29 mars - Selon le ministre de l'Économie et des
Finances, la négociation avec la Commission européenne "n'est pas encore
totalement achevée", mais elle est sur le point de l'être, alors que la
compagnie aérienne a perdu 7,1 milliards d'euros en 2020 à cause de la
crise sanitaire. "Nous sommes sur le point de conclure un accord
avec la Commission européenne sur le dossier Air France", a déclaré
lundi 29 mars sur franceinfo Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des
Finances et de la Relance. La Commission européenne souhaite
avoir des contreparties au plan de sauvetage de la compagnie aérienne,
fortement affectée par la crise sanitaire du coronavirus Covid-19. Air
France-KLM a perdu 7,1 milliards d'euros en 2020 et a déjà bénéficié
d'aides publiques massives de Paris et La Haye, plus de 10 milliards
d'euros, dont 7 milliards de prêts directs ou garantis par l'État
français, actionnaire à 14,3%. La négociation avec la Commission
européenne "aura été longue et difficile, elle n'est pas encore
totalement achevée, mais elle est sur le point de s'achever".
"La Commission européenne devra adopter définitivement cette décision,
c'est une affaire de jours, et elle devra être soumise au conseil
d'administration d'Air France." Les contreparties demandées visent à "maintenir une concurrence loyale
entre Air France et les autres compagnies aériennes". Mais "je ne
voulais pas que les décisions qui soient demandées à Air France puissent
affaiblir cette grande entreprise nationale que nous voulons soutenir",
a expliqué Bruno Le Maire. "Nous approchons d'un règlement qui est
juste, qui sera protecteur pour Air France, qui garantira nos intérêts
dans le respect du droit de la concurrence."
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KLM nog aan touwtrekken met Brussel (KLM toujours en conflit avec Bruxelles)
(source DFT, traduit avec Deepl) 25 mars - KLM poursuit son bras de
fer avec la Commission européenne sur les sacrifices que la compagnie
aérienne doit faire en échange de sa recapitalisation. Les négociations
sont difficiles.
Le ministère des finances confirme à De Telegraaf
que l'État néerlandais n'est pas encore parvenu à un accord avec
Bruxelles sur le soutien à KLM. (...) A La Haye, on dit que les
Français pourraient trouver un accord avec la Commission européenne plus
tôt. Air France serait plus dans le besoin que KLM, c'est pourquoi les
initiés disent que les Pays-Bas pourraient se permettre de prendre plus
de temps pour négocier avec Bruxelles. (...) Un sacrifice, appelé
remède, est nécessaire pour obtenir l'autorisation d'une concentration
de pouvoir ou d'une aide d'État. Ce montant devrait s'élever à 1
milliard d'euros pour les Pays-Bas. L'année dernière, un prêt de cet
ordre de grandeur a été accordé. Cette somme serait ensuite convertie en un
prêt perpétuel, de sorte que le montant s'ajouterait aux fonds propres.
Mais comme la Commission européenne y voit une forme d'aide d'État, des
concessions doivent être faites. Cela se fera notamment sous la
forme de créneaux horaires, a déclaré le ministre des Finances, M.
Hoekstra, début février, déjà devant la Chambre des représentants : "Ils
feront partie de l'accord dans presque tous les cas." (...) Les négociations
sont menées séparément par les États membres, confirment les parties
prenantes. Ils sont qualifiés de "difficiles".
Comme les Pays-Bas fournissent moins d'aide que la
France, ils veulent un sacrifice moins important pour KLM.
(...) Le personnel et les syndicats de KLM sont très préoccupés
par l'attitude de Bruxelles. (...)
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Salariés et élus politiques contre la fermeture des bases d'Air France à Nice et à Marseille
(source France3) 25 mars - La direction d'Air France a annoncé ce
dimanche 28 mars vouloir fermer ses bases à Toulouse, Marseille et Nice.
Une annonce qui ne passe par pour les salariés. Au total, 329
membres des personnels navigants techniques et commerciaux seraient
touchés par cette restructuration en province dont 130 sur Marseille.
(...) Interrogée par l'AFP, la direction d'Air France a confirmé qu'elle
étudiait "la fermeture de ses bases de province pour ses personnels
navigants dans le cadre de la restructuration de son réseau domestique".
Elle a précisé que "cette évolution devrait faire l'objet de
discussions et négociations préalables avec les organisations syndicales
et l'ensemble des salariés concernés qui se verraient proposer des
mobilités au sein de l'entreprise". Une annonce qui ne passe pas
non plus pour le maire de Nice Christian Estroi et Eric Ciotti.
Sur son fil Twitter, le maire de Nice a dit vouloir se mobiliser "auprès
des salariés contre cette fermeture. C’est une grave erreur car ces
bases sont pertinentes et c’est un mépris pour les salariés et pour les
territoires concernés." Pour le député des Alpes-Maritimes Eric
Ciotti "En 1 an plus de 10 milliards d'euros ont été versés par l'État
pour sauver Air France. Il en appelle au ministre de l'Économie Bruno Le
Maire "pour empêcher la fermeture de la base de Nice. L'État actionnaire
doit faire de son maintien une condition sine qua non pour Air France
dans l’obtention d'aides publiques". (...) On est tous conscients de l'impact de la crise de
la Covid sur le secteur aérien mais on ne comprend pas la stratégie de la
direction qui avait ouvert ces bases il y a dix ans pour concurrencer le
low-cost, indique un (...) délégué
syndical à Marseille. (...)
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Orly teste la reconnaissance faciale pour l'embarquement
(source Le Parisien) 23 mars - C'EST LE RÊVE de tout voyageur pressé.
Ne plus devoir sortir son billet d'avion, sa pièce d'identité, ne plus
attendre que l'hôtesse vérifie les documents, que la machine scanne?
Désormais, à Orly, le 2e aéroport francilien, des passagers n'ont plus
qu'à montrer leur visage à une caméra pour faire ouvrir les portes et
passer les contrôles de manière ultrarapide.
Le nom du dispositif
? La reconnaissance faciale à l'embarquement. L'aéroport d'Orly
teste ce nouveau processus depuis le jeudi 18 mars après un an
de retard dû au Covid-19. Seuls les vols à destination du Maroc
avec la compagnie Transavia, filiale d'Air France, sont
concernés pour l'instant. Ils présentent l'avantage de ne pas
être complets et permettent ainsi au système de se roder tranquillement.
Puis, dans deux mois, l'expérimentation montera en puissance avec des
vols de plus de deux cents passagers d'Air Caraïbes vers les DOM-TOM.
Seulement « quelques dizaines de secondes »...
Comment ça marche ? Quand le passager arrive à l'aéroport, il
doit d'abord enregistrer son visage auprès d'une borne dédiée : il
retire son masque, ses lunettes et son bonnet, regarde la petite caméra
au-dessus de l'écran qui prend en photo son visage. Puis, le voyageur
enregistre sa pièce d'identité et son billet d'avion. C'était l'étape la
plus « longue ». « Cela ne prend en réalité que quelques dizaines de
secondes », assure ADP, après avoir observé les premiers passagers
utiliser le système jeudi dernier.
Désormais, plus besoin de
sortir sa pièce d'identité. « Au dépose bagage, la borne va reconnaître le visage du
voyageur, qui n'aura plus qu'à scanner son étiquette bagage, poser sa
valise sur le tapis et c'est tout », explique ADP. Du personnel se
trouve toujours à proximité en cas de besoin : bagage hors gabarit,
problème technique, etc. En salle d'embarquement, même scénario : le
passager enlève son masque, regarde la caméra et les portes s'ouvrent
pour le laisser accéder à l'avion. ADP reconnaît que ce système «
s'adresse aux gens ayant un peu d'autonomie ». « Mais, je
pensais que ce serait plus complexe, avoue une hôtesse de l'air
de Transavia, qui a assisté aux premiers tests. Les passagers
se dirigeaient spontanément vers la borne et c'était très rapide.
Il y a un vrai gain de temps. Ils apprécient surtout de ne plus
avoir à sortir encore et encore tous leurs documents pour accéder à
bord. »
En revanche, certains voyageurs se sont
détournés volontairement de la machine, refusant d'emblée l'idée de
confier leurs données biométriques. « Pourtant, ces données sont
supprimées automatiquement dès que l'avion décolle », précise ADP. ?
... pour finalement gagner trente minutes La
reconnaissance faciale est également testée depuis le mois d'octobre à
l'aéroport de Lyon par son gestionnaire, Vinci Airports. Le mode
opératoire y est un peu différent. Le système, qui prend la
forme d'une application smartphone baptisée Mona, demande au passager de
préparer son parcours en quelques clics à son domicile, en prenant un
selfie, en scannant sa pièce d'identité ainsi que sa carte
d'embarquement. Une fois à l'aéroport, l'application guide le voyageur
vers le bon guichet, puis les portes, vitrées, réservées aux voyageurs «
Mona » s'ouvrent automatiquement, lui permettant d'accéder à la zone
d'embarquement.
Cela permet ensuite, comme à Orly, de franchir
grâce à son visage les différents points de contrôle aéroportuaire, hors
contrôle aux frontières. Vinci met en avant un gain de trente minutes
par passager pour les formalités d'embarquement.
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Norwegian Air Shuttle : Le plan de restructuration de Norwegian Air approuvé en Irlande
(source Reuters) 26 mars - La Haute Cour de justice d'Irlande a
approuvé vendredi le plan de restructuration soumis jeudi par Norwegian
Air. Ce plan de restructuration, annoncé l'année dernière, met
définitivement fin aux vols transatlantiques du transporteur, qui compte
désormais se concentrer sur les vols européens, en particulier vers les
pays nordiques. "Nous pouvons dorénavant avancer la
restructuration de la compagnie en Norvège et lever des fonds", a
déclaré le directeur général du groupe, Jacob Schram, dans un
communiqué. L'une des conditions du plan de restructuration est
la levée d'au moins 4,5 milliards de couronnes norvégiennes (44 millions
d'euros) sous la forme de nouvelles actions et de capital hybride, dont
le gouvernement norvégien s'est dit prêt à apporter 1,5 milliard de
couronnes. Norwegian Air prévoit désormais de réduire sa flotte
à 53 jets, contre 140 avant la pandémie, et de ramener sa dette de 56
milliards de couronnes norvégiennes à 20 milliards.
La prochaine
étape pour Norwegian consiste à obtenir l'approbation d'un tribunal
norvégien, puis à demander l'autorisation du régulateur financier
norvégien pour procéder à une nouvelle émission d'actions.
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Sarajevo, nouvelle base de la low-cost Wizz Air
(source Voyages d'Affaires) 23 mars - Dans une conjoncture pour le
moins néfaste aux transporteurs aériens, il est une compagnie qui
continue à miser sur son expansion: Wizz Air. Le transporteur d’origine
hongroise entre dans la catégorie des transporteurs ultra low-cost comme
Ryanair. Mais il exploite un positionnement de niche en reliant
essentiellement des villes d’Europe centrale. Cette stratégie contribue
certainement à l’insolente croissance de la compagnie en pleine pandémie
de covid-19. Wizz Air a ainsi annoncé l’ouverture de deux
nouvelles bases ce printemps : Palerme et Sarajevo. Elle possèdera ainsi
42 bases dans toute l’Europe dont 28 situées en Europe centrale et
orientale. Wizz Air domine ainsi le marché en Roumanie avec sept bases.
Elle dispose aussi d’une forte présence en Hongrie et en Pologne.
Le transporteur affiche de grandes ambitions à Sarajevo. (...) Des négociations étaient
(...)
menées depuis 2015 entre Wizz Air et les autorités aéroportuaires. Mais
le niveau de taxes sur la plate-forme constituait alors un frein
puissant à une implantation. (...) Lors d’une conférence de presse, Andras
Rado, Directeur de la Communication Wizz Air, exprimait sa confiance
pour la nouvelle base de Sarajevo. « Nous voyons le potentiel et la
demande pour des vols à bas coûts. Je suis convaincu que Wizz Air aura
un impact positif sur le développement économique de la
Bosnie-Herzégovine et sur la montée en puissance de son industrie
touristique. » (...)
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Boeing tueur d'A330neo contre Airbus à hydrogène
(source Le Journal de l'Aviation) 23 mars - « Tueur d'A330neo ».
C'est en ces termes que se présente désormais le projet -5X de Boeing,
dernière itération du NMA (New Midsize Airplane), un programme censé
venir combler l'espace entre le futur 737 MAX 10 et l'actuel 787-8 dans
la gamme de l'avionneur américain. Ce qui a changé par rapport
au projet initial c'est que Boeing n'entend plus du tout attaquer
frontalement les nouvelles variantes de l'A321neo et en particulier
l'A321XLR, ce segment de marché étant définitivement acquis à son
concurrent depuis son lancement. Il faut dire que proposer un avion bicouloir pour venir occuper le bas de ce segment de marché était une
hérésie, au regard du poids des investissements nécessaires, du temps
pour sa mise sur le marché, ou du fait des promesses opérationnelles
difficiles à tenir face au coût d'exploitation réduit d'un monocouloir.
La tactique de David Calhoun s'oriente maintenant vers un avion
bien plus en cohérence avec son marché, un avion légèrement moins
capacitaire que feu le NMA-7X (265 sièges - 4500 nautiques), mais avec
une autonomie supérieure à 11 heures de vol. Il lui faudra aussi une
section de fuselage capable d'accueillir au minimum 7 sièges de front en
classe économique. Le projet -5X pourra ainsi prendre la place du 767 et
venir s'emparer du remplacement des A330 d'Airbus, un marché qui va
nécessairement monter en puissance d'ici la fin de la décennie, et
qui
est aujourd'hui promis aux A330neo. Un tel programme a aussi le mérite
de laisser pleinement la place à la famille de monocouloirs qui succédera un jour au 737 MAX, alors que l'on sait que GE Aviation et
Safran s'attèlent déjà à l'après-LEAP pour 2035. Mais
une
grande partie de la crédibilité du futur long-courrier de Boeing
dépendra aussi d'une profonde maîtrise de ses coûts, qui devront être
inférieurs à ceux de l'A350 et sans commune mesure avec ceux du 787,
probablement dans les 10-12 milliards de dollars pour donner un ordre de
grandeur. Évidemment les risques qui accompagneront le lancement du
« tueur d'A330neo » peuvent apparaître démesurés aujourd'hui quand on
connaît la situation financière de Boeing, même si l'avionneur pourra
évidemment capitaliser sur certaines innovations pour la suite, par
exemple au niveau du poste de pilotage (Le magazine Aviation Week a
récemment révélé que Boeing était déjà en train de travailler à son
développement). Le géant de Seattle doit également aller vite
sur le plan industriel s'il ne veut pas rater sa commercialisation, avec
un lancement qui se doit d'intervenir dans les deux ans pour être
compatible avec une entrée en service avant 2030. La motorisation d'un
tel programme est pratiquement disponible en adaptant le GEnx, et le
plus grand bâtiment du monde à Paine Field se vide peu à peu (le dernier
787 produit à Everett a été réceptionné il y a quelques jours par ANA,
le programme 747-8F ne comprend plus que 12 exemplaires à livrer).
Finalement, plus qu'un « tueur d'A330neo », le nouveau projet d'avion
long-courrier de capacité intermédiaire redonne du sens à la stratégie à
long terme de Boeing pour son activité Avions Commerciaux. Ce qui est
sûr aussi, c'est que la communication d'Airbus sur le mythique avion à
hydrogène risque d'être un peu déstabilisée.
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Un vol annulé à cause d’une grève des pilotes devra être indemnisé par la compagnie
(source Le Monde avec AFP) 23 mars - Les passagers d’un vol
annulé ou retardé en raison d’une grève des pilotes pour
obtenir notamment des augmentations doivent être indemnisés par
la compagnie aérienne concernée, selon un arrêt rendu mardi 23 mars par
la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
Une telle grève, même si elle est organisée « dans le
respect des conditions édictées par la législation nationale »,
ne « relève pas de la notion de “circonstance extraordinaire” »
permettant à la compagnie de s’affranchir du versement de ces
indemnités. Le renvoi par une juridiction suédoise de
cette affaire devant la CJUE fait suite au refus de la Scandinavian
Airlines System (SAS) d’indemniser un passager dont le vol avait été
annulé en 2019, lors d’une grève de sept jours des pilotes, qui
réclamaient une augmentation. La compagnie aérienne scandinave
considérait cette grève comme une « circonstance extraordinaire »,
« puisqu’elle n’était pas inhérente à l’exercice normal de son activité
(…) et échappait à sa maîtrise effective », selon le communiqué de la
CJUE. (...)
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Les relevés annuels émanant de Natixis et/ou de la Société
Générale doivent vous être parvenus, par mail ou acheminés par
la Poste.
Vous trouverez sur mon site navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 5,012 euros en clôture lundi
29 mars. Elle est en baisse de -0,52% sur une semaine. Depuis fin
novembre 2020, le cours se maintient autour de 5 euros.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en légère hausse de 1$ à 65$. Le cours du baril de Brent avait
franchi début mars le seuil de 70 dollars pour la première fois depuis le
début de la pandémie, après les attaques des forces yéménites Houthi contre des installations pétrolières en Arabie Saoudite.
Le blocage du canal de Suez par un cargo gigantesque n'aura pas eu
d'effet sur le cours du pétrole. Il
est à son niveau
pré-pandémie.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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