AFI KLM E&M et Triumph créent une coentreprise pour l'entretien de nacelles

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°802, 5 avril 2021
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La Revue de Presse du lundi

> MRO : AFI KLM E&M et Triumph créent une coentreprise pour l'entretien de nacelles

(source Le Journal de l'Aviation) 1er avril - Le rapprochement d'Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M) et Triumph se concrétise. Alors que les deux sociétés y travaillent depuis juin 2019, un accord définitif a été signé créant une coentreprise qui sera spécialisée dans la maintenance des nacelles montées sur les avions de nouvelle génération.
 
S'adressant en particulier aux clients basés sur le continent américain, les deux partenaires indiquent que les travaux seront réalisés dans le centre de réparation de Triumph à Hot Springs (en Arkansas).
 
La coentreprise, qui compte capitaliser sur l'expérience du groupe Air France-KLM dans l'exploitation et l'entretien d'avions de nouvelle génération et sur l'expertise du groupe Triumph dans les services MRO, offrira toute une palette de services. Elle pourra ainsi gérer des problèmes opérationnels ou de la maintenance régulière. En 2019, les partenaires précisaient qu'ils offriraient aussi bien des services de MRO que du pooling de pièces de rechange et qu'ils développeraient conjointement des réparations pour les aérostructures et les nacelles.
 
Triumph et AFI KLM E&M précisent que ce rapprochement est « la première phase d'une collaboration stratégique » qui va leur donner un élan pour profiter de la reprise à venir. Sa mise en place effective reste encore soumise à l'approbation des autorités réglementaires.

Mon commentaire : La création de cette coentreprise s'inscrit dans une stratégie de longue date du groupe Air France-KLM, similaire à celle de Lufthansa : créer des centres de maintenance proche des clients, pour des avions qui de toutes les manières ne viendraient pas en Europe pour y être entretenus.

> Face à la reprise du trafic, la compagnie United embauche de nouveau des pilotes

(source Afp) 1er avril - La compagnie américaine United Airlines a indiqué jeudi qu'elle allait commencer à embaucher de nouveau des pilotes de ligne, 300 dans un premier temps, pour faire face à la reprise du trafic aux États-Unis.
 
"Avec les taux de vaccinations qui augmentent et la demande pour les billets qui remonte, j'ai le plaisir de vous annoncer que United va reprendre le processus de recrutement des pilotes qui avait été suspendu l'an dernier", a écrit Bryan Quigley, le responsable des opérations de vol, dans un message aux salariés consulté par l'AFP.
 
L'idée n'est pas de remplacer les pilotes qui ont vu leurs heures réduites en raison de la pandémie, a-t-il assuré. Le nombre de nouveaux embauchés "dépendra de la reprise".
 
Les compagnies aériennes ont pris des mesures drastiques depuis le début de la propagation du Covid-19 pour réduire leurs coûts, incitant notamment des dizaines de milliers de salariés à partir en retraite, en plans de départ volontaire ou en congés non rémunérés.
(...)
Autre signe d'un regain d'activités pour les sociétés de transport aérien: la compagnie Delta a annoncé mercredi qu'elle ne bloquerait plus les sièges du milieu à partir du 1er mai comme elle le faisait depuis le début de la pandémie, afin de pouvoir proposer plus de sièges à la vente.
 
Delta était la dernière grande compagnie aux États-Unis à proposer cette mesure destinée à garantir une certaine distance dans les avions. Les masques restent en revanche bien de rigueur.

Mon commentaire : Aux États-Unis, le trafic domestique résiste mieux que le trafic international. L'offre de vols intérieurs s'établit désormais à 80% de l'offre 2019, ce qui permet aux compagnies étasuniennes de réembaucher des pilotes.

> Lufthansa Pitches $6.5 Billion Plan to Raise Capital, Repay Aid (Lufthansa présente un plan de 5,5 milliards d'euros pour lever des capitaux et rembourser les aides.)

(source Bloomberg, traduit avec Deepl) 2 avril - Deutsche Lufthansa AG va demander à ses actionnaires d'approuver une augmentation de capital qui ouvrirait la voie à la suppression du gouvernement allemand en tant que principal actionnaire.
 
Les 5,5 milliards d'euros de capitaux frais proposés donneraient à la plus grande compagnie aérienne d'Europe suffisamment de liquidités pour remplacer une participation tacite, qui constitue une part importante du renflouement de 9 milliards d'euros de Lufthansa par l'État.
 
Les taux d'intérêt sur la participation tacite sont appelés à augmenter, et la compagnie aérienne pourrait être en mesure d'obtenir un meilleur financement par le biais d'une augmentation de capital, a déclaré la compagnie dans les diapositives accompagnant l'annonce de jeudi. Lufthansa pourrait décider de lever moins que la totalité de l'autorisation, et pourrait émettre des capitaux frais par étapes.
(...)
Lufthansa a été renflouée l'année dernière après que la pandémie de coronavirus a mis fin à un boom de l'aviation qui durait depuis des décennies. Dans le cadre de ce plan, le gouvernement allemand a pris une participation de 20 % et a appliqué des restrictions strictes aux activités de fusion et d'acquisition de la compagnie aérienne et à la rémunération de ses dirigeants.
 
En remboursant la participation tacite de 5,5 milliards d'euros - un instrument hybride dette/équité qui ne dilue pas les droits de vote des actionnaires - Lufthansa devrait rembourser un total de 2 milliards d'euros aux gouvernements suisse, belge et autrichien, où elle exploite des compagnies aériennes nationales. La compagnie a déjà remboursé 1 milliard d'euros du montant prêté par la banque publique de développement allemande, la KfW.
(...)

Mon commentaire : Lufthansa poursuit son processus de remboursement de la dette liée au Covid-19. Pour cela, la compagnie allemande compte procéder à une augmentation de capital dont le montant maximal avoisine sa valorisation boursière (6,5 milliards d'euros).

Avant cela, en novembre 2020, Lufthansa avait obtenu 525 millions d'euros via une émission d'obligations convertibles à échéance 2025. Puis, en février 2021, Lufthansa a émis une obligation de 750 millions d'euros à échéance 2025 et une seconde de 850 millions d'euros à échéance 2028.

> Le sauvetage d'Alitalia, casse-tête pour Mario Draghi

(source AFP) 2 avril - Mario Draghi, chef du gouvernement italien depuis février, est confronté à son premier dossier explosif sur le terrain économique: comment sauver de la faillite le fleuron national Alitalia, alors que les négociations sur ce sujet avec Bruxelles sont dans l'impasse.
 
Si au début des tractations en mars sur l'épineuse question des aides d'État les deux parties s'étaient félicitées d'un débat "constructif", le ton s'est nettement durci depuis.
(...)
Dans une missive envoyée à Rome et dévoilée par la presse italienne, Mme Vestager fait part de sa "préoccupation sur le manque de progrès substantiels" dans ses négociations avec Rome et réclame que la nouvelle compagnie censée naître des cendres d'Alitalia marque une nette rupture avec son ancêtre.
 
L'ancien gouvernement dirigé par Giuseppe Conte avait créé en 2020 une entreprise publique pour sauver Alitalia, baptisée Ita, dans laquelle il comptait injecter 3 milliards d'euros.
(...)
Le mandat donné par Mario Draghi à ses ministres paraît clair, mais difficile à réaliser: "il faut négocier un plan pour Ita lui permettant" de voler de ses propres ailes "sans peser sur la collectivité".
 
"Les contribuables italiens ont déjà dû débourser des dizaines de milliards d'euros ces trente dernières années pour maintenir à flot une compagnie très mal gérée", a commenté à l'AFP Massimo Colombo, professeur d'économie de l'innovation à l'École polytechnique de Milan.
(...)
Fin connaisseur des rouages de l'Union européenne, Mario Draghi trouvera-t-il une solution?
 
Selon M. Giuricin, économiste des transports à l'université Bicocca de Milan, "il n'ira pas à la confrontation avec Bruxelles et cherchera à réduire au minimum le recours à l'argent public".

Mon commentaire : Pour n'avoir pas su se réformer en temps et en heure, l'ex Alitalia risque de disparaitre.

> Taxe de sûreté : double peine pour les compagnies aériennes selon le SCARA

(source Air Journal) 31 mars - L’État français réclame aux compagnies aériennes 550 millions d’euros de dépenses de sûreté et de sécurité, correspondant selon le SCARA au déficit en 2020 et 2021 de la taxe d’aéroport – liée au trafic passagers en chute de plus de 70% l’année dernière pour cause de pandémie de Covid-19.
 
D’après le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes (SCARA), la DGAC a annoncé la nouvelle le 26 mars 2021 « lors de la réunion annuelle de présentation du bilan économique de la fonction sûreté/sécurité des aéroports » : le déficit de ces dépenses atteint un total de 550 millions d’euros et devra être payé par les compagnies aériennes « sur 6 ans à partir de 2024 », la somme étant « majorée des intérêts et des frais de gestion réclamés par l’État ».
 
Il s’agit donc de faire payer aux compagnies aériennes, déjà fortement touchées par la crise sanitaire, « un service de sûreté/sécurité sur des vols non effectués », dénonce le SCARA en parlant de « double peine ». Cette fonction régalienne devrait pourtant être payée par l’État comme dans d’autres pays, rappelle le syndicat qui regroupe 50% des compagnies aériennes françaises, basées en métropole et dans les territoires ultra-marins ainsi que des sociétés d’assistance aéroportuaire et de formation.
(...)
Le ministère délégué aux Transports, interrogé par l’AFP, a rappelé de son côté que l’État a accordé aux compagnies des avances de 300 millions au titre de 2020 et 250 millions pour 2021, afin de « préfinancer les missions de sécurité (et de) sûreté sur leur aéroport durant la crise sanitaire et la chute du trafic ». Ces sommes seront remboursées « sur le produit de la taxe d’aéroport (TAP), c’est-à-dire sur le prix des billets d’avion qui sera acquitté par les passagers, en fonction du rythme de remontée en charge de l’activité aérienne », a précisé Jean-Baptiste Djebbari.

Mon commentaire : Depuis toujours, les compagnies aérienne françaises se plaignent d'un désavantage notable par rapport à leurs concurrentes : la France est le seul pays à avoir instauré une taxe de sûreté.

Partout ailleurs, le coût de la sûreté est assumé par l'État.

> La nouvelle grosse commande de Southwest profitera aussi au groupe Safran

(source Le Journal de l'Aviation) 2 avril - Les 100 nouveaux Boeing 737 MAX 7 (737-7) commandés par la compagnie américaine Southwest Airlines va logiquement profiter à Safran Aircraft Engines par le biais de CFM International, sa coentreprise avec GE Aviation.

Les nouveaux LEAP-1B sont ainsi valorisés à plus de 2,8 milliards de dollars, sans prendre en compte les possibles spares qui pourront également être livrés à Southwest. La compagnie américaine a déjà réceptionné 61 737 MAX, avec un total de 348 exemplaires en commande ferme restant à livrer et 270 autres en option.

Pour rappel, Southwest Airlines a joué un rôle majeur dans l'histoire de CFM en devenant le client de lancement du CFM56-3 en 1984, motorisation exclusive du Boeing 737 Classic. En 1997, la compagnie aérienne a également lancé le CFM56-7B comme moteur exclusif de la génération des 737 NG. La compagnie low-cost texane reste d'ailleurs aujourd'hui le plus gros client commercial de CFM International, avec ses quelques 700 monocouloirs 737 propulsés par des moteurs CFM56-7B ou LEAP-1B.

> Boeing 737 MAX : certifié par la FAA pour Ryanair, livré pour Blue Air

(source Air Journal) 1er avril - Cinq mois et demi après avoir approuvé le retour dans les airs des monocouloirs remotorisés de Boeing, impliqués dans deux accidents ayant fait 346 victimes chez Lion Air puis Ethiopian Airlines, la Federal Aviation Administration (FAA) a déclaré le 31 mars 2021 avoir certifié la version du MAX 8 pouvant accueillir jusqu’à 200 passagers (au lieu des 189 typiques dans les 737-800 et MAX 8). Le « 737-8200 incorpore toutes les améliorations de conception issues qui faisaient partie de l’examen de 20 mois du 737 MAX, y compris celles relatives au MCAS », a déclaré le régulateur américain à The Air Current. L’ajout de sièges dans cette version du MAX 8 (appelée 8-200 par Boeing) a entrainé l’installation de portes supplémentaires, la densification à taille de cabine égale étant issue d’une diminution à 28 pouces de l’espace entre rangées.
 
Boeing, qui a déjà assemblé plusieurs exemplaires destinés à Ryanair et ses filiales Buzz et Malta Air, a réagi par voie de communiqué : il continue à « travailler avec les régulateurs mondiaux pour remettre en service les 737-8 et -9 en toute sécurité. Nos équipes veillent également à ce que les futurs membres de la famille 737 satisfassent à toutes les exigences réglementaires ».
 
L’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne), dont le feu vert au retour des MAX remonte à la fin janvier, doit encore certifier cette version 8-200 avant qu’elle ne puisse fouler les pistes des aéroports du Vieux continent. Rappelons que l’Irlandaise Ryanair a porté en décembre à 210 exemplaires ferme sa commande de la version densifiée du MAX, qui accueillera 197 passagers et avait été choisie dès 2014. La low-cost vietnamienne VietJet Air est à ce jour le seul autre client du 8-200, avec cent avions commandés en 2016.
 
Basée à l’aéroport de Bucarest-Henri Coanda, la low-cost Blue Air a de son côté reçu mardi le premier des dix 737 MAX 8 (YR-MAXA) pris en leasing chez ALC et configurés pour accueillir 189 passagers ; les neuf autres appareils sont attendus entre ce mois d’avril et 2022
(...)

Mon commentaire : Les unes après les autres, les compagnies aériennes font confiance au B737 Max, un avion qui en deux crashs a entrainé la mort de plusieurs centaines de personnes.

Pour une compagnie à bas coûts, dont le modèle repose sur l'exploitation d'un unique type avion, il est quasiment impossible de changer de fournisseur. Ryanair comme Southwest continueront d'exploiter des B737 Max, ou plutôt des B737-8 et B737-9, les nouveaux noms de cet avion.

> Avion décarboné : British Airways joue aussi l'hydrogène

(source Air & Cosmos ) 2 avril - Déjà impliquée dans les carburants durables via le groupe IAG, British Airways joue aussi la carte de la propulsion électrique-hydrogène avec son investissement dans ZeroAvia.
 
British Airways (...) fait partie des investisseurs qui ont participé à la nouvelle levée de fonds lancée par la startup ZeroAvia qui développe une pile à combustible hydrogène. Des essais en vol avec un Piper Malibu de six places ont été initiés en septembre 2020. La levée de fonds porte sur 24,3 M$. Le gouvernement britannique s'est déjà engagé à hauteur de 16,3 M$. Parmi les autres investisseurs de ZeroAvia : SYSTEMIQ, Shell Ventures, Summa Equity, Ecosystem Integrity Fund ainsi que le véhicule d'investissements de Bill Gates, Breakthrough Energy Ventures qui a mis 21,4 M$ dans l'aventure. Sans oublier la société de capital-risque Horizon Ventures, basée à Hong-Kong et créée par le milliardaire Li Ka-shing.
 
ZeroAvia n'a peur de rien et annonce que la nouvelle levée de fonds servira à lancer le développement d'un groupe propulseur hydrogène-électrique de 2 MegaWatts destiné à des avions de 50 places et plus. Avec un calendrier ambitieux : 2026 comme date de la commercialisation avant de passer à une autre étape, celle de la propulsion d'un avion de 100 places à l'horizon 2020. Les sommes levées, les 24,3 M$ s'ajoutant aux 50 M$ déjà réunis, ne sont donc qu'une première étape. De son côté, EasyJet s'est associée à Wright Electric sur la propulsion électrique. Et a également signé en 2019 un protocole d'accord avec Airbus sur les avions hybrides et électriques.
 
Via le groupe IAG, British Airways est aussi présente sur les carburants durables ou SAF avec notamment un investissement de 400 M$ dans une usine de production de carburant vert dans le cadre d'un partenariat avec Shell et Velocys. Située à Immingham, dans le nord-est du Lincolnshire (Grande-Bretagne), dans l'estuaire de la rivière Humber, l'usine a pour objectif de retraiter 500 millions de tonnes par an de déchets ménagers et industriels, normalement destinés à l'incinération ou l'épandage, pour le convertir en 60 millions de litres de biocarburant, à destination des avions ou des voitures.

> Volotea et Air Nostrum poussent le financement de l’avion électrique en Espagne

(source actu-aero) 2 avril - La compagnie aérienne régionale d’Iberia et la low-cost Volotea s’associent à la start up Dante Aeronautical pour obtenir le soutien financier de l’Union Européenne de leur projet d’avion 100 % électrique de 19 places.

Le consortium formé par les trois sociétés a présenté au ministère des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain espagnol (MITMA) un projet d’électrification de flotte pour un budget total de 42 millions d’euros en réponse à l’appel à manifestation d’intérêt du Ministère des Transports.

Ce partenariat public-privé stratégique doit permettre à l’Espagne de lancer l’électrification de son transport aérien régional et d’atteindre ses objectifs en matière de transport aérien à zéro émission, maillon essentiel de la transition écologique dans le secteur du transport aérien. En la matière, rappelons que l’objectif européen pour atteindre la neutralité est fixé à 2050. Le projet vise également à développer le tissu économique et industriel espagnol et à favoriser la cohésion territoriale, indiquent les partenaires.

Volotea et Air Nostrum prévoient la transformation et l’électrification de leurs flottes d’avions de court et moyen-courrier utilisées pour le transport aérien régional. Le projet propose la transformation et l’électrification d’avions en service pour en faire des appareils 100 % électriques. Ces avions pourraient ainsi être déployés sur des lignes courtes à faible densité et pour relier des îles entre elles.

La maîtrise technique du projet a été confiée à Dante Aeronautical. L’adaptation d’avions traditionnels de 9 à 19 passagers doit permettre un gain de temps considérable dans le développement de futures solutions 100% électriques pour le transport aérien en limitant à la fois l’investissement nécessaire et le temps de développement comme de certification des aéronefs.
 
La certification du premier avion est prévue pour 2024, s’en suivra ensuite une période d’industrialisation et de mise en service qui aboutira à la mise en opération complète de plusieurs modèles d’avions en 2026. Volotea et Air Nostrum espèrent être pionnières dans l’utilisation de cette technologie sur des routes régionales.

Mon commentaire : Les compagnies aériennes multiplient les annonces visant à démontrer la pertinence de leurs engagements pour une aviation durable.

Avion électrique, avion à hydrogène ? Si l'on en croit les deux articles ci-dessus, la réponse est pour bientôt : 2024 ou 2026. Pour que ce calendrier soit respecté, les ingénieurs devront réaliser des prouesses.

À moins que les carburants durables (les SAF) ne mettent tout le monde d'accord.

Une chose est sûre : l'aviation commerciale s'est construite sur un modèle d'économies à grande échelle, avec notamment l'utilisation d'un seul type de carburant. Il est difficile d'imaginer dans un avenir proche de voir tous les aéroports proposer plusieurs types de carburant en plus du kérosène.

Aussi, la filière aéronautique devrait rapidement trouver un consensus pour privilégier les recherches autour d'un seul type de nouveau carburant.


Fin de la revue de presse

> Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires

Les relevés annuels émanant de Natixis et/ou de la Société Générale doivent vous être parvenus, par mail ou acheminés par la Poste.

Vous trouverez sur mon site navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.

Pour éviter d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse postale, je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.

Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si vous avez acheté vos actions par celui-ci.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 5,136 euros en clôture lundi 5 avril. Elle est en hausse de +2,47% sur une semaine. Depuis fin novembre 2020, le cours se maintient autour de 5 euros.

Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM était à 9,93 euros.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 3,31 euros. L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de la crise sanitaire.


Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est stable à 65$. Il est à son niveau pré-pandémie.
Le blocage temporaire du canal de Suez par un cargo gigantesque n'aura pas eu d'effet sur le cours du pétrole. 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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