N°804, 19 avril 2021
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM lance une augmentation de capital d'un milliard
(source Les Échos) 15 avril - Pas de temps à perdre ! Une semaine
après l'annonce de l'accord avec la Commission européenne sur les
conditions de la recapitalisation d'Air France et d'Air France-KLM,
le
groupe a dévoilé mardi matin le lancement d'une augmentation de capital
de 988 millions d'euros (...) Cette injection de cash vient en complément de la conversion
en obligations convertibles perpétuelles (titres supersubordonnés ou
TCF) des 3 milliards d'euros de prêt consentis par l'État français à Air
France en juin dernier. Les actionnaires actuels d'Air
France-KLM qui ne veulent pas voir leur participation diluée dans cette
opération, bénéficient d'une priorité d'accès. Cette augmentation de
capital se traduira par l'émission de 186 millions d'actions nouvelles,
au prix de lancement de 4,84 euros, contre 5,31 euros à la clôture de la
veille. Cette décote a valu au titre de reculer de plus de 3 % à
l'ouverture mardi matin. Mais l'opération fera également l'objet d'une
offre au public, d'ici au 15 avril (avec possibilité d'extension). Au
total, l'augmentation de capital pourrait atteindre au « maximum » 1,1
milliard d'euros, précise un communiqué. Le règlement de l'augmentation
de capital est prévu le 22 avril. L'État français, qui détient 14,3 % du capital, s'est déjà
engagé à y souscrire, mais tout en restant juste en dessous du seuil des
30 %, au-delà duquel la réglementation boursière oblige à lancer une
offre publique d'achat sur la totalité du capital. Ses droits de vote
monteront également, pour passer de 18,9% à 29,4%. Le coût pour les
finances publiques de ce coup de pouce supplémentaire serait d'environ
593 millions d'euros. La compagnie chinoise
China Eastern a
également annoncé son intention de participer à l'augmentation de
capital, afin de maintenir sa participation actuelle de 8,8 %. Son
investissement serait de l'ordre de 127 millions d'euros et sa
participation monterait à 10 % (et près de 12 % des droits de vote).
Cela dans le cadre d'un renforcement de son partenariat stratégique avec
Air France-KLM annoncé lundi soir, qui prévoit l'intégration dans la
coentreprise formée en 2012 des lignes Paris-Pékin et Amsterdam-Pékin,
ainsi que d'activités de services en aéroport. En revanche, l'autre partenaire stratégique d'Air France-KLM,
la compagnie américaine Delta Airlines, a fait savoir qu'elle ne
pourrait participer à l'augmentation de capital. Ayant également
bénéficié d'une aide financière du gouvernement fédéral américain,
Delta a en effet interdiction d'investir dans une compagnie étrangère
tant qu'elle n'aura pas remboursé l'argent public. Sa participation de
8,8 % dans Air France-KLM sera donc diluée aux alentours de 6 %, mais
avec encore 9% des droits de vote. Autre
grand absent : l'État néerlandais, qui détient 14 % du capital, a
informé le groupe qu'il ne participerait pas. Les Pays-Bas souhaitent
apparemment réserver leur soutien financier à une probable
recapitalisation de KLM, qui fait encore l'objet de négociations avec
la Commission européenne. Lors de la campagne électorale pour
l'élection des députés qui s'est tenue en mars, la question de la
recapitalisation d'Air France-KLM avait suscité des polémiques et
plusieurs hommes politiques néerlandais s'étaient engagés à réserver
l'argent public au soutien exclusif de KLM. Dans cette hypothèse, la
part des Pays-Bas au capital d'Air France-KLM pourrait tomber à 9,76 %,
mais avec encore 14,41 % des droits de vote (au lieu de 18,6 %
précédemment), compte tenu de la règle du droit de vote double pour les
actions détenues depuis plus de deux ans. L'augmentation de capital d'Air France-KLM permettra donc
au holding d'améliorer ses fonds propres, mais aussi son niveau de
trésorerie, au profit d'Air France. Couplée au redressement attendu du
résultat d'exploitation en 2021, cette opération devrait permettre au
groupe de ramener son ratio de dette sur Ebitda à moins de 3 d'ici à
2023, soit le minimum nécessaire pour pouvoir se refinancer sur les
marchés financiers. Mais l'objectif affiché est d'atteindre un ratio de
2 d'ici à 2023, avec des mesures complémentaires restant à préciser.
>
MRO : IndiGo étend encore son contrat de support équipements avec AFI KLM E&M
(source Le Journal de l'Aviation) 14 avril - La compagnie low-cost
indienne IndiGo a reconduit et étendu le spectre de son contrat de
support équipements avec Air France Industries KLM Engineering &
Maintenance (AFI KLM E&M). L'accord couvre désormais plus de 350 avions.
La gamme de services fournis par la division MRO du groupe Air
France KLM comprend la réparation des équipements, l'accès à un pool
dédié, la fourniture d'un kit de base principal (MBK) au centre des
opérations aériennes d'IndiGo à Delhi, ainsi que le soutien logistique.
« Nous sommes très heureux de la décision d'IndiGo de prolonger
notre partenariat à long terme. Cette prolongation marque une nouvelle
étape dans notre stratégie visant à renforcer notre position de leader
sur le segment de marché de l'A320neo et à développer davantage notre
présence régionale en matière de maintenance et de réparation dans la
région Asie-Pacifique » a déclaré dans un communiqué Dominik
Wiener-Silva, le directeur des ventes d'AFI KLM E&M pour la région
Asie-Pacifique. Pour rappel, IndiGo connaît une importante
croissance depuis son lancement, avec 255 appareils en flotte
aujourd'hui et plus de 600 autres en commandes, ces derniers appartenant
tous à la famille A320neo d'Airbus (A320neo, A321neo, A321LR et
A321XLR). AFI KLM E&M renforce ainsi sa coopération avec la plus
importante compagnie aérienne indienne, une relation datant de la
création même d'IndiGo en 2006 avec le support équipements de sa flotte
d'A320ceo. L'Airline-MRO avait également pris en charge le support des
équipements des 25 ATR 72-600 de la compagnie en 2017. (...)
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Toujours dans le rouge, Delta Airlines aperçoit le bout du tunnel
(source AFP) 15 avril - La compagnie aérienne Delta Airlines, dont
les résultats trimestriels sont toujours très affectés par la pandémie
de Covid-19, s'est montrée optimiste jeudi quant à la reprise du trafic
aérien à la faveur des campagnes de vaccination. (...)
Symbole de l'optimisme, les sommes brûlées chaque jour par l'entreprise
sont revenues, en moyenne, à 11 millions de dollars au premier
trimestre, contre 12 millions au trimestre précédent et 24 millions
trois mois auparavant. La situation s'est
même nettement améliorée au mois de mars, avec une trésorerie
positive de 4 millions de dollars par jour, "à mesure que les consommateurs ont repris confiance
dans le voyage et ont recommencé à acheter des billets d'avion",
souligne Delta Airlines dans un communiqué. (...) Le groupe a affiché une perte de 1,18 milliard de
dollars sur le trimestre, moins lourde que les anticipations des
analystes, qui tablaient sur 1,88 milliard de dollars. Rapportée par
action, la référence à Wall Street, elle est de 3,55 dollars, contre des
prévisions de 3,13 dollars. (...) American Airlines, qui doit publier ses
résultats le 22 avril, a affirmé ces derniers jours s'attendre à une
perte nette comprise entre 1,2 et 1,3 milliard de dollars au premier
trimestre. United Airlines prévoit une baisse de 66% de son chiffre
d'affaires à l'occasion de ses résultats attendus le 19 avril.
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Après les avions, Norse Atlantic trouve de l’argent
(source Air Journal) 16 avril - La future compagnie aérienne low-cost
long-courrier Norse Atlantic Airways a levé sur les marchés 138,5
millions d’euros, se rapprochant un peu plus du lancement avec des
Boeing 787 Dreamliner entre l’Europe et les États-Unis. Alors
que Norwegian Air Shuttle évoque une levée de fonds pouvant atteindre
593 millions d’euros pour réduire sa dette, sa future rivale vient de
réussir son entrée à la bourse Euronext Growth à Oslo : elle a annoncé
dans un communiqué aux autorités financières avoir levé environ 1,4
milliard de couronnes NOK (138,44 millions d’euros), a indiqué la bourse
dans un communiqué. L’émission de nouvelles actions lui avaient déjà
rapporté fin mars presque la même somme (126 millions d’euros). (...) Norse
Atlantic avait déjà annoncé fin mars un accord avec AerCap pour la
location de six 787-9 Dreamliner et trois 787-8, tous d’occasion, avec
des livraisons débutant cette année. Annoncée pour décembre
2021, l’arrivée de la nouvelle spécialiste norvégienne du vol pas cher
dans les aéroports de Paris-CDG, Londres-Gatwick et Oslo-Gardemoen, sur
un marché désormais privé de Norwegian qui a abandonné le long-courrier
pour survivre à la pandémie de Covid-19, se rapproche donc un peu plus.
Norse Atlantic offrira « des itinéraires qui se sont avérés à la fois
populaires et rentables », initialement vers des destinations « telles
que New York, Los Angeles, Miami ». Lancée entre autres par le
cofondateur et ex-CEO de Norwegian Bjorn Kjos et basée dans la capitale
norvégienne, elle prévoit déjà d’étendre son réseau « pour inclure des
destinations en Asie », à mesure que « de plus en plus de Dreamliner
entreront dans la flotte ». Mais la future low-cost insiste sur le fait
que sa croissance « reposera exclusivement sur la demande et la
rentabilité », même si son futur réseau et sa flotte ressemblent à ceux
de Norwegian avant sa restructuration. Le recrutement des navigants a
déjà commencé, mais on attend encore sa nouvelle livrée.
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De nouveaux problèmes plombent le Boeing 737 MAX
(source La Tribune) 17 avril - Les
déboires de Boeing et de son 737 MAX se poursuivent. Le 9 avril dernier,
l'avionneur américain a demandé à pas moins de 16 compagnies de garder
leurs appareils au sol le temps de faire la lumière sur un « problème
électrique potentiel ». « La recommandation est faite pour
permettre la vérification de l'existence d'une prise de terre suffisante
pour un composant du système d'alimentation électrique », expliquait
l'avionneur américain dans un communiqué. « Nous fournirons (aux
compagnies) des instructions sur les mesures correctives appropriées »,
a ajouté le constructeur. L'ennui, c'est que ce problème s'avère
plus étendu que prévu, a souligné le Wall Street Journal ce vendredi.
Celui-ci affecterait, en clair, plus de parties du cockpit
qu'initialement observé. Cette complication "provient de l'utilisation
d'un revêtement de peinture qui pourrait potentiellement perturber les
voies de mise à la terre", qui, dans un circuit électrique, permet
d'éviter une éventuelle surcharge lorsque l'appareil est mal isolé,
selon le quotidien économique qui cite des sources proches du dossier.
Boeing n'a pas confirmé ces
informations. Le géant américain a indiqué à l'AFP qu'il collaborait
aujourd'hui avec ses clients sur de nouvelles consignes, lesquelles
seront prochainement soumises à l'autorité de l'aviation américaine.
L'objectif : s'assurer que la mise à terre dans la cabine de pilotage
des avions affectés est suffisante, ajoute le groupe, sans donner plus
de détails. Boeing refuse également de dévoiler l'identité des clients
concernés, tout comme le nombre d'appareils cloués au sol.
Le
737 MAX continue donc son chemin de croix. L'appareil avait été autorisé
à voler de nouveau en novembre dernier par les autorités américaines,
après avoir été immobilisé au sol pendant près de deux ans. Le système
anti-décrochage MCAS de l'appareil avait été mis en cause dans les deux
catastrophes. Celles-ci avaient provoqué la mort de 346 victimes fin
octobre 2018 et mi-mars 2019.
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"La crise accélère l'appétit des compagnies aériennes pour l'écopilotage" (Openairlines)
(source La Tribune) 16 avril - À l'heure où le débat s'électrise pour
savoir si l'avion doit continuer de faire rêver et que la Loi Climat
vient de supprimer certaines lignes intérieures en cas d'alternative
possible en train, les solutions pour réduire l'impact environnemental
de l'aérien connaissent un intérêt grandissant. "La crise accélère
l'appétit des compagnies aériennes pour l'écopilotage", observe ainsi
Alexandre Feray, le fondateur de OpenAirlines. PRÈS DE 600.000
TONNES DE CO2 ÉVITÉES EN UN AN La société a conçu un logiciel pour
les pilotes d'avions avec l'ambition de réaliser 2 à 5% d'économies de
carburant à chaque vol avec au passage une réduction significative des
émissions de CO2. Son fonctionnement est simple : après chaque vol, les
compagnies récupèrent une carte mémoire à l'arrière de l'appareil où
sont enregistrées toutes les données de vol. Le pilote a accès à une
carte en 3D du trajet : l'itinéraire est bleu quand le pilote a bien maîtrisé sa conduite et vire au rouge quand il y a eu une erreur. Les
compagnies aériennes ont de leur côté accès à une autre interface avec
des données plus globales sur la conduite de l'ensemble des pilotes et
des indications sur les causes de pertes de carburant : atterrissage
trop brutal, détour au cours du trajet... En 2019, l'ensemble des
clients de la société, ont permis d'éviter l'émission de 590.000 tonnes
de CO2, soit autant que ce qu'émettent par an l'ensemble des voitures
d'une ville de la taille de Toulouse par exemple. La solution
équipe aujourd'hui 46 compagnies aériennes dans le monde dont Air France
depuis l'été dernier, mais aussi depuis plusieurs années ses filiales
Hop! et Transavia, Malaysia Airlines, etc. Même si la pandémie cloue les
avions au sol, OpenAirlines a signé sept nouvelles compagnies en 2020.
"Avant la crise, un mouvement très fort a émergé en Europe autour
du flygskam (la honte de prendre l'avion en Suédois). Cela a poussé les
compagnies aériennes à montrer qu'elles n'étaient pas passives face à
l'urgence climatique. Avec la crise, un certain nombre d'entre elles ont
été aidées mais en contrepartie, elles doivent accélérer leur transition
vers le développement durable. Leur deuxième plus grand challenge après
la Covid sera la transition environnementale. Nous observons ce
mouvement y compris en Asie. Malaysia Airlines communique sur toutes ses
actions en termes d'environnement. Même chose au Moyen-Orient avec Oman
Air. Aux États-Unis, depuis l'élection de Joe Biden, les compagnies
aériennes communiquent beaucoup plus sur l'environnement. Il s'agit
vraiment d'un mouvement global", remarque Alexandre Feray.
OpenAirlines veut aller plus loin et commence le déploiement d'une
seconde solution embarquée au sein des cockpits d'avions et qui permet
aux pilotes de recevoir des alertes en temps réel pendant le vol pour
améliorer leur navigation. "Ce sont entre 2 et 5 % d'économies
supplémentaires de kérosène qui sont réalisables grâce à ce dispositif.
Il est donc possible de doubler le potentiel de gain entre la solution à
bord et celle au sol", affirme le président de la société. Le nouveau
module est déjà en test chez Malaysia Airlines et devrait en 2021 être
embarqué à bord de la flotte de Transavia. ÉTENDRE SA SOLUTION
AUX AÉROPORTS OpenAirlines participe également à l'expérimentation
actuellement menée à l'aéroport de Roissy avec les services de la
navigation aérienne de la région parisienne et notamment Air France pour
développer des procédures de descentes optimisées. "Lors de
cette expérimentation, nous sommes en support pour mesurer l'efficacité
d'une approche par rapport à une autre et en avoir des données en termes
d'économies de kérosène pour évaluer si l'étude donné les résultats
attendus", avance Alexandre Feray. "Je pense que nous pouvons encore
gagner 5% de carburant en optimisant les trajectoires au niveau du
contrôle aérien. En cumulant les trois solutions, nous pourrions
économiser jusqu'à 15% de kérosène, c'est quasiment une nouvelle
génération d'avion", lance l'entrepreneur. La société vend
actuellement sa solution directement aux compagnies aériennes qui
l'utilisent pour communiquer avec les ANSP, les fournisseurs de services
de navigation comme la DGAC. Elle projette d'ici à deux ans de pouvoir
proposer ses services directement aux opérateurs de navigation.
Durement impactée par la crise du transport aérien (son service est
facturé en fonction du nombre d'avions en vol), l'entreprise a vu son
chiffre d'affaires chuter de 3,6 millions d'euros en 2019 à 2,6 millions
en 2020. Elle espère retrouver son niveau d'avant-crise en 2021.
Implantée à Toulouse, la société compte 37 collaborateurs et dispose de
bureaux à Miami et à Hong-Kong.
>
La restriction des vols intérieurs adoptée par l'Assemblée nationale
(source Le Journal de l'Aviation) 12 avril - L'Assemblée nationale a
adopté ce week-end le troisième volet du projet de loi Climat et
résilience, baptisé « se déplacer ». Alors que les transports sont les
premiers émetteurs de gaz à effets de serre en France selon Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, l'objectif est de les
rendre moins polluants, pour répondre aux enjeux environnementaux mais
aussi de santé publique. Avec ce vote, les députés ont notamment
entériné le principe de limitation des vols domestiques et l'encadrement
des projets d'extension des aéroports. Le désormais célèbre
article 36 interdit en effet de proposer un vol entre deux villes
lorsqu'une alternative de moins de 2h30 en train existe. Une exception
est accordée pour les vols en correspondance. Ainsi, un vol Bordeaux -
Orly sera interdit mais un Bordeaux - Roissy - Miami sera autorisé. Si
cette mesure fait débat, elle a déjà été réduite par rapport à ce que
réclamait la convention citoyenne pour le climat, à savoir une
interdiction des vols lorsqu'une alternative de moins de 4h en train
existe. Le gouvernement craignait toutefois que de telles restrictions
aient un impact très fort sur l'emploi à Air France et ne nuise
gravement à la connectivité de certains territoires.
L'article
37 encadre quant à lui strictement les projets autour de
l'agrandissement ou de la construction d'aéroports. Il interdit de
déclarer d'utilité publique ce type de travaux, s'ils conduisent à une
augmentation des émissions de gaz à effet de serre générées par
l'activité aéroportuaire. Des exceptions sont prévues pour les travaux à
vocation sanitaire, de défense nationale ou de mise aux normes.
Enfin, l'article 38 impose la compensation par les compagnies aériennes
des vols intérieurs (en métropole), principe qui reposait sur le
volontariat jusqu'à présent. La compensation reste sur une base
volontaire pour les vols vers l'outre-mer. Le calendrier prévoit une
mise en oeuvre progressive de cette mesure, qui débutera en 2022 et
aboutira à une compensation à 100% à partir de 2024.
Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, a salué cette loi, qui
affirme également, via l'article 35, l'ambition du gouvernement
d'instaurer « une meilleure tarification carbone du transport aérien au
niveau européen, en cohérence avec le plan de soutien inédit en faveur
de la décarbonation du secteur que nous avons lancé l'an dernier » d'ici
2025.
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Les relevés annuels émanant de Natixis et/ou de la Société
Générale doivent vous être parvenus, par mail ou acheminés par
la Poste.
Vous trouverez sur mon site navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,980 euros en clôture
vendredi 16 avril. Elle est en forte baisse de -6,29% sur une semaine. Depuis fin
novembre 2020, le cours se maintient autour de 5 euros. L'annonce de la
recapitalisation a tiré le cours de l'action
vers le bas.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
baisse de 4$ à 67$. Il
est à son niveau
pré-pandémie.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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