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		 N°805, 26 avril 2021
		 		
		
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		 Editorial 
		
		
		
		
		 La Revue de Presse du lundi 
		> 
		French State Tightens Grip on Air France-KLM With 29% Stake (L'État français renforce son emprise sur Air France-KLM avec une participation de 29%) 
		(source Bloomberg, traduit avec DeepL) 19 avril - Le gouvernement français a renforcé sa 
		mainmise sur Air France-KLM, en utilisant une nouvelle émission 
		d'actions pour porter sa participation à plus de trois fois celle des 
		Pays-Bas.   La compagnie aérienne en difficulté a levé 1,04 
		milliard d'euros auprès d'investisseurs, 
		portant la participation de la France à 28,6 %,selon un communiqué 
		publié lundi. China Eastern Airlines est devenu le deuxième actionnaire 
		le plus important avec 9,6 %, tandis que l'État néerlandais a été dilué 
		à 9,3 %.selon un communiqué 
		publié lundi. China Eastern Airlines est devenu le deuxième actionnaire 
		le plus important avec 9,6 %, tandis que l'État néerlandais a été dilué 
		à 9,3 %.   Le titre a chuté jusqu'à 3,6% à Paris 
		(...). Les nouvelles actions ont été vendues à 4,84 euros 
		l'unité, les investisseurs existants absorbant environ les trois quarts 
		de l'émission.   La nouvelle domination de la France met fin 
		à un équilibre politiquement sensible avec les Pays-Bas qui a duré 
		environ deux ans. Les pays détenaient chacun environ 14% avant 
		l'augmentation de capital. (...)  Les 
		Pays-Bas ont refusé de participer et envisagent de mettre en place leur 
		propre plan de soutien. Des discussions sont en cours entre la 
		Commission européenne et le pays pour ce qui pourrait être une 
		conversion de la dette en actions, a déclaré Ben Smith, directeur 
		général d'Air France-KLM, lundi. Il a également 
		indiqué qu'un soutien supplémentaire pourrait être nécessaire 
		prochainement, en précisant qu'une nouvelle recapitalisation pourrait 
		être demandée plus tard dans l'année.   Le ministre français des finances, Bruno Le Maire, a 
		également laissé la porte ouverte à un soutien supplémentaire au 
		transporteur si la branche française avait besoin d'une aide 
		supplémentaire avant que la crise actuelle de l'aviation ne s'atténue. 
		Alors que les vaccins sont déployés dans toute l'Europe, les progrès 
		sont lents et la levée des blocages et des restrictions aux frontières 
		est dans les limbes.   Le produit de la dernière vente d'actions 
		sera utilisé pour renforcer la branche française, a déclaré le 
		transporteur, tandis que les engagements économiques, financiers et 
		environnementaux qui sont les conditions d'un prêt de l'État ont été 
		"réitérés."   Dans le cadre de l'émission 
		d'actions, China Eastern et Air France-KLM ont renforcé leur partenariat 
		existant.  (...) 
		
		
 | 	
	% du capital | 	
	% des droits de votes théoriques |  	
| Nombre d’actions et de droits de vote | 	
	642.634.034 | 	
	860.643.182 |  	
| État français | 	
	28,6% | 	
	28,5% |  	
| China Eastern Airlines | 	
	9,6% | 	
	11,5% |  	
| État néerlandais | 	
	9,3% | 	
	13,9% |  	
| Delta Airlines, Inc | 	
	5,8% | 	
	8,7% |  	
| Salariés (FCPE) | 	
	2,5% | 	
	3,7% |  	
| Auto contrôle | 	
	0,2% | 	
	0,3% |  	
| Autres | 	
	44,0% | 	
	33,4% |  	
		 
		
		> 
		Air France-KLM : le «bonus» de 2 millions d'euros de Ben Smith fait polémique aux Pays-Bas 
		(source Les Échos) 21 avril - Si la recapitalisation d'Air France-KLM 
		est passée comme une lettre à la poste en France, elle a engendré une 
		nouvelle polémique aux Pays-Bas. Non pas sur l'opération elle-même, 
		approuvée par le gouvernement néerlandais, mais sur l'attribution à 
		Benjamin Smith d'un «bonus» de 2 millions d'euros au titre de sa gestion 
		pour 2020.   Dévoilé par la presse néerlandaise il y a dix jours, 
		le sujet est devenu une affaire politique, après le vote mardi, par le 
		Parlement néerlandais, d'une motion chargeant l'actuel gouvernement 
		sortant d'exiger du patron d'Air France-KLM qu'il renonce à ce «bonus» - 
		sous peine d'interdire toute nouvelle aide publique à Air France-KLM. 
		  « La Chambre […] notant que 
		le plus haut dirigeant d'Air France-KLM a reçu une prime en actions de 2 
		millions d'euros, alors que la société est maintenue à flot par des 
		aides d'État et alors que […] des milliers de travailleurs de KLM ont, 
		soit perdu leur emploi, soit fait des sacrifices salariaux, est d'avis 
		que les primes attribuées […] sont immorales et injustes », stipule le 
		texte, voté par le Parlement issu des élections de mars. « [La Chambre] 
		demande au gouvernement d'exiger la renonciation à cette prime […] et, 
		si cela ne se produit pas, de s'abstenir d'accorder de nouvelles aides 
		d'État à Air France-KLM. »   Pour appuyer leurs exigences, les députés 
		néerlandais ont chargé l'actuel ministre des Finances, Wopke Hoekstra, 
		l'homme qui avait mené le raid boursier sur Air France-KLM en 2019, de 
		conduire une mission à Paris, afin de régler la question avec ses 
		homologues français.   Depuis l'augmentation de capital, l'État 
		français est en effet redevenu l'actionnaire de référence d'Air 
		France-KLM, avec 28,6 % du capital et 28,47 % des droits de vote, tandis 
		que la part de l'État néerlandais, qui n'a pas voulu suivre, est tombée 
		à 9,3 % du capital et 13,9 % des droits de vote. Toutefois, quelle que 
		soit la position française sur ce sujet, il n'est pas certain qu'il 
		puisse contraindre Air France-KLM et son directeur général à renoncer à 
		ce «bonus» voté par l'assemblée générale des actionnaires l'an 
		dernier, qui n'est pas véritablement un bonus puisqu'il 
		constitue une partie de sa rémunération, et dont la 
		légalité ne semble pas remise en cause.   
		Conformément à ce qu'il avait annoncé en 
		mars 2020, Benjamin Smith et les principaux dirigeants et 
		administrateurs du groupe ont déjà consenti un effort important dans le 
		cadre du sauvetage. Le patron d'Air France-KLM a accepté une baisse de 
		25 % de sa rémunération fixe (744.511 euros pour 2020) et a également 
		renoncé à sa rémunération variable annuelle, soit 768.456 euros. 
		  
		Contrairement à la présentation simplifiée faite au Parlement 
		néerlandais, où tout ce qui touche à Air France-KLM a toujours fait 
		l'objet d'instrumentalisation politique, Benjamin Smith ne percevra pas 
		un bonus de 2 millions d'euros cette année. La somme en question 
		correspond en fait à la valeur d'un élément de sa rémunération variable 
		à long terme, inscrite dans son contrat et payable en actions et en 
		numéraire, mais dont le déblocage ne pourra pas intervenir avant 2023 au 
		mieux, et à certaines conditions. Pour en bénéficier, Benjamin Smith 
		devra notamment être toujours à la tête du groupe en 2023 et, surtout, 
		avoir mené à bien le redressement du groupe.   A ces conditions s'ajoute 
		l'une des 
		conditions posées par la Commission européenne à la recapitalisation 
		d'Air France, qui interdit le versement de bonus, tant 
		qu'Air France-KLM n'aura pas remboursé au moins 75 % des aides de l'État 
		français. Mais aussi, tant que ce dernier n'aura pas ramené sa 
		participation au capital à son niveau d'avant crise (soit 14 %). Ce qui 
		risque de prendre plus de trois ans, la Commission européenne et le 
		gouvernement français s'étant entendus sur un délai maximum de six ans. 
		  Ce « bonus » différé de 2 millions d'euros ne pourra donc être 
		perçu qu'une fois Air France-KLM totalement sortie d'affaire et ne 
		serait donc pas contraire aux engagements pris à Bruxelles. Mais il n'en 
		reste pas moins que cette somme reviendra probablement, tôt ou tard, 
		dans l'escarcelle de Benjamin Smith, alors que les pertes de salaire du 
		personnel d'Air France et de KLM, ainsi que les emplois supprimés ne 
		seront pas rattrapés en 2023. Une question plus particulièrement 
		sensible aux Pays-Bas, où l'ancienne coalition gouvernementale avait 
		imposé aux syndicats de KLM des baisses de salaire plus importantes que 
		prévu, en contrepartie d'un prêt de 3,4 milliards d'euros. 
		
		> 
		Air France-KLM : quand un communiqué de 2020 remet en cause la rémunération 2021 de Ben Smith 
		(source La Tribune) 26 avril - Grosse pression sur Ben Smith. Alors 
		qu'une majorité de Parlementaires néerlandais s'élève contre la décision 
		votée l'an dernier par les actionnaires d'Air France-KLM de lui verser 
		en 2022 deux millions d'euros de "bonus long terme" au titre de 2019, un 
		autre caillou vient se glisser dans la chaussure du directeur général du 
		groupe.   Il s'agit d'un communiqué de presse publié 
		il y a un an, le 23 avril 2020 exactement, qui 
		peut remettre en cause le montant de sa rémunération fixe de 900 000 
		euros prévue cette année. Pourquoi ? Parce 
		qu'après la baisse de 25% décidée l'an dernier, cette somme de 900.000 
		euros correspond aujourd'hui à un retour à la normale de la rémunération 
		fixe alors qu'elle devrait rester, à la lecture du communiqué publié 
		l'an dernier, amputée du quart de sa valeur. En effet, quand Ben Smith a 
		annoncé le 23 avril 2020 qu'il baissait sa rémunération fixe de 25% (et 
		qu'il abandonnait par ailleurs sa rémunération variable annuelle), il 
		précisait dans ce communiqué que la mesure s'appliquait "pendant la 
		crise liée au Covid-19", et non pour la seule année 2020.   
		Or, comme 
		le pointent certains en interne chez Air France, "la crise liée au 
		covid-19" est toujours aussi intense que l'an dernier. Air France-KLM a 
		encore affiché une perte d'exploitation de 1,3 milliard d'euros au 
		premier trimestre et la situation est telle que les personnels d'Air 
		France sont toujours en activité partielle avec les baisses de salaire 
		qui l'accompagnent et que la direction cherche par ailleurs à leur 
		baisser leur 13ème mois. (...) 
		La rémunération variable annuelle de Ben Smith n'est pas concernée par 
		cette ambiguïté. Contrairement à la rémunération fixe, le fameux 
		communiqué de presse du 23 avril 2020 précisait bien que son abandon par 
		Ben Smith valait pour la seule année 2020. (...) 
		
		> 
		Delta ajoute 25 A321neo et accélère les livraisons d’A350 et A330neo 
		(source actu-aero) 23 avril - Le transporteur américain Delta 
		Airlines vient de passer une nouvelle commande ferme auprès de 
		l’avionneur européen portant sur l’ajout de 25 appareils A321neo 
		supplémentaires équipés de moteurs Pratt & Whitney PW1100G-JM qui 
		s’ajoutent aux 100 A321neo commandés par Delta fin 2017.   En plus 
		de cette commande dA321neo, Delta a décidé d’accélérer la livraison de 
		deux A350-900 et de deux A330-900neo.   Les gros porteurs d’Airbus 
		sont assemblés à Toulouse, France, alors que les avions de la famille 
		A320 dont l'A321neo destinés aux compagnies aériennes américaines sont 
		prioritairement assemblés depuis le site de Mobile, dans l’État de 
		l’Alabama. C’est là que l’avionneur européen a installé une nouvelle chaîne d’assemblage inaugurée en septembre 2015. Elle a livré son tout 
		premier exemplaire d’A321neo en juin 2018 à Hawaiian Airlines. (...) Delta détient aujourd’hui encore l’une des plus grandes flotte 
		d’avions au monde composée de près de 1000 aéronefs, dont 339 Airbus (57 
		A319, 40 A220, 61 A320, 115 A321, 51 A330, 15 A350). La compagnie 
		américaine basée à Atlanta dans l’état de Géorgie, a réceptionné en mai 
		2019 son premier A330-900 [MSN 1915 / N401DZ], sur un total de 35 
		exemplaires en commande. 
		
		> 
		TAP Air Portugal : perte de 1,2 milliard d’euros en 2020 
		(source Air Journal) 24 avril - TAP Air Portugal a annoncé jeudi une 
		perte de 1,2 milliard d’euros l’année dernière contre un résultat 
		négatif de 95,9 millions d’euros en 2019, à cause de la pandémie de 
		Covid-19 qui a paralysé le transport aérien mondial.   En 2020, la 
		compagnie portugaise a transporté 4,6 millions de passagers, soit une 
		chute de 72,7% par rapport à 2019, tandis que le chiffre d’affaires du 
		groupe a atteint un peu plus d’un milliard d’euros, soit une baisse de 
		près de 68% sur un an.   En échange d’une aide financière apportée 
		par l’État, son principal actionnaire, TAP est contrainte de soumettre à 
		la Commission européenne un rigoureux plan de restructuration, qui 
		prévoit notamment des baisses de salaires, la suppression d’effectifs et 
		la réduction de sa flotte. Le gouvernement de Lisbonne doit encore 
		convaincre Bruxelles de la viabilité de sa compagnie nationale, 
		renationalisée en juillet dernier et sauvée en urgence l’année dernière 
		par un prêt public de 1,2 milliard d’euros. (...) En plus de ce prêt, les besoins de financement de 
		la compagnie portugaise s’élèvent à plus de 2,2 milliards d’euros d’ici 
		2025, selon les premières estimations du gouvernement. 
		> 
		Boeing 737 MAX : l'Inde autorise juste le survol 
		(source Air & Cosmos) 20 avril - La Chine et l'Inde n'ont toujours 
		pas donné leur feu vert aux vols assurés en Boeing 737 MAX dans leurs 
		cieux. Les autorités de l'aviation civile de ces deux pays ont effet 
		décidé de prendre tout le temps nécessaire avant de suivre à leur tour 
		les décisions de leurs homologues américains, canadiens, européens, 
		australiens, émiratis,...... Ce temps pris et les délais n'arrangent pas 
		les affaires de la compagnie aérienne Spicejet qui avait réceptionné une 
		douzaine de Boeing 737 MAX avant leur immobilisation partout dans le 
		monde. Le transporteur a commandé plus de 140 exemplaires. L'autre gros 
		client du Boeing 737 MAX en Inde était Jet Airways qui a été liquidée. 
		  La situation n'arrange pas 
		non plus un autre gros client du Boeing 737 MAX : Flydubai qui 
		exploitait un réseau conséquent sur l'Inde avant la pandémie et qui 
		commence à rebâtir ce réseau, surtout depuis que la compagnie aérienne 
		peut à nouveau exploiter ses moyen-courriers avec de premiers vols en 
		737 MAX qui ont démarré au début de ce mois. Les exemplaires de Flydubai 
		ne sont donc toujours pas autorisés à se poser en Inde. Par contre, les 
		autorités indiennes de l'aviation civile ont autorisé le survol du pays 
		pour permettre aux 737 MAX de Flydubai de desservir Dhaka et Chittagong, 
		si la situation sanitaire le permet.   La 
		décision des autorités indiennes de l'aviation civile ne s'applique pas 
		uniquement aux survols possibles. Elle permet aussi aux sociétés de 
		leasing avions de pouvoir récupérer les Boeing 737 MAX opérés par des 
		compagnies aériennes étrangères et toujours bloqués en Inde depuis le 
		mois d'avril 2019. Sont donc désormais aussi autorisés en Inde les vols 
		de contrôle et de validation des Boeing 737 MAX dans le but de leurs 
		futurs convoyages vers d'autres pays que l'Inde. 
		
		> 
		Les perspectives de reprise du trafic aérien se ternissent encore 
		(source Le Journal de l'Aviation) 22 avril - À chaque tentative de 
		prévisions sur la reprise du trafic aérien, l'IATA la voit s'éloigner un 
		peu et se montre plus pessimiste. Alors que, en fin d'année dernière, 
		les compagnies aériennes espéraient encore réussir à rétablir 
		l'équilibre de leurs opérations à partir du quatrième trimestre de 2021, 
		elles ont rapidement renoncé à cet espoir et en sont désormais à tabler 
		sur une reprise encore plus lente que prévu et une aggravation de leurs 
		pertes.   L'association internationale estime en effet que les 
		pertes de ses membres devraient atteindre 47,7 milliards de dollars en 
		2021, soit 9 milliards de dollars de plus que ce à quoi elle s'attendait 
		lors des prévisions de novembre 2020. On notera qu'elle a aussi dégradé 
		le bilan de 2020, où le montant des pertes a atteint 126,4 milliards de 
		dollars au lieu des 118,5 milliards de dollars initialement avancés. 
		Avec un chiffre d'affaires potentiel de 458 milliards de dollars, en 
		baisse de 45% par rapport à 2019 mais en hausse de 23% par rapport à 
		2020, la marge nette restera négative de 10,4% (contre -33,9% en 2020), 
		toujours loin de l'équilibre.   En cause, la persistance de la 
		crise sanitaire. La reprise se laisse désirer, ralentie par des 
		campagnes de vaccination globalement plus lentes que prévu et très 
		disparates entre les régions du monde, ainsi que l'extrême prudence des 
		gouvernements, qui ne sont pas prêts à lever les restrictions qui pèsent 
		sur les voyages.   Le trafic de 2021 pourrait ainsi ne retrouver que 43% de 
		son niveau de 2019, ce qui est « bien loin d'être une reprise » juge 
		l'association, au lieu des 51% sur lesquels les compagnies aériennes 
		tablaient en fin d'année dernière.   Le trafic international est 
		resté inférieur de 86,6% par rapport à 2019 sur janvier et février mais 
		pourrait remonter à 34% de son niveau grâce à la vaccination (surtout en 
		Amérique du Nord et en Europe) et au déploiement des tests de dépistage. 
		Des signes très positifs ont été envoyés par les compagnies américaines, 
		qui avancent vers le rétablissement de leurs capacités d'avant-crise 
		(...). Mais, 
		globalement, la croissance sur ce segment restera nulle entre 2020 et 
		2021.   La donne ne sera pas la même sur les marchés domestiques. 
		Poussée par la croissance économique, l'épargne des consommateurs, la 
		demande forte mais brimée pour les voyages et la quasi-absence de 
		restriction, la demande pourrait revenir à 96% de son niveau de 2019 au 
		second semestre. La croissance en 2021 par rapport à 2020 
		pourrait ainsi atteindre 48%.   
		Quant au cargo, il continuera de connaître les 
		belles performances de ces derniers mois, toujours entraîné par 
		l'e-commerce, l'acheminement de biens pharmaceutiques et la tension sur 
		les capacités. Les yields pourraient augmenter encore de 5% en 2021 
		(après avoir gagné 40% en 2020) et les volumes pourraient connaître une 
		croissance de 13%, dépassant leur niveau de 2019. Ainsi, l'activité 
		cargo, qui représente traditionnellement entre 10% et 15% du chiffre 
		d'affaires des compagnies, verra cette proportion augmenter à un tiers. 
		  Vu la force et 
		la rapidité avec lesquelles la crise a frappé les compagnies aériennes, 
		celles-ci n'ont pas pu réduire leurs coûts aussi vite que leur chiffre 
		d'affaires s'est effondré. De gros efforts ont été consentis pour les 
		faire descendre au maximum, qui porteront pleinement leurs fruits en 
		2021. Grâce à cela et à la dilution des coûts fixes sur une capacité 
		accrue, les coûts unitaires devraient diminuer en 2021. En revanche, le 
		prix du pétrole évolue de nouveau défavorablement pour les compagnies et 
		le prix du baril de kérosène pourrait se situer autour de 68,9 dollars 
		en moyenne sur l'année (contre 46,6 dollars en 2020 et 77 dollars en 
		2019).   Mais l'IATA s'inquiète aussi des mesures que pourraient 
		prendre certains aéroports et prestataires de services de la navigation 
		aérienne. Willie Walsh, le directeur général de l'IATA, pointe notamment 
		du doigt l'aéroport de Londres Heathrow qui souhaite élargir sa base de 
		coûts réglementés pour rattraper ses pertes.   L'IATA attire depuis des mois 
		l'attention sur l'Europe, soulignant que cette région est celle qui connaît le plus de difficultés et où la reprise s'annonce la plus lente. 
		Cela n'a pas changé : les compagnies du continent sont celles qui 
		enregistreront les pertes les plus importantes en 2021. Celles-ci 
		pourraient atteindre 22 milliards de dollars, près du double de ce que 
		l'IATA prévoyait en novembre (11,9 milliards de dollars), avec une marge 
		nette négative de 23,9%.   Cela est notamment dû au fait que les 
		vols intérieurs ne représentent que 11% de son trafic. Par ailleurs, le 
		déploiement inégal de la vaccination et sa relative lenteur risquent de 
		retarder la reprise sur le marché nord-atlantique.   Au contraire, 
		les compagnies d'Amérique du Nord sont les mieux positionnées, avec un 
		marché intérieur important, une activité fret florissante grâce à une 
		reprise économique solide et un déploiement très rapide de la 
		vaccination aux États-Unis. Elles pourraient ainsi réduire leurs pertes 
		de 35 milliards de dollars en 2020 à 5 milliards de dollars en 2021. 
		 Article Bonus 
		> 
		L'Airbus A400M : ravitaillement en vol d'un hélicoptère (photos) 
		
		(source Aeroweb) 24 avril - Airbus a annoncé avoir mené avec succès 
		une campagne de certification de son Airbus A400M pour le de 
		ravitaillement en vol d'hélicoptères. Airbus vise à obtenir la 
		certification complète de ravitaillement en vol des hélicoptères plus 
		tard cette année avec la conclusion de tous les essais d'exploitation 
		notamment avec des vols de nuit obligatoires.   Les essais en vol, 
		réalisés en coordination avec la Direction générale de l'armement (DGA), 
		ont impliqué des opérations avec deux hélicoptères H225M de l'armée de 
		l'air française. La campagne s'est déroulée de jour comme de nuit sur la 
		côte ouest de la France entre 1 000 ft et 10 000 ft avec des vitesses de 
		vol  basses et jusqu'à 105 nœuds. Au cours de ces vols, un total de 
		81 contacts humides et des transferts de 6,5 tonnes de carburant ont été 
		réalisés, dont pour la première fois le ravitaillement simultané de deux 
		hélicoptères.
  
		  
		 
		 
		 Fin de la revue de presse 
			
		> 
		Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires   
		Les relevés annuels émanant de Natixis et/ou de la Société 
		Générale doivent vous être parvenus, par mail ou acheminés par 
		la Poste.
  Vous trouverez sur mon site 		navigaction  
		les modalités d'accès aux sites des gérants.
  Pour éviter 
		d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse 
		postale,
		je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle 
		servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion. 
		 Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions 
		Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, 
		Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si 
		vous avez acheté vos actions par celui-ci.  
			
		> 
		Mon commentaire 
		sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM  
		L'action Air France-KLM est à 4,723 euros en clôture 
		lundi 26 avril.  Elle est en forte baisse de -5,16% sur une semaine. L'annonce de la 
		recapitalisation a tiré le cours de l'action 
		vers le bas -11%.
  Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM 
		était à 9,93 euros. 
		La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM 
		est à 3,23 euros. 
		L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez 
		retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne 
		prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de 
		la crise sanitaire. 
		 Le baril de pétrole Brent (mer du nord) 
		baisse de 1$ à 66$. Il 
		est à son niveau 
		pré-pandémie.
  
		Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une 
		incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. 
		Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute 
		information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur 
		du groupe Air France-KLM. 
		Vous pouvez me poser, par retour, toute question 
		relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... 
		A bientôt. 
		Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
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		Si vous appréciez cette revue de presse, faites la 
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		Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
		me communiquant l'adresse 
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		François Robardet 
		
		Administrateur Air France-KLM représentant les 
		salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon 
		compte twitter @FrRobardet 
		
		Lors de mon élection, j'ai 
		reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets 
		liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus 
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