N°805, 26 avril 2021
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
French State Tightens Grip on Air France-KLM With 29% Stake (L'État français renforce son emprise sur Air France-KLM avec une participation de 29%)
(source Bloomberg, traduit avec DeepL) 19 avril - Le gouvernement français a renforcé sa
mainmise sur Air France-KLM, en utilisant une nouvelle émission
d'actions pour porter sa participation à plus de trois fois celle des
Pays-Bas. La compagnie aérienne en difficulté a levé 1,04
milliard d'euros auprès d'investisseurs,
portant la participation de la France à 28,6 %,selon un communiqué
publié lundi. China Eastern Airlines est devenu le deuxième actionnaire
le plus important avec 9,6 %, tandis que l'État néerlandais a été dilué
à 9,3 %.selon un communiqué
publié lundi. China Eastern Airlines est devenu le deuxième actionnaire
le plus important avec 9,6 %, tandis que l'État néerlandais a été dilué
à 9,3 %. Le titre a chuté jusqu'à 3,6% à Paris
(...). Les nouvelles actions ont été vendues à 4,84 euros
l'unité, les investisseurs existants absorbant environ les trois quarts
de l'émission. La nouvelle domination de la France met fin
à un équilibre politiquement sensible avec les Pays-Bas qui a duré
environ deux ans. Les pays détenaient chacun environ 14% avant
l'augmentation de capital. (...) Les
Pays-Bas ont refusé de participer et envisagent de mettre en place leur
propre plan de soutien. Des discussions sont en cours entre la
Commission européenne et le pays pour ce qui pourrait être une
conversion de la dette en actions, a déclaré Ben Smith, directeur
général d'Air France-KLM, lundi. Il a également
indiqué qu'un soutien supplémentaire pourrait être nécessaire
prochainement, en précisant qu'une nouvelle recapitalisation pourrait
être demandée plus tard dans l'année. Le ministre français des finances, Bruno Le Maire, a
également laissé la porte ouverte à un soutien supplémentaire au
transporteur si la branche française avait besoin d'une aide
supplémentaire avant que la crise actuelle de l'aviation ne s'atténue.
Alors que les vaccins sont déployés dans toute l'Europe, les progrès
sont lents et la levée des blocages et des restrictions aux frontières
est dans les limbes. Le produit de la dernière vente d'actions
sera utilisé pour renforcer la branche française, a déclaré le
transporteur, tandis que les engagements économiques, financiers et
environnementaux qui sont les conditions d'un prêt de l'État ont été
"réitérés." Dans le cadre de l'émission
d'actions, China Eastern et Air France-KLM ont renforcé leur partenariat
existant. (...)
|
% du capital |
% des droits de votes théoriques |
Nombre d’actions et de droits de vote |
642.634.034 |
860.643.182 |
État français |
28,6% |
28,5% |
China Eastern Airlines |
9,6% |
11,5% |
État néerlandais |
9,3% |
13,9% |
Delta Airlines, Inc |
5,8% |
8,7% |
Salariés (FCPE) |
2,5% |
3,7% |
Auto contrôle |
0,2% |
0,3% |
Autres |
44,0% |
33,4% |
>
Air France-KLM : le «bonus» de 2 millions d'euros de Ben Smith fait polémique aux Pays-Bas
(source Les Échos) 21 avril - Si la recapitalisation d'Air France-KLM
est passée comme une lettre à la poste en France, elle a engendré une
nouvelle polémique aux Pays-Bas. Non pas sur l'opération elle-même,
approuvée par le gouvernement néerlandais, mais sur l'attribution à
Benjamin Smith d'un «bonus» de 2 millions d'euros au titre de sa gestion
pour 2020. Dévoilé par la presse néerlandaise il y a dix jours,
le sujet est devenu une affaire politique, après le vote mardi, par le
Parlement néerlandais, d'une motion chargeant l'actuel gouvernement
sortant d'exiger du patron d'Air France-KLM qu'il renonce à ce «bonus» -
sous peine d'interdire toute nouvelle aide publique à Air France-KLM.
« La Chambre […] notant que
le plus haut dirigeant d'Air France-KLM a reçu une prime en actions de 2
millions d'euros, alors que la société est maintenue à flot par des
aides d'État et alors que […] des milliers de travailleurs de KLM ont,
soit perdu leur emploi, soit fait des sacrifices salariaux, est d'avis
que les primes attribuées […] sont immorales et injustes », stipule le
texte, voté par le Parlement issu des élections de mars. « [La Chambre]
demande au gouvernement d'exiger la renonciation à cette prime […] et,
si cela ne se produit pas, de s'abstenir d'accorder de nouvelles aides
d'État à Air France-KLM. » Pour appuyer leurs exigences, les députés
néerlandais ont chargé l'actuel ministre des Finances, Wopke Hoekstra,
l'homme qui avait mené le raid boursier sur Air France-KLM en 2019, de
conduire une mission à Paris, afin de régler la question avec ses
homologues français. Depuis l'augmentation de capital, l'État
français est en effet redevenu l'actionnaire de référence d'Air
France-KLM, avec 28,6 % du capital et 28,47 % des droits de vote, tandis
que la part de l'État néerlandais, qui n'a pas voulu suivre, est tombée
à 9,3 % du capital et 13,9 % des droits de vote. Toutefois, quelle que
soit la position française sur ce sujet, il n'est pas certain qu'il
puisse contraindre Air France-KLM et son directeur général à renoncer à
ce «bonus» voté par l'assemblée générale des actionnaires l'an
dernier, qui n'est pas véritablement un bonus puisqu'il
constitue une partie de sa rémunération, et dont la
légalité ne semble pas remise en cause.
Conformément à ce qu'il avait annoncé en
mars 2020, Benjamin Smith et les principaux dirigeants et
administrateurs du groupe ont déjà consenti un effort important dans le
cadre du sauvetage. Le patron d'Air France-KLM a accepté une baisse de
25 % de sa rémunération fixe (744.511 euros pour 2020) et a également
renoncé à sa rémunération variable annuelle, soit 768.456 euros.
Contrairement à la présentation simplifiée faite au Parlement
néerlandais, où tout ce qui touche à Air France-KLM a toujours fait
l'objet d'instrumentalisation politique, Benjamin Smith ne percevra pas
un bonus de 2 millions d'euros cette année. La somme en question
correspond en fait à la valeur d'un élément de sa rémunération variable
à long terme, inscrite dans son contrat et payable en actions et en
numéraire, mais dont le déblocage ne pourra pas intervenir avant 2023 au
mieux, et à certaines conditions. Pour en bénéficier, Benjamin Smith
devra notamment être toujours à la tête du groupe en 2023 et, surtout,
avoir mené à bien le redressement du groupe. A ces conditions s'ajoute
l'une des
conditions posées par la Commission européenne à la recapitalisation
d'Air France, qui interdit le versement de bonus, tant
qu'Air France-KLM n'aura pas remboursé au moins 75 % des aides de l'État
français. Mais aussi, tant que ce dernier n'aura pas ramené sa
participation au capital à son niveau d'avant crise (soit 14 %). Ce qui
risque de prendre plus de trois ans, la Commission européenne et le
gouvernement français s'étant entendus sur un délai maximum de six ans.
Ce « bonus » différé de 2 millions d'euros ne pourra donc être
perçu qu'une fois Air France-KLM totalement sortie d'affaire et ne
serait donc pas contraire aux engagements pris à Bruxelles. Mais il n'en
reste pas moins que cette somme reviendra probablement, tôt ou tard,
dans l'escarcelle de Benjamin Smith, alors que les pertes de salaire du
personnel d'Air France et de KLM, ainsi que les emplois supprimés ne
seront pas rattrapés en 2023. Une question plus particulièrement
sensible aux Pays-Bas, où l'ancienne coalition gouvernementale avait
imposé aux syndicats de KLM des baisses de salaire plus importantes que
prévu, en contrepartie d'un prêt de 3,4 milliards d'euros.
>
Air France-KLM : quand un communiqué de 2020 remet en cause la rémunération 2021 de Ben Smith
(source La Tribune) 26 avril - Grosse pression sur Ben Smith. Alors
qu'une majorité de Parlementaires néerlandais s'élève contre la décision
votée l'an dernier par les actionnaires d'Air France-KLM de lui verser
en 2022 deux millions d'euros de "bonus long terme" au titre de 2019, un
autre caillou vient se glisser dans la chaussure du directeur général du
groupe. Il s'agit d'un communiqué de presse publié
il y a un an, le 23 avril 2020 exactement, qui
peut remettre en cause le montant de sa rémunération fixe de 900 000
euros prévue cette année. Pourquoi ? Parce
qu'après la baisse de 25% décidée l'an dernier, cette somme de 900.000
euros correspond aujourd'hui à un retour à la normale de la rémunération
fixe alors qu'elle devrait rester, à la lecture du communiqué publié
l'an dernier, amputée du quart de sa valeur. En effet, quand Ben Smith a
annoncé le 23 avril 2020 qu'il baissait sa rémunération fixe de 25% (et
qu'il abandonnait par ailleurs sa rémunération variable annuelle), il
précisait dans ce communiqué que la mesure s'appliquait "pendant la
crise liée au Covid-19", et non pour la seule année 2020.
Or, comme
le pointent certains en interne chez Air France, "la crise liée au
covid-19" est toujours aussi intense que l'an dernier. Air France-KLM a
encore affiché une perte d'exploitation de 1,3 milliard d'euros au
premier trimestre et la situation est telle que les personnels d'Air
France sont toujours en activité partielle avec les baisses de salaire
qui l'accompagnent et que la direction cherche par ailleurs à leur
baisser leur 13ème mois. (...)
La rémunération variable annuelle de Ben Smith n'est pas concernée par
cette ambiguïté. Contrairement à la rémunération fixe, le fameux
communiqué de presse du 23 avril 2020 précisait bien que son abandon par
Ben Smith valait pour la seule année 2020. (...)
>
Delta ajoute 25 A321neo et accélère les livraisons d’A350 et A330neo
(source actu-aero) 23 avril - Le transporteur américain Delta
Airlines vient de passer une nouvelle commande ferme auprès de
l’avionneur européen portant sur l’ajout de 25 appareils A321neo
supplémentaires équipés de moteurs Pratt & Whitney PW1100G-JM qui
s’ajoutent aux 100 A321neo commandés par Delta fin 2017. En plus
de cette commande dA321neo, Delta a décidé d’accélérer la livraison de
deux A350-900 et de deux A330-900neo. Les gros porteurs d’Airbus
sont assemblés à Toulouse, France, alors que les avions de la famille
A320 dont l'A321neo destinés aux compagnies aériennes américaines sont
prioritairement assemblés depuis le site de Mobile, dans l’État de
l’Alabama. C’est là que l’avionneur européen a installé une nouvelle chaîne d’assemblage inaugurée en septembre 2015. Elle a livré son tout
premier exemplaire d’A321neo en juin 2018 à Hawaiian Airlines. (...) Delta détient aujourd’hui encore l’une des plus grandes flotte
d’avions au monde composée de près de 1000 aéronefs, dont 339 Airbus (57
A319, 40 A220, 61 A320, 115 A321, 51 A330, 15 A350). La compagnie
américaine basée à Atlanta dans l’état de Géorgie, a réceptionné en mai
2019 son premier A330-900 [MSN 1915 / N401DZ], sur un total de 35
exemplaires en commande.
>
TAP Air Portugal : perte de 1,2 milliard d’euros en 2020
(source Air Journal) 24 avril - TAP Air Portugal a annoncé jeudi une
perte de 1,2 milliard d’euros l’année dernière contre un résultat
négatif de 95,9 millions d’euros en 2019, à cause de la pandémie de
Covid-19 qui a paralysé le transport aérien mondial. En 2020, la
compagnie portugaise a transporté 4,6 millions de passagers, soit une
chute de 72,7% par rapport à 2019, tandis que le chiffre d’affaires du
groupe a atteint un peu plus d’un milliard d’euros, soit une baisse de
près de 68% sur un an. En échange d’une aide financière apportée
par l’État, son principal actionnaire, TAP est contrainte de soumettre à
la Commission européenne un rigoureux plan de restructuration, qui
prévoit notamment des baisses de salaires, la suppression d’effectifs et
la réduction de sa flotte. Le gouvernement de Lisbonne doit encore
convaincre Bruxelles de la viabilité de sa compagnie nationale,
renationalisée en juillet dernier et sauvée en urgence l’année dernière
par un prêt public de 1,2 milliard d’euros. (...) En plus de ce prêt, les besoins de financement de
la compagnie portugaise s’élèvent à plus de 2,2 milliards d’euros d’ici
2025, selon les premières estimations du gouvernement.
>
Boeing 737 MAX : l'Inde autorise juste le survol
(source Air & Cosmos) 20 avril - La Chine et l'Inde n'ont toujours
pas donné leur feu vert aux vols assurés en Boeing 737 MAX dans leurs
cieux. Les autorités de l'aviation civile de ces deux pays ont effet
décidé de prendre tout le temps nécessaire avant de suivre à leur tour
les décisions de leurs homologues américains, canadiens, européens,
australiens, émiratis,...... Ce temps pris et les délais n'arrangent pas
les affaires de la compagnie aérienne Spicejet qui avait réceptionné une
douzaine de Boeing 737 MAX avant leur immobilisation partout dans le
monde. Le transporteur a commandé plus de 140 exemplaires. L'autre gros
client du Boeing 737 MAX en Inde était Jet Airways qui a été liquidée.
La situation n'arrange pas
non plus un autre gros client du Boeing 737 MAX : Flydubai qui
exploitait un réseau conséquent sur l'Inde avant la pandémie et qui
commence à rebâtir ce réseau, surtout depuis que la compagnie aérienne
peut à nouveau exploiter ses moyen-courriers avec de premiers vols en
737 MAX qui ont démarré au début de ce mois. Les exemplaires de Flydubai
ne sont donc toujours pas autorisés à se poser en Inde. Par contre, les
autorités indiennes de l'aviation civile ont autorisé le survol du pays
pour permettre aux 737 MAX de Flydubai de desservir Dhaka et Chittagong,
si la situation sanitaire le permet. La
décision des autorités indiennes de l'aviation civile ne s'applique pas
uniquement aux survols possibles. Elle permet aussi aux sociétés de
leasing avions de pouvoir récupérer les Boeing 737 MAX opérés par des
compagnies aériennes étrangères et toujours bloqués en Inde depuis le
mois d'avril 2019. Sont donc désormais aussi autorisés en Inde les vols
de contrôle et de validation des Boeing 737 MAX dans le but de leurs
futurs convoyages vers d'autres pays que l'Inde.
>
Les perspectives de reprise du trafic aérien se ternissent encore
(source Le Journal de l'Aviation) 22 avril - À chaque tentative de
prévisions sur la reprise du trafic aérien, l'IATA la voit s'éloigner un
peu et se montre plus pessimiste. Alors que, en fin d'année dernière,
les compagnies aériennes espéraient encore réussir à rétablir
l'équilibre de leurs opérations à partir du quatrième trimestre de 2021,
elles ont rapidement renoncé à cet espoir et en sont désormais à tabler
sur une reprise encore plus lente que prévu et une aggravation de leurs
pertes. L'association internationale estime en effet que les
pertes de ses membres devraient atteindre 47,7 milliards de dollars en
2021, soit 9 milliards de dollars de plus que ce à quoi elle s'attendait
lors des prévisions de novembre 2020. On notera qu'elle a aussi dégradé
le bilan de 2020, où le montant des pertes a atteint 126,4 milliards de
dollars au lieu des 118,5 milliards de dollars initialement avancés.
Avec un chiffre d'affaires potentiel de 458 milliards de dollars, en
baisse de 45% par rapport à 2019 mais en hausse de 23% par rapport à
2020, la marge nette restera négative de 10,4% (contre -33,9% en 2020),
toujours loin de l'équilibre. En cause, la persistance de la
crise sanitaire. La reprise se laisse désirer, ralentie par des
campagnes de vaccination globalement plus lentes que prévu et très
disparates entre les régions du monde, ainsi que l'extrême prudence des
gouvernements, qui ne sont pas prêts à lever les restrictions qui pèsent
sur les voyages. Le trafic de 2021 pourrait ainsi ne retrouver que 43% de
son niveau de 2019, ce qui est « bien loin d'être une reprise » juge
l'association, au lieu des 51% sur lesquels les compagnies aériennes
tablaient en fin d'année dernière. Le trafic international est
resté inférieur de 86,6% par rapport à 2019 sur janvier et février mais
pourrait remonter à 34% de son niveau grâce à la vaccination (surtout en
Amérique du Nord et en Europe) et au déploiement des tests de dépistage.
Des signes très positifs ont été envoyés par les compagnies américaines,
qui avancent vers le rétablissement de leurs capacités d'avant-crise
(...). Mais,
globalement, la croissance sur ce segment restera nulle entre 2020 et
2021. La donne ne sera pas la même sur les marchés domestiques.
Poussée par la croissance économique, l'épargne des consommateurs, la
demande forte mais brimée pour les voyages et la quasi-absence de
restriction, la demande pourrait revenir à 96% de son niveau de 2019 au
second semestre. La croissance en 2021 par rapport à 2020
pourrait ainsi atteindre 48%.
Quant au cargo, il continuera de connaître les
belles performances de ces derniers mois, toujours entraîné par
l'e-commerce, l'acheminement de biens pharmaceutiques et la tension sur
les capacités. Les yields pourraient augmenter encore de 5% en 2021
(après avoir gagné 40% en 2020) et les volumes pourraient connaître une
croissance de 13%, dépassant leur niveau de 2019. Ainsi, l'activité
cargo, qui représente traditionnellement entre 10% et 15% du chiffre
d'affaires des compagnies, verra cette proportion augmenter à un tiers.
Vu la force et
la rapidité avec lesquelles la crise a frappé les compagnies aériennes,
celles-ci n'ont pas pu réduire leurs coûts aussi vite que leur chiffre
d'affaires s'est effondré. De gros efforts ont été consentis pour les
faire descendre au maximum, qui porteront pleinement leurs fruits en
2021. Grâce à cela et à la dilution des coûts fixes sur une capacité
accrue, les coûts unitaires devraient diminuer en 2021. En revanche, le
prix du pétrole évolue de nouveau défavorablement pour les compagnies et
le prix du baril de kérosène pourrait se situer autour de 68,9 dollars
en moyenne sur l'année (contre 46,6 dollars en 2020 et 77 dollars en
2019). Mais l'IATA s'inquiète aussi des mesures que pourraient
prendre certains aéroports et prestataires de services de la navigation
aérienne. Willie Walsh, le directeur général de l'IATA, pointe notamment
du doigt l'aéroport de Londres Heathrow qui souhaite élargir sa base de
coûts réglementés pour rattraper ses pertes. L'IATA attire depuis des mois
l'attention sur l'Europe, soulignant que cette région est celle qui connaît le plus de difficultés et où la reprise s'annonce la plus lente.
Cela n'a pas changé : les compagnies du continent sont celles qui
enregistreront les pertes les plus importantes en 2021. Celles-ci
pourraient atteindre 22 milliards de dollars, près du double de ce que
l'IATA prévoyait en novembre (11,9 milliards de dollars), avec une marge
nette négative de 23,9%. Cela est notamment dû au fait que les
vols intérieurs ne représentent que 11% de son trafic. Par ailleurs, le
déploiement inégal de la vaccination et sa relative lenteur risquent de
retarder la reprise sur le marché nord-atlantique. Au contraire,
les compagnies d'Amérique du Nord sont les mieux positionnées, avec un
marché intérieur important, une activité fret florissante grâce à une
reprise économique solide et un déploiement très rapide de la
vaccination aux États-Unis. Elles pourraient ainsi réduire leurs pertes
de 35 milliards de dollars en 2020 à 5 milliards de dollars en 2021.
Article Bonus
>
L'Airbus A400M : ravitaillement en vol d'un hélicoptère (photos)
(source Aeroweb) 24 avril - Airbus a annoncé avoir mené avec succès
une campagne de certification de son Airbus A400M pour le de
ravitaillement en vol d'hélicoptères. Airbus vise à obtenir la
certification complète de ravitaillement en vol des hélicoptères plus
tard cette année avec la conclusion de tous les essais d'exploitation
notamment avec des vols de nuit obligatoires. Les essais en vol,
réalisés en coordination avec la Direction générale de l'armement (DGA),
ont impliqué des opérations avec deux hélicoptères H225M de l'armée de
l'air française. La campagne s'est déroulée de jour comme de nuit sur la
côte ouest de la France entre 1 000 ft et 10 000 ft avec des vitesses de
vol basses et jusqu'à 105 nœuds. Au cours de ces vols, un total de
81 contacts humides et des transferts de 6,5 tonnes de carburant ont été
réalisés, dont pour la première fois le ravitaillement simultané de deux
hélicoptères.
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Les relevés annuels émanant de Natixis et/ou de la Société
Générale doivent vous être parvenus, par mail ou acheminés par
la Poste.
Vous trouverez sur mon site navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,723 euros en clôture
lundi 26 avril. Elle est en forte baisse de -5,16% sur une semaine. L'annonce de la
recapitalisation a tiré le cours de l'action
vers le bas -11%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,23 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
baisse de 1$ à 66$. Il
est à son niveau
pré-pandémie.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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