N°806, 3 mai 2021
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La Revue de Presse du lundi
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Air France parie sur Transavia pour redécoller
(source Capital) 02 mai - Pourra-t-on partir en vacances cet été ? Au siège de
Transavia à
Orly, les équipes chargées du programme sont soumises à rude épreuve :
l'annonce du troisième confinement dans l'Hexagone, fin mars, et le
tombereau d'annulations qui a suivi, ont mis à l'eau leur plan de
reprise pour Pâques. "Il reste un peu d'espoir pour les ponts du mois de
mai, veut croire Nicolas Hénin, le directeur commercial. Mais à présent,
on vise surtout une relance en juillet, avec le même niveau d'offres
qu'à l'été 2019, en tablant sur l'accélération des politiques de
vaccination en France et en Europe." La filiale low-cost du
groupe Air France-KLM compte ouvrir davantage de lignes - 152 - que lors
des saisons précédentes, mais elle va en revanche diminuer le nombre de
fréquences horaires. "La crise nous oblige à être encore plus flexibles
et réactifs, explique le dirigeant. En offrant un portefeuille le plus
diversifié possible, avec la capacité de repositionner nos avions en
fonction de l'ouverture ou de la fermeture d'un marché. Sachant que les
réservations se font désormais en moyenne deux semaines avant le départ,
contre quatre à six semaines avant la crise !" Créée en 2007,
la
petite compagnie au logo vert bénéficie de coûts bas grâce à sa flotte
d'appareils identiques, ses vols point à point, l'externalisation des
services d'escale et de maintenance, et une plus forte productivité des
personnels navigants. Elle constitue plus que jamais l'atout clé de sa
maison mère pour affronter la crise. (...) . "La conjoncture actuelle valide la
stratégie du PDG, Benjamin Smith, de faire de Transavia un levier de
compétitivité, observe Didier Bréchemier du cabinet Roland Berger. Car
ce sont les low cost, dotées de bilans financiers solides, qui vont être
au premier rang de la reprise. Les pure players, comme easyJet et
Ryanair, mais également les filiales des compagnies traditionnelles
comme l'espagnole Vueling (IAG) et l'allemande Eurowings (Lufthansa).
La bataille sera rude." (...) Selon Philippe
Berland, du cabinet Sia Partners, "l'enjeu est surtout de défendre la
part de marché du groupe sur les liaisons transversales entre les
capitales régionales françaises en plein essor, car moins concurrencées
par le TGV que les radiales au départ de Paris". Un marché où des
concurrents, comme les espagnoles Vueling et Volotea, sont de plus en
plus actifs. Malgré la crise, Transavia a ainsi ouvert une troisième
base en province, à Montpellier, après celles de Nantes et de Lyon.
Face à elle, easyJet en compte déjà 7 en France auxquelles sont
rattachés 45 appareils. "Notre objectif est de nous placer sur des
aéroports qui ne sont pas déjà saturés par la concurrence, comme c'est
le cas à Bordeaux ou à Toulouse, tout en proposant de nouvelles
destinations", explique Nicolas Hénin. Cet été, la low cost opérera 20
lignes domestiques au départ de Paris-Orly, mais aussi entre métropoles
régionales, comme Rennes-Montpellier, Brest-Toulon, Nantes-Toulon ou
encore Montpellier-Ajaccio.
Evidemment, cette stratégie risque d'alourdir les coûts. Ils se
montaient jusqu'à présent à près de 6 centimes d'euro par siège au
kilomètre offert (SKO), plus ou moins similaires à ceux d'easyJet. En
raccourcissant les distances parcourues et donc en multipliant le nombre
d'atterrissages et de décollages, ils vont atteindre près 8 centimes
d'euro, a calculé la direction d'Air France. Mais c'est toujours deux à
trois fois moins élevé que ceux de Hop ! Surtout, relativise Didier
Bréchemier, "Transavia peut profiter de l'avantage d'être adossée à un
groupe comme Air France, notamment en termes de puissance commerciale,
avec l'accès au programme de fidélisation Flying Blue et aux contrats
d'entreprises permettant de viser une clientèle à plus fort pouvoir
d'achat". En janvier, la compagnie qui maintient, à la différence
d'easyJet, le bagage cabine gratuit, a lancé un système de "smart
connect" à Orly. Une option payante sous-traitée à un partenaire qui
permet aux passagers en correspondance la prise en charge de leur bagage
et des garanties de remboursement et de logement en cas de vol retardé.
Transavia cherche également des relais de croissance à ses marchés
historiques du Portugal ou du Maroc. L'an dernier, elle a obtenu une
large part des créneaux vers l'Algérie, après la faillite d'Aigle Azur.
(...)
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AFI KLM E&M met en place son programme de soutien équipements pour l'Airbus A220
(source Le Journal de l'Aviation) 27 avril - AFI KLM E&M est prête à
proposer ses services pour l'entretien de la flotte A220. La société MRO
a conçu un programme de soutien équipements complet pour l'appareil et
peut désormais le commercialiser. Elle a ainsi investi pour
constituer des stocks de pièces détachées et a formé son personnel
technique afin que ses équipes soient prêtes à intervenir de la façon la
plus efficace. Son offre comporte également des services supplémentaires
comme « l'approvisionnement initial et le support à l'entrée en service
ou la mise en œuvre du kit de base principal ». AFI KLM E&M rappelle
également que sa filiale EPCOR est apte à réaliser l'entretien des APU
de l'A220. La société annonce que son offre a déjà éveillé
l'intérêt : « plusieurs opérateurs A220 ont déjà montré un grand intérêt
à rejoindre le pool de composants d'AFI KLM E&M », affirme Benjamin
Moreau, SVP AFI KLM E&M Components Product. AFI KLM E&M a
notamment développé cette offre de services en raison de la commande
passée par sa maison-mère Air France-KLM en 2019. Air France attend en
effet la livraison d'une soixantaine d'A220 à partir du mois de
septembre (pour une mise en service avant la fin de l'année), des
appareils voués à remplacer les A318 et A319 actuellement dans la
flotte. Depuis, la direction de la compagnie avait plusieurs fois
indiqué qu'elle souhaitait prendre en charge la maintenance de ses
appareils, moteurs compris. En ce qui concerne l'entretien des PW1500G,
un accord a été conclu avec Pratt & Whitney en février.
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Safety Line veut aider les compagnies aériennes à verdir les trajets en avion
(source Les Échos) 28 avril - Cela fait plus d'un an que les moteurs
des avions tournent au ralenti à cause de la crise sanitaire. Mais alors
que la campagne de vaccination accélère et que les beaux jours
reviennent, les professionnels de l'aérien espèrent un rebond de
l'activité. Transavia s'y prépare activement et
vient de signer
un partenariat avec la start-up parisienne Safety Line, fondée en 2010.
L'objectif ? Optimiser ses performances en vol. La compagnie low-cost du
groupe Air France-KLM va en effet tester OptiLevel, un outil qui analyse
en temps réel la puissance des vents et la température à différents
niveaux de vol. Ces détails peuvent paraître techniques, mais
ils représentent un enjeu de taille. Les plans de vol des avions de
ligne sont balisés et provoquent parfois une surconsommation inutile de
carburants. En changeant d'altitude grâce aux données fournies par
OptiLevel, le pilote peut profiter de conditions plus aérodynamiques et
alléger la consommation d'énergie de l'avion. « Nous apportons
aux pilotes des outils d'aide à la décision », constate Pierre Jouniaux,
patron et fondateur de Safety Line, qui est lui-même un ancien pilote et
enquêteur au Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de
l'aviation civile (BEA). « Le carburant représente environ 30 % des
coûts d'exploitation d'une compagnie aérienne », rappelle-t-il
également. Ces dernières années, les pressions des ONG et
des gouvernements se sont accentuées sur les compagnies aériennes afin
de verdir les trajets en avion. (...) Dans cette
logique, Transavia a déjà adopté deux autres technologies de Safety Line
: l'OptiDirect, qui propose des raccourcis en vol, et OptiClimb, qui
optimise le carburant en phase de montée. « Transavia est notre
laboratoire », indique Pierre Jouniaux. La jeune pousse compte 28
salariés et a levé 3 millions d'euros en 2017. Elle revendique 70
clients en France et à l'étranger et compte sur ses liens étroits avec
Transavia pour en séduire d'autres.
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Lufthansa plus pessimiste pour 2021, perte réduite au premier trimestre
(source AFP) 29 avril - Le premier groupe européen du transport
aérien Lufthansa s'est montré jeudi plus pessimiste sur l'évolution du
trafic en 2021, plombé par le Covid-19, s'attendant à une offre à «près
de 40%» du niveau pré-pandémie, en bas de la fourchette de 40% à 50%
annoncée jusque-là. L'entreprise, durement touchée par les
effets de la pandémie et sauvée de la faillite par l'Etat
allemand, a cependant réduit grâce à des économies sa
perte nette au premier trimestre à 1 milliard d'euros, contre -2,1
milliards début 2020, malgré
une chute de 60% du chiffre d'affaires sur un an.
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Rome espère lancer sa nouvelle compagnie aérienne nationale le 1er juillet
(source Reuters) 27 avril - Rome espère lancer le 1er juillet une
nouvelle compagnie aérienne nationale en remplacement d'Alitalia, a-t-on
appris mardi auprès de l'administrateur délégué du transporteur qui
concède toutefois que quelques obstacles réglementaires subsistent.
Le gouvernement italien a entamé l'année dernière un nouveau plan de
restructuration d'Alitalia qui a abouti au projet ITA amené à faire
oublier les difficultés rencontrées par la compagnie historique plombée
par des années de pertes. Le lancement d'ITA a toutefois été
retardé par les longues négociations ouvertes avec Bruxelles et la
viabilité du projet pourrait même être totalement remise en question si
la nouvelle compagnie aérienne n'est pas prête d'ici la saison estivale,
a prévenu Fabio Lazzerini, l'administrateur délégué du groupe. (...)
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Bon premier trimestre pour Airbus malgré la crise
(source Le Journal de l'Aviation) 29 avril - Airbus estime avoir vécu
un bon premier trimestre, même s'il « montre que la crise n'est pas
encore terminée pour [l']industrie », selon les mots de Guillaume Faury,
son président. L'avionneur a réussi à maintenir son chiffre d'affaires
au niveau de l'année dernière (10,5 milliards d'euros) et a publié un
résultat net positif de 362 millions d'euros, quand il avait publié une
perte de 481 millions d'euros l'année dernière. Ce résultat
reflète un bon niveau des livraisons : la division Aviation commerciale
a livré 125 appareils (contre 122 au premier trimestre 2020) - neuf
A220, 105 appareils de la famille A320, un A330 et dix A350. Malgré
cela, le chiffre d'affaires de Commercial Aircraft s'est infléchi de 4%.
Le bilan des commandes est également défavorable, avec 39 appareils
commandés (contre 356 en 2020) mais un bilan net négatif de 61
appareils. Le backlog au 31 mars compte 6 998 avions.
Les
livraisons d'Airbus Helicopters ont un petit peu ralenti, avec 39
hélicoptères livrés (contre 47 en 2020), mais les services ont augmenté,
permettant au chiffre d'affaires de rester relativement stable. Quarante
commandes nettes ont été enregistrées. L'activité Defence &
Space présente un bilan stable, grâce au renouvellement de contrats de
services dans le domaine militaire et la signature de nouveaux contrats
importants dans le domaine spatial. (...)
Dans ces conditions et bien que l'incertitude continue de prévaloir sur
l'évolution à court terme du transport aérien, le groupe maintient les
prévisions qu'il a réalisées en février et s'attend à un volume stable
de ses livraisons sur l'année et un EBIT ajusté situé autour de 2
milliards d'euros.
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Boeing commence à enrayer ses pertes
(source Le Journal de l'Aviation) 28 avril - Le plan de
transformation commence à faire effet. Boeing a publié un chiffre
d'affaires de 15,2 milliards de dollars sur le premier trimestre 2021,
en baisse de 10% par rapport au premier trimestre 2020. L'avionneur
explique que cette baisse est notamment due à la suspension des
livraisons de 787 et à la chute de la demande pour les services. Elle a
été partiellement compensée par la reprise des livraisons de 737 MAX et
une augmentation du chiffre d'affaires du programme KC-46A. La
perte opérationnelle atteint 83 millions de dollars, une belle
amélioration par rapport à 2020 où la perte atteignait 1,35 milliard de
dollars. La perte nette, elle, se situe à 561 millions de dollars
(contre 641 millions en 2020). En ce qui concerne l'activité
Avions commerciaux, 77 livraisons ont eu lieu sur le premier trimestre,
une hausse de 54%. La période est notamment portée par la reprise des
livraisons de 737 MAX, dont 85 exemplaires ont été remis à leur
compagnie cliente depuis décembre. Depuis sa remise en service, la
flotte active a réalisé 58 500 heures de vol sur 26 000 cycles.
Le chiffre d'affaires de l'activité reste toutefois en baisse de 31%
(4,27 milliards de dollars), le mix de livraison étant défavorable à
cause de l'absence de 787 (les livraisons n'ont repris que fin mars).
Par ailleurs, des commandes ont pu être annoncées : une centaine de 737
MAX pour Southwest Airlines, vingt-cinq pour United Airlines, 27 pour
Alaska Airlines et quatre 747-8F pour Atlas Air. L'activité
Services reste ralentie par la situation sanitaire et économique. Le
chiffre d'affaires perd 19% à 3,75 milliards de dollars et le résultat
opérationnel perd 38% de sa valeur à 441 millions de dollars.
La
défense redonne des couleurs au tableau. Elle a vu son chiffre
d'affaires augmenter de 19% grâce à une commande de 27 KC-46A et
l'absence de charges liées au programme de ravitailleur.
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Boeing doit corriger un nouveau défaut sur une centaine de 737 Max
(source Les Échos) 3 mai - Alertée par Boeing de la découverte d'un
problème électrique sur un 737 Max juste avant sa livraison,
l'Aviation civile américaine a publié vendredi une directive imposant
des modifications sur le réseau électrique de 71 Boeing 737-8 et 737-9
déjà en service aux Etats-Unis chez American Airlines,
Southwest Airlines, United et Alaska Airlines, et qui ont été
provisoirement retirés du service depuis le 9 avril dernier. Mais au
total, le défaut à modifier concernerait 106 appareils chez 16
compagnies aériennes à travers le monde, dont des 737 en service en
Europe chez Turkish Airlines et TUI, tous cloués au sol, à la demande de
Boeing, depuis le mois dernier. Les 737 Max en question
présenteraient un risque de panne électrique lié à un défaut de prise de
terre de certains équipements situés dans le cockpit. Tout système
électrique doit en effet être équipé d'une prise de terre, afin
d'évacuer les éventuelles fuites électriques et d'éviter un risque
d'électrocution et de coupure de l'alimentation électrique. Dans
le cas d'un avion, il s'agit d'une connexion à l'infrastructure
métallique de l'avion. Or sur les 737 Max concernés, une modification
des fixations de certains panneaux électriques, intervenue en 2019, a
dangereusement réduit la mise à la terre du circuit. Si aucun problème
n'est survenu en vol, le problème a été détecté lors d'une inspection
sur un appareil en attente de livraison à Seattle.
Potentiellement dangereux, le problème semble néanmoins relativement
simple à résoudre. (...) Selon la directive de la FAA, les modifications
nécessaires représenteraient 24 heures de travail par appareil, pour un coût global de 152.320 dollars (...). (...) Mais ce énième
problème va valoir à Boeing un nouvel audit du processus de fabrication
du 737 Max par la FAA (...). Il aura aussi un impact
sur les livraisons prévues d'avril et de mai, et donc, sur les
finances de Boeing, encore lourdement déficitaire au 1er trimestre,
contrairement à Airbus. Par ailleurs, d'après la presse chinoise, cette
nouvelle difficulté rend plus improbable une levée de l'interdiction de
vol du 737 Max en Chine au second semestre, comme espéré par
Boeing. (...)
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Jean Castex accélère le projet de ligne TGV Bordeaux-Toulouse
(source Les Échos) 29 avril - C'est un serpent de mer de 222
kilomètres et vieux de trente ans qui finit par prendre forme : le
projet de LGV Bordeaux-Toulouse (GPSO), qui mettrait la capitale
occitane à 3 h 15 de Paris, est cette fois bien engagé. Le Premier
ministre, Jean Castex, a écrit le 27 avril à la présidente de la région
Occitanie Carole Delga (PS) et au maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc
(LR) pour confirmer l'engagement de l'Etat de financer la ligne rapide à
parité avec les collectivités territoriales, « soit un engagement de 4,1
milliards d'euros », pour ce projet déjà inclus dans la loi
d'orientation des mobilités (LOM) de décembre 2019. « Une contribution
de l'Union européenne sera recherchée à hauteur de 20 % du coût total »,
ajoute Matignon. Jean Castex réaffirme que les collectivités
pourront créer une société de financement afin de « lever des taxes
locales et recourir à l'emprunt », comme le prévoit l'article 4 de la
loi LOM. « Les travaux étaient prévus pour démarrer en 2029. La mise en
œuvre de mes annonces devrait permettre de les faire débuter en 2024 »,
a-t-il précisé à France Bleu. (...) Le projet de
ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse a connu de nombreuses
vicissitudes et reste combattu par les écologistes qui préfèrent un
réaménagement de la ligne actuelle, moins coûteux que cette LGV à
environ 8 milliards d'euros, hors le tronçon Bordeaux-Dax financé
séparément. La ligne nouvelle a fait l'objet d'un débat public en 2005.
Le tracé a été validé en 2012 avec deux gares nouvelles en périphérie de
Montauban et d'Agen. L'Etat a alors appelé les collectivités de
Midi-Pyrénées à financer, à hauteur de 300 millions d'euros, la LGV
Tours-Bordeaux en échange de la poursuite de la ligne jusqu'à Toulouse.
Celles-ci ont interrompu leurs financements devant les retards du
projet. L'enquête publique a rendu un avis négatif en 2015 mais l'Etat a
signé trois déclarations d'utilité publique (DUP) en 2015-2016, d'abord
invalidées puis aujourd'hui purgées de recours par le conseil d'Etat.
(...) Dans cette affaire, le gouvernement joue une
partie très délicate, et parfois peu lisible en termes de message
politique adressé aux élus locaux. Alors qu'il a sonné depuis longtemps
et avec insistance la fin du « tout TGV » , il cherche néanmoins… à
boucler les extensions du réseau TGV national, prévues de longue date
sur le schéma directeur des infrastructures. (...) Les lignes rapides sont moins à la mode dans le
contexte de la loi Climat et résilience, et le ministère des Transports
préférerait, à tout prendre, annoncer le lancement d'ici à quelques
années de nouveaux « trains d'équilibre du territoire » (TET),
successeurs des Corail circulant de jour comme de nuit, pour compléter
le maillage du réseau national, non couvert par le TGV. Une étude sur le
sujet a été bouclée en vue de son envoi au Parlement, mais Bercy semble
fortement réservé sur ce nouvel investissement étatique, qui cumulerait
le prix d'achat des nouvelles rames et des déficits d'exploitation
récurrents, multipliés par rapport à ceux des trains de nuit actuels.
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Passeport sanitaire : l'Europe accélère pour être prête cet été
(source Les Échos) 28 avril - C'est une urgence politique et
économique. A Bruxelles, les institutions européennes tentent
de rétablir au plus vite, et autant que possible, la libre circulation
dans l'espace Schengen. Symboliquement, l'Europe veut renouer avec ce
qui constitue un de ses piliers et une de ses manifestations
quotidiennes les plus appréciées des citoyens. Ces derniers sont
demandeurs après treize mois de fermetures et de réouvertures
désordonnées des frontières. Et l'été approche : sous pression des
professionnels du tourisme et des pays du Sud, pour qui cette période
est économiquement vitale, la course contre la montre est donc
lancée pour instaurer un passeport sanitaire, rebaptisé « certificat
vert », dès le mois de juin. Un pas important a été
franchi mercredi avec la large adoption par le Parlement européen du
projet dévoilé mi-mars par le commissaire à la Justice, Didier
Reynders.(...) Les discussions techniques pour assurer
l'interopérabilité des certificats - chaque Etat délivrera le sien -
sont déjà bien avancées. Concrètement, le certificat
vert vise à garantir que son détenteur a été vacciné, qu'il a passé un
test négatif il y a moins de 72 heures ou qu'il a déjà attrapé le virus
et dispose encore d'anticorps. L'objectif est de ne pas créer de
discrimination et de ne pas limiter la liberté de circuler aux seuls
vaccinés, un point sur lequel ont insisté Paris et Berlin.
Ce certificat ne sera pas rigoureusement obligatoire pour
voyager : c'est un outil facilitant les déplacements par une
reconnaissance mutuelle des vaccinations et des tests, mais il
restera possible d'exercer son droit à libre circulation sans l'avoir.
Libre alors toutefois à chaque Etat d'imposer des restrictions à
l'entrée (tests, quarantaines, etc.), ce qui est une forte
incitation indirecte à jouer le jeu du certificat vert. L'Europe promet
que ce dernier sera irréprochable sur le plan de la protection des
données. (...)
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Les relevés annuels émanant de Natixis et/ou de la Société
Générale doivent vous être parvenus, par mail ou acheminés par
la Poste.
Vous trouverez sur mon site navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,70 euros en clôture
lundi 3 mai. Elle est en légère baisse de -0,49% sur une semaine.
L'effet dû à la recapitalisation semble s'atténuer. Depuis fin
novembre 2020, le cours se maintient autour de 5 euros. L'annonce de la
recapitalisation a tiré le cours de l'action
vers le bas.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en hausse de 1$ à 68$. Il
est à son niveau
pré-pandémie.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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