N°808, 17 mai 2021
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM veut sortir renforcé d'une crise historique
((source Le Figaro) 12 mai - « Quand je me regarde, je me désole ;
quand je me compare, je me console. » Ben Smith, patron d'Air
France-KLM, semble avoir fait sienne la maxime de Talleyrand.
Le
Covid-19 cloue au sol les compagnies aériennes depuis mars 2020 ? Air
France-KLM continue de brûler du cash, après une perte nette record de
7,1 milliards d'euros en 2020 ? Le groupe ne doit sa survie qu'à l'État
français, qui détient désormais près de 30 % du capital ?
Pas
de quoi décourager Ben Smith. De cette crise historique, le directeur
général veut faire une source d'opportunités. Dans un entretien au
Figaro, il se dit convaincu que le groupe sortira
renforcé de la crise. Dans un marché où la concurrence sera amoindrie
par les faillites, Air France-KLM sera mieux placé que ses grands rivaux
européens Lufthansa et IAG (British Airways) pour profiter du rebond du
transport aérien, même si le retour à la normale sera très lent. Après
s'être réformé, le groupe est prêt à affronter les compagnies low-cost.
Sur quoi Ben Smith fonde-t-il sa
confiance ? D'abord sur la taille du réseau long-courrier « domestique »
d'Air France. La compagnie tricolore compte sur la reprise massive de
ses vols vers les territoires d'outre-mer. Le dirigeant est aussi
convaincu que la concurrence sur ces destinations va consolider sa part
de marché. Deuxième conviction, Transavia, la compagnie low-cost
partagée par Air France et KLM, est en ordre de marche pour rivaliser
avec easyJet, Volotea, Vueling et Ryanair. Ces derniers mois, les
dirigeants d'Air France-KLM ont réussi à éteindre des foyers de pertes :
le réseau domestique a été rétréci, la flotte simplifiée, les bases de
province à Marseille, Nice et Toulouse sont vouées à la fermeture.
De là à surpasser Lufthansa et British Airways, Ben Smith va peut-être
un peu loin. IAG, très dépendant du trafic transatlantique, a encaissé
une perte équivalente à cette d'Air France-KLM et de Lufthansa au
premier trimestre. Longtemps en tête des compagnies les plus rentables,
IAG profite d'un coussin de 10,5 milliards d'euros de liquidités. De son
côté, Lufthansa a reçu le feu vert de ses actionnaires pour lancer une
augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros pour rembourser les
aides publiques. Le groupe allemand n'a pas hésité à supprimer
25 000 emplois en un an. Mais lui aussi a préparé l'avenir. Il a ainsi
commandé, début mai, cinq A350 et cinq Boeing 787 pour moderniser sa
flotte long-courrier. Air France-KLM va continuer à batailler avec ses
grandes rivales européennes.
>
Bonus topman Air France-KLM staat nieuwe steun KLM niet in de weg (Le bonus du DG d'Air France-KLM ne fait pas obstacle à un nouveau soutien à KLM)
((source FD et NU, traduit avec Deepl com) 10 mai - FD et NU
rapportent que le ministre des Finances Wopke Hoekstra a répondu aux
questions des députés Mahir Alkaya (SP) et Eelco Heinen et Ingrid
Michon-Derkzen (tous deux VVD), et a donné sa réponse à la motion d'Alkaya
(SP), qui a été largement soutenue au Parlement et qui demandait au
gouvernement de suspendre l'aide à Air France-KLM tant que le bonus du
PDG n'était pas exclu.
FD souligne que M. Hoekstra a déclaré que
le bonus de M. Smith n'a aucune incidence sur la décision de l'État
néerlandais d'accorder ou non un soutien supplémentaire à la compagnie.
Un éventuel soutien supplémentaire devrait "profiter principalement à
KLM, tout comme l'État français l'a fait avec son soutien à Air France",
cite FD Hoekstra.
NU écrit que M. Hoekstra a déclaré que
l'État néerlandais votera contre la prime, car en temps de crise, "il
n'y a pas de place pour l'octroi et le versement de primes" aux
entreprises qui ont besoin d'aides publiques. Le site Internet note que
la prime du PDG est liée à des objectifs à long terme et qu'elle ne sera
versée qu'une fois qu'Air France-KLM aura remboursé les trois quarts de
l'aide publique qu'elle a reçue.
>
Hoe was het om te zien dat je bedrijf langzaam naar de knoppen gaat? (Qu'est-ce que ça vous a fait de voir votre entreprise aller lentement dans le mur ?)
((source TravelPro, traduit avec Deepl com) 13 mai - Pieter Elbers,
PDG de KLM, était l'un des invités de l'émission néerlandaise de fin de
soirée Beau, mercredi (...). Dans l'émission, M.
Elbers a affirmé que KLM avait reçu des "milliers de réservations" au
cours des dernières 48 heures, se disant "très soulagé que nous
puissions recommencer à voyager. Cela faisait un moment que nous
n'avions pas eu de nouvelles positives, ce qui était nécessaire : tout
le monde a pu constater à quel point le premier trimestre était
mauvais." Pieter Elbers évoque en outre les différences entre les
restrictions de voyage d'un pays à l'autre, le double test obligatoire
pour se rendre aux Pays-Bas, et son expérience en tant que PDG de KLM
pendant la pandémie. À propos de cette dernière, Elbers a déclaré qu'en
interne, les gens parlaient d'une "bataille d'endurance", avec au plus
fort de la pandémie, une perte quotidienne de 10 millions d'euros. "Nous
avons fait toutes sortes de choses pour contenir la situation. Pensez à
la réduction des coûts, à la réduction considérable des effectifs de
l'entreprise, au transport créatif de marchandises. [...] L'entreprise
est beaucoup plus petite, mais prête à se tourner vers l'avenir."
À propos de l'aide d'État reçue du gouvernement néerlandais, Elbers
affirme qu'une "bonne partie" des 3,4 milliards d'euros d'aide est
encore disponible. "Nous avons obtenu 3,4 milliards d'euros de prêts et
de facilités de crédit. Sur ce montant, nous avons retiré 940 millions
d'euros à la fin de l'année dernière, ce qui signifie que nous disposons
encore de 2,4 milliards d'euros et que nous sommes donc stables. Nous
travaillons maintenant d'arrache-pied pour rembourser les prêts."
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Air France-KLM compte doubler voire tripler le nombre d'avions Transavia en France
((source Agefi) 12 mai - Le groupe de transport aérien
franco-néerlandais Air France-KLM compte multiplier par deux voire par
trois le nombre d'avions de sa filiale low-cost Transavia qui opèrent en
France, a déclaré mercredi son directeur général, Ben Smith.
La
flotte de Transavia compte actuellement 40 avions en France, a rappelé
Ben Smith sur BFM Business. "Nous allons doubler même tripler le nombre
d'avions ici en France", a indiqué le dirigeant, en précisant que cette
augmentation de la flotte concernerait de nouveaux vols et non des
transferts d'activité provenant d'autres compagnies du groupe.
Air France-KLM a mené en avril la première étape de sa recapitalisation,
via une augmentation de capital de 1 milliard d'euros et la conversion
du prêt d'actionnaire de l'État français de 3 milliards d'euros en
quasi-fonds propres. Le groupe réfléchit à de nouvelles
opérations de renforcement de ses fonds propres. Cette deuxième étape
pourrait avoir lieu à la "fin de l'année ou [au] début de l'année
prochaine", a indiqué Ben Smith. Interrogé sur l'opportunité de
faire entrer une nouvelle compagnie aérienne au capital d'Air France-KLM
- qui compte déjà Delta Airlines et China Eastern Airlines parmi ses
actionnaires - Ben Smith a répondu qu'il s'agissait "d'une possibilité".
"Ce qui est très important c'est que nos actionnaires soient alignés sur
notre stratégie" et qu'ils accompagnent le groupe à long terme, a ajouté
le dirigeant.
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IAG : lance une émission d'obligations convertibles de 800 ME
((source Boursier) 11 mai - International Consolidated Airlines (IAG)
lance une émission d'obligations senior non garanties convertibles en
actions ordinaires pour un montant initial d'environ 800 millions
d'euros.
Le propriétaire de British Airways, Aer Lingus et Vueling
utilisera le produit net de l'opération pour renforcer son bilan et
augmenter ses liquidités globales, compte tenu de l'incertitude
persistante qui pèse sur le secteur en raison de la pandémie. IAG
utilisera également les fonds levés pour accroître sa flexibilité
opérationnelle et stratégique afin de profiter de la reprise de la
demande.
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Lufthansa Working With Banks on €3 Billion Capital Raise (Lufthansa travaille avec des banques sur une augmentation de capital de 3 milliards d'euros)
((source Bloomberg, traduit avec Deepl com) 11 mai - Deutsche
Lufthansa AG travaille avec des banques sur un plan visant à lever
environ 3 milliards d'euros de capitaux
propres pour aider à rembourser son plan de sauvetage de l'État, selon
des personnes familières avec le sujet.
Le calendrier et la
taille de l'augmentation de capital seront soumis aux conditions du
marché et pourraient intervenir dès le mois de juin, ont précisé ces
personnes.
La plus grande compagnie aérienne d'Europe a bénéficié
d'un renflouement de l'État de 9 milliards d'euros l'année dernière
après que la pandémie de coronavirus a mis fin à un boom de plusieurs
décennies dans le transport aérien. Le nouveau financement fournirait
suffisamment de liquidités pour rembourser une partie de la
participation tacite de 5,5 milliards d'euros toujours détenue par
l'État allemand. La rémunération des dirigeants de Lufthansa et les
activités de fusion et d'acquisition sont limitées jusqu'à ce que la
compagnie ait remboursé l'État. (...) La semaine
dernière, les actionnaires avaient approuvé une levée de fonds potentielle
de 5,5 milliards d'euros. Lufthansa avait précédemment déclaré qu'elle
n'utiliserait pas la totalité du montant disponible et qu'elle viserait
plutôt une augmentation "la plus faible possible".
Lufthansa
continue de perdre de l'argent alors que la pandémie de coronavirus
restreint les voyages dans le monde. La compagnie aérienne a réduit sa
perte de trésorerie mensuelle à 235 millions d'euros au premier
trimestre, et prévoit que ce chiffre se réduira à 200 millions d'euros
par mois au cours de la période actuelle, ce qui lui permettra de
réduire sa perte d'exploitation par rapport aux 5,5 milliards d'euros
enregistrés l'année dernière. (...)
>
Ryanair accuse une lourde perte annuelle, mais entrevoit la reprise
((source AOF) 17 mai - La crise du Covid-19 a fait plonger les
comptes annuels de Ryanair dans le rouge vif. Lors de son exercice fiscal 2021, qui s’est achevé fin mars, la
compagnie aérienne irlandaise à bas coûts a accusé une perte nette (hors
éléments exceptionnels) de 815 millions d’euros. Une perte moins élevée
que celle attendue par le consensus (-834 millions d’euros). Elle se
compare cependant à un bénéfice net d’un milliard d’euros lors de
l’exercice précédent. De son côté, le chiffre d'affaires
s'est effondré de 81 % pour s'établir à 1,64 milliard d'euros et le nombre de passagers a chuté de 81% à 27,5 millions.
(...) Pour l'exercice en
cours, le groupe espère une reprise du trafic cet été grâce à l'avancée
des campagnes de vaccinations et à la levée progressive des restrictions
de circulation. Un solide rebond est attendu lors du second semestre de
son exercice fiscal 2022, lorsque la majorité des européens aura été
vaccinée. Les solides réservations hebdomadaires observées depuis début
avril suggèrent que la reprise a déjà débuté. En parallèle, la
compagnie a confirmé que le nombre de passagers transportés se situera
probablement dans le bas d'une fourchette comprise entre 80 et 120
millions de passagers pour son exercice fiscal en cours, qui s'achèvera
en mars 2022. Sur le plan financier, Ryanair s'attend à être proche de
l'équilibre. Quoi qu'il en soit, pour traverser les turbulences
persistantes des prochains mois, le groupe pourra s'appuyer sur une
solide trésorerie qui dépassait les 3,15 milliards d'euros à fin mars,
contre 3,5 milliards d'euros à fin décembre. (...)
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Boeing : Rolls-Royce accrédite la thèse du nouvel avion
((source Les Échos) 14 mai - C'est l'une des questions qui agite les
aficionados de l'aérien. Boeing se lancera-t-il bientôt, enfin, dans
l'aventure d'un nouvel avion ? Rolls-Royce vient d'exciter sérieusement
la rumeur de Chicago, le patron du motoriste britannique ayant expliqué
jeudi à ses actionnaires réunis en assemblée générale qu'il discutait
bien avec le rival américain d'Airbus d'un nouveau programme.
« Comme les autres fabricants de moteurs, j'en suis certain, nous
discutons du sujet avec Boeing », affirme Warren East.
C'est la première
fois qu'un grand motoriste évoque officiellement le potentiel aéronef,
qui se glisserait entre le moyen-courrier 737 MAX et le plus petit des
long-courrier 787 Dreamliner dans la gamme de Boeing, selon Bloomberg.
Pour le groupe américain, l'enjeu est énorme. Il
s'agit de ne pas se laisser distancer par Airbus dans les monocouloirs,
l'industriel européen amassant les commandes pour ses monocouloirs et
trustant désormais environ 60 % de ce segment de marché crucial. Cela
ferait presque dix ans que Boeing soupèse le lancement de ce nouvel
avion, baptisé « 797 » dans la presse. Il faut dire qu'un tel projet se
chiffre en milliards - dix au moins -, et que le groupe vient de perdre
près de 20 milliards de dollars en deux ans. (...) Dave Calhoun a expliqué aux
analystes il y a quelques jours que son groupe comptait sur l'évolution
de ses méthodes de design et de fabrication et sa maîtrise des
structures en carbone composite pour proposer dans le futur des avions
compétitifs, plus que sur l'arrivée d'une nouvelle génération de moteur.
Le dirigeant, qui a vu son mandat prolongé jusqu'à ses 70 ans - le
conseil ayant revu les règles du groupe pour lui -, a quelques années
devant lui pour mettre en musique ces préceptes et mettre sur le tarmac
le « 797 ».
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Airbus ressuscite son projet de chaîne d'assemblage A320 à Toulouse
((source Le Journal de l'Aviation) 12 mai - La crise sanitaire et
économique liée à la pandémie de Covid-19 avait mis le projet en suspens
mais ne l'avait pas enterré. Airbus a annoncé le 12 mai qu'il relançait
son projet d'installer une ligne d'assemblage pour la famille A320 à
Toulouse. Elle sera située dans l'ancien site de production de l'A380
(site Lagardère) et devrait être opérationnelle fin 2022. La
création de cette nouvelle ligne permettra aux installations
toulousaines d'assembler elles aussi des A321 - qui ne sont actuellement
produits qu'à Hambourg et Mobile. Elle va également permettre à Airbus
de mettre à jour son outil de production, puisqu'elle remplacera l'une
des FAL A320 actuelles de Toulouse par une FAL modernisée et numérisée.
Airbus compte être ainsi prêt à répondre à la demande pour la
famille d'appareils, alors qu'une reprise se dessine sur le marché des
monocouloirs. Après avoir été contraint de réduire sa production de 40%
en 2020 par rapport à ses prévisions initiales, l'avionneur s'attend à
un retour des cadences de production à leur niveau d'avant-crise entre
2023 et 2025 pour sa famille A320. Selon les informations de Reuters,
il
aurait déjà contacté ses fournisseurs pour qu'ils se préparent à une
ré-augmentation de ces cadences de 18% d'ici la fin de 2022.
Actuellement, une quarantaine de monocouloirs sont produits chaque mois
par Airbus. Une accélération de la production est déjà en cours afin
d'atteindre quarante-cinq appareils mensuels à la fin de l'année. Avant
la crise, ils étaient plus de soixante appareils de la famille A320 à
sortir d'usine chaque mois.
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Airbus et Air France pourraient être jugés pour homicide involontaire dans l'affaire du crash au Brésil
((source Bloomberg, traduit avec Deepl com) 12 mai - Airbus SE et Air
France-KLM pourraient être accusés d'homicide involontaire à la suite du
crash mortel d'un avion à destination de Paris au large des côtes
brésiliennes, il y a plus de dix ans. La cour d'appel de Paris a
décidé mercredi que l'affaire devait faire l'objet d'un procès, selon un
fonctionnaire de la cour, qui a refusé d'être identifié conformément à
la politique. La décision annule une décision antérieure d'abandonner
les poursuites contre les entreprises dans le cadre de l'accident qui a
tué 228 personnes. Le vol 447 d'Air France a plongé de 38 000
pieds en trois minutes dans l'océan Atlantique, au large du Brésil, en
juin 2009, dans le crash le plus meurtrier de l'histoire de la compagnie
aérienne. Aucune des personnes à bord de l'Airbus A330 n'a survécu.
Dans un rapport publié en 2012, les enquêteurs ont conclu que le crash
avait été causé par la réaction confuse du pilote à des relevés de
vitesse inexacts, tout en soulignant les problèmes de formation et
d'affichage de l'A330. Airbus et Air France avaient fait part de
leur intention de faire appel de la décision devant la plus haute
juridiction du pays. À l'issue d'une enquête pénale entamée il y
a dix ans, les magistrats instructeurs avaient décidé d'abandonner les
poursuites contre Airbus et Air France en 2019. Les procureurs et les
plaignants dans l'affaire avaient fait appel de cette décision.
Sébastien Busy, avocat représentant les familles des victimes, a déclaré
que la cour d'appel de Paris a considéré qu'Airbus avait sous-estimé la
gravité des déficiences de ses instruments de vitesse et qu'Air France
n'avait pas formé correctement ses équipages. La décision de la
cour "ne reflète en aucune façon les conclusions de l'enquête qui ont
conduit au non-lieu", a déclaré Guillaume Steuer, porte-parole d'Airbus.
Air France a déclaré qu'elle "n'a commis aucune faute pénale ayant
conduit à ce tragique accident."
Les Bonus de la semaine
>
Les émissions de CO2 nécessaires au transport d'un passager ont
été divisées par deux ces trente dernières années
((source #aviationdurable) 27 avril - Le secteur du
transport aérien n'a pas attendu la prise de conscience de la société
sur le réchauffement de la planète pour diminuer son empreinte
environnementale, et les avions sont 80% moins émetteurs de CO2 que les
appareils équivalents des années 1960.
Cette amélioration de
l’efficacité énergétique a permis de découpler la croissance des
émissions de gaz à effet de serre de l’augmentation de trafic. C'est
ainsi qu'au cours des trente dernières années, la consommation de
carburant par passager-kilomètre transporté et les émissions de CO2
associées ont été réduites de plus de 50%.
Chaque nouvelle génération
d’avion permet une réduction d'environ 20% de carburant par rapport à la
génération précédente, et les nouveaux avions consomment environ de 2
litres par passager sur 100km.
L'ensemble de l’industrie du
secteur aérien s’est d’ores et déjà engagée dès 2009 à poursuivre la
réduction de son empreinte environnementale à travers des améliorations
énergétiques de plus de 1,5% par an pour atteindre dès 2020 une
croissance neutre en carbone. A horizon 2050, l'engagement est de
diminuer de moitié les émissions nettes de CO2 de l’aérien par rapport
au niveau de 2005.
>
2,2% des vols génèrent 80% de l’effet radiatif des trainées de
condensation
((source #aviationdurable) 4 mai - L’impact du « trafic aérien » sur
le changement climatique provient des émissions de CO2 liées à la
combustion de kérosène, mais aussi à ses émissions non-CO2.
Les traînées de condensation (traînées blanches parfois
visibles à l’arrière des avions) peuvent dans certains cas former des
nuages d’altitude appelés cirrus induits. Les dernières estimations
indiquent que ces traînées et ces cirrus induits pourraient être
responsables de plus de la moitié de l’impact du secteur, celui du CO2
étant voisin du tiers de l’impact.
Une étude scientifique
britannique publiée en 2020 a évalué que 2,2% des vols contribuaient à
80% de l’effet radiatif des trainées de condensation. L’adaptation de
1,7% de la trajectoire de ces vols permettrait de réduire de 59.3%
l'effet réchauffant de ces trainées.
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Les relevés annuels émanant de Natixis et/ou de la Société
Générale doivent vous être parvenus, par mail ou acheminés par
la Poste.
Vous trouverez sur mon site navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,581 euros en clôture
lundi 17 mai. Elle est en légère baisse de -1,04% sur une semaine.
Depuis l'annonce de la recapitalisation le cours de l'action a baissé de
14%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,27 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en légère hausse de 1$ à 69$. Il
dépasse son niveau
pré-pandémie.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
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