N°811, 7 juin 2021
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
Air France : taux de remplissage limité à 40% sur Paris-Tianjin
((source Air Journal) 5 juin - L’Administration de l’aviation civile
de Chine (CAAC) limitera le taux de remplissage des vols Paris-Tianjin
d’Air France à 40% pendant quatre semaines à compter du 7 juin, a-t-elle
annoncé hier, après la découverte d’infections à la Covid-19 parmi les
passagers. En janvier dernier, la CAAC avait déjà suspendu pour
deux semaines des vols d’Air France entre Paris-CDG et l’aéroport
Tianjin-Binhai, à la suite de la découverte de cinq cas de Covid-19 à
l’arrivée d’un vol en provenance de la capitale française. Quant à la
liaison Paris-Shanghai, suspendue à deux reprises pour cause de
passagers testées positifs à la Covid-19, reprendra bien le 9 juin, mais
également avec une capacité limitée à 40% pendant quatre semaines.
Selon les règles établies par les autorités chinoises à l’ouverture des
frontières aériennes du pays, des tests positifs sur les passagers à
l’arrivée en territoire chinois entraînent automatiquement des
suspensions de vols ou une limitation du nombre de passagers. Seuls les
vols embarquant des passagers sont concernés par cette mesure, les
compagnies aérienne pourront toujours exploiter des vols tout cargo.
>
Schiphol-topman Benschop verwacht dat Lelystad Airport nodig zal zijn (Benschop, président de Schiphol, s'attend à ce que l'aéroport de Lelystad soit ouvert)
((source NU traduit avec Deepl) 6 juin - Dick Benschop, président de
l'aéroport de Schiphol, part du principe que l'aéroport de Lelystad sera
ouvert. Selon lui, il est logique qu'un nouveau gouvernement décide de
le faire, car cela s'inscrit dans la continuité des décisions
précédentes. L'ouverture de Lelystad avait déjà été reportée à novembre
2021 en raison de la crise de la couronne et il semblait que la lenteur
de la formation d'un gouvernement de coalition entraînerait encore plus de retard. Benschop a
déclaré dimanche dans l'émission de Buitenhof qu'il s'attend à ce que le
nombre de mouvements de vol avant la crise de la Covid-19 soit à nouveau
atteint, rendant Lelystad nécessaire. En outre, la combinaison de
Lelystad, qui fait partie du groupe Schiphol, et de Schiphol est
importante pour la connexion internationale de la communauté d'affaires,
selon le dirigeant. Le précédent accord de coalition
gouvernementale prévoyait
que Lelystad reprendrait les vols loisirs de Schiphol, ce qui
donnerait à l'aéroport plus de possibilités de se développer en tant que
plate-forme internationale. Cela permettra d'améliorer la répartition du
trafic aérien, a déclaré M. Benschop. Le PDG de Schiphol part
également du principe que l'utilisation de carburants d'aviation
durables sera rendue obligatoire. Selon les organisations
environnementales, Schiphol est l'un des plus grands pollueurs des
Pays-Bas. Benschop pense que d'ici 2030, environ 14 % des carburants
utilisés par Schiphol pourraient être durables. Il pense que le
fait de lier les développements dans le domaine des carburants durables
à l'aviation peut créer des emplois : "À Rotterdam et à Delfzijl, des
usines de carburants durables sont déjà en cours de construction",
déclare le haut responsable. "La seule perspective qui soit
acceptable est de faire de grands pas en matière de durabilité. Je pense
que c'est possible et que ce sera également une condition pour les
possibilités futures de Schiphol." Pour atteindre les objectifs
climatiques en 2050, M. Benschop estime qu'il faut également innover et
mettre en place un programme national de recherche et de développement
pour le vol électrique et l'hydrogène. "Nous aurons besoin de tout
cela", a-t-il déclaré.
>
Montpellier : visite de la PDG de Transavia France et bonnes nouvelles pour l'aéroport
((source Actu fr) 3 juin - Le moins que
l’on puisse dire, c’est que les Héraultais auront le choix :
près de 20
destinations (18 pour être précis) en Europe tout au long de l’été,
desservies par Transavia. Pour n’en citer que quelques-unes : Stockholm,
Héraklion, Djerba, Tunis, Palerme, Lisbonne, Calvi, Ajaccio ou encore
Athènes et Santorin. « Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur
la base, solide, de Montpellier Méditerranée, pour asseoir le
développement de Transavia », indique Nathalie Stubler.
(...) « Montpellier devient une véritable porte d’entrée vers
l’Europe du Sud avec un accès aérien direct aux richesses culturelles
des plus belles villes », réagit quand à lui Nicolas Hénin, directeur
général adjoint commercial et marketing pour Transavia, rappelant
l’ambition nouvelle du groupe suite à la restructuration du réseau
moyen-courrier d’Air France : monter en puissance et prendre aussi une
« juste part » sur le marché français. » Transavia continue donc de se
développer et tissera peu à peu son réseau domestique. (...) Si
l’installation de Transavia à Montpellier devait se faire en grande
pompe au printemps dernier (événement avorté en raison de l’épidémie de
Covid-19), la crise n’aura pas remis en question les ambitions de
l’aéroport comme de Transavia pour Montpellier. « On serre les dents, on
adapte nos services et on met tout en œuvre pour que ça reparte »,
commente Emmanuel Brehmer, président du directoire de l’Aéroport
Montpellier Méditerranée (AMM), assurant au passage de la stabilité de l’AMM
et de sa capacité à surmonter cette « onde de choc ».
Du côté de Transavia (...) on scrute les indicateurs. « Et ils sont
encore meilleurs que les taux de réservations enregistrés par le
passé », analyse Nicolas Hénin. Des réservations très tardives pour la
saison mais qui grimpent en flèche depuis quelques jours. « Les gens
sont en attente des règles communiquées par les pays », indique-t-il,
précisant que c’est la raison pour laquelle Transavia a choisi
de globaliser le changement de vol gratuit, sans motif, jusqu’à 2h avant
le départ. « Flexibilité, flexibilité, flexibilité », insistent
Nicolas Hénin et Nathalie Stubler (...)
>
Delta Air Lines anticipe des bénéfices au second semestre 2021
((source AOF) juin - Lors d'une conférence auprès d'investisseurs, la
compagnie aérienne Delta Air Lines a affirmé qu'elle dégagerait dégager
un bénéfice avant impôt au cours du second semestre 2021 grâce à la
reprise du trafic aérien. Delta anticipe par ailleurs une perte de 1 à
1,2 milliard de dollars en juin (contre une prévision de perte de 1 à
1,5 milliard précédemment), ainsi qu'une chute de son chiffre d'affaires
au second trimestre de 50% à 52% (précédente prévision de -50% à -55%),
celui-ci étant attendu entre 6 et 6,2 milliards de dollars. De
plus, les voyages intérieurs de loisir devraient être restaurés à plus
de 100% en juin, contre 60% en mars. Delta Airlines s'attend
enfin à un prix s'attend à ce que le prix moyen du carburant se situe
entre 2,10 et 2,15 dollars par gallon, alors que ses prévisions
précédentes étaient de 1,85 à 1,95 dollar.
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L'État allemand envisage de participer à une augmentation de capital de Lufthansa, dit Scholz
((source Reuters) 2 juin - L'État allemand envisage de participer à
une éventuelle augmentation de capital de Lufthansa, a déclaré à Reuters
mercredi le ministre des Finances Olaf Scholz. Il a ajouté
qu'une décision en ce sens devrait être bien préparée par la direction
du groupe et qu'elle ne pouvait se faire dans la précipitation.
Le groupe allemand de transport aérien, propriétaire de la compagnie
Lufthansa, d'Eurowings, de Swiss, de Brussels Airlines ou encore d'Austrian
Airlines, a été renfloué l'an dernier par l'État allemand à hauteur de 9
milliards d'euros. Frappé par la crise du coronavirus, Lufthansa
a essuyé au titre de l'année 2020 une perte nette record de 6,73
milliards d'euros.
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Des Falcon en 2001, des supersoniques en 2021 : United Airlines championne des annonces à contre-courant
((source La Tribune) 4 juin - United Airlines aime bien faire des
annonces à contre-courant des tendances du marché du transport aérien.
En juin 2001, la compagnie avait fait sensation en commandant 100 Falcon
à Dassault Aviation et 35 Gulfstream pour se lancer dans l'aviation
d'affaires, un projet abandonné quelques mois plus tard avec la crise
qui suivit le 11-Septembre.
Vingt-ans plus tard, la compagnie de Chicago
a dévoilé un projet spectaculaire. Celui de relancer des vols
commerciaux supersonique, dix-huit ans après l'arrêt par Air France et
British Airways du Concorde, avec Boom Supersonic, une jeune pousse
basée à Denver, qui s'efforce depuis 2014 de donner une nouvelle vie à
ces aéronefs vifs comme l'éclair. Un projet hyper ambitieux dans un
secteur aéronautique où le ticket d'entrée est extrêmement élevé. Un
projet qui détonne également alors que, depuis une vingtaine d'années,
la demande des compagnies porte, non pas sur des gains de vitesse, mais
sur des baisses de coûts et des émissions de CO2. Cela avait été le
constat de Boeing au début des années 2000 en mettant fin au projet Sonic Cruiser pour lancer le B787 Dreamliner. Ce jeudi, United
Airlines a annoncé l'achat de 15 exemplaires de ce projet d'avion
baptisé "Overture", assorti de 35 options. S'il répond à toutes les
normes, il pourrait transporter des passagers d'ici à 2029 à Mach 1,7,
soit deux fois la vitesse des avions de ligne les plus rapides
actuellement. Cela pourrait donc permettre à United Airlines d'effectuer
des trajets en deux fois moins de temps : un vol entre Newark, près de
New York, et Londres prendrait ainsi trois heures et demie. Newark et
Francfort seraient reliés en quatre heures. Le tout avec une capacité
allant de 65 à 88 passagers. (...) À l'heure où l'écologie occupe
une place croissante dans la conscience collective, Boom Supersonic
entend pour sa part voler au carburant durable. La jeune pousse
a pour l'instant levé 270 millions de dollars auprès de divers
investisseurs et passé un partenariat avec le fabricant de moteurs
d'avions Rolls-Royce. Elle affirme qu'"Overture" devrait être présenté
en 2025, voler une première fois en 2026 et commencer à transporter des
passagers d'ici à 2029.
Il lui faudra d'ici là surmonter de
nombreux obstacles, dont les réticences liées aux nuisances sonores d'un
avion passant le mur du son. Boom Supersonic devra aussi recevoir le feu
vert des autorités pour voler à environ 18 kilomètres d'altitude, contre
environ 12 kilomètres pour un avion de ligne à réaction.
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Le dilemme à 15 milliards de dollars de Boeing
((source Zonebourse) 2 juin - Les crises que traverse Boeing ont
éclipsé un risque plus profond et à plus long terme pour l'activité de
transport commercial de passagers de l'entreprise. Selon Agency Partners
et d'autres analystes, la part de Boeing sur le marché des avions de
ligne monocouloirs, où il est en concurrence avec Airbus dans le cadre
d'un duopole mondial, est passée de quelque 50 % il y a dix ans à
environ 35 % après la longue immobilisation du 737MAX. L'A321neo
monocouloir d'Airbus a raflé des milliards de dollars de commandes dans
un segment du marché récemment en plein essor, sur lequel les plus
grandes variantes du MAX ont beaucoup de mal à s'imposer.
Sans
un nouvel appareil dédié à ce segment, les analystes préviennent que
l'Amérique risque de céder à l'Europe une énorme partie de ce marché -
évalué par les avionneurs à quelque 3 500 milliards de dollars sur 20
ans. Mais Boeing n'est pas encore prêt à s'entendre sur un plan
de développement d'un nouvel avion pour contrer l'A321neo, et les deux
principales options - aller de l'avant maintenant ou attendre plus tard
- comportent des risques financiers et stratégiques, ont déclaré
plusieurs personnes informées des discussions. "Je suis
convaincu qu'à plus long terme, nous parviendrons à atteindre notre
objectif et j'ai confiance dans la gamme de produits", a déclaré M.
Calhoun en avril, alors que Boeing enregistrait de nouvelles commandes
de MAX. Interrogé sur les discussions et les options de la société
concernant un nouvel avion potentiel, un porte-parole de Boeing a
déclaré qu'il n'y avait pas de commentaire immédiat au-delà des
remarques de M. Calhoun aux investisseurs. Deux options
Un Boeing affaibli a peu de marge d'erreur, en particulier lorsqu'il
s'attaque aux problèmes industriels qui entravent les autres avions de
ligne. La première option de Boeing est de frapper relativement vite, en
mettant sur le marché d'ici 2029 un avion monocouloir de 5.000 miles
avec une efficacité énergétique supérieure de 10%. Les commandes
pourraient être lancées en 2023. "Il n'y a pas de meilleur moyen
de redorer son image que d'investir maintenant dans l'avenir, purement
et simplement", explique Richard Aboulafia, analyste de Teal Group.
Un nouvel avion monocouloir remplacerait le 757, qui n'est plus en
production, et comblerait un vide entre le MAX et le 787, confirmant
ainsi un revirement par rapport aux plans antérieurs concernant le
marché intermédiaire. L'idée a été reléguée au second plan au début de
la pandémie, avant de regagner du terrain. Elle constituerait également
un point d'ancrage pour un éventuel remplacement pur et simple de la
famille 737. Une autre option consiste à attendre le prochain
bond en avant de la technologie des moteurs, qui n'est pas attendu avant
le début des années 2030. Il pourrait s'agir de moteurs à rotor ouvert
avec des pales visibles utilisant un mélange de turbines traditionnelles
et de propulsion électrique. Soucieux de ne pas laisser les
décisions relatives aux produits à court terme déterminer sa stratégie,
Boeing accorde également la priorité à une analyse plus approfondie des
investissements ou des changements commerciaux nécessaires pour regagner
la première place, selon les analystes. Quel timing ?
Les deux approches comportent des risques. S'il agit trop rapidement,
Boeing peut être confronté à une contre-attaque relativement simple.
Selon des sources européennes, la préférence d'Airbus est de ne rien
faire et de se réserver un statu quo favorable. Mais l'Européen a dans
ses cartons un A321 survitaminé, au cas où il faudrait contre-attaquer
face à une offensive de l'Américain. Une telle mise à niveau
pourrait coûter à Airbus quelque 2 à 3 milliards de dollars, mais bien
moins que les 15 milliards de dollars que Boeing dépenserait pour un
nouvel avion. Sans compter les aléas inhérents au développement d'un
tout nouvel appareil. En revanche, s'il agit trop lentement, les
investisseurs risquent de devoir supporter une décennie de parts de
marché dangereusement faibles dans la catégorie des monocouloirs, le
moteur des bénéfices du secteur. Les partisans de la modération, dont
Greg Smith, le directeur financier qui va bientôt partir, ont un
argument simple, selon les initiés. Boeing a accumulé une
montagne de dettes et brûlé 20 milliards de dollars de liquidités en
passant de crise en crise. "C'est un monde différent", dit un initié.
"Comment pouvez-vous penser à un nouvel avion ?" Cependant,
certains ingénieurs du siège commercial de Boeing à Seattle réclament à
grands cris une action audacieuse pour réaffirmer sa domination en
matière d'ingénierie après la pire période de ses 105 ans d'histoire.
"Cela devrait être une priorité pour Boeing à l'heure actuelle", a
déclaré Tom McCarty, un ancien ingénieur avionique chevronné de Boeing.
"Revenir clairement en tête de l'avancée technologique".
DISCUSSIONS SUR LES MOTEURS Alors qu'il réfléchit au moment de
passer à l'action, Boeing a demandé des données techniques initiales aux
fabricants de moteurs Rolls-Royce, Pratt & Whitney et CFM International,
l'entreprise commune de General Electric et Safran, selon des sources
industrielles. La Chine, où l'avionneur public COMAC travaille
toujours sur le monocouloir C919, qui veut chasser sur les plates-bandes
des familles B737 et A320, surveille la décision de Boeing depuis les
coulisses. Avec une trésorerie nette de 7 milliards de dollars,
une position bien établie et des atouts dans sa manche, les analystes
estiment qu'Airbus semble le plus à l'aise, bien qu'il doive également
faire face à son lot de problèmes industriels. La pression
croissante sur l'environnement, qui se reflète dans les priorités de
chaque avionneur, est un facteur déterminant dans les délibérations.
Airbus s'est engagé à lancer le premier petit avion commercial à
hydrogène en 2035. Son programme "zéro émission" reflète la conviction
de son PDG que les technologies de rupture joueront un rôle dans la
prochaine génération de jets. Mais selon des sources industrielles, ce
n'est pas une coïncidence si cette rhétorique dissuade Boeing de lancer
un avion provisoire. Boeing a mis l'accent sur les avantages
rapides du carburant aviation durable (SAF). Selon des personnes
connaissant bien le projet, tout nouvel avion de type 757 serait capable
de fonctionner à 100 % avec du SAF. Tout en soutenant le
carburant d'appoint pour des raisons techniques, Boeing s'est laissé
suffisamment de marge de manœuvre pour faire valoir qu'un nouvel avion
relativement précoce serait toujours conforme aux objectifs
environnementaux du secteur. Airbus a quant à lui maintenu la
pression en proposant la semaine dernière de presque doubler la
production de monocouloirs en quatre ans. Alors que certains
fournisseurs s'interrogent sur la rapidité avec laquelle ce plan est
réalisable, un dirigeant de l'industrie a noté qu'il envoyait un
"message selon lequel Airbus sort de la crise en tant que numéro 1 et a
l'intention de le rester". Lorsqu'on lui a demandé s'il pensait
que les plans d'expansion d'Airbus pourraient inciter Boeing à lancer un
nouvel avion, Guillaume Faury, PDG d'Airbus, a minimisé la perspective
d'une nouvelle course aux armements dans l'industrie. "S'ils
font confiance au MAX et à la demande refoulée qu'ils constatent pour
les monocouloirs, je ne vois pas pourquoi ils seraient pressés de
remplacer le MAX. S'ils sont dans une situation différente, ils
pourraient arriver à d'autres conclusions", a déclaré Faury à Reuters.
>
Augustin de Romanet, PDG d’ADP, «comment allez-vous contrôler le pass sanitaire dans vos aéroports ?»
((source Le Parisien) 7 juin - Interrogé sur les contrôles dans les
aéroports parisiens si le trafic revient à son niveau habituel cet été,
le PDG d’ADP répond.
Augustin de Romanet, PDG d’Aéroports de
Paris rassure en préambule sur la mise en place du pass sanitaire. « Se
fondant sur la technologie de blockchain, il garantit la certification
des données sanitaires (résultats de test de dépistage, certificat de
vaccination) et va se substituer, pour tous ceux qui en seront munis,
aux multiples certificats sous forme papier. Grâce à un QR code, les
informations seront plus simples à contrôler, plus difficiles à
falsifier, et considérablement plus rapides à traiter. Le passager
pourra fournir aisément les preuves sanitaires exigées par les
différents pays. » Le dirigeant indique ensuite que le contrôle
de la situation sanitaire et le cas échéant du pass sanitaire est du
ressort des compagnies aériennes. « Aux arrivées à Paris, il est
effectué par la Croix-Rouge ou la Sécurité civile, puis ensuite par la
Police aux Frontières lors du contrôle des passeports, selon les règles
actuelles dont les dernières ont été fixées en conseil de défense du 2
juin. La classification des pays dont résulteront les règles officielles
est mise à jour chaque semaine. » Augustin de Romanet espère
beaucoup de l’arrivée du pass surtout dans un contexte de reprise du
trafic aérien cet été « à 60% du niveau de 2019 ». « Il doit permettre
de limiter les temps d’attente des contrôles sanitaires dès cet été.
Le
recours à cet outil ne doit aucunement dispenser de la mise en place de
moyens humains et logistiques appropriés de la part des services
compétents de l’État, notamment de la Police aux frontières aux
arrivées. Nous demandons des renforts sur le terrain pour cet été et
c’est actuellement la première de mes préoccupations. Bien que nous ne
puissions pas le garantir, tous nos efforts visent à ce que les temps
d’attente soient les moins longs possible, que le parcours des passagers
soit plus fluide lors des formalités obligatoires. Nous insistons pour
que les contrôles se fassent davantage au départ et que tout soit mis en
œuvre aux arrivées pour être au rendez-vous de la reprise estivale.
>
Une menace sans précédent pour le transport aérien mondial
((source Le Journal de l'Aviation) 1er juin - Le véritable
détournement politique du 737-800 de Ryanair par la Biélorussie est un
évènement très grave qui va marquer durablement le transport aérien
mondial. Bien sûr, l'impact des nouvelles restrictions de vols visant à
éviter l'espace aérien biélorusse va avoir un impact significatif pour
les compagnies aériennes de la région ou pour certaines liaisons
long-courriers entre l'Europe de l'Ouest et l'Asie, avec des temps de
vol plus longs, synonyme d'augmentation de consommation de carburant, et
parfois même, de mise en place d'équipages techniques renforcés pour
respecter la législation quant à la fatigue. Le survol de
certaines zones frontalières avec la Russie était déjà très réglementé
depuis des années, par exemple à l'est de l'Ukraine, au Donbass, ou
au-dessus de la Crimée, et les récentes annulations de plans de vol de
la part de Rossaviatsia, l'agence fédérale de l'aviation russe, même si
dues à de simples « questions techniques », ne sont pas pour rassurer
pour l'avenir. Mais le plus grave n'est pas là. Car en
utilisant son espace aérien à des fins politiques, la Biélorussie s'est
attaquée à un symbole, celui du droit aérien international mis en place
en 1944 avec la Convention de Chicago. Toute compagnie aérienne a le
droit de survoler un pays sans avoir l'obligation d'y atterrir. Le
stratagème imaginé par les autorités biélorusses représente clairement
une violation du droit qui pourrait représenter une menace sans
précédent pour le transport aérien mondial s'il était mis en pratique
par d'autres États de la planète pour des intérêts divers. En
dépit du contexte géostratégique actuel, la France, appuyée par
plusieurs autres pays européens, s'est immédiatement tournée vers le
Conseil de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI)
pour mettre la lumière l'enchaînement des faits et leur qualification
juridique. Les premiers résultats de l'enquête sont attendus d'ici à la
fin du mois de juin et visent à déterminer si la Biélorussie a bafoué la
Convention de Chicago, et à en tirer durablement les conséquences.
Le transport aérien mondial est déjà noyé dans les incertitudes liées
aux restrictions de voyages depuis quinze mois. Il n'avait vraiment pas
besoin d'en ajouter de nouvelles.
Le Bonus de la semaine
>
Le tractage électrique des avions permet de réduire de 5% les
émissions des CO2
((source #aviationdurable) 1er juin - Le saviez vous ? Pour se
déplacer au sol, les avions utilisent leurs moteurs qui ne sont pas
optimisés pour cette utilisation. Les systèmes de roulage électrique
permettent de réduire la consommation de carburant de 5% pour les vols
court / moyen courrier.
De nombreuses solutions sont en cours de
déploiement, comme l'utilisation d'engins de tractage électrifiés ou
l'installation d'un moteur dans la roue avant des avions. Les aéroports
sont par ailleurs engagés dans une transition vers une électrique
durable, d'origine renouvelable ou nucléaire.
Cette bonne
pratique devient progressivement la norme sur tous les aéroports, tout
comme la mise en place d'infrastructures permettant d'éviter
l'utilisation de l'APU.
Comment arriver à une aviation durable
avec les projets en cours et à venir, d'autres infographies suivront
bientôt ... ainsi qu'une surprise !
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,590 euros en clôture
lundi 7 juin. Elle est en baisse de -0,78% sur une semaine.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,30 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en hausse de 2$ à 71$. Il
dépasse son niveau
pré-pandémie. Depuis fin 2014, il n'a dépassé ce niveau que pendant
quelques mois, en 2018.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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