Air France propose d'intégrer le pass sanitaire à ses billets d'avion

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°817, 19 juillet 2021
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Élection des membres des conseils de surveillance de l'épargne salariale du groupe Air France

Le scrutin est terminé. Les résultats seront publiés ce mardi sur mon site. Merci à tous ceux qui ont pu participer à cette élection.


Éditorial

Chères lectrices, chers lecteurs,

Je publie en fin de lettre la douzième infographie sur l'impact climatique de l'aviation, sur le programme de compensation et de réduction des émissions carbone pour l'Aviation internationale développé par l'OACI (programme CORSIA). 

L'équipe de spécialistes à l'origine de ces infographies fait une petite pause et vous prépare de nouvelles infographies à la rentrée.
 
Bien entendu, je continue de mon côté à publier cette lettre toutes les semaines.
À bientôt sur nos lignes.
François


La Revue de Presse du lundi

> Air France propose d'intégrer le pass sanitaire à ses billets d'avion

(source Huffington Post) 17 juillet - Un pass sanitaire directement intégré à votre billet d’avion? C’est que propose Air France pour tous ses vols vers la Corse et l’Outre-mer à partir de ce week-end du 17 et 18 juillet.

La compagnie aérienne a lancé une plateforme, “Ready to fly”, sur laquelle ses clients pourront transmettre en avance leurs documents en ligne - tels que le pass sanitaire ou tout autre document demandé par le pays de destination - pour que leur carte d’embarquement comporte une inscription garantissant un embarquement plus rapide.
 
Il s’agira d’une application gratuite et facultative pour permettre à ceux qui n’auraient pas transmis leurs documents de les présenter à l’aéroport. Le dispositif devrait être étendu à d’autres destinations au cours de l’été.
 
Ce qu’on cherche à faire, c’est de rendre le voyage facile et dans cette jungle de réglementations qui changent régulièrement, de pouvoir dire à nos clients trois jours à l’avance, on est capable de vous dire si vous êtes “ready to fly” ou s’il y a des documents qui manquent”, a détaillé à franceinfo le directeur de HUB l’Aéroport de Paris Charles de Gaulle Guy Zacklad.
(...)
La SNCF aimerait également “intégrer le contrôle du pass sanitaire dès l’achat du billet en ligne” mais cette perspective est “complexe sur le plan technique”, a précisé l’entreprise à l’AFP jeudi 15 juillet.

Mon commentaire : Il est difficile pour les passagers d'être sûrs d'avoir tous les documents nécessaires pour leur voyage. L'initiative d'Air France devrait les rassurer.

À titre d'information, voici la situation au 1er juillet :

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> Air France-KLM: Bruxelles valide l'aide de l'État néerlandais à KLM

(source Agefi) 19 juillet - La Commission européenne a confirmé lundi son feu vert à l'aide de 3,4 milliards d'euros apportée par l'État néerlandais à la compagnie KLM.
 
"La Commission européenne a réapprouvé, en vertu des règles communautaires sur les aides d'État, une mesure d'aide néerlandaise de 3,4 milliards d'euros consistant en une garantie de l'État sur les prêts et en un prêt subordonné de l'État à KLM afin de fournir des liquidités urgentes à la société dans le contexte de l'épidémie de coronavirus", a indiqué l'exécutif européen dans un communiqué.
 
Le Tribunal de l'Union européenne (TUE) avait annulé à la mi-mai une première décision d'autorisation de la Commission européenne, la jugeant insuffisamment fondée. Le TUE avait cependant suspendu les effets de son jugement jusqu'à l'adoption d'une nouvelle décision par la Commission.

Mon commentaire : Ce jugement était attendu, seuls des points de détail devaient être revus.

À noter qu'il est question ici de l'aide apportée par l'État néerlandais l'année dernière. Des discussions se poursuivent autour d'une éventuelle recapitalisation par l'État néerlandais de KLM, comme l'État français a été amené à le faire pour Air France en avril dernier.

> Le long dialogue avec les pilotes

(source Le Parisien) 18 juillet - Impossible de dissocier l’histoire de Transavia de celle de ses pilotes. À chaque étape du déploiement, le groupe Air France-KLM a dû négocier pied à pied avec le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) et le convaincre, éléments de rémunération et de carrière à l’appui, que le modèle social de la société sœur, lui, ne serait pas low-cost.
 
«Transavia est né en 2006 avec sept avions et des pilotes extérieurs avec des conditions de travail différentes, rappelle brièvement Guillaume Schmid, vice-président du syndicat des pilotes SNPL d’Air France. Petit à petit, Transavia a grandi et, à chaque étape, nous avons voulu rapprocher les contrats de ceux d’Air France. »
 
En réalité, le combat a été rude. Notamment en septembre 2014 où les pilotes ont mené une grève d’une quinzaine de jours pour obtenir que tous les nouveaux embauchés à Transavia soient désormais des pilotes Air France détachés. En clair, chaque pilote signe à la fois un contrat de travail Air France et un contrat de détachement chez Transavia. Son nom évolue au même rythme que les autres sur la liste de «séniorité » Air France, qui permet de définir l’ordre des promotions en fonction de l’ancienneté.
 
Cet accord avec le SNPL a permis que la flotte de Transavia grandisse au-delà des 14 avions de l’époque, mais dans la limite de 40. En 2019, « Ben Smith a voulu aller encore plus loin (NDLR : quand il a levé cette limitation de 40 appareils) et nous avons fait valoir qu'il fallait que les rémunérations soient alignées », se souvient Guillaume Schmid.
 
C’est aujourd’hui acté, même si les conditions de travail ne sont pas tout à fait identiques. Ainsi, à Transavia, où l’activité est très saisonnière, les équipages font plus d’heures l’été et moins l’hiver. De même, en raison de son organisation dans laquelle chaque avion fait toujours un aller-retour pour revenir en France, les pilotes doivent par exemple effectuer dans la même journée les vols Paris -Tel-Aviv (Israël) et Tel-Aviv -Paris. Un cumul d’heures de vol impossible chez Air France.
 
«C’est une bonne négociation, on sort de cette vision selon laquelle une low-cost devrait forcément passer par des contrats au rabais, juge Guillaume Schmid. D’ailleurs, Transavia ne manque pas de volontaires chez les pilotes Air France. Cela représente de nouvelles opportunités de carrière. »
(...)
À l’été 2020, une nouvelle limite est tombée : un nouvel accord avec le SNPL a autorisé Transavia à opérer sur des lignes domestiques. Il ne reste plus désormais qu’un seul et dernier verrou : les vols «navette » vers Marseille, Toulouse et Nice.

Mon commentaire : L'accord évoqué ici est complexe. Il encadre notamment le nombre d'avions dans les flottes moyen-courrier (avions monocouloirs de plus de 135 places) d'Air France et de Transavia France jusqu'en 2031.

Il prévoit un minimum de 150 coques moyen-courrier Air France + Transavia France, dont au moins 80 coques Air France moyen-courrier sur Charles de Gaulle.

Par ailleurs, si le nombre de coques Air France moyen-courrier venait à être inférieur à 110, pour trois coques opérées par Air France en moins, une garantie de croissance de quatre coques opérées par Transavia France serait apportée.

Enfin, les lignes Orly-Marseille, Orly-Nice, Orly-Toulouse restent exclusivement opérées en moyen propre Air France. Dans l’hypothèse où il serait envisagé de ne plus opérer ces routes en moyens propres Air France, les signataires se réuniront pour définir les modalités de cette évolution.


Il convient de rectifier une inexactitude dans la phrase du début de l'article :"le modèle social de la société sœur, lui, ne serait pas low-cost".
Le modèle de Transavia France est bien un modèle low-cost. Les personnels navigants commerciaux ont des contrats spécifiques Transavia. Quant au personnel sol, la très grande majorité de l'activité (assistance en escale notamment) est confiée à des entreprises sous-traitantes.

En ce qui concerne la rémunération des pilotes, l'interview du vice-président du SNPL est claire et précise.

> American Airlines profite de la reprise aux États-Unis

(source Air Journal) 18 juillet - American Airlines, qui brûlait jusqu’à 100 millions de dollars par jour au début de la crise sanitaire, est parvenue à dégager 1 million de dollars de liquidité chaque jour, pendant le deuxième trimestre 2021.
 
« Nous avons terminé le deuxième trimestre avec plus de 21 milliards de liquidités disponibles totales, de loin le montant le plus élevé de l’histoire d’American », se sont félicités Doug Parker, le directeur général, et Robert Isom, le responsable des opérations aux États-Unis. La compagnie aérienne américaine, qui dévoilera ses résultats trimestriels définitifs ce 22 juillet, s’attend toujours à un chiffre d’affaires en baisse de 37,5 % au deuxième trimestre par rapport à la même période de 2019, avant la pandémie.
 
Elle anticipe un résultat compris entre une perte nette de 35 millions et un bénéfice net de 25 millions.
(...) 
La campagne de vaccination contre la Covid-19 aux États-Unis a permis une réouverture progressive de l’économie et les Américains se sont remis à voyager. Le nombre de passagers reste entre 15% et 20% inférieur à celui d’avant la pandémie mais dépasse désormais régulièrement les 2 millions par jour. Delta Airlines, autre grande compagnie américaine, a aussi profité de la reprise : elle a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre 2021 et enregistré même son premier bénéfice net trimestriel (652 millions de dollars) depuis le début de la pandémie

Mon commentaire : Pour analyser le relatif bon résultat des compagnies aériennes étatsuniennes, il convient de rappeler la concentration de type oligopole du marché intérieur aux États-Unis. Cette concentration permet aux quatre principales compagnies d'ajuster leurs tarifs à la hausse sans perdre de clients.

La maitrise de l'épidémie de Covid-19 sur le continent nord-américain a facilité une reprise de l'activité plus rapide qu'en Europe.

> Feu vert de l'UE au lancement de la compagnie ITA, qui remplace Alitalia

(source Reuters) 15 juillet - L'Italie a conclu un accord avec la Commission européenne sur le lancement de la nouvelle compagnie aérienne Italia Trasporto Aereo (ITA), qui a vocation à remplacer l'ancienne compagnie publique déficitaire Alitalia, a annoncé jeudi le Trésor.

Cette nouvelle compagnie sera pleinement opérationnelle à partir du 15 octobre, a précisé dans un communiqué le Trésor, qui estime que cet accord "constructif et équilibré" ouvre la voie à l'augmentation de capital programmée.
 
De longues et difficiles négociations entre Rome et Bruxelles - notamment concernant les liens entre IAT et Alitalia - ont permis à des compagnies concurrentes comme Ryanair et Wizz Air de conquérir des parts de marché sur les vols intérieurs en Italie.
 
Dans un communiqué distinct, le ministère de l'Industrie a précisé que 2.800 salariés d'Alitalia pourraient être repris par ITA cette année et 5.750 de plus en 2022. Alitalia comptait quelque 11.000 salariés.

Mon commentaire : Les services au sol et la maintenance d'Alitalia seront vendus séparément, par le biais d'appels d'offres publics, comme l'avait exigé Bruxelles. Mais ITA pourra y participer aux côtés d'autres investisseurs.

Bruxelles avait également réclamé que la future société marque une nette rupture avec Alitalia en abandonnant notamment le logo d'Alitalia. Néanmoins, la marque Alitalia sera vendue par le biais d'un appel d'offres public, auquel ITA pourra participer.

> TAP Air Portugal : la Commission européenne autorise un prêt de sauvetage de 1,2 milliard d'euros

(source Tourmag) 16 juillet - Ce vendredi 16 juillet 2021, la Commission européenne a ré-autorisé une aide au sauvetage d'un montant de 1,2 milliard d'euros en faveur de TAP Air Portugal.
(...)
De cette manière, l'aide au sauvetage déjà versée ne devra pas être remboursée alors que se poursuivent les efforts pour élaborer un plan de restructuration solide garantissant la viabilité de TAP à long terme, sans nécessité de recourir à un soutien permanent de l'État.
(...)
Pour rappel, le 10 juin 2021, le Portugal a formellement notifié à la Commission des aides à la restructuration d'un montant de 3,2 milliards d'euros destinées à financer un plan de restructuration du groupe TAP par l'intermédiaire de TAP Air Portugal.
 
Le plan de restructuration comprend un ensemble de mesures de rationalisation du fonctionnement de TAP Air Portugal ainsi que de réduction des coûts.
(...)
TAP Air Portugal réduira sa flotte, rationalisera son réseau et s'adaptera à la baisse de la demande prévue d'ici 2023.
 
En parallèle, TAP renégocie ses accords avec les fournisseurs et les bailleurs et abaisse ses coûts de personnel.
 
Le Portugal prévoit de financer la restructuration. Ce soutien prendrait la forme d'un montant d'environ 2,73 milliards d'euros de fonds propres ou de quasi-fonds propres, dont le prêt de sauvetage de 1,2 milliard d'euros qui sera converti en fonds propres.
(...)
La Commission a ouvert une enquête approfondie afin de mieux évaluer la conformité du plan de restructuration envisagé et des aides connexes aux conditions prévues dans les lignes directrices.
(...)

Mon commentaire : TAP Air Portugal, en situation délicate avant la crise, pourrait être tentée de se rapprocher d'une major européenne.

> Les compagnies aériennes rejettent le plan européen de taxation du kérosène

(source AFP) 14 juillet - La proposition de la Commission européenne de taxer progressivement le kérosène pour les vols à l'intérieur de l'UE afin de réduire les émissions du secteur aérien est "contre-productive", a réagi mercredi l'Association internationale du transport aérien IATA. "L'aviation est engagée sur la voie de la 'décarbonation'" et n'a pas besoin "de mesures punitives comme les taxes" pour changer, a affirmé IATA dans un communiqué.
 
"En fait, les taxes siphonnent l'argent de l'industrie qui pourrait soutenir les investissements" visant à réduire les émissions du secteur par la voie du renouvellement de la flotte et les technologies propres, fait valoir son directeur général, Willie Walsh. "Pour réduire les émissions, nous avons besoin que les gouvernements mettent en œuvre un cadre politique constructif qui, dans l'immédiat, se concentre sur les incitations à la production" pour les carburants d'aviation durables (SAF) et "la mise en place du ciel unique européen", a-t-il ajouté.

D'autres lobbys du secteur ont réagi de façon similaire, les compagnies aériennes regroupées au sein de l'association A4E appelant également au développement d'avions électriques et à hydrogène. La Commission a proposé ce mercredi de taxer progressivement le kérosène pour les vols intra-européens alors que le carburant aérien bénéficiait jusqu'ici d'une exemption complète.
 
Cette taxe, qui épargnerait aviation d'affaires et fret, serait mise en place progressivement sur dix ans, tandis que l'objectif minimal d'usage de biocarburants dans les avions serait relevé et que les "permis à polluer" gratuits dont bénéficient le secteur disparaîtraient dès 2026, selon ce projet.
 
De son côté, l'ONG Stay Grounded network s'est "félicitée" de la proposition de la Commission de mettre fin à l'exemption de taxe sur le kérosène dont bénéficiait le secteur aérien. Mais elle a "condamné la lenteur de l'introduction" de cette mesure, l'exemption pour le fret aérien et sa limitation aux vols intérieurs dans l'UE.

Mon commentaire : Une taxe n'empêchera jamais le kérosène d'émettre du CO2, sauf si le produit de cette taxe est utilisé pour mettre en place une filière de production de carburant alternatif. C'est ce que demande les professionnels de l'aérien.

Autre critique, cette taxation ne concernant que les vols au sein de l'Union Européenne, elle pourrait créer une distorsion de concurrence entre les compagnies aériennes. Ainsi, il serait plus intéressant pour un passager d'effectuer un vol Marseille-Londres-New York qu'un vol Marseille-Paris-New York. Il échapperait alors à la taxation sur le vol entre Marseille et Paris.


La revue de presse Boursière

> Le pétrole chute de plus de 6%

(source AOF) 19 juillet - Le cours du baril de WTI américain chute de plus de 6,1% à 67,33 dollars après être passé sous la barre des 70 dollars pour la première fois depuis le 1er juin. L'or noir est pénalisé par la crainte d'un ralentissement de la demande lié à la propagation du variant Delta. Cette inquiétude ressurgit alors même que l'Opep et ses partenaires viennent de trouver un accord pour relever leur production.
 
Les 23 membres de "l'Opep +" ont convenu d'augmenter leur production de 400 000 barils par jour (b/j) chaque mois à partir d'août. Ils se sont donné rendez-vous en décembre pour ajuster leur stratégie en fonction de l'évolution du marché.

L'accord repousse par ailleurs la date limite du plafonnement de la production d'avril à décembre 2022.
 
Début juillet, une première réunion s'était soldée par échec en raison d'un désaccord intervenu avec les Émirats arabes unis concernant son volume de production de référence.
 
Ce seuil, de 3,17 millions de b/j, ne correspondait plus à la pleine capacité de production du pays, qui était montée à plus de 3,8 millions de b/j en avril 2020.
 
A l'issue des discussions du week-end, ce seuil a été relevé à 3,5 millions de b/j en mai 2022. Dans la foulée, les quotas ont été relevés dans plusieurs autres pays seront comme l'Irak, le Koweït, l'Arabie saoudite et la Russie.
 
En avril 2020, confronté à la chute des cours liée à la crise sanitaire, "l'Opep+" avait réduit sa production de 10 millions de barils par jour (bpj). L'organisation a ensuite progressivement fait évoluer ce quota, ramenant la baisse de production à environ 5,8 millions de bpj.

Mon commentaire : La reprise estivale avait suscité beaucoup d'espoir mais avec l'augmentation des contaminations liées au variant Delta, les marchés s'interrogent sur les perspectives de bénéfices pour le troisième trimestre.

En bourse, l'ensemble des secteurs sont dans le rouge, à commencer par celui des transports et loisirs en première ligne dans la crise sanitaire.


Le Bonus de la semaine

> Plus de 100 pays participent volontairement au programme Corsia

(source aviationdurable) 13 juillet - Le saviez vous ?

Plus de 100 pays dans le monde ont, à ce jour, décidé de participer volontairement au programme de compensation et de réduction des émissions carbone pour l'Aviation internationale développé par l'OACI (1) (programme CORSIA (2)). Cela fait plus de la moitié des pays membres des Nations Unies.

CORSIA, un programme de mesures basées sur le marché, n'est pas l'unique solution pour lutter contre le changement climatique, mais fait au contraire partie du « panier de mesures » conçu pour aider à atteindre l'objectif mondial ambitieux de l'OACI de croissance neutre en carbone pour l'aviation internationale à partir de 2019. 

CORSIA vient donc en complément des mesures d'innovation technologique et renouvellement de flottes, d'améliorations opérationnelles (sol et air) et de l'accélération de l'introduction de carburants alternatifs durables, qui ont été illustrés par des infographies précédentes. C'est le premier mécanisme mondial basé sur le marché créé pour l'ensemble d'un secteur industriel. Plus les États adhèrent à

CORSIA, plus les émissions couvertes par les exigences de compensation du Régime sont élevées et plus son efficacité environnementale est élevée.
 
1: L'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) est l'agence spécialisée des Nations Unies en charge de l'aviation civile
2: CORSIA (Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation) a été adopté par l'Assemblée de l'OACI en 2016.


aviationdurable


Fin de la revue de presse

> Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires

Vous trouverez sur mon site navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.

Pour éviter d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse postale, je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.

Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si vous avez acheté vos actions par celui-ci.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 3,792 euros en clôture lundi 19 juillet. Elle est en forte baisse cette semaine de -4,91%. Elle a perdu près de 30% en trois mois. La faible reprise de l'activité, conséquence de l'apparition du variant Delta, en est la principale explication.

Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM était à 9,93 euros.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 3,24 euros. L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de la crise sanitaire.


Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en forte baisse de 6$ à 69$, par crainte d'un ralentissement de la demande lié à la propagation du variant Delta

Depuis un point bas fin octobre 2020 (37$) il augmentait régulièrement.

Alors que se profile la reprise du trafic aérien, ce prix encore élevé est une mauvaise nouvelle pour les compagnies aériennes.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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