AF-KLM réorganise ses équipes commerciales

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°818, 26 juillet 2021
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Élection des membres des conseils de surveillance de l'épargne salariale du groupe Air France

Comme à l'issue de l'élection précédente, deux listes se partagent l'essentiel des 23 postes des conseils de surveillance des fonds Majoractions, Aéroactions, HEA, HEM et HET :
  . celle menée par le SNPL (9 postes)
  . et celle que j'ai constituée (12 postes), regroupant des collègues navigants commerciaux et du sol.

Par ailleurs, la liste SNPL a remporté la totalité des cinq sièges du fonds Concorde, un fonds créé en 1998 pour recueillir les parts des salariés concernés par l'échange salaire action.

Les élus de ces deux listes ont toutes les compétences requises pour bien gérer votre épargne salariale pendant les cinq prochaines années.

Vous retrouverez des informations détaillées en allant sur mon site, rubrique "L'actionnariat salarié Air France-KLM"

Encore une fois, merci à toutes celles et ceux qui ont participé à ce scrutin.


La Revue de Presse du lundi

> Air France-KLM réorganise ses équipes commerciales

(source Air Journal) 26 juillet - Air France-KLM réorganise ses équipes commerciales à travers le monde, passant de huit à quatre zones géographiques dans le cadre de la transformation du groupe aérien.
 
Les zones commerciales du groupe franco-néerlandais vont être réduites à quatre : deux domestiques, pour la France et le Benelux, et deux internationales avec l’Europe et le long-courrier.
 
A cette occasion, Air France-KLM annonce dans son communiqué deux nominations, effectives à compter du 1 août 2021 : Zoran Jelkic, actuellement Directeur Général France, est nommé SVP (Senior Vice President) Long-Courrier, et Henri Hourcade, actuellement SVP Afrique, est nommé SVP France.
 
Le Groupe présentera le 30 juillet ses résultats pour le premier semestre ; en mai, il s’attendait à ce que la capacité en sièges-kilomètres disponibles soit d’environ 50% pour Air France-KLM au deuxième trimestre 2021 par rapport à 2019 pour l’activité réseaux passage. Au cours de la seconde moitié du deuxième trimestre, le groupe a augmenté progressivement sa capacité « compte tenu du déploiement de la vaccination en Europe ». Pour le troisième trimestre, ses prévisions étaient d’une capacité en sièges kilomètres offerts « entre l’indice 55% et 65% par rapport à 2019 pour l’activité passage réseau grâce à la hausse prévue de la demande ».

Mon commentaire : La réorganisation des équipes commerciales d'Air France-KLM a été initiée après le départ de Patrick Alexandre, Directeur général adjoint, Commercial Ventes d'Air France-KLM.

Il avait été remplacé par Henri de Peyrelongue. Simultanément, Pieter Bootsma avait été nommé Chief Revenue Officer (Directeur général des ventes) Air France-KLM.
 
La presse néerlandaise a précisé que le Works Council de KLM avait émis une recommandation "conditionnellement positive" pour ce plan de restructuration.

> KLM aussi vérifie les documents de voyage en amont

(source Air Journal) 23 juillet - La compagnie aérienne KLM Royal Dutch Airlines a lancé un nouveau service Upload@Home, permettant sur un certain nombre de destinations aux voyageurs de vérifier qu’ils disposent de tous les documents liés à la pandémie de Covid-19 avant de se rendre à l’aéroport.
 
A l’instar de sa sœur Air France ou de Corsair International dans l’hexagone, la compagnie nationale met en place dans sa base à Amsterdam-Schiphol un service de vérification des documents de voyage en amont du vol. Les clients KLM voyageant initialement vers ou depuis Curaçao, Dubaï, Lima, St Martin, Istanbul, l’Allemagne et l’Espagne peuvent désormais utiliser Uload@Home pour vérifier à l’avance qu’ils disposent de tous les documents de voyage nécessaires.
 
La compagnie de l’alliance SkyTeam « comprend que voyager avec toutes les exigences liées à la Covid-19 peut être un défi en ce moment, en particulier parce que les règles changent et peuvent varier d’un pays à l’autre ». La pré-validation des documents requis par la destination via Upload@Home « permet au client de s’assurer à l’avance que sa documentation est en règle. De plus, la vérification des documents à l’avance peut accélérer le processus d’enregistrement à l’aéroport », souligne son communiqué.
 
Le nombre de destinations de KLM pour lesquelles Upload@Home est disponible « devrait augmenter dans un proche avenir ».

Mon commentaire : La semaine dernière, je vous informais qu'une offre similaire était lancée par Air France : le service "Ready to fly".

> United Airlines brûle toujours du cash, mais mise sur un rebond du trafic aérien

(source La Tribune avec AFP) 21 juillet - Toujours dans le rouge, United Airlines ne perd pas espoir et se veut très optimiste pour les mois à venir. La compagnie aérienne américaine a en effet encore perdu 434 millions de dollars d'avril à juin. Néanmoins, même si ces chiffres sont toujours mauvais, United Airlines a largement réduit sa perte par rapport au deuxième trimestre 2020 (1,6 milliard), quand le trafic était au plus bas aux États-Unis à cause de la pandémie de Covid-19, et mise sur un rebond du trafic.
 
Avec une campagne de vaccination réussie aux États-Unis et la réouverture progressive de l'économie, les Américains reprennent en effet peu à peu l'avion. De plus, les trajets internationaux et les voyages d'affaires ont "accéléré encore plus rapidement que prévu", souligne la compagnie dans un communiqué mardi. Le chiffre d'affaires de United a ainsi été multiplié par plus de quatre par rapport à l'an dernier, pour atteindre 5,47 milliards de dollars, mais reste toutefois inférieur de 52% à la même période en 2019.
(...)
Grace notamment au retour progressif des voyages d'affaires d'ici la fin de l'été, la compagnie s'attend à dégager des bénéfices ajustés avant impôt au second semestre, détaille son communiqué.
 
United Airlines ne semble pas s'inquiéter de la menace grandissante du variant Delta et anticipe un retour complet de la demande d'ici 2023. Pour s'y préparer, la société a passé fin juin la plus grosse commande de son histoire: 200 Boeing 737 MAX et 70 Airbus A321neo.
 
Ces deux nouveaux contrats traduisent bien le dynamisme de la reprise transport aérien intérieur aux États-Unis. Ils illustrent également la volonté de United Airlines de combler son retard sur cette partie de son réseau en plein rebond, sur lequel elle est aujourd'hui la moins bien placée de toutes les compagnies américaines. En effet, en étant le transporteur américain le plus dépendant du trafic international, United Airlines est de facto la compagnie la plus durement touchée par la crise de l'activité long-courrier, impactée par les restrictions de voyage. Avec ces 270 nouveaux avions, United entend augmenter d'environ 30% ses capacités sur le réseau nord-américain.
 
D'autre part, Delta et American Airlines ont également indiqué la semaine dernière avoir profité du regain d'achats de billet d'avion aux États-Unis au deuxième trimestre pour redresser un peu leurs finances. American Airlines a annoncé le 13 juillet avoir profité du redressement du trafic aérien aux États-Unis pour rétablir un flux de liquidités positif au deuxième trimestre pour la première fois depuis le début de la pandémie.
(...) 
La compagnie aérienne américaine Delta Airlines de son côté a dévoilé le 14 juillet des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, enregistrant même son premier bénéfice net trimestriel depuis le début de la pandémie, et s'est aussi montrée optimiste concernant la reprise progressive du trafic
(...)

Mon commentaire : United Airlines semble tirer une première conclusion de la crise de la Covid-19 : pour lutter avec ses deux concurrentes Delta Air Lines et American Airlines, elle va devoir renforcer son réseau moyen-courrier, son actuel point faible.

> Groupe Lufthansa : la nouvelle Eurowings Discover décolle demain

(source Air Journal) 23 juillet - (...) Le projet Ocean du groupe allemand réunissant en une unique structure la low-cost Eurowings, CityLine et SunExpress (la fusion avec Brussels Airlines ayant été rejetée) a été renommé Eurowings Discover (4Y), et débute ses opérations le 24 juillet 2021 en Airbus A330-200. Avec des départs de sa base de Francfort mercredi et samedi à 19h35 pour arriver le lendemain à 5h10 à Mombasa-Moi, puis à 7h00 à Zanzibar-Abeid Amani Karume à 7h00 ; les vols retour quittent la Tanzanie jeudi et dimanche à 8h50 puis le Kenya à 11h00 pour se poser à 18h40.  
 
Eurowings Discover est en concurrence avec Condor vers ces deux destinations, dévoilées en octobre dernier par sa maison-mère Lufthansa et donc désormais transférées à la nouvelle filiale – qui opère sous sa propre responsabilité commerciale et opérationnelle, et partage ses codes.
 
En août, le programme des vols d’Eurowings Discover sera complété par trois rotations hebdomadaires vers Punta Cana en République Dominicaine, et cinq vers Windhoek en Namibie. Puis en octobre, elle inaugurera de nouvelles liaisons vers Las Vegas aux États-Unis et vers l’île Maurice (3 vols par semaine dans les deux cas).

Dans le programme de vols d’hiver 2021, Bridgetown (Barbados), Montego Bay (Jamaïque) et Varadero (Cuba) seront ajoutés au programme, avec trois fréquences hebdomadaires chacune. Et en novembre verront le jour de premières liaisons moyen-courrier, « vers les îles Canaries, l’Égypte et le Maroc ». Le tout sous réserve de restrictions de voyage liées à la pandémie de Covid-19.

« Le timing ne pourrait pas être meilleur. Les gens peuvent enfin voyager à nouveau et nous sommes tous prêts à les faire voler vers les plus belles destinations du monde », expliquait le mois dernier Wolfgang Raebiger, CEO d’Eurowings Discover. « Nous avons construit une compagnie aérienne en seulement un an – un objectif ambitieux que nous avons atteint avec le grand soutien de l’ensemble du groupe Lufthansa, une équipe motivée et en étroite coopération avec l’Autorité fédérale de l’aviation allemande. Nous souhaitons exprimer notre sincère gratitude à toutes les personnes impliquées ».
 
La flotte d’Eurowings Discover se composera d’un maximum de onze appareils au total cette année, et passera à 21 avions d’ici le milieu de l’année prochaine (dix A320 et onze A330, tous provenant de la flotte du groupe de Star Alliance). Côté passagers, grâce à l’intégration complète dans le réseau d’alimentation de Lufthansa, les voyageurs « bénéficieront de processus de réservation de bout en bout et d’un trafic de transfert fluide ». Elle prévoit déjà d’ouvrir une deuxième base à Munich l’année prochaine.
(...)

Mon commentaire : Le projet du groupe Lufthansa interpelle.

Il crée une compagnie long-courrier à bas coûts alors que les experts doutent de la pertinence du modèle. L'échec récent de Norwegian le démontre bien.

Cette nouvelle compagnie va notamment concurrencer Condor, une autre compagnie aérienne allemande qui a reçu de l'État allemand une aide financière de 550 millions d'euros.

> Ryanair perd 273 millions d'euros au premier trimestre

(source Le Journal de l'Aviation) 26 juillet - Ryanair a enregistré une perte de 273 millions d'euros au premier trimestre, creusée de 47% par rapport au premier trimestre 2020. En revanche, son chiffre d'affaires a triplé, à 371 millions d'euros, sous l'effet de l'augmentation des passagers : ils ont été 8,1 millions à monter à bord de ses avions, contre 500 000 à la même période l'année dernière.
 
La low-cost souligne que le trimestre avait mal démarré, avec l'absence de voyage à Pâques et un assouplissement tardif des restrictions de voyage en Europe. Les incertitudes pesant autour des green lists et la grande prudence du gouvernement irlandais ont maintenu la tendance aux réservations tardives et les tarifs bas.
(...)
Ryanair s'attend à ce que son trafic augmente de 5 millions de passagers en juin à 9 millions en juillet et 10 millions en août, mais ses tarifs resteront bien au-dessous de ceux de 2019 pour stimuler le trafic et retrouver ses coefficients de remplissage.
 
La compagnie explique n'avoir aucune visibilité sur ses résultats financiers pour l'année fiscale 2022 (débutée le 1er avril 2021) mais espère enregistrer une faible perte ou un résultat à l'équilibre. Elle a toutefois resserré ses prévisions de trafic à entre 90 et 100 millions de passagers (au lieu de 80 à 120 millions de passagers), si aucune rechute n'intervient dans le cours de la pandémie. Elle s'attend enfin à un retour de ses taux de croissance à un niveau équivalent à 2019 durant l'été 2022.

Mon commentaire : La compagnie aérienne irlandaise a pâti des restrictions liées à l'émergence du variant Delta en Grande-Bretagne.

À noter que pour Ryanair, le premier trimestre fiscal correspond au deuxième trimestre de l'année civile, d'avril à juin.

> Johan Lundgren, PDG d'EasyJet : « Non aux aides qui faussent la concurrence »

(source Le Journal du Dimanche) 25 juillet - Pour sa première sortie du Royaume-Uni depuis plus d’un an, le Suédois à la tête du deuxième transporteur européen derrière Ryanair a fait escale à Paris afin de rencontrer ses équipes. Il a profité de cette occasion pour décrypter, en exclusivité pour le JDD, comment la sortie de crise se dessine dans le secteur aérien. Johan Lundgren assure que son entreprise est toujours orientée vers la croissance, qui provient cet été des grandes capitales européennes et des vols domestiques français.
 
Nous n’assurerons que 60 % de nos vols par rapport à l’été 2019, mais surtout, c’est en Europe et non plus depuis le Royaume-Uni, que nous allons en opérer le plus. Deux tiers de nos passagers sont désormais en Europe. C’est grâce à eux que nous allons poursuivre notre croissance, comme à Berlin, ou à Amsterdam où nous programmons cette année plus de vols qu’en 2019. Globalement, nous avons prévu de ne retrouver notre niveau d’activité d’avant crise qu’en 2023, avec des redémarrages très disparates selon les pays. Mais aucun scénario n’est écrit.
 
Vous avez enregistré 370 millions d’euros de pertes pour le seul dernier trimestre. C’est en partie lié à l’absence de la clientèle britannique ?
Oui, et je suis très critique face aux choix faits par le Royaume-Uni en matière de restrictions de voyage. Pourquoi imposer une quarantaine aux gens qui ont reçu leurs deux doses ? Le pays est en train de s’isoler quand l’Europe redémarre, ce qui est ironique puisque la campagne de vaccination y a commencé beaucoup plus tôt. L’Europe ouvre la voie pour sortir de la crise.
 
Et la France ?
C’est historiquement l’un de nos principaux marchés et cet été le trafic y redémarre très vite. Notre programme de vols intérieurs s’est encore développé, notamment avec un quatrième aéroport en Corse (Calvi), des vols vers Toulon et au total sept bases dans l’Hexagone où sont positionnés des avions et des équipages. Nous proposons plus de vols domestiques qu’avant la pandémie. Ils représentent 70 % de notre activité, contre 30 % pour les vols vers l’étranger. C’était exactement le contraire il y a deux ans. C’est un signe qu’il y a une forte demande pour les liaisons intérieures et que notre stratégie était la bonne.
 
Votre principal concurrent est donc la SNCF ?
Nous n’opérons pas de trajets pour lesquels il y a une véritable alternative par le train. C’est valable en France comme dans toute l’Europe. Trois heures constituent la limite à partir de laquelle les passagers basculent vers l’avion. Je ne vois pas pourquoi ce comportement changerait et je ne le souhaite pas.
(...)
Pendant la crise, avez-vous reçu des aides de gouvernements, notamment français ?
Nous avons beau être une compagnie low-cost, nous opérons en France, avec des équipages basés en France et des salariés sous contrat français. Cela nous a permis de bénéficier de l’activité partielle. Au Royaume-Uni, nous avons obtenu un prêt garanti par l’État. Je n’ai jamais été contre ce type d’aides. Nous sommes face à une crise à laquelle aucune société n’était préparée. Mais quand on voit les montants d’aides accordés à certains, on peut craindre une distorsion de la concurrence. Ce n’est pas juste et nous ne l’accepterons pas. Nous sommes contre les aides d’État qui faussent la concurrence.
 
Comme les aides accordées à Air France-KLM ?
Nous sommes la plus grosse compagnie du Royaume-Uni, la deuxième en Europe et nous avons reçu 600 millions d’euros d’aides du gouvernement britannique contre plus de 10 milliards d’euros pour Air France-KLM et l’équivalent à quelques autres. Encore une fois, je ne suis pas contre les aides. Nous utilisons des infrastructures qui doivent recommencer à fonctionner. Mais nous allons regarder si les fonds accordés l’ont été pour vraiment assurer la survie de l’entreprise ou bien pour lui permettre de conserver des parts de marché. Dans ce second cas, nous prendrons les mesures qui s’imposent.
 
Trouvez-vous le bashing de l’aérien injuste ?
Notre croissance ne peut plus se faire au prix d’un impact sur l’environnement, comme cela a été le cas par le passé. EasyJet a été la première compagnie à soutenir le système d’échanges de quotas de CO2 européen et à lancer la compensation carbone automatique et volontaire. Toutes les tonnes de fuel que nous utilisons sont compensées par le financement de projets, partout dans le monde, pour lutter notamment contre la déforestation. Ce n’est pas un choix que nous offrons aux passagers comme le font d’autres compagnies. Chez EasyJet, nous l’intégrons dans nos opérations et dans nos coûts. Nous travaillons aussi avec Airbus sur l’efficacité énergétique de nos avions. Nous sommes très impliqués dans le développement d’appareils électriques et à hydrogène car tôt ou tard, les technologies seront au point et ils voleront. Airbus a dit qu’il aurait un avion zéro émission en 2035. Cela va changer la donne et nous voulons être les premiers à le faire.
 
Vos efforts peuvent-ils être pris en compte dans le projet de taxe européenne du secteur aérien à l’étude ?
Je pense que nous sommes la seule compagnie européenne 100 % favorable à la mise en place d’une taxe sur le carburant. Mais à certaines conditions : que le revenu de la taxe soit investi directement dans les projets destinés à décarboner l’aviation. Il faut aussi que la taxe soit appliquée à tous et de façon juste. La Commission européenne parle d’exempter certaines compagnies… On sait que la majorité des émissions viennent des vols long-courriers. Il est impensable que ce type de trajets – ou que le trafic dans des hubs – ne soient pas pris en compte. Même si cela favorise les grandes compagnies nationales, ce qui semble être l’objectif recherché. Enfin, cette taxe européenne devra remplacer les taxes nationales qui sont censées viser des objectifs environnementaux, mais qui finissent souvent dans les caisses des gouvernements.

Mon commentaire : De toutes les réponses du principal concurrent du groupe Air France en France, la plus intéressante est celle concernant la concurrence avec la SNCF.

> Créneaux aéroportuaires dans l'UE: le maintien des règles critiqué

(source Le Figaro avec AFP) 26 juillet - Bruxelles a proposé lundi de prolonger pour l'hiver 2021-2022 l'allègement temporaire des règles sur les créneaux aéroportuaires des compagnies, s'attirant les critiques de l'Association internationale du transport aérien qui réclame un nouvel assouplissement.
 
Les règles européennes prévoient en temps normal que les compagnies doivent utiliser au moins 80% des créneaux de décollage et d'atterrissage qui leur sont attribués dans les aéroports, sans quoi elles perdent leurs droits la saison suivante.
 
Après une suspension de ces règles au début de la pandémie en mars 2020 pour éviter que les compagnies n'opèrent des vols à vide dans le but de garder leurs créneaux, Bruxelles avait recommandé un retour progressif à la normale. Depuis le 28 mars 2021, les compagnies sont tenues d'utiliser 50% de leurs créneaux de décollage et d'atterrissage prévus pendant l'été 2021 pour pouvoir les conserver lors de la saison suivante.
 
«Alors que le secteur de l'aviation commence à se remettre de l'impact de la crise du Covid-19, la Commission reste déterminée à maintenir l'allégement des règles ordinaires d'attribution des créneaux horaires pour les compagnies aériennes», a-t-elle souligné dans un communiqué. Elle propose donc de poursuivre cet allègement pour la prochaine saison de planification des horaires d'hiver, du 31 octobre au 27 mars 2022.
(...)
L'Association internationale du transport aérien (IATA) a jugé que cette proposition était «déconnectée de la réalité» pour la saison d'hiver, dans un communiqué publié vendredi avant l'annonce officielle.

Elle a reproché à la Commission d'avoir «ignoré» les arguments d'États membres et du secteur aérien qui avaient plaidé «pour un seuil beaucoup plus bas», soulignant que la demande en hiver est toujours inférieure à celle d'été.
(...)
La proposition doit encore être approuvée par le Parlement européen et formellement endossée par le Conseil, représentant les États membres.

Mon commentaire : La Commission Européenne s'est appuyée sur les prévisions de trafic intra-européen pour fixer à 50% le seuil le minimum d'utilisation des créneaux pour la prochaine saison hiver.

Ce faisant, elle occulte les faibles prévisions de trafic international pour la période concernée (octobre 2021 à mars 2022).

Si la Commission Européenne maintient sa proposition, il est probable que les compagnies aériennes disposant d'un fort réseau long-courrier se retrouveront dans l'obligation de faire voler des avions avec peu de passagers pour conserver leurs créneaux.


Fin de la revue de presse

> Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 4,012 euros en clôture lundi 26 juillet. Elle est en forte hausse cette semaine de +5,80%. Elle a repris cette semaine ce qu'elle avait perdu la semaine précédente.

Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM était à 9,93 euros.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 3,24 euros. L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de la crise sanitaire.


Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en forte hausse de 6$ à 75$. Il a repris cette semaine ce qu'il avait perdu la semaine précédente.

Depuis un point bas fin octobre 2020 (37$) il augmente régulièrement.

Alors que se profile la reprise du trafic aérien, ce prix élevé est une mauvaise nouvelle pour les compagnies aériennes.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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