N°820, 9 août 2021
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La Revue de Presse du lundi
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Après l'année noire, Air France, Lufthansa et IAG vont-elles renouer avec la rentabilité au 3e trimestre ?
(source La Tribune) 5 août - C'est une petite innovation d'usage qui
résume bien l'impact de l'hiver économique sur l'activité des compagnies
aériennes suite à la pandémie. Cette semaine, Lufthansa, le premier
groupe européen du transport aérien, a présenté une offre de couchette
en classe économique. Pour combler le faible taux de remplissage de ces
appareils, désertés ces derniers mois pour cause de Covid-19, le
transporteur allemand propose désormais à ses voyageurs de transformer
un rang entier en lit éphémère, moyennant un surcoût allant jusqu'à 229
euros. Tout est bon, en effet, pour réduire des pertes abyssales, 5,5
milliards d'euros de pertes d'exploitation en 2020 pour le géant
allemand. Mais quelle que soit la réussite de cette
nouveauté, le salut du secteur passera inévitablement par la reprise à
grande échelle du trafic de passagers (...) Selon les données d'Eurocontrol, le trafic européen est
remonté en juillet, à 65% du niveau de 2019. Ainsi, Lufthansa annonce
sur les trois prochains mois une hausse du trafic à 50% du niveau
d'avant-crise.
La tendance est encore plus ambitieuse chez
Air
France-KLM, qui a porté son offre en sièges en juillet à plus de 60% de
la même période de 2019. En conséquence, le groupe a amélioré ses
hypothèses de trafic pour le troisième trimestre, entre 60% et 70% des
niveaux d'il y a deux ans (contre 55-65% précédemment).
Toutefois, ce rebond ne profite pas à toutes les grandes compagnies
européennes. Le britannique IAG (British Airways) table pour l'instant
sur une capacité de passagers de 45% comparé à 2019. (...) A l'image d'IAG, Air
France-KLM (recapitalisation par l'État français) et de Lufthansa, les
compagnies aériennes ont été sauvées par la puissance publique tout en
réduisant leur coût. IAG avait supprimé autour de 10.000 emplois chez
British Airways, soit un quart des effectifs, et 500 chez Aer Lingus.
Lufthansa subit pour sa part une vaste restructuration qui passe par une
réduction du nombre d'avions dans la flotte. 30.000 emplois sur 130.000
ont déjà été supprimés, entraînant 1,1 milliard d'euros d'économies sur
les 1,8 milliard visés. Air France et KLM ont pris également des mesures
drastiques, engageant des plans de départs volontaires qui auront
concerné 14.000 personnes au total d'ici à la fin de 2022 et réduisant
leur flotte d'appareils (-7% entre 2019 et 2022). Le groupe vise
toujours un retour aux capacités de 2019 en 2024. Au regard de
l'amélioration des prévisions et trafic et des baisses de coût, le
retour à l'équilibre est envisagé par Lufthansa dès le 3e trimestre
2021, pour la première fois depuis mars dernier. De son côté,
IAG ne
donne pas de perspectives financières, en raison de l'incertitude liée à
la résurgence de la pandémie de Covid-19. Quant à l'alliance
franco-néerlandaise, tant KLM qu'Air France visent un retour à la
rentabilité opérationnelle au troisième trimestre 2021, pour la première
fois depuis le début de la crise sanitaire. Toutefois, le groupe ne se
prononce pas sur les perspectives du quatrième trimestre de l'année.
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Complete Airbus met drone geïnspecteerd (Inspection complète d'un Airbus par un drone)
(source Brabants Dagblad, traduit avec deepl) 4 août - Il y a un géant bleu sur le
parking de Fokker Techniek à Hoogerheide. Un Airbus A330. Trois lettres
blanches ont déjà été enlevées, mais la couleur nous indique qu'il
s'agissait d'un avion KLM. Acheté par la société de location TrueNoord,
qui veut une inspection complète avant que Fokker ne le retouche.
Mais ici, il n'y a pas de plate-forme aérienne
avec des techniciens qui fouillent manuellement le fuselage centimètre
par centimètre avec un laser et une torche, ce qui prend facilement huit
à douze heures. Non, ici, c'est un drone équipé d'une caméra et de
capteurs qui décolle, vrombissant comme un méga-bourdon de 5 kilos.
Les mesures de l'A330 sont saisies dans le logiciel qui envoie le drone
en mission de manière entièrement automatique. En passant sans problème
devant les moteurs et les fenêtres, les 60 mètres d'envergure, les 58
mètres de longueur et les 17 mètres de hauteur, chaque anomalie ou
dommage est repéré, photographié, numérisé et analysé.
"Le fait que nous le fassions ici en plein air est une
première européenne", déclare le directeur technique Jochem Verboom de
la société Mainblades, tout juste de retour de démonstrations de drones
en Amérique. A Schiphol, cela n'est autorisé qu'à l'intérieur".
(...) Nous
travaillons avec la base aérienne de Woensdrecht, qui a déjà acquis de
l'expérience et de la confiance avec notre centre de drones néerlandais.
Il est donc possible de le faire ici, c'est le seul endroit aux
Pays-Bas. Si l'armée de l'air a besoin de décoller, nous mettrons le
drone au sol immédiatement." (...) Une fois dans les airs, un drone programmé n'a plus
besoin de pilote pour son aller-retour. Une inspection physique est plus
lente et plus risquée", dit Verboom. L'appareil photo voit tout ce que
l'œil humain voit également, mais vous pouvez mieux interpréter les
photos. La documentation est également sans ambiguïté, quel que soit
l'endroit du monde où nous travaillons. Chaque rivet, chaque rayure de
peinture ou chaque dommage causé par la foudre est consigné dans un
rapport destiné au propriétaire, à la société de maintenance ou à la
compagnie aérienne." (...) Les drones sont déjà courants dans l'agriculture et la
topographie. L'aviation est plus traditionnelle, mais les drones
deviennent également plus courants dans notre secteur."
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Montpellier - Ouverture de la ligne Montpellier - Paris Orly pour cet hiver
(source Groupe Transavia) 7 août - Au départ de sa base de
Montpellier-Méditerranée, la filiale low-cost du groupe Air France
propose jusqu’à 4 vols quotidiens vers la capitale pour des voyages
compris entre le 08 novembre 2021 et le 26 mars 2022. A partir
de 35€ TTC l’aller simple, les vols entre Montpellier et Orly sont
disponibles à la vente depuis 10h ce matin. Transavia opèrera jusqu’à 4
vols par jour (25 vols par semaine), à compter du 08 novembre.
Cette nouvelle ligne vient compléter le programme hiver de la compagnie
au départ de Montpellier, déjà constitué de 4 reprises de routes
(suspendues en raison du Covid) : Alger, Oran (sous réserve de
validation par les autorités), Oujda et Séville ainsi que d’une
prolongation de ligne vers Bastia. La route Montpellier – Orly
s’ajoute donc aux 11 autres routes desservies par la compagnie sur
l’hiver à destination de la France, de l’Europe et du Bassin
méditerranéen. (...)
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Covid-19: United Airlines rend la vaccination obligatoire pour tout le personnel américain
(source RFI) 7 août - Les entreprises américaines continuent de
serrer la vis concernant la vaccination de leurs employés. Après Google,
Facebook ou encore Microsoft, c'est la compagnie aérienne United
Airlines qui l’annonce : tout son personnel américain devra désormais
avoir reçu ses deux doses de vaccin pour pouvoir travailler.
C'est la première compagnie aérienne à prendre une telle mesure. Dès cet
automne, tous les employés américains de United Airlines devront être
vaccinés, sous peine d'être licenciés. Le directeur général de
la compagnie Scott Kirby a été clair : la plus grande responsabilité du
groupe est d'assurer la sécurité de ses employés, et selon lui, ils sont
plus en sécurité lorsque tout le monde est vacciné. Le personnel de United Airlines
devra donc télécharger sa preuve de vaccination le 25 octobre au plus
tard, et ceux qui fourniraient un schéma vaccinal complet d'ici le 20
septembre pourront même recevoir une prime d'une journée de salaire
complète, à l'exception des pilotes et des agents de bords qui ont déjà
reçu des primes pour leur vaccination. L'idée était déjà dans
les tuyaux de United Airlines depuis le mois de janvier. Alors que
ses
concurrents américains sont plus frileux : Delta Airlines exige la
vaccination uniquement de ses nouveaux employés, et American Airlines
refuse de suivre le mouvement. Pour le moment, toutes les
compagnies s'accordent en revanche sur une chose : la difficulté à
mettre en place une obligation vaccinale pour leurs clients.
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Lufthansa a stoppé l'hémorragie de cash
(source Les Échos) 5 août - Après Air France-KLM et IAG, le groupe
Lufthansa a dévoilé ce jeudi, des résultats semestriels qui confirment
la reprise, partielle mais bien réelle, du trafic aérien cet été et
l'amélioration de la situation financière des compagnies européennes.
Le
premier groupe de transport aérien européen, qui inclut les compagnies
Lufthansa, Eurowings, Swiss, Austrian et Brussels Airlines, a réduit ses
pertes de moitié comparée au deuxième trimestre 2020, avec un résultat
d'exploitation négatif de 952 millions d'euros et une perte nette de 756
millions. Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre a progressé de
70 %, à 3,21 milliards d'euros. Pour la première fois depuis le
début de la crise, le groupe a stoppé l'hémorragie de cash au deuxième
trimestre, réussissant même à générer un flux positif de trésorerie de
340 millions d'euros. Et ce, grâce à l'augmentation « significative »
des réservations pour la période estivale. « Pour le seul mois de juin,
le nombre des réservations a doublé comparé au début du trimestre »,
souligne le communiqué. En conséquence, l'offre du groupe, encore limité
à 40 % du niveau de 2019 à fin juin, devrait monter à 50 % au troisième
trimestre. (...) À
l'instar d'Air France-KLM et d'IAG, le groupe Lufthansa devrait donc
renouer avec un excédent brut d'exploitation positif au troisième
trimestre, même si le retour à une situation nette profitable n'est pas
pour demain. De quoi lui permettre de ne plus avoir à faire appel à
l'aide de l'État, même si Lufthansa doit encore consolider ses fonds
propres. Lors de la présentation des
résultats trimestriels, Lufthansa a confirmé qu'il étudiait un possible
désengagement partiel de sa filiale de maintenance, Lufthansa Technik.
Numéro un mondial du secteur, Lufthansa Technik a renoué avec les
bénéfices au deuxième trimestre. Une décision devrait être prise «avant
la fin de l'année». (...) Si le cargo et les activités de maintenance ont tiré les
recettes vers le haut, le cœur de métier - les activités de transport
aérien - reste globalement très déficitaire et l'amélioration, faible.
La perte d'exploitation des lignes dites « de réseaux », via les hubs,
s'élève encore à 1,2 milliard d'euros au deuxième trimestre, contre 1,5
milliard pour la même période de 2020, et 2,4 milliards sur le premier
semestre, (contre 2,5 milliards l'année dernière). La filiale bon marché
Eurowings s'en sort un peu mieux, avec une perte trimestrielle ramenée
de 183 à 108 millions d'euros. Si Lufthansa a déjà rouvert 85 % de ses destinations (et
100 % prévus en septembre), le remplissage des vols reste très
insuffisant. Avec 40 % de son offre au deuxième trimestre, les
compagnies du groupe ont transporté seulement 7 millions de passagers,
soit 18 % du trafic du deuxième trimestre 2019. Le groupe
Lufthansa, qui a déjà supprimé plus de 30.000 postes (20 % de ses
effectifs), va également poursuivre les réductions d'effectifs, avec au
moins 1.900 départs supplémentaires en Allemagne cette année et 2.000 en
Suisse, y compris par des licenciements secs.
Enfin, comme toutes
les compagnies aériennes, la dette de Lufthansa a continué de croître et
reste massive, à 10,4 milliards d'euros, pour 11,1 milliards de
liquidités disponibles. Comme Air France-KLM, Lufthansa devra donc
procéder avant la fin de l'année ou début 2022, à une nouvelle levée de
fonds, d'un montant non précisé.
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Norse Atlantic Airways reprend du Boeing 787
(source Air & Cosmos) 4 août - Bjorn Kjos, l'un des
cofondateurs et ancien président de la défunte Norwegian Air, a de la
suite dans les idées. Après avoir réussi à convaincre un groupe
d'investisseurs de relancer le réseau long-courrier de Norwegian, il
travaille désormais à bâtir une flotte de Boeing 787 pour la nouvelle
compagnie aérienne Norse Atlantic Airways avec l'aide des loueurs qui se
retrouvent avec un certain nombre de long-courriers sur les bras depuis
la pandémie de Covid-19. Norse
Atlantic Airways a ainsi réussi à récupérer neuf Boeing 787 (trois 787-8
et six 787-9) chez AerCap et vient d'ajouter six Boeing 787-9
supplémentaires loués chez BOC Aviation. Les appareils sont livrables
d'ici à la fin de cette année, ce qui correspond au calendrier de
lancement des vols annoncé par la jeune compagnie aérienne au départ des
trois aéroports européens et à destination des États-Unis. L'objectif est de desservir trois
destinations américaines très populaires en Europe : New York, Los
Angeles et Miami au départ de Londres, Paris et Oslo. Des lignes
exploitées auparavant par Norwegian Air et qui se sont non seulement
révélées populaires mais aussi "rentables", souligne Bjorn Kjos.
Le
marché asiatique est aussi dans les projets de Norse Atlantic Airways
mais il s'agit d'abord de se concentrer sur un marché transatlantique
qui permet de l'espace à un opérateur long-courrier à bas coûts
puisqu'il n'existe pas entre l'Europe et l'Amérique du Nord des "hubs"
intermédiaires alors le marché entre l'Europe et l'Asie est beaucoup
plus concurrentiel en raison de la présence d'Emirates, de Qatar Airways
et d'Etihad Airways.
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Japan Airlines accuse de mauvais résultats et reste réservé sur la suite
(source L’Antenne) 4 août - La compagnie aérienne Japan Airlines
(JAL) présente sur son premier trimestre 2021/22 (du 1er avril au 30
juin 2021) des résultats négatifs avec une perte nette de 57,9 milliards
de yens (quelque 446 millions d’euros). Ce chiffre n’atteint pourtant
pas la perte record de 93,7 milliards de yens enregistrée au premier
trimestre 2020/2021 au plus fort de la paralysie aérienne générée par le
Covid-19.
Alors que la perte d’exploitation (Ebit) s’élève à 82,6
milliards de yens, l’amélioration viendrait des vols intérieurs et du
fret aérien mais le groupe reste prudent sur ses perspectives de reprise
tant à l’international que sur les vols intérieurs. La vague de
pandémie est telle que le gouvernement vient de réinstaurer l’état
d’urgence.
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Airbus a livré 47 avions et enregistré la commande de deux appareils en juillet
(source Actu Toulouse) 7 août - Airbus a annoncé vendredi 6 août
avoir livré 47 appareils et reçu 2 nouvelles commandes au mois de
juillet 2021. Depuis le début de l’année, l’avionneur européen basé à
Toulouse a livré 344 avions à 69 clients différents. Dans le détail, les 47 livraisons de juillet concernent
surtout des monocouloirs (A220 ou A320) pour un total de 32 clients.
Deux se distinguent, Air France et China Eastern, qui ont reçu chacune
un gros porteur A350. Ce
niveau de livraison est similaire à celui de 2020 à la même période.
(...) Cela représente en
tout cas une forte rentrée d’argent pour l’avionneur puisque les clients
paient l’essentiel de la note à la livraison des appareils.
C’est en tout cas le signe que le secteur aéronautique se porte un peu
mieux. En 2020, Airbus avait livré « seulement » 566 appareils, alors
que depuis le début de l’année 2021, 344 ont déjà été réceptionnés par
leurs clients. Airbus a d’ailleurs revu à la hausse ses prévisions il y
a quelques temps, tablant sur 600 avions livrés en 2021. Côté commandes, il n’y en a donc que deux pour le
mois de juillet. Des A320neo désirés par la compagnie mexicaine lowcost
Volaris. Notons que dans le même temps, Airbus a enregistré sept
annulations. Il y en a eu 134 depuis le début de l’année 2021. Pour 167
commandes brutes.
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Coup dur pour Airbus : Qatar Airways cloue au sol une partie de sa flotte A350
(source La Tribune) 6 août - Coup dur pour Airbus. L'un de ses plus
gros clients, Qatar Airways, a annoncé ce jeudi avoir immobilisé 13 de
ses 53 Airbus A350 sur instruction de l'autorité de l'aviation civile
qatarie en raison d'une usure accélérée de la surface du fuselage des
appareils. L'A350 est un appareil long-courrier d'une capacité de 300 à
350 passagers dans une configuration de base tri-classes. Sa capacité
maximale peut monter à 480 passagers. Depuis l'échec de l'A380, il est
le vaisseau amiral d'Airbus sur le long-courrier. Début juin, Qatar Airways avait adressé une mise en
garde à Airbus en l'avertissant de possibles "répercussions
industrielles" si le défaut constaté selon elle sous la peinture du
fuselage ne trouvait pas de solution et annoncé qu'elle n'accepterait
plus de livraisons d'A350 jusqu'à nouvel ordre. Pour rappel, Qatar
Airways est la compagnie de lancement de l'A350. Pour compenser
l'immobilisation au sol des A350, la compagnie du Golfe accélère la
remise en service de sa flotte d'A330. Connu pour ses
déclarations fracassantes, le directeur général du groupe Qatar Airways,
Akbar al-Baker a indiqué qu'il s'attend à ce que "Airbus traite ce sujet
avec l'attention spécifique qu'il nécessite". (...) Airbus
n'a pas souhaité se prononcer sur la décision de Qatar Airways.
(...)
Article Bonus
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SNCF, FlixBus, Air France… comment votre pass sanitaire sera-t-il contrôlé ?
(source Capital) 6 août - Le pass sanitaire a créé un petit séisme
dans le secteur du transport, lorsqu'Emmanuel Macron a annoncé son
extension pour début août. Mis en place finalement lundi 9 août, les
professionnels ont dû s'organiser à la hâte.
"Il y a une loi et on est
là pour appliquer la loi. On sera prêts", disait récemment le patron de
la SNCF, Jean-Pierre Farandou. Son lieutenant Christophe Fanichet, le
PDG de SNCF Voyageurs, évoque "un véritable défi opérationnel" pour
mettre en place en quatre semaines --depuis l'annonce d'Emmanuel Macron
le 12 juillet-- toute la procédure permettant de contrôler 300.000 à
400.000 voyageurs par jour au cœur de l'été. "On ne pourra pas faire des
contrôles systématiques", concède-t-il. Mais les passagers sont
prévenus : des agents seront susceptibles de vérifier leur pass au
départ, pendant le trajet ou à l'arrivée. La SNCF prévoit un
gros effort sur l'information, avec des messages systématiques aux
passagers, des annonces sonores, des stands dans les grandes gares et
éventuellement des barnums de pharmacies amies pour des tests de
dernière minute. Avec la nouvelle trinité du voyage en TGV et Intercités:
"un billet, un masque, un pass sanitaire". "On complète les gilets
rouges (les volontaires qui guident les voyageurs, ndlr) par des gilets
bleus pour le pass sanitaire", relève Christophe Fanichet. Les pass
seront vérifiés par des agents d'escale, contrôleurs, équipes de sûreté
ou volontaires de l'information, éventuellement appuyés par les forces
de l'ordre. Tous auront des chasubles ou des brassards bleus. La SNCF va
aussi expérimenter des contrôles avant l'embarquement : les voyageurs
auront alors un bracelet à usage unique --bleu-- qui leur permettra
d'accéder au quai. "Comme dans les festivals." "L'objectif pour nous, c'est que les
voyageurs distinguent bien ce qui relève du billet de ce qui relève du
pass sanitaire, de façon à ce que ce soit le plus serein possible", note
le responsable, préférant rester discret sur les surcoûts pour le groupe
public. Les billets seront échangés ou remboursés sans frais au cas où
un passager n'aurait pas de pass valide à l'embarquement. En cas de
contrôle à bord ou à l'arrivée sans le précieux sésame, il risque une
amende de 135 euros. Du côté des autocars, FlixBus et BlaBlaCar
entendent faire contrôler le pass sanitaire par le chauffeur à
l'embarquement, en même temps que le billet. "On a procédé à des
recrutements d'agents en gare pour soutenir les conducteurs en période
de grosse affluence, et les aider à fluidifier les contrôles", précise
une porte-parole de FlixBus. "Bien que cette mesure soit contraignante
d'un point de vue opérationnel, nous l'accueillons positivement car cela
va permettre à nos passagers de voyager encore plus sereinement cet
été", relève Nicolas Brusson, directeur général de BlaBlaCar. Et
si le pass sanitaire n'est pas obligatoire pour le covoiturage, la plateforme
promet "dans quelques semaines" une fonctionnalité qui permettra à ses
utilisateurs d'indiquer s'ils acceptent ou pas de présenter le fameux
sésame au départ, "afin de rassurer les personnes qui veulent voyager
avec eux". La mise en œuvre du pass sanitaire aura moins d'impact pour le secteur
aérien : les compagnies contrôlaient déjà les documents pour les vols
internationaux ainsi que pour la Corse et l'Outre-mer. Chez Air France,
on ne s'attend pas à un allongement des temps d'embarquement, d'autant
que la compagnie a mis en place un processus de validation en amont des
documents sanitaires des passagers. Ce système, baptisé "Ready-To-Fly",
utilisé notamment vers la Corse, l'Outre-mer et la Grèce, a déjà été
adopté par un quart des passagers. Il a vocation à se généraliser.
"La logique du pass sanitaire (...), c'est préserver la liberté de
déplacement et inciter à la vaccination", a expliqué le ministre des
Transports Jean-Baptiste Djebbari, jeudi sur Franceinfo. Le protocole
sanitaire en place depuis mai 2020 a fait ses preuves, a-t-il souligné.
"Et ça passe évidemment par le respect du port du masque."
Fin de la revue de presse
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,059 euros en clôture
lundi 9 août. Elle est en légère baisse cette semaine de -0,44%.
L'annonce de résultats semestriels meilleurs que prévus a été
contrebalancée par les nouvelles mesures sanitaires restrictives aux
Antilles et à la Réunion.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,24 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
forte baisse de 4$ à 69$.
Depuis un point bas fin octobre 2020
(37$) il a régulièrement augmenté, jusqu'à franchir atteindre 69$ début
mars 2021. Depuis cette date, il oscille entre 69$ et 77$.
Alors que se profile la reprise du trafic
aérien, ce prix élevé est une mauvaise nouvelle pour les compagnies
aériennes.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
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