N°821, 16 août 2021
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als u de
Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez ce lien ,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi
>
Les compagnies aériennes françaises organisent le retour des
touristes depuis les Antilles
(source Les Échos) 11 août - La fête est finie pour les
compagnies aériennes françaises, qui comptaient beaucoup sur les
départements d'Outre-mer pour se refaire une santé. Parties en
flèche au début de la saison estivale, en juin, les réservations avaient
déjà commencé à refluer fin juillet, au fur et à mesure de la
dégradation de la situation sanitaire. L'annonce par le préfet d'un
reconfinement strict en Martinique, assorti d'un appel aux touristes à
rentrer chez eux, a sonné la fin anticipée de la saison d'été aux
Antilles. Pour Air France, Air Caraïbes et Corsair, la priorité
est désormais d'assurer le retour des touristes, en prévoyant, au
besoin, de la capacité supplémentaire dans les prochains jours. Outre le
report ou l'annulation sans frais pour les clients qui ne sont pas
encore partis, ceux déjà sur place ont désormais la possibilité
d'avancer sans frais la date de leur retour, au départ de la Martinique
et de la Guadeloupe. (...) L'activité des compagnies sur les
Antilles restera donc très soutenue dans les prochains jours, ce qui
devrait leur permettre de sauver l'essentiel de la saison d'été.
(...) Mais passée la période des retours, les compagnies s'attendent
à une rechute brutale du trafic en septembre et octobre. « Sur la
Martinique et la Guadeloupe, les réservations sont tombées quasiment à
zéro », reconnaît Marc Rochet. Selon le patron d'Air Caraïbes, cette fin
de saison anticipée pourrait se traduire par une perte d'activité de
10 % à 15 % en août, « mais en septembre, l'addition sera salée »,
souligne-t-il. Quant aux destinations long-courriers
susceptibles de prendre le relais cet automne et cet hiver, leur statut
reste encore très incertain. (...) French Bee espère toujours
que les États-Unis rouvriront leurs frontières aux Européens vaccinés
dans les prochaines semaines. Corsair mise sur Abidjan, L'île Maurice et
Punta Cana et compte surtout sur une reprise du tourisme vers les
Antilles pour les vacances de Noël. Quant à Air France, face aux
incertitudes sur la reprise des voyages d'affaires, son programme
d'hiver fait encore la part belle au tourisme avec de nouvelles
destinations à l'essai, comme Zanzibar (Tanzanie), Mascate (Oman) et
Colombo (Sri Lanka). Mais sans plus de certitude.
>
Stiller rondom Schiphol door overstap naar satellietnavigatie
(Plus de calme autour de Schiphol grâce à la navigation par satellite).
(source Rtlnieuws ) 12 août - Le bruit généré par le trafic
aérien à Schiphol sera réduit dans un avenir proche par l'arrivée de la
navigation par satellite, qui remplacera les balises que les
pilotes utilisent actuellement. La réduction du bruit se fera surtout
ressentir autour des pistes de Zwanenburg, Buitenveldert et Aalsmeer.
(...) "Nous ne faisons plus naviguer les avions par des balises
physiques au sol, mais par un signal GPS émis par des satellites vers et
depuis les pistes", explique Michiel van Dorst, responsable du contrôle
du trafic aérien aux Pays-Bas. "Cela signifie qu'à l'avenir,
nous serons mieux à même de diriger le trafic autour des zones
résidentielles autour de Schiphol. Cela entraînera moins de
désagréments."
(...) Les 29 balises qui se trouvent sur le terrain aux Pays-Bas
seront en grande partie remplacées. Selon M. Van Dorst, cette nouvelle
technologie permettra aux avions de voler de manière plus précise. "Ce
faisant, les avions descendront de manière plus régulière et
avec moins de puissance moteur, ce qui entraînera une diminution de la
pollution sonore." (...)
Auparavant, il avait été annoncé que le nombre de vols de nuit
devait être réduit, ce qui était une condition pour l'octroi d'une aide
d'État à KLM. Actuellement, le nombre maximum de vols de nuit
est de 32.000 par an, mais ce nombre devra être réduit dans les années à
venir.
>
Southwest Airlines plombé par le variant Delta
(source Boursier com) 11 août - Southwest Airlines a estimé
qu'il pourrait ne pas être rentable au troisième trimestre. La compagnie
aérienne américaine évoque l'impact du variant Delta sur les
réservations.
Les annulations ont ainsi augmenté ce mois
du fait du variant très contagieux. Southwest envisage désormais, pour
le trimestre, une baisse de 15% à 20% de ses revenus opérationnels en
comparaison de 2019, année précédant la pandémie.
Ainsi, le
transporteur aérien réduit prudemment la guidance fournie il y a moins
d'un mois. L'impact de l'épidémie sur les mois d'août et septembre
rendra donc difficile l'atteinte de la rentabilité sur ce troisième
trimestre.
>
JetBlue se lance à l'assaut de l'Atlantique Nord avec l'A321LR
(source Le Journal de l'Aviation) 12 août - Comme prévu,
JetBlue a lancé ses premiers vols transatlantiques le 11 août
avec une rotation entre sa base de New York JFK et Londres Heathrow.
Cette nouvelle liaison quotidienne est évidemment assurée en
Airbus A321LR, la version à long rayon d'action de l'A321neo.
La compagnie new-yorkaise doit aussi lancer une ligne entre JFK et
Londres Gatwick à partir du 29 septembre, sa flotte devant comprendre
trois A321LR cette année. La livraison de nouveaux exemplaires en 2022
permettra d'étoffer le programme de vols transatlantiques de JetBlue.
(...)
Avec ses dessertes transatlantiques, JetBlue s'attaque
assurément à un marché très concurrentiel, mais avec un
avantage de taille, l'utilisation de monocouloirs plus facile à
rentabiliser sur ces lignes que des appareils gros-porteurs, en
particulier en cette période de pandémie. L'A321LR de JetBlue
est aménagé dans une configuration proche de celle de ses A321neo équipé
du produit Mint pour ses vols transcontinentaux, mais avec un
aménagement un peu moins dense : 24 suites Mint et 114 sièges de classe
économique (à comparer aux 16 fauteuils Mint et aux 144 sièges de classe
économique pour ses A321neo Mint). (...)
Pour rappel, l'A321LR est la version à long rayon d'action de l'A321neo
(4000 nautiques - 9h00 d'autonomie avec 200+ passagers). JetBlue a
commandé 13 A321LR et 13 A321XLR, la nouvelle version lancée au Bourget
en 2019 (4700 nautiques) dont les premiers exemplaires sont attendus en
2023.
>
CSA Czech Airlines tire un trait définitif sur ses commandes
d'Airbus, son avenir désormais plus qu'incertain
(source Le Journal de l'Aviation) 10 août - L'officialisation de
l'annulation des appareils n'était qu'une question de temps. Les sept
Airbus destinés à CSA Czech Airlines ont disparu du carnet de commandes
de l'avionneur européen lors de sa dernière mise à jour pour le mois de
juillet. (...) Bien que lourdement endettée et déclarée en
faillite, la compagnie tchèque reste surtout détenue à
près de 98% par le groupe Smartwings, principale compagnie aérienne du
pays et sans doute future compagnie porte-drapeau tchèque.
Smartwings n'opère qu'avec des Boeing 737. Depuis les choses se
sont accélérées et
CSA Czech Airlines a décidé de se séparer de l'intégralité de
ses effectifs
(quelque 430 salariés) il y a quelques jours, ne subsistant qu'une
« coquille vide » de cette ancienne compagnie aérienne née il y a plus
de 98 ans. Le sort de la marque CSA, ainsi que l'appartenance de
la compagnie à l'alliance Skyteam restent pour l'instant inconnus.
L'avenir de sa division MRO, Czech Airlines Technics (CSAT) n'est pour
l'instant pas directement concerné, si ce n'est au niveau de la baisse
d'activité induite par la fin des opérations de la flotte de CSA.
(...) Eurowings (groupe Lufthansa) s'est déjà
positionnée face à une disparition pure et simple de CSA Czech Airlines.
(...) Le transporteur low-cost du groupe Lufthansa va ainsi donner
un « coup de pouce au trafic aérien tchèque », selon les mots de Jens
Bischof, PDG d'Eurowings. Mais la compagnie allemande va aussi
directement s'attaquer à la low-cost Smartwings, l'un des transporteurs
aériens affichant une croissance parmi les plus rapides en Europe.
>
Le projet de réorganisation d'Airbus fait des vagues en
Allemagne
(source Les Échos) 11 août - Le vent de reprise qui souffle sur
l'aéronautique pourrait bien s'accompagner de quelques turbulences en
Allemagne. Si les réductions d'effectifs de 15.000 personnes annoncées
en 2020 pour faire face à la chute de l'activité n'avaient pas suscité
de réaction notable, le projet de réorganisation des activités
d'assemblage des aérostructures (les structures composant un avion) en
France et en Allemagne, en cours de négociations, suscite déjà une levée
de boucliers outre-Rhin, et toujours plus de questions que de réponses
côté français. (...) Annoncé en avril dernier, ce
plan prévoit de regrouper au sein de deux nouvelles filiales à 100 %, en
France et en Allemagne, l'assemblage de sous-ensembles, tels
que les tronçons de fuselage, la pointe avant ou le caisson de voilure
des Airbus, dont la fabrication est aujourd'hui répartie entre
plusieurs sites de l'avionneur et de ses deux principales filiales :
Stelia Aerospace en France et Premium Aerotec en Allemagne.
L'objectif affiché est de renforcer la compétitivité de ces
activités, considérées comme stratégiques, en rationalisant et en
simplifiant l'organisation. Et ce, dans la perspective
du lancement d'un futur Airbus « décarboné », pour lequel l'intégration
des aérostructures aura une importance encore plus grande.
En France, la nouvelle entité, dont le nom n'a pas encore été choisi,
réunirait ainsi les usines Airbus de Nantes et Saint-Nazaire, où sont
fabriqués les tronçons de fuselage avant et centraux des Airbus A320,
A330 et A350, avec les sites de Stelia Aerospace de Meaulte, Rochefort,
Salaunes et Mérignac. Soit un ensemble de 9.000 salariés. En
Allemagne, la future filiale regrouperait, quant à elle, des sites
Airbus de Stade et Hambourg à ceux de Premium Aerotec à Nordenham, Brême
et Augsbourg. Ce nouvel ensemble de 7.000 salariés produira des tronçons
de fuselage avant d'A330 et A350, le tronçon central et arrière des
A320, ainsi que les queues et les dérives de tous les Airbus.
Mais là où le bât blesse côté allemand, c'est qu'une partie de
l'activité de Premium Aerotec à Augsbourg et Varel - la
fabrication de pièces de structure primaires - ne serait pas
incluse dans ce nouvel ensemble. Elle pourrait donc être cédée
à un repreneur. Ce qui ne convient évidemment pas aux salariés
concernés. Selon l'agence Reuters, Airbus aurait tenté, sans
succès, de convaincre les responsables syndicaux allemands du bien-fondé
de son plan, en faisant valoir que près de 1.000 emplois devraient être
supprimés, si Premium Aerotec devait rester en l'état au sein du groupe.
De source syndicale française, ses pertes dépasseraient le milliard
d'euros. Côté français, la méfiance demeure face à ce
projet dont la finalité ne paraît toujours pas très claire. Les
syndicats se demandent en quoi il améliorerait l'efficacité de ces
activités.
>
Airbus et Safran en désaccord sur les hausses de production de
monocouloirs
(source Les Échos) 11 août - Il est rare que deux partenaires
industriels affichent leurs différends publiquement. C'est
pourtant ce qu'ont fait les dirigeants d'Airbus et de Safran, Guillaume
Faury et Olivier Andriès, à l'occasion de la présentation des résultats
semestriels des deux groupes, fin juillet. Au centre du débat entre les
deux poids lourds français de l'aéronautique civile, rien de moins que
l'évolution du marché des avions monocouloirs de la famille A320, qui
représente l'essentiel des recettes de l'avionneur européen. Fin
mai, le PDG d'Airbus avait publiquement demandé à ses principaux
fournisseurs, au premier rang desquels Safran, de se préparer à
accompagner la remontée en cadence de la production d'A320 , afin de
passer de 40 appareils par mois actuellement à 64 dès mi-2023 et,
possiblement, 70 d'ici au premier trimestre 2024. Guillaume Faury
évoquait même la possibilité de monter à 75 monocouloirs par mois en
2025. (...) Mais lors de la présentation de ses résultats
semestriels aux analystes, le 28 juillet dernier, le directeur
général de Safran s'est montré plus que réservé sur les ambitions
d'Airbus pour l'A320, dont il est le principal motoriste, aux côtés de
l'américain GE, au sein de leur coentreprise CFM international.
« Nous écoutons ce que nous disent nos clients, compagnies
aériennes et sociétés de leasing et nous ne sommes pas sûrs que le
marché ait suffisamment d'appétit pour de telles cadences et que des
cadences très supérieures à 60 appareils par mois puissent être
durables », a expliqué Olivier Andriès. Selon le patron
de Safran, les quelque 500 commandes de 737 Max remportées par
Boeing au premier semestre, infirment la thèse d'un déséquilibre
significatif et durable des parts de marché entre Airbus et Boeing sur
ce segment des monocouloirs, qui justifierait une si forte hausse de la
production d'Airbus. Un retour à l'équilibre entre les deux
avionneurs sur ce marché des monocouloirs, dont les besoins
sont estimés à environ 1.600 livraisons par an sur les vingt prochaines
années, représenterait donc une production mensuelle d'environ
66 monocouloirs pour chacun des deux avionneurs. Cette
projection a, de surcroît, l'avantage de correspondre aux objectifs de
production de moteurs Leap de Safran et GE (de l'ordre de 2.000 moteurs
par an), qui équipe 60 % des A320 Neo, mais aussi 100 % des Boeing 737
Max, ainsi que le nouveau C919 chinois, en cours de certification. En
2018, Airbus et Safran avaient déjà trouvé un accord, sur la base de 63
A320 par mois. Ces arguments n'ont pas fait fléchir Guillaume
Faury.
Pour le PDG d'Airbus, l'accélération de la production des A320
est indispensable pour pouvoir honorer, dans un délai raisonnable,
l'énorme carnet de commandes de l'avionneur. « Nous avons un
carnet de commandes d'A320 de près de 6.000 avions, a-t-il expliqué aux
analystes financiers, le 29 juillet dernier. Au rythme de 40 appareils
par mois, il faudra quinze ans pour les livrer et environ dix ans à
cadence 60. »
Faute de pouvoir réduire les délais de livraison, Airbus
risque de perdre un grand nombre des commandes au profit de Boeing et de
son 737 Max. Parmi les grosses commandes récemment remportées
par Boeing, certaines auraient échappé à Airbus, du fait de son
incapacité à livrer des avions dans les délais demandés. (...) A
cela s'ajoute une différence fondamentale de modèle économique entre les
avionneurs et les motoristes. Alors qu'Airbus génère l'essentiel de ses
recettes de la vente d'avions neufs, au premier rang desquels les
monocouloirs de la famille A320, Safran réalise l'essentiel de ses
marges sur la maintenance des moteurs et les pièces de rechange, quitte
à devoir vendre ses moteurs neufs à prix coûtant, voire à perte.
>
Classement des meilleurs aéroports du monde en 2021, la France
loin derrière
(source Le Figaro) 9 août - Skytrax vient de publier son classement
annuel des meilleurs aéroports du monde (World Airport Awards 2021).
Référence en la matière, l'organisme britannique liste chaque année les
100 meilleurs aéroports du monde, une sorte d'Oscar de l'industrie
aérienne. Si en 2021 la première place revient à Doha -Hamad, au
Qatar, le top 10 reste largement dominé par les aéroports de la
zone Asie-Pacifique, dont ceux de Tokyo (Haneda et Narita), de
Singapour Changi et de Séoul Inchéon. Trois aéroports européens se
hissent parmi les dix meilleurs, à savoir celui de Munich, Zurich et
Londres -Heathrow. À noter que seuls deux aéroports
français figurent dans le palmarès : Paris-Charles de Gaulle à 15e place
et Paris-Orly à la 73e place. Les aéroports parisiens gagnent
cependant quelques places par rapport au classement de 2020. Petit
cocorico, Paris-CDG se place au 6e rang des meilleurs aéroports en
Europe et au 7e rang dans la catégorie «Meilleur personnel d'aéroport en
Europe». Le principal aéroport parisien est aussi au 3e rang dans la
catégorie des aéroports ayant transporté entre 20 à 25 millions de
passagers en 2020.
Top 10 des meilleurs aéroports du monde, selon le World Airport Awards
2021 1. Doha Hamad 2.
Tokyo Haneda 3. Singapore Changi
4. Seoul Incheon 5.
Tokyo Narita 6. Munich 7.
Zurich 8. London Heathrow 9.
Kansai 10. Hongkong
Temps d'attente au contrôle de
sécurité, facilité d'accès à l'aéroport, prix pratiqués dans les points
de vente, présence d'aires de jeux pour les enfants... Plusieurs
dizaines de critères ont été évalués par les voyageurs ayant participé à
l'enquête de Skytrax d'août 2020 à juillet 2021 sur le site
worldairportsurvey.com. Compte tenu de la chute du trafic aérien ces 18
derniers mois, Skytrax n'a pas établi certains sous-classements,
notamment ceux relatifs au shopping, à la restauration, à l'offre
hôtelière ou à la livraison des bagages.
Des points relatifs à la lutte contre l'épidémie de Covid-19 ont
également été notés, comme la disponibilité du gel hydroalcoolique ou la
signalétique de distanciation sociale. Skytrax a même créé un
prix, le «Covid-19 Airport Excellence Awards», récompensant les 40
aéroports ayant établi les protocoles d'hygiène les plus stricts. Coup
dur pour les terminaux français, là non plus ils n'ont pas été
récompensés.
>
Appel à projet pour une filière française des biocarburants
(source Air Journal) 28 juillet - Le gouvernement français a annoncé
mardi 27 juillet le lancement de l’appel à projets pour le développement
d’une filière de production française de carburants aéronautiques
durables (SAF), doté d’une enveloppe pouvant aller jusqu’à 200 M€.
Alors que le secteur des transports doit faire face à des « mutations
profondes liées à sa décarbonation », le transport aérien nécessite des
efforts particulièrement importants en matière de R&D et
d’investissement productif. Le Gouvernement avait déjà établi en janvier
2020 une feuille de route ambitieuse en matière d’incorporation de
biocarburants aéronautiques durables, accompagnée d’un appel à
manifestation d’intérêt. A l’occasion d’un déplacement de
Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports,
sur le site du démonstrateur BioTfueL à Venette (Oise) le 27 juillet
2021, lui et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée
de l’Industrie, ont annoncé cet appel à projets afin d’accélérer le
développement de la production en France de biocarburants destinés à
l’aviation. Et ce dans le cadre selon leur communiqué du « 4ème
Programme d’investissements d’avenir (PIA4) et de la stratégie nationale
Produits biosourcés et biotechnologies industrielles – Carburants
durables qui sera prochainement présentée et qui est financée par France
Relance ».
Plus précisément, cet appel à projets vise à soutenir des
projets de recherche et développement portés par des entreprises,
seules ou associées au sein d’un consortium, qui accélèrent la mise sur
le marché de solutions ambitieuses, innovantes et durables,
depuis les phases de recherche industrielle jusqu’à la démonstration
opérationnelle. Il pourra également financer les travaux
d’ingénierie préalables à la décision d’investissement. (...) Deux
vagues de sélection sont programmées, précise le communiqué du
ministère : clôture intermédiaire le 15 octobre 2021, et clôture finale
le 29 avril 2022. Jean-Baptiste Djebbari a déclaré
à cette occasion : « Nous franchissons aujourd’hui une étape essentielle
vers l’émergence d’une filière française de biocarburants aéronautiques
durables. Quelques jours après la proposition par la Commission
européenne d’une trajectoire européenne d’incorporation,
cet appel à projets va permettre de soutenir la
production de biocarburants durables à partir de biomasse et de
carburants synthétiques, la construction de démonstrateurs
et, pour les projets les plus matures, des travaux d’ingénierie amont.
En matière de décarbonation, nous nous donnons les moyens de nos
ambitions. » Agnès Pannier-Runacher a ajouté :
« Le développement de biocarburants aériens durables est un enjeu
central pour réussir la transition énergétique du transport aérien et
pour maintenir l’ensemble de la chaîne de valeur aéronautique à la
pointe de la technologie. C’est en soutenant les initiatives innovantes
au sein du secteur que nous trouverons les meilleures options
pour réussir cette transformation vers une économie décarbonée et pour
développer l’emploi et les savoir-faire ». (...)
Article Bonus
>
Laponie : Air France ouvre une ligne directe Paris-CDG -
Rovaniemi
(source Yonder) 12 août - Bonne nouvelle pour les voyageurs
en quête de terres arctiques et de grands espaces. Dès le 4
décembre 2021,
Air France desservira directement Rovaniemi, la plus grande
ville de Laponie finlandaise, depuis son hub Paris-Charles de
Gaulle. (...) Si
la plus grande ville de la région, située sur le cercle
polaire à 66°N, doit sa renommée au « Village du Père Noël »,
elle est surtout la porte d'entrée d'un immense territoire de l'Arctique
aux innombrables possibilités. Observation des aurores boréales en hiver
ou du soleil de minuit en été, promenades en traîneau à rennes ou à
chiens, randonnées en raquettes ou en ski, pêche sur glace, découverte
de la culture sami, hébergement dans des hôtels cabanes exceptionnels
comme dans des igloos de verre... les activités et expériences à vivre
en Laponie finlandaise vont bien au-delà du folklore de la « magie de
Noël ». Il sera donc désormais possible de relier directement
Rovaniemi depuis Paris-CDG. Air France proposera 2 vols par semaine les
mercredis et samedis, du 4 décembre 2021 au 5 mars 2022, assures en
Airbus A319 de 143 sièges. Il s'agit de la première liaison directe
régulière entre la France et la capitale laponne (hors vols charters).
(...)
Fin de la revue de
presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle.
Elle servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action
Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,959 euros en clôture
lundi 16 août. Elle est en baisse cette semaine de -2,69%. L'annonce de
nouvelles mesures sanitaires restrictives aux Antilles et à la Réunion
peut expliquer cette baisse.
Avant l'épidémie de coronavirus,
l'action Air France-KLM était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,24 euros. L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5
euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez retrouver sur mon blog le
détail du consensus des analystes. Je ne prends pas en compte les
opinions d'analystes antérieures au début de la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en légère hausse de 1$ à 70$.
Depuis un point bas
fin octobre 2020 (37$) il a régulièrement augmenté, jusqu'à franchir
atteindre 69$ début mars 2021. Depuis cette date, il oscille entre 69$
et 77$.
Alors que se profile la reprise du trafic aérien, ce
prix élevé est une mauvaise nouvelle pour les compagnies aériennes.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière
une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer
toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma
fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites
la circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant
l'adresse email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant
les salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez
me retrouver sur mon compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai reçu le soutien de la CFDT
et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets liés à
l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus recevoir
cette lettre/revue de presse,
[désabonnez-vous]
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François
Robardet. 10921 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|