N°822, 23 août 2021
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La Revue de Presse du lundi
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Air France : nouveau salon pour les clients court/moyen-courriers au terminal 2F de l'aéroport de Roissy
(source Businesstravel) 19 août - Le nouveau salon d'Air France a été
conçu par l'agence Jouin Manku fondée par l’architecte canadien Sanjit
Manku et le designer français Patrick Jouin. Ce salon s'aborde par
une passerelle et s'étend sur 3000 M2 et sur 2 niveaux. « Terrazzo,
pierre de lave, bois, choix du cuir et des tissus, tous les matériaux
utilisés ont été rigoureusement sélectionnés pour durer dans le temps. Le
mobilier se veut solide et fonctionnel, doté d’un design au service du
confort. On retrouve les couleurs identitaires d’Air France -camaïeux de
bleu, forte présence de blanc, touches de rouge -ainsi que l’accent,
symbole de marque d’Air France et l’hippocampe ailé, signe historique de
la compagnie venant rappeler sa riche histoire » indique Air France.
Côté restauration, des kiosques gourmands sont répartis à chaque
niveau. Teintés de notes champagne cuivré, ils communiquent le
raffinement et la convivialité de la cuisine française. L’offre
culinaire évolue tout au long de la journée. Pour une restauration sur
le pouce dans un esprit boulangerie, mini sandwichs, salades, quiches
chaudes, sont disponibles à toute heure. Des animations sont également
proposées autour d’un comptoir dédié : offre de crêpes le matin, plats
du jour réalisés par un chef au déjeuner, service d’apéritif. Fromages
et desserts viennent compléter l’ensemble pensé dans un esprit
bistronomie. La cave, sélectionnée par Paolo Basso, meilleur
sommelier au monde 2013, propose une riche sélection de vins et
champagnes. Enfin, un vaste espace «détox» mêle atmosphère zen
et tisanerie Le wifi est accessible gratuitement dans tout le
salon et de nombreuses prises permettent de recharger ses appareils
électriques. À l'étage, une zone dédiée dispose de larges
méridiennes confortables et d’un éclairage tamisé pour s’allonger dans
une ambiance feutrée. De nombreux fauteuils permettent également de
profiter en toute tranquillité de la vue unique offerte sur les pistes.
Un espace de soin Clarins propose aux clients de découvrir le nouveau
concept Traveller Spa. Mise en beauté express ou coup d’éclat, des soins
du visage sur-mesure de 20 minutes sont offerts pour se préparer
sereinement au voyage. Enfin, un espace bien-être disposant de
dix douches et d’un vestiaire est également disponible. (...)
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Corsair et Air Austral s'allient à La Réunion
(source Les Échos) 17 août - C'est un nouvel effet de la crise du
Covid dans le transport aérien. Face à la baisse de la fréquentation sur
les vols entre la métropole et l'île de La Réunion, Corsair et Air
Austral ont décidé de faire alliance. Dans un communiqué diffusé mardi,
les deux compagnies annoncent avoir engagé « des discussions afin de
conclure un accord de coopération commerciale sur les routes entre la
métropole et l'océan Indien ». Auparavant, le projet avait été dévoilé
aux représentants des personnels de chacune des compagnies. Ce
projet, qui doit encore être validé par les autorités françaises de la
concurrence, consisterait à commercialiser conjointement leurs offres
respectives sur les vols entre Paris et Saint-Denis, mais aussi sur
leurs autres destinations : Antilles, Canada, Afrique pour Corsair, île
Maurice, Madagascar Seychelles et Comores pour Air Austral. Toutefois,
il ne s'agit pas d'un projet de fusion pure et
simple, puisqu'il préserve « l'identité et l'indépendance des deux
compagnies », précise le communiqué commun. Les modalités de cet accord
ne sont pas précisées, mais il pourrait s'agir d'un accord de
coentreprise, permettant de partager, selon des modalités variables, les
coûts et les recettes des lignes commercialisées conjointement sous
double numéro de vol. Ce type d'alliance commerciale n'est pas
une nouveauté. En 2012, Corsair avait déjà passé un accord commercial du
même genre avec Air Caraïbes, son concurrent sur les Antilles, jusqu'à
la rupture en 2019. En général, il s'agit de faire front face à un
concurrent plus puissant, en proposant une offre plus large sans devoir
investir. Mais dans le cas présent, il s'agirait avant tout
« d'améliorer la rentabilité », sachant que Corsair et Air Austral ont
toutes deux bénéficié de plans de sauvetage partiellement financés par
de l'argent public, et qu'elles restent encore très déficitaires. Par
ailleurs, si Corsair est une compagnie privée, Air Austral est contrôlée
par la région de La Réunion qui détient 74 % du capital.
Pour les passagers, cela permettrait d'emprunter
indifféremment les vols de l'une ou l'autre, aux mêmes conditions et
donc de bénéficier d'un plus large choix d'horaires. Mais à condition
que cet accord ne se traduise pas par une réduction de l'offre et une
entente sur les prix. Ce qui semble difficile sur une destination aussi
concurrentielle que La Réunion, desservie par quatre compagnies au
total, avec Air France et French Bee, la compagnie à bas coût du groupe
Dubreuil. Quant à la concurrence, elle
pourrait éventuellement
bénéficier d'un regroupement qui permettrait de réduire les surcapacités
et éviter une nouvelle guerre des prix, sitôt passée la haute saison.
Avec un trafic réduit de moitié par la pandémie et une situation
sanitaire toujours incertaine, La Réunion n'est plus la ligne
« millionnaire » qu'elle était, capable d'accueillir quatre compagnies
françaises.
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L'État allemand va vendre 5 % du capital de Lufthansa
(source Les Échos) 16 août - L'État allemand et Lufthansa ne perdent
pas de temps. Alors que le groupe aérien commence tout juste à reprendre
des couleurs, Berlin a annoncé son intention de revendre une partie du
capital de Lufthansa, achetée l'an dernier dans le cadre du plan de
sauvetage. Le fonds de stabilisation économique, qui en détient 20 %,
prévoit de céder jusqu'à 5 % du capital « dans les prochaines
semaines ». Ce début de désengagement peut surprendre, compte
tenu de la fragilité du redressement du groupe, qui accusait encore une
perte d'exploitation de 1,18 milliard d'euros au deuxième trimestre.
Toutefois, il est conforme aux engagements pris par Berlin et Lufthansa
auprès de la Commission européenne de rembourser les aides et de ramener
la part de l'État à son niveau d'avant-crise dans un délai de deux ans.
Ce qui suppose de commencer dès que les premiers signes de
rétablissement apparaissent et que les conditions de marché le
permettent. Dans le cas présent,
la cession de 5 % du capital devrait coïncider avec le retour à
l'équilibre du groupe, annoncé pour le troisième trimestre. Après avoir
stoppé l'hémorragie de cash et réduit ses pertes de moitié au deuxième
trimestre, Lufthansa mise en effet sur le rebond de la demande durant
l'été pour dégager un premier résultat équilibré sur cette période, pour
la première fois depuis le début de l'épidémie. (...)
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Le transport aérien redémarre lentement
(source Le Figaro) 21 août - Les signes d'espoir sont bien là. Un an
et demi après le début de la pandémie de Covid qui a vidé les avions et
les aéroports de leurs passagers au fil des différentes vagues, la
reprise se dessine pour les compagnies aériennes. Mi-août, Eurocontrol,
l'organisation européenne qui gère le trafic aérien, a publié des
données encourageantes sur l'activité des compagnies. Elles n'ont pas
retrouvé leur niveau de 2019. Mais l'écart se réduit.
Globalement le nombre de vols en Europe a atteint mi-août 70 % de son
niveau de 2019, l'année de référence. L'organisation, qui avait bâti
trois scénarios plus ou moins optimistes pour l'ensemble de l'année
2021, souligne que cet été, le scénario le plus ambitieux est celui qui
s'est vérifié sur le terrain. La réalité a même légèrement dépassé les
projections. Ainsi alors qu'en mai dernier, l'ensemble des compagnies
n'avait effectué en Europe que 39 % des vols de 2019, ce volume a
progressivement grimpé pour atteindre 70 % en août. Si ce scénario se
poursuivait ces prochains mois, il pourrait permettre de se rapprocher
un peu plus encore de la situation d'avant-Covid, avec en décembre 79 %
du trafic de 2019. C'est d'ailleurs ce que prévoit à l'échelle mondiale
l'Association internationale du transport aérien (IATA). Ce
tableau enthousiaste recouvre toutefois une réalité assez contrastée
selon les régions du monde et les types de compagnies. En Europe, les
« historiques » continuent à souffrir. À la mi-août, leur niveau
d'activité est inférieur de 41 % à celui de 2019, alors que les low-cost
accusent un recul de 32 % seulement. Cet été, Air France a renforcé ses
capacités sur les destinations de loisirs très demandées : la Grèce,
l'Espagne, le Portugal et l'Italie. Ainsi l'offre vers la Grèce a été
accrue de 80 %. Au global, Air France-KLM prévoyait fin juillet
de déployer entre 60 et 70 % de ses capacités en sièges au troisième
trimestre, pour profiter au mieux du rebond concentré sur le
moyen-courrier en Europe et sur l'outre-mer - jusqu'à ce que la
situation sanitaire ne s'aggrave aux Antilles. Ben Smith, le directeur
général d'Air France- KLM, projetait même d'améliorer encore l'offre
l'an prochain, allant jusqu'à 79 % de celle de 2019, à condition
toutefois que le trafic transatlantique reparte. Même rebond
estival pour Lufthansa. En juin, le groupe allemand - qui comprend aussi Swiss, Austrian et Brussels Airlines - a doublé ses réservations par
rapport au début du trimestre. Cette hausse a permis au groupe de
dégager un flux de trésorerie positif au deuxième trimestre, pour la
première fois depuis le début de la pandémie. Le troisième grand groupe européen, IAG
(British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus) a lui aussi constaté une
embellie cet été. Mais il est plus dépendant que ses concurrents du flux
de voyageurs entre Londres et New York. Or si les passagers
américains sont autorisés à voyager vers l'Europe, la réciproque se fait
attendre. (...)
Pour les compagnies européennes, ce déséquilibre de charge entre l'aller
et le retour sur les vols transatlantiques ne permet pas de rentabiliser
les vols long-courriers, habituellement les plus rémunérateurs. Privées
de leurs flux asiatiques et américains, elles font le dos rond en
continuant à comprimer leurs coûts. (...) Il est vrai que
la clientèle d'affaires n'est plus au rendez-vous.
Elle a appris à composer avec les réunions en ligne. Les dirigeants des
grandes compagnies se sont fait une raison et prévoient que leur part ne
retrouve pas son niveau d'avant la crise. En la matière, Air France-KLM
s'en sort un peu mieux. Ben Smith rappelle souvent qu'à la différence de
British Airways et de Lufthansa, la moitié des passagers des classes
business et première voyagent pour leurs loisirs. Grâce à la « dimension
luxe » de Paris. Mais ces riches voyageurs ne sont pas non plus revenus.
Les low-cost sont les gagnantes de cette pandémie en montagnes
russes. Plus agiles, centrées sur la clientèle de loisirs, elles ont
maintenu un bon niveau d'activité cet été. Ainsi selon la
« photographie » des vols prise par Eurocontrol le 11 août, Ryanair
affichait un recul de 15 % seulement par rapport à 2019. Pour la
hongroise WizzAir, la baisse n'était que de 7 %. EasyJet en revanche a
souffert de sa dépendance à l'égard de la politique sanitaire mise en
œuvre au Royaume-Uni. Cela a conduit la britannique à se concentrer les
vols intra-européens. La compagnie affichait en août une baisse de 46 %
par rapport à son trafic de 2019.
Bien que résistantes, les low-cost
n'ont toutefois pu échapper aux effets des confinements, quarantaines et
restrictions de déplacement. Sur son exercice 2020- 2021, Ryanair a
enregistré une perte de 1 milliard d'euros, une première dans son
histoire. Mais l'écart avec les « historiques » reste spectaculaire. Air
France- KLM a fini 2020 avec des pertes de 7 milliards d'euros et
Lufthansa de 6,7 milliards d'euros.
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Le trafic des aéroports de Paris au plus haut depuis le début de la pandémie
(source Le Journal de l'Aviation) 17 août - C'est une bonne nouvelle
pour le transport aérien français d'une façon générale. Les aéroports de
Paris ont accueilli un total de 5,1 millions de passagers au mois de
juillet, soit une hausse de 2,6 millions de passagers par rapport à la
même période l'année dernière. Mieux, le trafic des deux principaux
aéroports de Paris est au plus haut depuis le début de la pandémie,
représentant 48,0 % du trafic de Paris Aéroport du mois de juillet 2019.
Évidemment, cette progression aurait pu être encore plus
conséquente avec la tant attendue levée des restrictions de voyages pour
les européens vers les États-Unis, une mesure désormais reportée aux
calendes grecques avec la progression du variant Delta des deux côtés de
l'Atlantique. Groupe ADP constate néanmoins que l'ensemble des flux de
trafic est en progression durant ce mois de juillet. Le trafic
international (hors Europe, dont DOM-TOM) est ainsi en hausse de plus de
1,2 million de passagers sur la période, avec une progression sur
l'ensemble de ses composantes : Afrique (+ 464.253 passagers), à 57,5 %
du niveau de juillet 2019, Amérique du Nord (+ 300.226 passagers), à
28,3 % du niveau de juillet 2019, Moyen-Orient (+ 133.160 passagers), à
37,0 % du niveau de juillet 2019, Amérique latine (+ 69.131 passagers),
à 30,0 % du niveau de juillet 2019, et Asie Pacifique (+ 33.332
passagers), à 10,4 % du niveau de juillet 2019. Le trafic
DOM-TOM affiche quant à lui une progression de 209.145 passagers, soit à
un niveau équivalent à 94,2 % de celui de juillet 2019, une vraie
performance qui sera malheureusement ternie en août avec les nouvelles
restrictions sanitaires apparues en Martinique et en Guadeloupe.
Le trafic Europe (hors France) est logiquement aussi en forte hausse (+
1,1 million de passagers), à 47,9 % du niveau de juillet 2019. Les vols
intérieurs sont quant à eux en hausse de 335.213 passagers, soit à
67,0 % du niveau de juillet 2019. Enfin, le nombre de passagers
en correspondance progresse aussi avec 508.563 passagers, en hausse de
279.507 passagers, à 45,3 % du niveau de juillet 2019. Le taux de
correspondance s'établit à 18,1 %, en hausse de 0,7 point. Le
gestionnaire des aéroports parisiens rappelle aussi que la
quasi-totalité de ces terminaux sont désormais ouverts, à l'exception
des terminaux 1 et 2G à Roissy CDG ainsi que des portes d'embarquement B
à Orly 1 (ex-Orly Ouest). L'aéroport de Roissy a accueilli 3,1 millions
de passagers (+ 1,3 million de passagers), soit 41,1 % du trafic de
juillet 2019. Orly a quant à lui a accueilli 2,0 millions de passagers
(+ 1,3 million de passagers), soit 64,6 % du trafic de juillet 2019.
Fin de la revue de presse
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
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Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
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vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,926 euros en clôture
lundi 23 août. Elle est en baisse cette semaine de -0,61%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,24 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
légère baisse de 1$ à 69$.
Depuis un point bas fin octobre 2020
(37$) il a régulièrement augmenté, jusqu'à franchir atteindre 69$ début
mars 2021. Depuis cette date, il oscille entre 69$ et 77$.
Alors que se profile la reprise du trafic
aérien, ce prix élevé est une mauvaise nouvelle pour les compagnies
aériennes.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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