Air France et KLM déménagent à Heathrow

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°823, 30 août 2021
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises
If you do not see this page correctly, or if you want to read the English or Dutch versions,
Als u deze pagina niet goed ziet, of als u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen
,
suivez ce lien drapeau FR, it is here, drapeau EN vindt u deze hier drapeau NL


La Revue de Presse du lundi

> Air France et KLM déménagent à Heathrow

(source Air Journal) 26 août - Les compagnies aériennes Air France et KLM Royal Dutch Airlines opèrent désormais au Terminal 3 de l’aéroport de Londres-Heathrow, où elles retrouvent leurs partenaires de coentreprise transatlantique Delta Airlines et Virgin Atlantic.
 
Depuis le 24 aout 2021, les compagnies nationales française et néerlandaise opèrent au T3 du premier aéroport londonien, qui avait rouvert ses portes début juillet après un an de fermeture liée à la pandémie de Covid-19. Avant la crise sanitaire, Air France et KLM étaient installées au T4, mais elles avaient déjà dû déménager vers le T2 ; elles proposent actuellement vers Heathrow plus de 60 vols par semaine au départ de leurs hubs respectifs Paris-CDG et Amsterdam-Schiphol.
 
Fahmi Mahjoub, directeur général d’Air France-KLM pour le Royaume-Uni et l’Irlande, a déclaré dans Business Traveller : « Nous sommes très heureux de commencer à voler depuis le terminal 3. Cette décision nous rapproche de nos partenaires, Delta Airlines et Virgin Atlantic, sous un même toit, et améliorera encore l’expérience client, en particulier pour nos passagers transatlantiques » dont les correspondances seront facilitées. Les passagers éligibles d’Air France et KLM auront en outre accès au Salon n°1 du T3.

> Algérie : Air France et Transavia annoncent leurs vols

(source Air Journal) 29 août - Les autorités algériennes ont autorisé 64 vols commerciaux hebdomadaires (aller-retour) entre l’Algérie et sept pays -dont 48 vols avec la France, et le reste avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Turquie, la Tunisie et la Russie.
 
Sur les 48 vols hebdomadaires entre l’Algérie et la France, 24 vols sont opérés par Air Algérie et les 24 autres sont partagés entre les compagnies aériennes françaises Air France, Transavia et ASL Airlines.
 
Dans la foulée d’Air Algérie, Air France et Transavia ont annoncé leurs vols entre la France et l’Algérie. (...) Air France annonce reprendre ses vols commerciaux à partir du 29 août, en proposant une liaison quotidienne entre Paris-CDG et Alger et 2 vols hebdomadaires entre Paris-CDG et Oran.
 
Transavia, pour sa part, annonce des vols confirmés uniquement pour les prochains jours : Paris Orly-Oran le 30/08; Paris Orly-Alger les 29/08, 30/08, 31/08 et 02/09; Lyon-Alger le 31/08 (déjà complet). (...) D’autres vols seront annoncés ultérieurement : pour cause, les autorisations étant données par les autorités algériennes chaque semaine pour la semaine suivante, et ce jusqu’à nouvel ordre.
(...)

Mon commentaire : Les trois compagnies aériennes françaises (Air France, Transavia et ASL Airlines) avaient, juste avant le début de la crise sanitaire, récupéré les droits de trafic disponibles entre l'Algérie et la France après la faillite d'Aigle Azur.

> Covid-19 : Delta Airlines va faire payer 200 dollars par mois d’assurance-maladie à ses salariés non vaccinés

(source Le Monde) 25 août - À la différence de ses concurrents United ou Hawaiian Airlines, la compagnie aérienne américaine Delta Airlines n’impose pas le vaccin obligatoire à ses salariés. Cependant, elle va saisir au portefeuille ses 25 % d’employés non vaccinés. Ainsi, elle va contraindre ces derniers à se faire tester chaque semaine et augmenter de 200 dollars (170 euros) par mois la prime qu’ils doivent payer à leur assurance-maladie.
 
Le patron de Delta, Ed Bastian, s’appuie sur l’approbation définitive du vaccin Pfizer : « Avec l’annonce cette semaine que la FDA [Food and Drug Administration, agence américaine responsable de la pharmacovigilance] a donné son plein aval au vaccin Pfizer, le moment est venu pour vous de vous faire vacciner », écrit dans un mémo le directeur général de la compagnie à ses collaborateurs.
(...)
À partir du 1er octobre, les congés maladie pour cause de Covid-19 ne seront accordés qu’aux vaccinés. Enfin, au début du mois de novembre, leur prime d’assurance augmentera de 200 dollars. Le dirigeant de Delta rappelle que l’hospitalisation liée à une contamination au SARS-CoV-2 peut lui coûter jusqu’à 50.000 dollars.
 
Ces dernières semaines, tous les salariés de la compagnie aérienne hospitalisés pour ce motif n’étaient pas vaccinés. « Ce supplément sera nécessaire pour faire face au risque financier que la décision de ne pas vacciner crée pour notre entreprise », conclut Ed Bastian.

> Feu vert d'ITA à une offre ferme pour le secteur aviation d'Alitalia

(source AFP) 24 août - Le conseil d'administration d'Italia Trasporto Aereo (ITA), la nouvelle compagnie aérienne publique censée naître des cendres d'Alitalia, a approuvé mardi une offre ferme pour le rachat du secteur aviation de cet ancien fleuron national en grave difficulté financière.
 
Cette offre, dont le montant n'a pas été précisé, porte sur 52 avions, un nombre correspondant de créneaux horaires ainsi que d'autres actifs de la division aviation, a indiqué dans un communiqué ITA, confirmant ainsi que la flotte sera réduite de moitié. La nouvelle compagnie devrait débuter comme prévu ses vols le 15 octobre, après avoir reçu la semaine dernière le feu vert de l'Autorité italienne de l'Aviation civile (ENAC).
 
Les services au sol et la maintenance d'Alitalia seront vendus séparément, par le biais d'appels d'offres publics, comme l'avait réclamé Bruxelles, mais ITA pourra y participer aux côtés d'autres investisseurs. La vente des billets par ITA commencera le 26 août, selon le communiqué. Parallèlement, Alitalia cessera à partir de minuit de commercialiser des billets pour les vols prévus à partir du 15 octobre.
(...)
 L'État italien, qui avait placé Alitalia sous tutelle de l'administration publique en 2017, avait approuvé fin juillet l'injection de 700 millions d'euros de fonds dans ITA. Après cette injection initiale prévue en 2021, ITA devrait bénéficier de deux autres augmentations de capital en 2022 et 2023, portant le total à 1,35 milliard d'euros. En 2017 et 2019, Alitalia s'était vu accorder par l'État des prêts d'un montant total de 1,3 milliard d'euros qui sont toujours dans le viseur de Bruxelles.

Mon commentaire : La nouvelle compagnie italienne ITA fera à peine la moitié d'Alitalia.

Nombre de personnels sol, navigants commerciaux et pilotes vont se retrouver au chômage.

> Ryanair quitte déjà l'Irlande du Nord

(source Boursier com) 25 août - Ryanair met déjà fin à ses opérations au départ de l'Irlande du Nord. Trois mois seulement après que la compagnie aérienne à bas coûts ait repris ses vols depuis Belfast City, après 11 ans d'absence, elle cessera de voler en Irlande du Nord à partir de l'automne en raison de coûts jugés trop élevés dans les deux aéroports de Belfast.
 
Ryanair impute sa décision au refus du gouvernement de réduire ou de suspendre la taxe sur les billets d'avion et au manque d'incitation des deux aéroports. La Grande-Bretagne a des droits sur les passagers parmi les plus élevés au monde, avec une taxe de 26 livres par personne sur les vols économiques court-courriers vers la plupart de l'Europe, et de 150£ par passager sur les vols long-courriers.
 
Un porte-parole de Ryanair a déclaré : "En raison du refus du gouvernement britannique de suspendre ou de réduire la taxe sur les passagers aériens, et de l'absence d'incitations à la reprise suite à la pandémie de Covid dans les deux aéroports de Belfast cet hiver, Ryanair cessera ses opérations à partir de l'aéroport international de Belfast et de l'aéroport de Belfast City dès la fin du programme d'été en octobre. Ces avions seront réaffectés à des aéroports moins coûteux ailleurs au Royaume-Uni et en Europe pour le programme d'hiver qui commence en novembre".

Mon commentaire : L'attitude de Ryanair pourrait être interprétée comme du chantage : une situation dénoncée dans de nombreux pays.

Attention : contrairement à une idée répandue, Ryanair a son siège social à Dublin, en Irlande, pays membre de l'Union Européenne.

L'Irlande du Nord (Belfast), qui refuse de céder aux injonctions de la compagnie à bas coûts, est membre du Royaume-Uni, donc en dehors de l'Union Européenne.

> Nouvelle aide publique pour Air Austral

(source Air Journal) 30 août - La compagnie aérienne Air Austral va bénéficier d’une nouvelle aide d’État à hauteur de 20 millions d’euros, la deuxième depuis le début de l’année pour un total de 170 millions versés depuis le début de la pandémie de Covid-19.
 
Basée à l’aéroport de Saint Denis-Roland Garros, la compagnie aérienne réunionnaise va selon un arrêté publié le 29 aout 2021 au Journal officiel voir l’État lui verser 20 millions d’euros « au titre du programme du fonds de développement économique et social (FDES), par l’entremise de Natixis, sous la forme d’un prêt au profit de la société Air Austral SA ».
 
Elle avait déjà reçu en avril dernier 30 millions d’euros sous forme de prêt garanti par l’État (PGE), étant jugée « vitale pour l’île de la Réunion (où elle) représente plusieurs centaines d’emplois » par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. La Région qui possède 73,5% de la société SEMATRA contrôlant Air Austral, devait également une aide financière « très importante », tandis que la Caisse des dépôts et consignations (CDC) « va apporter 5 millions d’euros à la compagnie » ; et le ministre déclarait à l’époque être « disposé à demander à la CDC d’apporter un soutien financier supplémentaire à Air Austral ».
 
Toutes ces aides s’ajoutent aux 120 millions d’euros de financement reçus l’année dernière, dont 86 millions de la part de la SEMATRA et via un PGE.

Air Austral était selon la Région « proche de l’équilibre » fin mars 2021, mais sa trésorerie devrait « plonger à -41 millions d’euros en février 2022 ». Une situation à risque
justifiant selon l’actionnaire les 60 millions au total « nécessaires à la compagnie pour faire face à ses échéances ». Et qui a sans doute pesé dans l’annonce mi-aout d’un projet de coentreprise avec Corsair, « dans un contexte de crise sanitaire persistante qui affecte durablement la rentabilité du secteur aérien ».

Mon commentaire : Comme je l'indiquais la semaine dernière, la situation financière de la compagnie réunionnaise était précaire avant même la crise sanitaire.

Depuis le début de la crise, elle n'a pas lancé de processus de restructuration. Pour éviter la faillite, les actionnaires publics se retrouvent dans l'obligation de reconstituer une trésorerie positive.

> L’Inde autorise de nouveau le 737 MAX

(source Air Journal) 27 août - La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) de l’Inde a mis fin à l’interdiction de vol du Boeing 737 MAX, une décision dont la compagnie aérienne low-cost SpiceJet espère profiter dès le mois prochain.
(...)
Son communiqué précise que ce feu vert n’autorise les vols en Inde avec des avions MAX « qu’en cas de satisfaction aux exigences applicables pour la remise en service ».
 
Il y a deux ans et demi, SpiceJet était la seule dans le pays à avoir mis en service des MAX 8, treize sur les jusqu’à 205 commandés. Elle a annoncé hier vouloir les remettre en service dès la fin du mois de septembre, ayant trouvé un accord avec la société de leasing Avolon pour « restructurer » sa commande. Et la low-cost négocie toujours avec Boeing d’éventuelles compensations ; elle affichait une perte en hausse à 106 millions de dollars au premier trimestre 2021, l’absence des 737 MAX étant « un contributeur important aux résultats financiers ».
 
Jet Airways, l’autre client indien du 737 MAX, avait fait faillite en 2019 après avoir mis en service 8 des 75 exemplaires attendus ; on ne sait pas si le redécollage espéré ce fera avec ces appareils. Boeing est en outre en négociations avancées avec la startup low-cost Akasa, qui pourrait en commander au moins 70.
 
Ce feu vert indien au retour du 737 MAX signifie que seulement deux grands marchés lui restent fermés : la Chine, où un vol d’essai vient de se dérouler à Shanghai, et la Russie.

Mon commentaire : La plupart des pays ont ré-autorisé l'exploitation du B737 Max.

Les clients font confiance aux autorités et ne boycottent pas cet avion.

> Vinci Airports relance le projet d'une nouvelle piste à Londres-Gatwick

(source La Tribune) 26 août - Les aéroports londoniens n'attendent décidément pas que la reprise du trafic se concrétise durablement pour afficher leurs ambitions. Alors qu'il est devenu extrêmement compliqué en Europe d'augmenter les capacités aéroportuaires en raison des contraintes environnementales, ils entendent augmenter leurs capacités pour accompagner la croissance du trafic aérien appelée à reprendre un rythme soutenu après la crise sanitaire.
 
Après Heathrow - qui n'a désormais besoin plus que du blanc-seing du gouvernement britannique pour lancer la construction d'une troisième piste - c'est au tour de Gatwick de vouloir s'étendre. Ce mercredi 25 août, le deuxième aéroport du Royaume-Uni a annoncé son projet de transformer sa piste d'appoint actuelle, située en parallèle de la piste principale, en véritable « runway » opérationnelle d'ici à 2030.
 
Cette seconde piste doit permettre à l'aéroport de Gatwick de passer d'une capacité maximale de 62 millions de passagers annuels aujourd'hui à 75 millions d'ici 2038. Soit peu proue la capacité de Roissy-Charles de Gaulle avant la crise sanitaire. Cela permettrait à l'aéroport londonien de disposer d'une importante marge de progression pour son trafic. En 2019, avant la crise sanitaire, il avait accueilli 47 millions de voyageurs. Ce qui constitue un record pour une plateforme ne disposant que d'une piste.
 
Avec ce projet, Vinci Airports - qui a acquis 50,01 % du capital de l'aéroport en 2019, auprès de du fonds américain Global Infrastructure Partners - relance un rêve de longue date, déjà contrarié à plusieurs reprises. Pour emporter la décision, le gestionnaire va lancer une consultation publique de douze semaines, qui se tiendra entre le 9 septembre et le 1er décembre, avant de déposer son projet auprès des autorités britanniques. Et il assure déjà que cette seconde piste permettra de générer une valeur ajoutée brute de 1,5 milliard de livres pour la région et la création de plus de 18 000 emplois d'ici 2038. De même, il affirme que l'impact écologique sera limité et contribuera à l'objectif britannique d'atteindre le « zéro émission » carbone d'ici 2050.
 
Avec 75 millions de passagers annuels, Gatwick atteindrait le niveau de hubs comme Amsterdam-Schiphol, dont le nombre de mouvements est désormais limité, ou Francfort. Dans le même temps, la troisième piste d'Heathrow permettrait à l'aéroport d'accueillir un trafic de 135 millions de passagers par an, contre près de 80 millions avant la crise. Il distancerait ainsi largement Roissy-CDG, limité à 80 millions de passagers en attendant qu'un nouveau projet émerge après l'abandon du Terminal 4 en début d'année.
 
S'ils se réalisent, ces deux projets offriraient donc un potentiel de croissance inédit au trafic londonien, longtemps menacé de saturation à cause des blocages pour la construction de nouvelles pistes. Alors que le Brexit a exacerbé la concurrence entre le royaume insulaire et le continent, cela constituerait sans doute une mauvaise nouvelle pour les grands aéroports européens.

Mon commentaire : La construction d'une nouvelle piste, que ce soit à Heathrow ou à Gatwick n'est pas acquise.

Le gouvernement britannique actuel a exprimé son opposition concernant Heathrow et pour Gatwick le processus n'en est qu'à son début.

> British Airways repense sa stratégie court-courrier

(source AFP) 27 août - British Airways envisage de lancer une filiale spécialisée dans les vols sur des trajets courts, à partir de ses opérations actuelles à l'aéroport londonien de Gatwick.
"Nous travaillons avec les syndicats sur des propositions pour une activité court-courriers à Gatwick", a déclaré un porte-parole de British Airways, confirmant une information du Wall Street Journal. La compagnie n'a toutefois pas souhaité donner de détails à ce stade sur le projet, tant qu'il n'est pas approuvé.
  
Le Wall Street Journal rappelle que pour des grandes compagnies comme British Airways les vols long-courriers ont toujours été plus rentables que les court-courriers. Créer une filiale permettrait de réduire les coûts sur ce créneau et de mieux rivaliser avec les spécialistes comme la compagnie low-cost irlandaise Ryanair ou la britannique EasyJet, au moment où le trafic repart progressivement après le choc de la pandémie.
(...)

Mon commentaire : Après Lufthansa et Air France-KLM, British Airways tente de concurrencer les compagnies à bas coûts

L'année dernière le PDG de British Airways avait annoncé vouloir abandonner la plateforme de Gatwick. Cela avait conduit la compagnie ultra low-cost Wizz Air à demander que les slots de la compagnie britannique lui soient attribués.

> India plans to set up 100 new airports and 1000 air routes by 2025 (L'Inde prévoit de créer 100 nouveaux aéroports et 1000 routes aériennes d'ici 2025)

(source Aerotime traduit avec Deepl) 21 août - Le ministre indien de l'aviation civile, Jyotiraditya Madhavrao Scindia, a récemment annoncé le projet du gouvernement central de créer 100 nouveaux aéroports et 1000 nouvelles routes aériennes d'ici 2025 dans le cadre du programme de connectivité aérienne régionale - UDAN.
 
"Nous avons décidé de créer 1 000 nouvelles routes aériennes et 100 nouveaux aéroports d'ici 2025, dans le cadre du programme UDAN", a déclaré M. Scindia lors d'une conférence de presse à Indore (ANI). "Au cours des quatre dernières années, sur ces 1000 nouvelles routes aériennes, 363 ont été lancées. Sur l'objectif de 100 nouveaux aéroports, 59 aéroports ont déjà été créés."
 
Le programme UDAN vise à rendre les voyages aériens abordables pour le commun des mortels, comme le souhaite le gouvernement indien.

Mon commentaire : La Chine a un plan similaire à celui de l'Inde. D'ici 2035, la Chine a l'intention d'avoir 450 aéroports, contre 235 aujourd'hui. 

C'est une bonne nouvelle pour la classe moyenne dans ces pays, moins pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Comment ces deux pays pourront-ils remplir leurs objectifs de limitation des émissions de CO2 ?

> EU overweegt opnieuw inreisverbod uit de VS (L'UE envisage d'interdire l'entrée aux étasuniens)

(source zakenreis traduit avec Deepl) 26 août - L'Union Européenne est préoccupée par le nombre croissant de cas de coronavirus aux États-Unis et envisage donc une nouvelle interdiction d'entrée. Les Américains vaccinés sont désormais autorisés à se rendre en Europe ; à l'inverse, les frontières sont toujours fermées.
 
Ces dernières semaines, les États-Unis ont compté plus de 500 cas pour 100.000 habitants, soit bien plus que la limite "sûre" de 75 fixée par l'Union européenne.
(...) 
Les compagnies aériennes européennes comptaient sur un retour à la "normale" du trafic transatlantique dans un avenir proche, avec l'ouverture des frontières américaines aux non-Américains. Toutefois, les derniers développements indiquent le contraire : la Maison Blanche ne fait toujours pas de geste pour admettre les citoyens non américains, tandis que l'Union européenne envisage maintenant de revenir à la fermeture des frontières pour tout déplacement non urgent. Une énorme déception", c'est ainsi que l'organisation professionnelle Airlines for Europe (A4E) qualifie l'arrivée possible de nouvelles restrictions de voyage.

Mon commentaire : Selon l'agence Reuters, l'Union européenne a ouvert vendredi une procédure qui va aboutir au retrait des États-Unis de la liste des pays dont les habitants peuvent se rendre en Europe sans restrictions supplémentaires liées au COVID-19.

Cette actualisation de la liste sur l'accueil des voyageurs étrangers dans le cadre de la pandémie de COVID-19 sera adoptée ce lundi 30 août si aucun pays membre de l'UE ne s'y oppose d'ici là.

> Crash du Rio-Paris : les recours d'Airbus et Air France contre leur renvoi en procès déclarés irrecevables

(source AFP) 26 août - La compagnie Air France et le constructeur Airbus seront bien jugés pour "homicides involontaires" après le crash du Rio-Paris en 2009 qui a fait 228 morts : la Cour de cassation a jugé irrecevables leurs pourvois dans un arrêt rendu mercredi et consulté ce jeudi 26 août par l'AFP.
 
Cette décision "vient clore douze années de procédures peuplées d'espoirs, d'incertitudes, d'humiliations mais jamais de résignation", a réagi Danièle Lamy, présidente de l'association Entraide et Solidarité AF447, dans un communiqué transmis à l'AFP. Le constructeur et la compagnie aérienne avaient formé un pourvoi en cassation contre leur renvoi devant le tribunal correctionnel ordonné le 12 mai par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.
(...)
Après dix ans de procédure, les juges d'instruction du pôle accident collectif du tribunal de Paris avaient prononcé un non-lieu en 2019, en avançant que les investigations n'avaient pas permis d'établir "un manquement fautif d'Airbus ou d'Air France en lien (...) avec les fautes de pilotage (...) à l'origine de l'accident".
 
La cour d'appel a, au contraire, considéré qu'Air France "s'est abstenu de mettre en œuvre une formation adaptée (...) et l'information des équipages qui s'imposait" face à la défaillance technique rencontrée, "ce qui a empêché les pilotes de réagir comme il le fallait", avait indiqué une source proche du dossier. Et Airbus "a sous-estimé la gravité des défaillances des sondes anémométriques (...) en ne prenant pas toutes les dispositions nécessaires pour informer d'urgence les équipages (...) et contribuer à les former efficacement", a considéré la cour, d'après cette source.
 
Les avocats d'Airbus et Air France n'ont pu être joints par l'AFP.

Mon commentaire : Les familles des victimes désespéraient de se faire entendre devant une juridiction compétente.

Elles pourront obtenir les explications d'Airbus et d'Air France sur les circonstances de l'accident au cours d'un procès.


Fin de la revue de presse

> Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires

Vous trouverez sur mon site navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.

Pour éviter d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse postale, je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.

Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si vous avez acheté vos actions par celui-ci.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 3,977 euros en clôture lundi 30 août. Elle est en hausse cette semaine de +1,30%.

Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM était à 9,93 euros.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 3,24 euros. L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de la crise sanitaire.


Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en forte hausse de 4$ à 73$.

Depuis un point bas fin octobre 2020 (37$) il a régulièrement augmenté, jusqu'à franchir atteindre 69$ début mars 2021. Depuis cette date, il oscille entre 69$ et 77$.

Alors que se profile la reprise du trafic aérien, ce prix élevé est une mauvaise nouvelle pour les compagnies aériennes.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est ici

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler.

Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en me communiquant l'adresse email de leur choix.

| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS.
Vous pouvez me retrouver sur mon compte twitter @FrRobardet

Lors de mon élection, j'ai reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC
Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
Si vous ne voulez plus recevoir cette lettre/revue de presse, [désabonnez-vous]
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.
Pour me joindre : message pour François Robardet. 10925 personnes reçoivent cette revue de presse en direct