N°823, 30 août 2021
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La Revue de Presse du lundi
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Air France et KLM déménagent à Heathrow
(source Air Journal) 26 août - Les compagnies aériennes Air France et
KLM Royal Dutch Airlines opèrent désormais au Terminal 3 de l’aéroport
de Londres-Heathrow, où elles retrouvent leurs partenaires de
coentreprise transatlantique Delta Airlines et Virgin Atlantic.
Depuis le 24 aout 2021, les compagnies nationales française et
néerlandaise opèrent au T3 du premier aéroport londonien, qui avait
rouvert ses portes début juillet après un an de fermeture liée à la
pandémie de Covid-19. Avant la crise sanitaire, Air France et KLM
étaient installées au T4, mais elles avaient déjà dû déménager vers le
T2 ; elles proposent actuellement vers Heathrow plus de 60 vols par
semaine au départ de leurs hubs respectifs Paris-CDG et
Amsterdam-Schiphol. Fahmi Mahjoub, directeur général d’Air
France-KLM pour le Royaume-Uni et l’Irlande, a déclaré dans Business
Traveller : « Nous sommes très heureux de commencer à voler depuis le
terminal 3. Cette décision nous rapproche de nos partenaires, Delta
Airlines et Virgin Atlantic, sous un même toit, et améliorera encore
l’expérience client, en particulier pour nos passagers
transatlantiques » dont les correspondances seront facilitées. Les
passagers éligibles d’Air France et KLM auront en outre accès au Salon
n°1 du T3.
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Algérie : Air France et Transavia annoncent leurs vols
(source Air Journal) 29 août - Les autorités algériennes ont autorisé
64 vols commerciaux hebdomadaires (aller-retour) entre l’Algérie et sept
pays -dont 48 vols avec la France, et le reste avec l’Allemagne,
l’Italie, l’Espagne, la Turquie, la Tunisie et la Russie. Sur
les 48 vols hebdomadaires entre l’Algérie et la France, 24 vols sont
opérés par Air Algérie et les 24 autres sont partagés entre les
compagnies aériennes françaises Air France, Transavia et ASL Airlines.
Dans la foulée d’Air Algérie, Air France et Transavia ont
annoncé leurs vols entre la France et l’Algérie. (...)
Air France annonce reprendre ses vols commerciaux à partir du 29 août,
en proposant une liaison quotidienne entre Paris-CDG et Alger et 2 vols
hebdomadaires entre Paris-CDG et Oran. Transavia, pour sa part,
annonce des vols confirmés uniquement pour les prochains jours : Paris
Orly-Oran le 30/08; Paris Orly-Alger les 29/08, 30/08, 31/08 et 02/09;
Lyon-Alger le 31/08 (déjà complet). (...) D’autres vols seront annoncés ultérieurement : pour cause,
les
autorisations étant données par les autorités algériennes chaque semaine
pour la semaine suivante, et ce jusqu’à nouvel ordre. (...)
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Covid-19 : Delta Airlines va faire payer 200 dollars par mois d’assurance-maladie à ses salariés non vaccinés
(source Le Monde) 25 août - À la différence de ses concurrents United
ou Hawaiian Airlines, la compagnie aérienne américaine Delta Airlines
n’impose pas le vaccin obligatoire à ses salariés. Cependant, elle va
saisir au portefeuille ses 25 % d’employés non vaccinés. Ainsi,
elle va
contraindre ces derniers à se faire tester chaque semaine et augmenter
de 200 dollars (170 euros) par mois la prime qu’ils doivent payer à leur
assurance-maladie. Le patron de Delta, Ed Bastian, s’appuie sur
l’approbation définitive du vaccin Pfizer : « Avec l’annonce cette
semaine que la FDA [Food and Drug Administration, agence américaine
responsable de la pharmacovigilance] a donné son plein aval au vaccin
Pfizer, le moment est venu pour vous de vous faire vacciner », écrit
dans un mémo le directeur général de la compagnie à ses collaborateurs.
(...) À
partir du 1er octobre, les congés maladie pour cause de Covid-19 ne
seront accordés qu’aux vaccinés. Enfin, au début du mois de novembre,
leur prime d’assurance augmentera de 200 dollars. Le dirigeant de Delta
rappelle que l’hospitalisation liée à une contamination au SARS-CoV-2
peut lui coûter jusqu’à 50.000 dollars. Ces dernières semaines,
tous les salariés de la compagnie aérienne hospitalisés pour ce motif
n’étaient pas vaccinés. « Ce supplément sera nécessaire pour faire face
au risque financier que la décision de ne pas vacciner crée pour notre
entreprise », conclut Ed Bastian.
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Feu vert d'ITA à une offre ferme pour le secteur aviation d'Alitalia
(source AFP) 24 août - Le conseil d'administration d'Italia Trasporto
Aereo (ITA), la nouvelle compagnie aérienne publique censée naître des
cendres d'Alitalia, a approuvé mardi une offre ferme pour le rachat du
secteur aviation de cet ancien fleuron national en grave difficulté
financière. Cette offre, dont le montant n'a pas été précisé,
porte sur 52 avions, un nombre correspondant de créneaux horaires ainsi
que d'autres actifs de la division aviation, a indiqué dans un
communiqué ITA, confirmant ainsi que la flotte sera réduite de moitié.
La nouvelle compagnie devrait débuter comme prévu ses vols le 15
octobre, après avoir reçu la semaine dernière le feu vert de l'Autorité
italienne de l'Aviation civile (ENAC). Les services au sol et la
maintenance d'Alitalia seront vendus séparément, par le biais d'appels
d'offres publics, comme l'avait réclamé Bruxelles, mais ITA pourra y
participer aux côtés d'autres investisseurs. La vente des billets par
ITA commencera le 26 août, selon le communiqué. Parallèlement, Alitalia
cessera à partir de minuit de commercialiser des billets pour les vols
prévus à partir du 15 octobre. (...) L'État italien, qui avait
placé Alitalia sous tutelle de l'administration publique en 2017, avait
approuvé fin juillet l'injection de 700 millions d'euros de fonds dans
ITA. Après cette injection initiale prévue en 2021, ITA devrait
bénéficier de deux autres augmentations de capital en 2022 et 2023,
portant le total à 1,35 milliard d'euros. En 2017 et 2019, Alitalia
s'était vu accorder par l'État des prêts d'un montant total de 1,3
milliard d'euros qui sont toujours dans le viseur de Bruxelles.
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Ryanair quitte déjà l'Irlande du Nord
(source Boursier com) 25 août - Ryanair met déjà fin à ses opérations
au départ de l'Irlande du Nord. Trois mois seulement après que la
compagnie aérienne à bas coûts ait repris ses vols depuis Belfast City,
après 11 ans d'absence, elle cessera de voler en Irlande du Nord à
partir de l'automne en raison de coûts jugés trop élevés dans les deux
aéroports de Belfast. Ryanair impute sa décision au refus du
gouvernement de réduire ou de suspendre la taxe sur les billets d'avion
et au manque d'incitation des deux aéroports. La Grande-Bretagne a des
droits sur les passagers parmi les plus élevés au monde, avec une taxe
de 26 livres par personne sur les vols économiques court-courriers vers
la plupart de l'Europe, et de 150£ par passager sur les vols
long-courriers. Un porte-parole de Ryanair a déclaré : "En
raison du refus du gouvernement britannique de suspendre ou de réduire
la taxe sur les passagers aériens, et de l'absence d'incitations à la
reprise suite à la pandémie de Covid dans les deux aéroports de Belfast
cet hiver, Ryanair cessera ses opérations à partir de l'aéroport
international de Belfast et de l'aéroport de Belfast City dès la fin du
programme d'été en octobre. Ces avions seront réaffectés à des aéroports
moins coûteux ailleurs au Royaume-Uni et en Europe pour le programme
d'hiver qui commence en novembre".
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Nouvelle aide publique pour Air Austral
(source Air Journal) 30 août - La compagnie aérienne Air Austral va
bénéficier d’une nouvelle aide d’État à hauteur de 20 millions d’euros,
la deuxième depuis le début de l’année pour un total de 170 millions
versés depuis le début de la pandémie de Covid-19. Basée à
l’aéroport de Saint Denis-Roland Garros, la compagnie aérienne
réunionnaise va selon un arrêté publié le 29 aout 2021 au Journal
officiel voir l’État lui verser 20 millions d’euros « au titre du
programme du fonds de développement économique et social (FDES), par
l’entremise de Natixis, sous la forme d’un prêt au profit de la société
Air Austral SA ». Elle avait déjà reçu en avril dernier 30
millions d’euros sous forme de prêt garanti par l’État (PGE), étant
jugée « vitale pour l’île de la Réunion (où elle) représente plusieurs
centaines d’emplois » par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. La
Région qui possède 73,5% de la société SEMATRA contrôlant Air Austral,
devait également une aide financière « très importante », tandis que la
Caisse des dépôts et consignations (CDC) « va apporter 5 millions
d’euros à la compagnie » ; et le ministre déclarait à l’époque être
« disposé à demander à la CDC d’apporter un soutien financier
supplémentaire à Air Austral ». Toutes ces aides s’ajoutent aux
120 millions d’euros de financement reçus l’année dernière, dont 86
millions de la part de la SEMATRA et via un PGE.
Air Austral était
selon la Région « proche de l’équilibre » fin mars 2021, mais sa
trésorerie devrait « plonger à -41 millions d’euros en février 2022 ».
Une situation à risque justifiant selon l’actionnaire les 60 millions au
total « nécessaires à la compagnie pour faire face à ses échéances ». Et
qui a sans doute pesé dans l’annonce mi-aout d’un projet de coentreprise
avec Corsair, « dans un contexte de crise sanitaire persistante qui
affecte durablement la rentabilité du secteur aérien ».
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L’Inde autorise de nouveau le 737 MAX
(source Air Journal) 27 août - La Direction générale de l’aviation
civile (DGAC) de l’Inde a mis fin à l’interdiction de vol du Boeing 737
MAX, une décision dont la compagnie aérienne low-cost SpiceJet espère
profiter dès le mois prochain. (...) Son communiqué précise que ce feu
vert n’autorise les vols en Inde avec des avions MAX « qu’en cas de
satisfaction aux exigences applicables pour la remise en service ».
Il y a deux ans et demi, SpiceJet était la seule dans le pays à avoir
mis en service des MAX 8, treize sur les jusqu’à 205 commandés. Elle a
annoncé hier vouloir les remettre en service dès la fin du mois de
septembre, ayant trouvé un accord avec la société de leasing Avolon pour
« restructurer » sa commande. Et la low-cost négocie toujours avec
Boeing d’éventuelles compensations ; elle affichait une perte en hausse
à 106 millions de dollars au premier trimestre 2021, l’absence des 737
MAX étant « un contributeur important aux résultats financiers ».
Jet Airways, l’autre client indien du 737 MAX, avait fait faillite en
2019 après avoir mis en service 8 des 75 exemplaires attendus ; on ne
sait pas si le redécollage espéré ce fera avec ces appareils. Boeing est
en outre en négociations avancées avec la startup low-cost Akasa, qui
pourrait en commander au moins 70. Ce feu vert indien au retour
du 737 MAX signifie que seulement deux grands marchés lui restent
fermés : la Chine, où un vol d’essai vient de se dérouler à Shanghai, et
la Russie.
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Vinci Airports relance le projet d'une nouvelle piste à Londres-Gatwick
(source La Tribune) 26 août - Les aéroports londoniens n'attendent
décidément pas que la reprise du trafic se concrétise durablement pour
afficher leurs ambitions. Alors qu'il est devenu extrêmement compliqué
en Europe d'augmenter les capacités aéroportuaires en raison des
contraintes environnementales, ils entendent augmenter leurs capacités
pour accompagner la croissance du trafic aérien appelée à reprendre un
rythme soutenu après la crise sanitaire. Après Heathrow - qui
n'a désormais besoin plus que du blanc-seing du gouvernement britannique
pour lancer la construction d'une troisième piste - c'est au tour de
Gatwick de vouloir s'étendre. Ce mercredi 25 août, le deuxième aéroport
du Royaume-Uni a annoncé son projet de transformer sa piste d'appoint
actuelle, située en parallèle de la piste principale, en véritable « runway »
opérationnelle d'ici à 2030. Cette seconde piste doit permettre
à l'aéroport de Gatwick de passer d'une capacité maximale de 62 millions
de passagers annuels aujourd'hui à 75 millions d'ici 2038. Soit peu
proue la capacité de Roissy-Charles de Gaulle avant la crise sanitaire.
Cela permettrait à l'aéroport londonien de disposer d'une importante
marge de progression pour son trafic. En 2019, avant la crise sanitaire,
il avait accueilli 47 millions de voyageurs. Ce qui constitue un record
pour une plateforme ne disposant que d'une piste. Avec ce
projet, Vinci Airports - qui a acquis 50,01 % du capital de l'aéroport
en 2019, auprès de du fonds américain Global Infrastructure Partners -
relance un rêve de longue date, déjà contrarié à plusieurs reprises.
Pour emporter la décision, le gestionnaire va lancer une consultation
publique de douze semaines, qui se tiendra entre le 9 septembre et le
1er décembre, avant de déposer son projet auprès des autorités
britanniques. Et il assure déjà que cette seconde piste permettra de
générer une valeur ajoutée brute de 1,5 milliard de livres pour la
région et la création de plus de 18 000 emplois d'ici 2038. De même, il
affirme que l'impact écologique sera limité et contribuera à l'objectif
britannique d'atteindre le « zéro émission » carbone d'ici 2050.
Avec 75 millions de
passagers annuels, Gatwick atteindrait le niveau de hubs comme
Amsterdam-Schiphol, dont le nombre de mouvements est désormais limité,
ou Francfort. Dans le même temps, la troisième piste d'Heathrow
permettrait à l'aéroport d'accueillir un trafic de 135 millions de
passagers par an, contre près de 80 millions avant la crise. Il
distancerait ainsi largement Roissy-CDG, limité à 80 millions de
passagers en attendant qu'un nouveau projet émerge après l'abandon du
Terminal 4 en début d'année. S'ils se réalisent, ces deux
projets offriraient donc un potentiel de croissance inédit au trafic
londonien, longtemps menacé de saturation à cause des blocages pour la
construction de nouvelles pistes. Alors que le Brexit a exacerbé la
concurrence entre le royaume insulaire et le continent, cela
constituerait sans doute une mauvaise nouvelle pour les grands aéroports
européens.
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British Airways repense sa stratégie court-courrier
(source AFP) 27 août - British Airways envisage de lancer une filiale
spécialisée dans les vols sur des trajets courts, à partir de ses
opérations actuelles à l'aéroport londonien de Gatwick. "Nous
travaillons avec les syndicats sur des propositions pour une activité
court-courriers à Gatwick", a déclaré un porte-parole de British
Airways, confirmant une information du Wall Street Journal. La compagnie
n'a toutefois pas souhaité donner de détails à ce stade sur le projet,
tant qu'il n'est pas approuvé. Le Wall
Street Journal rappelle que pour des grandes compagnies comme British
Airways les vols long-courriers ont toujours été plus rentables que les
court-courriers. Créer une filiale permettrait de réduire les coûts sur
ce créneau et de mieux rivaliser avec les spécialistes comme la
compagnie low-cost irlandaise Ryanair ou la britannique EasyJet, au
moment où le trafic repart progressivement après le choc de la pandémie.
(...)
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India plans to set up 100 new airports and 1000 air routes by 2025 (L'Inde prévoit de créer 100 nouveaux aéroports et 1000 routes aériennes d'ici 2025)
(source Aerotime traduit avec Deepl) 21 août - Le ministre indien de
l'aviation civile, Jyotiraditya Madhavrao Scindia, a récemment annoncé
le projet du gouvernement central de créer 100 nouveaux aéroports et
1000 nouvelles routes aériennes d'ici 2025 dans le cadre du programme de
connectivité aérienne régionale - UDAN. "Nous avons décidé de
créer 1 000 nouvelles routes aériennes et 100 nouveaux aéroports d'ici
2025, dans le cadre du programme UDAN", a déclaré M. Scindia lors d'une
conférence de presse à Indore (ANI). "Au cours des quatre dernières
années, sur ces 1000 nouvelles routes aériennes, 363 ont été lancées.
Sur l'objectif de 100 nouveaux aéroports, 59 aéroports ont déjà été
créés." Le programme UDAN vise à rendre les voyages aériens
abordables pour le commun des mortels, comme le souhaite le gouvernement
indien.
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EU overweegt opnieuw inreisverbod uit de VS (L'UE envisage d'interdire l'entrée aux étasuniens)
(source zakenreis traduit avec Deepl) 26 août - L'Union Européenne est préoccupée
par le nombre croissant de cas de coronavirus aux États-Unis et envisage
donc une nouvelle interdiction d'entrée. Les Américains vaccinés sont désormais
autorisés à se rendre en Europe ; à l'inverse, les frontières sont
toujours fermées. Ces dernières semaines, les États-Unis ont
compté plus de 500 cas pour 100.000 habitants, soit bien plus que la
limite "sûre" de 75 fixée par l'Union européenne. (...) Les compagnies aériennes européennes comptaient sur un
retour à la "normale" du trafic transatlantique dans un avenir proche,
avec l'ouverture des frontières américaines aux non-Américains.
Toutefois, les derniers développements indiquent le contraire : la
Maison Blanche ne fait toujours pas de geste pour admettre les citoyens
non américains, tandis que l'Union européenne envisage maintenant de
revenir à la fermeture des frontières pour tout déplacement non urgent.
Une
énorme déception", c'est ainsi que l'organisation professionnelle
Airlines for Europe (A4E) qualifie l'arrivée possible de nouvelles
restrictions de voyage.
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Crash du Rio-Paris : les recours d'Airbus et Air France contre leur renvoi en procès déclarés irrecevables
(source AFP) 26 août - La compagnie Air France et le
constructeur Airbus seront bien jugés pour "homicides involontaires"
après le crash du Rio-Paris en 2009 qui a fait 228 morts : la
Cour de cassation a jugé irrecevables leurs pourvois dans un arrêt rendu
mercredi et consulté ce jeudi 26 août par l'AFP. Cette décision
"vient clore douze années de procédures peuplées d'espoirs,
d'incertitudes, d'humiliations mais jamais de résignation", a réagi
Danièle Lamy, présidente de l'association Entraide et Solidarité AF447,
dans un communiqué transmis à l'AFP. Le constructeur et la compagnie
aérienne avaient formé un pourvoi en cassation contre leur renvoi devant
le tribunal correctionnel ordonné le 12 mai par la chambre de
l'instruction de la cour d'appel de Paris. (...) Après dix ans de procédure, les juges
d'instruction du pôle accident collectif du tribunal de Paris avaient
prononcé un non-lieu en 2019, en avançant que les investigations
n'avaient pas permis d'établir "un manquement fautif d'Airbus ou d'Air
France en lien (...) avec les fautes de pilotage (...) à l'origine de
l'accident". La cour d'appel a, au contraire, considéré
qu'Air France "s'est abstenu de mettre en œuvre une formation adaptée
(...) et l'information des équipages qui s'imposait" face à la
défaillance technique rencontrée, "ce qui a empêché les pilotes de
réagir comme il le fallait", avait indiqué une source proche du dossier.
Et Airbus "a sous-estimé la gravité des défaillances des sondes
anémométriques (...) en ne prenant pas toutes les dispositions
nécessaires pour informer d'urgence les équipages (...) et contribuer à
les former efficacement", a considéré la cour, d'après cette source. Les avocats d'Airbus
et Air France n'ont pu être joints par l'AFP.
Fin de la revue de presse
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,977 euros en clôture
lundi 30 août. Elle est en hausse cette semaine de +1,30%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,24 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
forte hausse de 4$ à 73$.
Depuis un point bas fin octobre 2020
(37$) il a régulièrement augmenté, jusqu'à franchir atteindre 69$ début
mars 2021. Depuis cette date, il oscille entre 69$ et 77$.
Alors que se profile la reprise du trafic
aérien, ce prix élevé est une mauvaise nouvelle pour les compagnies
aériennes.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
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Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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