N°827, 27 septembre 2021
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
Le premier A220-300 arrive dans la flotte Air France
(source actu-aero) 25 septembre - La compagnie française s’apprête
à recevoir son premier Airbus A220-300 motorisé par des PW1500G Geared
Turbofan de Pratt & Whitney sur un total de 60 exemplaires (plus 30
options) en commande pour le renouvellement de sa flotte moyen-courrier
et plus particulièrement pour remplacer les 18 A318 et 30 A319
actuellement en flotte. Air France est le second transporteur
aérien français après Air Austral à intégrer dans sa flotte ce type
d’appareil monocouloir de nouvelle génération aux performances
énergétiques et environnementales supérieures à ceux de la génération
précédente. Pour rappel, la compagnie exploite déjà des
appareils très récents dans sa flotte long-courrier (10 Boeing 787 et 11
A350) mais ne possédait pas jusqu’à présent d’avion de nouvelle
génération, comme par exemple ceux de la famille A320neo exploités par
des majors européennes, pour opérer ses vols courts et moyens courriers.
Le premier A220 Air
France, msn55134 et immatriculé F-HZUA, est selon nos informations
attendu sur le tarmac de l’aéroport de Paris Charles de Gaulle mardi 28
septembre à 22h25 heure locale en provenance de l’aéroport de
Montréal-Mirabel, au Canada. Cet avion présentera une configuration
cabine de 145 sièges Éco, donc très proche des appareils auxquels il se
substituera à savoir 131 sièges Éco dans les A318 et de 138 à 143 sièges
Éco sur A319. (...) Afin de prendre en main le nouveau fleuron
de la flotte, comme le présente la compagnie aérienne, les pilotes d’Air
France déjà formés sur simulateur et certifiés sur l’A220 auront au
cours du mois d’octobre l’occasion de voler en conditions réelles avec
la machine un peu partout en France. Durant un mois l’A220 Air
France devrait sillonner l’hexagone et sera, selon nos informations
exclusives, amené à visiter plusieurs aéroports régionaux : Bordeaux,
Châteauroux, Clermont-Ferrand, Épinal, Nantes, Limoges, Mulhouse
(Bâle-Mulhouse-Fribourg) et Strasbourg. L’occasion pour les passionnés
de voir et de photographier l’avion. Selon le calendrier de livraison qu’a pu consulter
notre rédaction, la compagnie aérienne française recevra avant la fin de
cette année 5 A220-300 supplémentaires : 2 en octobre, 2 en novembre et
1 autre en décembre 2021 [F-HZUF]. La date effective de mise en
service commercial de l’A220 sur le réseau court et moyen courrier d’Air
France n’a pas encore été officialisée mais elle devrait l’être
prochainement. Selon nos sources, la compagnie aérienne prévoit de
déployer son nouvel avion pour la première fois en dehors du territoire
français pour desservir Düsseldorf, en Allemagne, mais là encore la date
n’a pas encore été officialisée.
>
Transavia onderzoekt nieuwe thuisbasis in Brussel (Transavia
Pays-Bas étudie une nouvelle base à Bruxelles)
(source FD, traduit avec Deepl) 22 septembre - Transavia Pays-Bas dispose d'une flotte de 44 avions, dont 28 sont
basés à Schiphol.
Transavia Pays-Bas souhaite proposer des
vols au départ de Bruxelles. En partie à cause de l'incertitude
entourant l'aéroport de Lelystad, Bruxelles est de nouveau dans le
viseur comme base d'attache, après Schiphol et Eindhoven. "Nous allons
voir si nous pouvons lancer une opération là-bas. Nous voulons être en
mesure de poursuivre notre croissance dans les années à venir", déclare
le PDG Marcel de Nooijer dans une interview accordée à FD. Selon
lui, la décision de s'installer en Belgique n'est pas directement liée à
la décision controversée de Schiphol d'augmenter considérablement ses
redevances aéroportuaires. Mais M. De Nooijer n'a aucune sympathie pour
la décision de Schiphol d'augmenter ses redevances de 40 % dans les
années à venir. (...) "Cela entraînera une augmentation considérable de nos coûts. Nous allons payer
près de 20 millions d'euros de plus par rapport à 2019. On ne voit ça
dans aucun autre aéroport. Schiphol est notre port d'attache, mais pas à
n'importe quel prix". (...)
Schiphol imposera une facture covid-19 de 380 millions d'euros
aux utilisateurs de l'aéroport. KLM, qui, en tant que
principal utilisateur de Schiphol, doit payer la moitié de cette taxe,
qualifie cette décision d'inacceptable. La compagnie aérienne a qualifié cette décision de diktat
et envisage une
action en justice. Une décision finale sera prise à la fin de ce mois.
(...) Transavia
Pays-Bas terminera l'année avec une perte de plusieurs dizaines de
millions, déclare le PDG. Au cours des six premiers mois, Transavia
France et Pays-Bas ont enregistré une perte de 218 millions d'euros.
Cette somme ne sera pas récupérée au cours du second semestre de
l'année. (...)
Néanmoins, De Nooijer, qui dirige la
compagnie aérienne à bas prix depuis le début de 2020, est satisfait du
nombre de réservations reçues cet été et cet automne. En août, la
compagnie était à 85% du nombre de vols de l'année de pointe 2019.
(...) Il est optimiste pour
l'année prochaine. Il s'attend à ce que Transavia effectue 95 % du
nombre de vols qu'elle effectuait avant l'apparition de la pandémie. Il
s'attend à un rétablissement complet dans la seconde moitié de 2023.
(...)
>
Washington veut bloquer un partenariat entre JetBlue et American Airlines
(source AFP) 21 septembre - Le ministère américain de la Justice et
les procureurs de plusieurs États ont annoncé mardi avoir déposé plainte
pour s'opposer, au nom des lois anti-concurrentielles, à un partenariat
entre les compagnies aériennes JetBlue et American Airlines sur les
lignes partant de New York et Boston. (...) Les deux
sociétés de transport aérien avaient annoncé en juillet 2020 vouloir
partager les codes de certains vols, offrant ainsi de nouvelles options
sur les horaires, les tarifs ou des vols sans escale, et permettre à
leurs clients respectifs d'utiliser les programmes de fidélité chez
l'une et l'autre compagnie. (...) Mais ce
partenariat entre "la plus grande compagnie au monde" et "une compagnie
low-cost" va surtout conduire à "des tarifs plus élevés, un choix moins
important et des services de moindre qualité", a affirmé Richard Powers
de la division chargée de l'antitrust au ministère de la Justice lors
d'une conférence avec des journalistes. Le secteur
est déjà très concentré, a-t-il souligné: American,
Delta, United et Southwest contrôlent plus de 80% du trafic aérien aux
États-Unis. Selon M.
Powers, American ne peut plus vraiment fusionner avec une autre
compagnie, alors la société utilise d'autres tactiques pour réduire la
compétition comme les partenariats. A l'inverse, l'arrivée d'un
nouvel entrant comme JetBlue permet de raviver la concurrence. Or
l'alliance va probablement inciter la compagnie low-cost à ne pas
concurrencer frontalement American sur d'autres aéroports, a-t-il
affirmé. (...) Dans des communiqués séparés,
les deux entreprises ont rejeté les accusations, affirmant que
l'alliance leur avait permis d'offrir de nouveaux services et d'apporter
un troisième concurrent de poids dans les aéroports de New York,
auparavant dominés par Delta et United. (...)
>
British Airways renonce à créer une filiale spécialisée dans les vols courts, faute d'accord des pilotes
(source Le Figaro avec AFP) 23 septembre - La compagnie aérienne
britannique British Airways a annoncé jeudi renoncer à lancer une
filiale spécialisée dans les vols courts depuis l'aéroport londonien de
Gatwick un mois seulement après avoir annoncé son projet, faute de
l'accord de ses pilotes. Le transporteur britannique avait confirmé ses
projets fin août, précisant être en discussions avec les syndicats. Mais
son projet n'a «pas reçu le soutien» du syndicat de pilotes de British
Airways BALPA, a indiqué jeudi l'entreprise dans un communiqué.
«Après de nombreuses années à perdre de l'argent sur les vols européens
depuis l'aéroport, il était clair pour nous qu'à la sortie de la
pandémie nous avions besoin d'un plan pour rendre Gatwick rentable et
compétitif», a déploré British Airways. «Avec regret, nous
allons à présent suspendre nos activités de court-courriers à Gatwick, à
l'exception d'un nombre limité de services nationaux connecté à nos vols
long-courrier», a ajouté le transporteur. (...)
>
Un accord avec les pilotes britanniques pour Norse Atlantic
(source Air Journal) 24 septembre - La nouvelle compagnie aérienne
low-cost Norse Atlantic Airways, qui « remplacera » en 2022 Norwegian
Air Shuttle sur le long-courrier transatlantique, a signé une convention
collective avec le syndicat de pilotes BALPA pour « créer des centaines
d’emplois » au Royaume-Uni. (...) L’accord avec les pilotes
du BALPA va « permettre d’offrir aux pilotes la possibilité de retourner
dans le cockpit, et la création de centaines de nouveaux emplois au
Royaume-Uni, en particulier après une période difficile pour l’ensemble
de l’industrie aéronautique », a déclaré dans un communiqué le CEO de Norse Atlantic Bjorn Tore Larsen. « La passion et le professionnalisme
dont fait preuve l’équipe BALPA sont exactement ce que nous recherchons,
alors que nous construisons une culture ‘Team Norse’ dans l’ensemble de
la compagnie aérienne, ce qui constituera notre avantage concurrentiel
durable », a-t-il ajouté. Pour le directeur de BALPA Terry
Brandon, cet accord constitue une « lueur d’espoir pour l’industrie
aéronautique britannique en difficulté, qui en a bien besoin. Nous
sommes ravis d’accueillir Norse Atlantic à Londres et les nouveaux
emplois qu’ils offriront en cette période critique ». Et il ajoute :
« notre équipe de négociation a été incroyablement impressionnée par le
plan d’affaires de l’entreprise, car il offrira des carrières durables à
long terme à nos membres sur son réseau de routes transatlantiques.
Cette convention collective facilitera une relation fructueuse entre
BALPA et Norse pour s’assurer que Norse est un endroit idéal pour
travailler ». (...)
>
Les pertes annuelles de Qatar Airways doublent en raison de la pandémie et des dépréciations d'actifs
(source Zonebourse) 27 septembre - Le groupe Qatar Airways a annoncé
lundi un doublement de ses pertes annuelles, qui s'élèvent à 14,9
milliards de riyals (3,5 milliards d'euros), en raison de
l'effondrement des voyages long-courriers (COVID-19) et de la
dépréciation des avions. (...) Le directeur
général Akbar Al Baker a prévenu que les A380, le plus gros avion de
ligne du monde, pourraient ne jamais revenir dans la flotte
opérationnelle de la compagnie aérienne en raison de l'impact de la
pandémie. Le résultat financier pour l'année se terminant le 31
mars est à comparer à une perte de 7,3 milliards de riyals (1,7 milliard d'euros) l'année
précédente, qui avait également été touchée par une interdiction de
l'espace aérien par l'Arabie saoudite et d'autres pays, qui a pris fin
en janvier. (...) Le nombre de passagers
transportés a chuté de 82% à 5,8 millions.
Qatar Airways a également confirmé qu'elle avait reçu 2,6 milliards
d'euros d'aide publique depuis le début de la pandémie, sous la forme
d'injections de capitaux de son actionnaire unique, l'État du Qatar (...), alors que les employés
ont subi une réduction temporaire de 15 % de leur salaire et que les
effectifs ont diminué de 27 % pour atteindre 36 707 personnes.
La compagnie Emirates de Dubaï a perdu 4,7 milliards d'euros au cours de
la même période et a reçu 2,7 milliards d'euros d'injections de
capitaux de l'État tout au long de la pandémie de COVID-19.
Qatar Airways et Emirates n'ont pas de marché intérieur pour se prémunir
contre les restrictions et les fermetures de frontières introduites pour
arrêter la propagation du COVID-19. (...)
>
Airbus, Vinci Airports et Air Liquide veulent développer ensemble l'usage de l'hydrogène
(source Le Journal de l’Aviation) 21 septembre - Airbus, Vinci Airport et Air Liquide ont conclu un partenariat visant à travailler au
développement de l'usage de l'hydrogène en aéroport. Vinci Airports a
proposé Lyon-Saint Exupéry comme aéroport pilote. Ainsi,
à
partir de 2023, une station de distribution d'hydrogène gazeux sera
installée sur la plateforme. Elle doit permettre d'alimenter les
véhicules au sol, à l'intérieur et aux abords de l'aéroport. « Cette
première étape est indispensable pour tester les installations et la
dynamique de l'aéroport en tant que hub hydrogène de sa zone
d'influence », expliquent les partenaires dans un communiqué.
Puis les infrastructures liées à l'usage de l'hydrogène, liquide cette
fois, doivent être développées, afin de permettre l'avitaillement des
futurs avions capables de recourir à cette technologie pour voler. Cette
étape doit courir de 2023 à 2030. Par la suite, les trois
partenaires prévoient de déployer une infrastructure hydrogène complète,
couvrant production, le stockage et la distribution massive d'hydrogène
liquide dans l'aéroport. A ce moment-là, et une fois la conception des
installations éprouvée, sera évaluée la possibilité de transposer ce
type d'infrastructures aux autres aéroports européens du groupe Vinci,
afin de créer un réseau hydrogène.
Article Bonus
>
Le monde de l'aérien pousse les gouvernements à accélérer la transition énergétique
(source La Tribune) 23 septembre - Voilà un an, Airbus présentait son
projet d'avion moyen-courrier zéro émission (ZEROe) avec l'objectif
d'une mise en service en 2035. Lors du sommet sur l'exploration de
l'aviation durable organisé par l'avionneur européen les 21 et 22
septembre à Toulouse, son président exécutif Guillaume Faury n'a pas
tardé à donner le ton alors qu'il était interrogé sur l'évolution de
cette ambition depuis douze mois : « Nous sommes de plus en plus
confiant sur le fait que cet avion est un objectif réalisable. Mais dans
le même temps, nous avons réalisé, en travaillant tous les jours sur les
différents aspects, qu'avoir l'avion disponible en 2035 n'est qu'une
partie de ce défi. Il ne s'agit pas seulement d'un avion, mais d'avoir
les bons carburants, de l'hydrogène, à la bonne place, à la bonne
quantité et au bon prix. Ce n'est pas quelque chose que l'aviation peut
gérer seule. Au vu du niveau de rupture et de changement que nous
apportons, nous devons aussi embarquer les régulateurs. » Un
point de vue pleinement partagé par les autres intervenants, à commencer
par Johan Lundgren. Le directeur général d'EasyJet n'a pas hésité lui
non plus à affirmer que les gouvernements avaient un rôle prépondérant à
jour dans la décarbonation de l'aérien et a appelé à une coopération
renforcée. Parmi les sujets évoqués tour à tour par les différents
dirigeants, la disponibilité des nouvelles énergies, la création
d'infrastructures adaptées, les coûts, les conditions de concurrence
équitable ou l'amélioration de la gestion du trafic aérien sont ainsi
revenus régulièrement sur la table. Au centre des revendications avancées par les acteurs de
l'aéronautique, la disponibilité de l'hydrogène apparaît donc en haut de
la liste. Pour Johan Lundgren, qui s'est montré plus enthousiaste que
par le passé pour cette solution, il relève de la responsabilité des
gouvernements de s'assurer que les infrastructures nécessaires soient
mises en place pour la distribution d'hydrogène sur les aéroports
lorsque les premiers avions arriveront. L'implémentation de
l'hydrogène dans l'aviation nécessite en effet la mise en place
d'infrastructures entièrement nouvelles au sein des aéroports, afin de
permettre le stockage et l'avitaillement des avions tout en respectant
les exigences de sécurité et les demandes opérationnelles des
compagnies, notamment sur les temps de rotation - qui peuvent
aujourd'hui de l'ordre de 30 minutes pour une compagnie à bas coût pour
un vol moyen-courrier. Difficulté supplémentaire, ces nouveaux
réseaux devront ne devront pas remettre en cause le fonctionnement des
réseaux actuels de kérosène, qui continueront à fonctionner pendant
plusieurs décennies après l'arrivée de l'hydrogène - si tant est qu'elle
se généralise - pour assurer le service des avions des précédentes
générations jusqu'à leur remplacement. Johan Lundgren pointe également
la connexion entre les réseaux de distribution et les plateformes
aéroportuaires. Enfin, le dirigeant d'EasyJet estime que les États
doivent aussi intégrer la production d'hydrogène vert dans le
dimensionnement des moyens de production d'électricité renouvelable.
Si cette question apparaît
prééminente dès aujourd'hui, c'est que l'exemple des carburants durables
pour le transport aérien (SAF) n'est pas franchement concluant. Leur
utilisation plafonne aujourd'hui à moins d'un pourcent du kérosène
utilisé à travers le monde. Les avions sont pourtant certifiés pour
incorporer jusqu'à 50 % de SAF dans leur réservoir sans modification,
comme l'a rappelé à plusieurs reprises Guillaume Faury. Des
expérimentations sont même menées pour aller au-delà, ce qui ne
nécessite pas non plus des évolutions majeures. L'utilisation de
ces carburants durables est pour l'instant limité par leurs coûts, de
l'ordre de 5 à 7 fois supérieurs à ceux du kérosène classique. Thomas Reynaert, directeur général de l'association A4E (qui regroupe entre
autres Air France-KLM, IAG, Lufthansa, Ryanair et EasyJet), affirme
pourtant « avoir réellement besoin de SAF à un prix abordable et très
rapidement dans de grandes quantités ». Il salue ainsi assez
largement les mesures prises par la Commission européenne dans son
paquet « Fit for 55 » dévoilé cet été, notamment la volonté de Bruxelles
de pousser les États membres à développer leurs capacités de production
et l'adoption de mandats d'incorporation (de 2 % en 2025 à 63 % en
2050). Ces mesures pourraient permettre à l'aviation de sortir du
dilemme actuel de « l'œuf et de la poule », à savoir une faible demande
des compagnies en raison de coûts trop élevés face à des prix élevés de
la part des producteurs en raison de la trop faible demande. En
revanche, Thomas Reynaert dénonce les taxes qui pourraient s'appliquer
au kérosène classique en parallèle, qu'il voit comme le moyen le moins
efficace de réduire les émissions. Il est rejoint sur ce point par Johan
Lundgren qui estime que certains politiciens veulent régler la question
de la pollution en « étranglant la demande ».
La plupart des
acteurs militent donc pour des systèmes d'incitations financières à même
de réduire le surcoût engendré par l'incorporation de SAF, estimant que
cela favoriserait largement leur développement. Ce type de dispositif
était également attendu en France dans le cadre la feuille de route
publiée début 2020 par Élisabeth Borne, alors ministre de la transition
écologique et solidaire, et Jean-Baptiste Djebbari, son secrétaire
d'État aux transports (devenu ministre délégué depuis). En vain jusqu'à
présent. Le
dernier point de revendication est l'amélioration de la gestion du
trafic aérien, qui pourrait générer des baisses de consommation de
carburant pouvant aller jusqu'à 10 % en Europe. Johan Lundgren a ainsi
exprimé fortement son mécontentement face aux atermoiements européens
dans la mise en place du Ciel unique depuis près de trente ans : « C'est
absolument déplorable de n'avoir vu aucun progrès dans ce domaine-là.
C'est un sujet majeur depuis tant d'années. Uniquement sur notre réseau,
nous avons fait le calcul que si nous avions juste fait une réforme de
notre système de gestion de l'espace aérien, nous aurions réduit
instantanément nos émissions de 15 %. C'est massif alors que nous
chassons des kilos sur chaque vol pour réduire notre consommation. Tout
le monde sait ce qui se passe, tout le monde en parle, mais personne ne
fait rien. Nous espérons que les décideurs fassent enfin quelque chose à
ce sujet. »
Fin de la revue de presse
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>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,723 euros en clôture
lundi 27 septembre. Elle est en forte hausse sur une semaine de +23%.
Elle bénéficie de l'annonce par les États-Unis de la réouverture de ses
frontières aux voyageurs vaccinés.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,24 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
très forte hausse de 5 à 79$.
Depuis un point bas fin octobre 2020
(37$) il a régulièrement augmenté, jusqu'à franchir atteindre 69$ début
mars 2021. Depuis cette date, il oscille entre 69$ et 77$.
Avec 79,36$, le brent franchit pour la seconde fois depuis 2014
la barre des 79$.
Alors que se profile la reprise du trafic
aérien, notamment sur l'atlantique nord, ce prix élevé est une mauvaise nouvelle pour les compagnies
aériennes.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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