N°830, 18 octobre 2021
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La Revue de Presse du lundi
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La mise en œuvre de l'accord global de transport aérien UE-Qatar devra apporter la transparence financière tant attendue
(source communiqué de presse, traduit avec Deepl) 18 février -
À
l'occasion de la signature de l'accord global de transport aérien
(ci-après : " accord ") entre l'UE et l'État du Qatar, les Européens
pour une concurrence loyale (E4FC, Europeans for Fair Competition)
appellent une nouvelle fois à l'importance cruciale de la mise en œuvre
et de l'application des dispositions énoncées dans l'accord.
E4FC estime que la signature de l'accord offre une occasion unique
d'assurer le suivi des pierres angulaires de cet accord, qui - à partir
de maintenant - seront appliquées provisoirement. En pratique, le marché
de l'UE sera désormais immédiatement et unilatéralement ouvert à Qatar
Airways, une compagnie aérienne qui prétendait déjà être la plus grande
du monde et qui - grâce à un soutien étatique incontrôlé - a choisi de
desservir plus de routes que toute autre compagnie aérienne pendant la
crise du COVID-19, indépendamment de la demande des passagers. À l'heure
où les compagnies aériennes du monde entier sont frappées par la
pandémie, la transparence financière est plus que jamais importante.
La
Commission européenne doit donc enquêter et s'attaquer à toute pratique
déloyale susceptible d'avoir un impact sur la concurrence loyale sur le
marché de l'UE.
L'accord prévoit une consultation régulière entre
les parties sous la forme d'un comité mixte, qui est responsable de la
bonne application de l'accord. E4FC demande instamment à la Commission
européenne de convoquer une réunion immédiate du comité mixte qui
pourrait commencer à aborder les questions de concurrence ainsi que la
coopération sur les questions environnementales, sociales, de sûreté et
de sécurité.
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Air France et la SNCF ont fait la paix sur les lignes intérieures
(source Le Figaro) 16 octobre - Concurrents hier, partenaires
aujourd'hui. Il fut un temps pas si éloigné où Air France et la SNCF se
livraient à une guerre sans merci sur les lignes intérieures. Ainsi,
mi-2017, quand l'opérateur ferroviaire historique avait ouvert le TGV
Paris-Bordeaux en 2 heures, la compagnie aérienne nationale avait
répliqué avec des prix canon sur cette liaison. Aujourd'hui, Air
France a enterré la hache de guerre (...). «
L'opposition du train et de l'avion est un combat d'arrière-garde »,
résumait en juin dernier Anne Rigail, directrice générale du
transporteur aérien tricolore. Preuve de ce nouvel état
d'esprit, Air France et la SNCF ont redonné une nouvelle jeunesse à un
vieux produit baptisé Train + Air. Son principe ? Plutôt que de prendre
deux billets séparés (par exemple un Strasbourg-Paris à la SNCF et un
Orly-Pointe-à-Pitre à la compagnie aérienne bleu-blanc-rouge), le
voyageur achète le package au transporteur aérien. « Cela facilite la
vie du client, explique Jérôme Laffon, directeur marketing de Voyages
SNCF. S'il rate l'avion à cause d'un retard du TGV, il a automatiquement
une place sur le vol suivant. Et il cumule des miles de la compagnie
aérienne en prenant le train. » La
SNCF a un partenariat de ce type avec douze compagnies aériennes (Qatar
Airways, Corsair?). Mais c'est bien avec Air France qu'il donne le plus
de résultats : sur les 300.000 billets Train + Air vendus en 2019, 160.000 étaient commercialisés avec un vol de la compagnie tricolore.
(...) Air France (...) propose
désormais à ses clients de rejoindre la capitale en train alors même
qu'elle exploite des vols Marseille-Paris. C'est que la crise sanitaire
a rebattu les cartes : les enjeux liés au réchauffement climatique et
les atouts du train moins émetteur de gaz à effet de serre sont devenus
déterminants aux yeux de beaucoup de voyageurs. Et Air France a décidé
d'en tenir compte. « Certains de nos passagers préfèrent une alternative
bas carbone quand elle existe, souligne Vincent Etchebehere, directeur
du développement durable et des nouvelles mobilités chez Air
France. Cela n'est pas gênant pour nous car cela ne nous enlève pas de
client sur nos lignes domestiques. C'est du trafic additionnel ».
(...) De son côté, la SNCF y
voit aussi son intérêt : par ce canal, elle vend des billets de TGV sans
faire trop d'efforts, c'est Air France qui les commercialise moyennant
une commission. Du coup, les deux parties ont décidé de passer encore à
la vitesse supérieure. Jusqu'en novembre, l'opérateur ferroviaire et la
compagnie nationale testent la digitalisation du package Train + Air sur
deux lignes (Strasbourg-Paris et Lille-Paris). « Jusqu'ici, le passager
qui achetait ce produit devait venir le retirer en gare, explique Jérôme Laffon. Là, il s'agit d'e-billets téléchargeables. » Cette
nouvelle formule devrait être déployée sur tout le réseau l'année
prochaine. Outre la praticité pour le voyageur, cela permettra d'offrir
le produit dans les 230 gares TGV ou presque. (...)
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Air France-KLM threatens with legal battle regarding Schiphol fee hike (Air France-KLM menace d'engager une bataille juridique concernant la hausse des redevances de Schiphol)
(source plusieurs journaux néerlandais, traduit avec Deepl) 17
octobre - Air France-KLM prépare une bataille juridique contre le projet
de Schiphol d'augmenter ses redevances de 40 % au cours des trois
prochaines années. Le groupe, qui est de loin le plus important
utilisateur de Schiphol, va soumettre son cas à l'ACM, l'organisme de
surveillance de la concurrence. Dans un document rédigé en termes forts
en réponse à la hausse prévue, Air France-KLM affirme qu'il ne paiera
pas la facture des coûts de la nouvelle jetée, dont le budget a été
largement dépassé. Selon le groupe, cette hausse serait déraisonnable,
inadaptée et inacceptable compte tenu de la situation actuelle de
l'industrie aéronautique. Les actionnaires, qui ont largement bénéficié
des bénéfices de Schiphol au cours des dernières années, devraient être
invités à couvrir les coûts en premier lieu. Les principaux actionnaires
de Schiphol sont le gouvernement néerlandais et la municipalité
d'Amsterdam. Air France-KLM souligne que d'autres grands
aéroports européens ont introduit des augmentations de redevances
beaucoup plus faibles, voire gelé les redevances pendant la crise. Le
groupe rappelle également que les compagnies aériennes présentes à
Schiphol n'ont pas d'autre choix que d'opérer à partir de cet aéroport.
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Bras de fer en vue entre Air France-KLM et Lufthansa pour s'allier avec ITA Airways
(source La Tribune) 18 octobre - Ça y est Alitalia n'est plus. ITA
Airways a pris la main avec un premier vol ce vendredi 15 octobre entre
l'aéroport de Milan-Linate et Bari. À cette occasion Alfredo Altavilla,
son président, a rappelé que la nouvelle compagnie d'État italienne
« n'est pas née pour rester seule », comme le rapporte l'AFP. Des
discussions sont donc engagées pour établir un partenariat structurant
d'ici fin 2022 avec une autre compagnie aérienne. Une perspective qui
attire les convoitises, à commencer par les grands groupes européens Air
France-KLM et Lufthansa, mais aussi l'américain Delta Air Lines.
Partenaire historique d'Alitalia, Air France-KLM souhaite créer une
relation forte avec ITA Airways. Le groupe franco-néerlandais a déjà
engagé des discussions pour établir un nouveau partenariat avec la
compagnie italienne. Celui-ci pourrait aller jusqu'à son entrée dans une
"joint-venture", un partenariat commercial très élaboré correspondant au
le plus haut niveau d'intégration possible entre des compagnies
aériennes avant une fusion. La plus évidente serait la
joint-venture transatlantique, qui réunit Air France-KLM, Delta Air
Lines et Virgin Atlantic depuis 2020. (...) Il n'est
d'ailleurs pas impossible qu'Air France-KLM propose également à ITA
Airways d'intégrer une autre joint-venture. Vers la Chine cette fois.
(...) La mise en place d'un partenariat entre Air France-KLM et
ITA Airways renforcerait enfin la possibilité de voir cette dernière
reprendre la place d'Alitalia au sein de SkyTeam. Sans être membre
fondateur, le désormais ex-transporteur italien avait rejoint l'alliance
globale dès 2001, un an après sa création. (...) Lufthansa est également sur les
rangs. Lors de l'assemblée générale de l'IATA, Carsten Spohr, directeur
général du groupe, a ainsi laissé entendre qu'il avait rencontré son
homologue italien. Il a ajouté que l'Italie était son deuxième marché
international après les États-Unis. A l'instar d'Air France-KLM, le
groupe allemand envisage tout type d'accord commercial et pourrait aller
jusqu'à la mise en place d'une joint-venture avec ITA Airways,
probablement sur l'Atlantique Nord où il est déjà associé avec Air
Canada et United Airlines. (...) Le dernier candidat
pourrait être Delta Air Lines, partenaire historique
d'Air France-KLM. La compagnie américaine, forte de la reprise de son
marché domestique, serait tentée par un accord commercial avec son
homologue italienne. Là aussi, toutes les options sont sur la table,
même si cela devrait probablement s'inscrire dans le cadre de la
joint-venture Air France-KLM et Virgin Atlantic. Si ITA
Airways semble aussi séduisante au premier abord, c'est que le marché
italien était puissant avant-crise. (...) Tout cela pourrait
pourtant n'être qu'un trompe-l'œil. Tout d'abord, ITA Airways n'est pour
l'instant que l'ombre de l'Alitalia d'il y a quelques années. Sa flotte
ne compte que 52 appareils, dont à peine 7 long-courriers qui seront
essentiellement déployés à partir de Rome et non de Milan. (...)
Selon un observateur, Air France-KLM et Lufthansa connaissent très bien
le marché italien. Les deux groupes sont ainsi tout à fait capables de
renforcer leur desserte en propre du nord de l'Italie pour aspirer le
trafic affaires vers leurs hubs respectifs plutôt que de s'allier avec
ITA Airways. (...) Pour
l'instant, aucun des candidats ne semble disposer à aller plus loin
qu'un accord commercial. Pourtant la question d'une prise de
participation pourrait bien se poser à moyen terme. Selon un analyste,
ITA Airways aura beaucoup de mal à se développer sans l'apport d'un
autre groupe de transport aérien sur le plan capitalistique et
opérationnel.
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Rentable au troisième trimestre, Delta Air Lines s'inquiète des prix du carburant
(source AFP) 13 octobre - La compagnie aérienne américaine
Delta Air Lines a annoncé mercredi avoir dégagé un
bénéfice au troisième trimestre, mais a prévenu que les prix élevés du carburant pourraient
peser sur son bilan d'ici à la fin de l'année. De juillet à septembre,
l'entreprise a réalisé un bénéfice net de 1,2 milliard de dollars (soit
1,89 dollar par action). C'est moins que les 1,5 milliard réalisés à la
même période en 2019, avant le début de la pandémie. Le
trimestre «a marqué une étape importante de notre redressement avec
notre premier bénéfice trimestriel depuis le début de la pandémie», a
réagi dans un communique Ed Bastian, le patron de Delta. (...)
Delta s'alarme en
revanche de l'impact que pourrait avoir la montée des prix de l'essence
sur ses prochains résultats. «Si la demande continue de s'améliorer,
la
récente hausse des prix du carburant va peser sur notre capacité à
rester rentable au dernier trimestre», a averti M. Bastian. Le groupe
estime que le prix du gallon (environ 3,8 litres) de carburant pour ses
avions devrait s'établir dans une fourchette comprise entre 2,25 et 2,40
dollars, davantage que la moyenne de 1,94 dollar constatée entre juillet
et septembre. Les cours du pétrole évoluent actuellement à des
niveaux plus vus depuis plusieurs années dans un marché affecté par une
offre insuffisante et une très forte demande. Le baril de WTI
new-yorkais a même dépassé lundi la barre des 80 dollars, une première
depuis octobre 2014. À Wall Street, l'action de Delta reculait de 1,3%
dans les échanges précédant l'ouverture de la Bourse. Delta a
par ailleurs fait savoir que 90% de ses employés étaient actuellement
vaccinés contre le Covid-19. À partir du 1er novembre, la compagnie a
prévu d'imposer une amende mensuelle de 200 dollars à tous les salariés
qui bénéficient de l'assurance santé de l'entreprise et qui ne se sont
pas fait vacciner.
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La crise de l'énergie va soutenir la demande pour le pétrole, juge l'AIE
(source AFP) 14 octobre - L'Agence internationale de l'énergie (AIE)
a relevé jeudi ses prévisions pour la demande mondiale de pétrole en
2021 et 2022, pariant sur un fort appétit pour le brut en remplacement
du gaz et du charbon devenus hors de prix. "Les cours du pétrole
atteignent leurs plus hauts niveaux depuis des années alors que les
pénuries de gaz naturel, GNL et charbon soutiennent la demande de
pétrole, ce qui pourrait maintenir le marché en déficit jusqu'à la fin
de l'année au moins", note l'AIE dans son rapport mensuel sur le
pétrole. Les prix élevés du gaz et du charbon incitent ainsi les
industries gourmandes en énergie et les producteurs d'électricité à se
tourner plutôt vers le pétrole "pour que les lumières restent allumées
et que les machines continuent de ronronner".
La crise énergétique mondiale pourrait au total
soutenir la demande de brut à
hauteur de 500.000 barils supplémentaires par jour par rapport à la
normale, calcule l'AIE, qui conseille des pays développés sur leur
politique énergétique. (...) La demande mondiale doit désormais
augmenter de 5,5 millions de barils par jour (mb/j) en 2021, puis de 3,3
mb/j en 2022, pour atteindre alors 99,6 mb/j, légèrement au-dessus des
niveaux pré-Covid. Les cours du pétrole ont nettement progressé
depuis des mois, alimentés par la reprise économique mondiale et la
prudence des pays producteurs, qui augmentent l'offre avec parcimonie.
Le baril de Brent de la mer du Nord évolue actuellement bien au-dessus
de 80 dollars. (...)
Fin de la revue de presse
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,131 euros en clôture
lundi 18 octobre. Elle est stable cette semaine (+0,07%).
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,24 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
encore en hausse, de 1$, à 85$.
Depuis un point bas fin octobre 2020
(37$) il a régulièrement augmenté, jusqu'à atteindre 69$ début
mars 2021. Depuis cette date, il oscillait entre 69$ et 77$. Il a
dépassé ce seuil fin septembre.
Avec 85$, le brent atteint un prix jamais observé depuis 2014,
soutenu par les ruptures d'approvisionnement et la demande sous-jacente.
Le prix du gaz naturel continue sa progression pour atteindre son plus
haut niveau depuis au moins sept ans. Les investisseurs semblent
considérer que les producteurs d'hydrocarbures ont trop fortement réduit
leurs capacités de production durant la pandémie de sorte que la
pression de la demande déséquilibre le marché.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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