Accord global de transport aérien UE-Qatar

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°830, 18 octobre 2021
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La Revue de Presse du lundi

> La mise en œuvre de l'accord global de transport aérien UE-Qatar devra apporter la transparence financière tant attendue

(source communiqué de presse, traduit avec Deepl) 18 février - À l'occasion de la signature de l'accord global de transport aérien (ci-après : " accord ") entre l'UE et l'État du Qatar, les Européens pour une concurrence loyale (E4FC, Europeans for Fair Competition) appellent une nouvelle fois à l'importance cruciale de la mise en œuvre et de l'application des dispositions énoncées dans l'accord.
 
E4FC estime que la signature de l'accord offre une occasion unique d'assurer le suivi des pierres angulaires de cet accord, qui - à partir de maintenant - seront appliquées provisoirement. En pratique, le marché de l'UE sera désormais immédiatement et unilatéralement ouvert à Qatar Airways, une compagnie aérienne qui prétendait déjà être la plus grande du monde et qui - grâce à un soutien étatique incontrôlé - a choisi de desservir plus de routes que toute autre compagnie aérienne pendant la crise du COVID-19, indépendamment de la demande des passagers. À l'heure où les compagnies aériennes du monde entier sont frappées par la pandémie, la transparence financière est plus que jamais importante. La Commission européenne doit donc enquêter et s'attaquer à toute pratique déloyale susceptible d'avoir un impact sur la concurrence loyale sur le marché de l'UE.

L'accord prévoit une consultation régulière entre les parties sous la forme d'un comité mixte, qui est responsable de la bonne application de l'accord. E4FC demande instamment à la Commission européenne de convoquer une réunion immédiate du comité mixte qui pourrait commencer à aborder les questions de concurrence ainsi que la coopération sur les questions environnementales, sociales, de sûreté et de sécurité.

Mon commentaire : Comment croire que la Commission Européenne parviendra à juguler les pratiques déloyales de compagnies aériennes non-européennes ? Elle n'a jamais pu imposer à une compagnie comme Ryanair, maintes fois condamnée, de renoncer à ses pratiques illégales.

Par ailleurs, les syndicats en France et aux Pays-Bas n'ont pas manqué de signaler que l'accord, négocié avant la crise du Covid-19, "ne tiens absolument pas compte des évolutions des enjeux environnementaux".

En clair, Qatar Airways ne sera pas soumise aux mêmes contraintes environnementales que Lufthansa ou Air France-KLM.

> Air France et la SNCF ont fait la paix sur les lignes intérieures

(source Le Figaro) 16 octobre - Concurrents hier, partenaires aujourd'hui. Il fut un temps pas si éloigné où Air France et la SNCF se livraient à une guerre sans merci sur les lignes intérieures. Ainsi, mi-2017, quand l'opérateur ferroviaire historique avait ouvert le TGV Paris-Bordeaux en 2 heures, la compagnie aérienne nationale avait répliqué avec des prix canon sur cette liaison. Aujourd'hui, Air France a enterré la hache de guerre (...). « L'opposition du train et de l'avion est un combat d'arrière-garde », résumait en juin dernier Anne Rigail, directrice générale du transporteur aérien tricolore.
 
Preuve de ce nouvel état d'esprit, Air France et la SNCF ont redonné une nouvelle jeunesse à un vieux produit baptisé Train + Air. Son principe ? Plutôt que de prendre deux billets séparés (par exemple un Strasbourg-Paris à la SNCF et un Orly-Pointe-à-Pitre à la compagnie aérienne bleu-blanc-rouge), le voyageur achète le package au transporteur aérien. « Cela facilite la vie du client, explique Jérôme Laffon, directeur marketing de Voyages SNCF. S'il rate l'avion à cause d'un retard du TGV, il a automatiquement une place sur le vol suivant. Et il cumule des miles de la compagnie aérienne en prenant le train. »
 
La SNCF a un partenariat de ce type avec douze compagnies aériennes (Qatar Airways, Corsair?). Mais c'est bien avec Air France qu'il donne le plus de résultats : sur les 300.000 billets Train + Air vendus en 2019, 160.000 étaient commercialisés avec un vol de la compagnie tricolore. (...) Air France (...) propose désormais à ses clients de rejoindre la capitale en train alors même qu'elle exploite des vols Marseille-Paris. C'est que la crise sanitaire a rebattu les cartes : les enjeux liés au réchauffement climatique et les atouts du train moins émetteur de gaz à effet de serre sont devenus déterminants aux yeux de beaucoup de voyageurs. Et Air France a décidé d'en tenir compte. « Certains de nos passagers préfèrent une alternative bas carbone quand elle existe, souligne Vincent Etchebehere, directeur du développement durable et des nouvelles mobilités chez Air France. Cela n'est pas gênant pour nous car cela ne nous enlève pas de client sur nos lignes domestiques. C'est du trafic additionnel ».
(...)
De son côté, la SNCF y voit aussi son intérêt : par ce canal, elle vend des billets de TGV sans faire trop d'efforts, c'est Air France qui les commercialise moyennant une commission. Du coup, les deux parties ont décidé de passer encore à la vitesse supérieure. Jusqu'en novembre, l'opérateur ferroviaire et la compagnie nationale testent la digitalisation du package Train + Air sur deux lignes (Strasbourg-Paris et Lille-Paris). « Jusqu'ici, le passager qui achetait ce produit devait venir le retirer en gare, explique Jérôme Laffon. Là, il s'agit d'e-billets téléchargeables. »
 
Cette nouvelle formule devrait être déployée sur tout le réseau l'année prochaine. Outre la praticité pour le voyageur, cela permettra d'offrir le produit dans les 230 gares TGV ou presque.
(...)

Mon commentaire : Presque tout concours à faire de la nouvelle formule Train + Air une réussite.

les contraintes environnementales imposées par l'État français encouragent les passagers à privilégier le train ;
les clients estiment que le train est plus écologique que l'avion ;
la durée du voyage n'est plus un critère prépondérant ;
avec la suppression des vouchers, une des premières causes de réclamation disparait.

Dans la précédente formule les clients achetaient auprès d'Air France le billet d'avion accompagné d'un voucher pour la partie du trajet effectuée en train. Le billet devait être récupéré en gare, à un guichet aux horaires incompatibles avec certains trains. Soit les passagers venaient échanger leur voucher la veille, soit ils payaient une amende dans le train.

Des freins subsistent néanmoins.
Certains axes, principalement entre Lyon et Paris, sont saturés. Des travaux d'optimisation, très coûteux, sont en cours, mais ne devraient pas déboucher avant plusieurs années.

À noter également que les gares proches des aéroports, comme celle de Roissy-Charles de Gaulle, ne peuvent en l'état accueillir beaucoup plus de trains.

> Air France-KLM threatens with legal battle regarding Schiphol fee hike (Air France-KLM menace d'engager une bataille juridique concernant la hausse des redevances de Schiphol)

(source plusieurs journaux néerlandais, traduit avec Deepl) 17 octobre - Air France-KLM prépare une bataille juridique contre le projet de Schiphol d'augmenter ses redevances de 40 % au cours des trois prochaines années. Le groupe, qui est de loin le plus important utilisateur de Schiphol, va soumettre son cas à l'ACM, l'organisme de surveillance de la concurrence. Dans un document rédigé en termes forts en réponse à la hausse prévue, Air France-KLM affirme qu'il ne paiera pas la facture des coûts de la nouvelle jetée, dont le budget a été largement dépassé. Selon le groupe, cette hausse serait déraisonnable, inadaptée et inacceptable compte tenu de la situation actuelle de l'industrie aéronautique. Les actionnaires, qui ont largement bénéficié des bénéfices de Schiphol au cours des dernières années, devraient être invités à couvrir les coûts en premier lieu. Les principaux actionnaires de Schiphol sont le gouvernement néerlandais et la municipalité d'Amsterdam.
 
Air France-KLM souligne que d'autres grands aéroports européens ont introduit des augmentations de redevances beaucoup plus faibles, voire gelé les redevances pendant la crise. Le groupe rappelle également que les compagnies aériennes présentes à Schiphol n'ont pas d'autre choix que d'opérer à partir de cet aéroport.

> Bras de fer en vue entre Air France-KLM et Lufthansa pour s'allier avec ITA Airways

(source La Tribune) 18 octobre - Ça y est Alitalia n'est plus. ITA Airways a pris la main avec un premier vol ce vendredi 15 octobre entre l'aéroport de Milan-Linate et Bari. À cette occasion Alfredo Altavilla, son président, a rappelé que la nouvelle compagnie d'État italienne « n'est pas née pour rester seule », comme le rapporte l'AFP. Des discussions sont donc engagées pour établir un partenariat structurant d'ici fin 2022 avec une autre compagnie aérienne. Une perspective qui attire les convoitises, à commencer par les grands groupes européens Air France-KLM et Lufthansa, mais aussi l'américain Delta Air Lines.
 
Partenaire historique d'Alitalia, Air France-KLM souhaite créer une relation forte avec ITA Airways. Le groupe franco-néerlandais a déjà engagé des discussions pour établir un nouveau partenariat avec la compagnie italienne. Celui-ci pourrait aller jusqu'à son entrée dans une "joint-venture", un partenariat commercial très élaboré correspondant au le plus haut niveau d'intégration possible entre des compagnies aériennes avant une fusion.
 
La plus évidente serait la joint-venture transatlantique, qui réunit Air France-KLM, Delta Air Lines et Virgin Atlantic depuis 2020.
(...)
Il n'est d'ailleurs pas impossible qu'Air France-KLM propose également à ITA Airways d'intégrer une autre joint-venture. Vers la Chine cette fois.
(...)
La mise en place d'un partenariat entre Air France-KLM et ITA Airways renforcerait enfin la possibilité de voir cette dernière reprendre la place d'Alitalia au sein de SkyTeam. Sans être membre fondateur, le désormais ex-transporteur italien avait rejoint l'alliance globale dès 2001, un an après sa création.
(...)
Lufthansa est également sur les rangs. Lors de l'assemblée générale de l'IATA, Carsten Spohr, directeur général du groupe, a ainsi laissé entendre qu'il avait rencontré son homologue italien. Il a ajouté que l'Italie était son deuxième marché international après les États-Unis. A l'instar d'Air France-KLM, le groupe allemand envisage tout type d'accord commercial et pourrait aller jusqu'à la mise en place d'une joint-venture avec ITA Airways, probablement sur l'Atlantique Nord où il est déjà associé avec Air Canada et United Airlines.
(...)
Le dernier candidat pourrait être Delta Air Lines, partenaire historique d'Air France-KLM. La compagnie américaine, forte de la reprise de son marché domestique, serait tentée par un accord commercial avec son homologue italienne. Là aussi, toutes les options sont sur la table, même si cela devrait probablement s'inscrire dans le cadre de la joint-venture Air France-KLM et Virgin Atlantic.
 
Si ITA Airways semble aussi séduisante au premier abord, c'est que le marché italien était puissant avant-crise.
(...)
Tout cela pourrait pourtant n'être qu'un trompe-l'œil. Tout d'abord, ITA Airways n'est pour l'instant que l'ombre de l'Alitalia d'il y a quelques années. Sa flotte ne compte que 52 appareils, dont à peine 7 long-courriers qui seront essentiellement déployés à partir de Rome et non de Milan.
(...)
Selon un observateur, Air France-KLM et Lufthansa connaissent très bien le marché italien. Les deux groupes sont ainsi tout à fait capables de renforcer leur desserte en propre du nord de l'Italie pour aspirer le trafic affaires vers leurs hubs respectifs plutôt que de s'allier avec ITA Airways.
(...)
Pour l'instant, aucun des candidats ne semble disposer à aller plus loin qu'un accord commercial. Pourtant la question d'une prise de participation pourrait bien se poser à moyen terme. Selon un analyste, ITA Airways aura beaucoup de mal à se développer sans l'apport d'un autre groupe de transport aérien sur le plan capitalistique et opérationnel.

Mon commentaire : Alitalia est morte, vive ITA Airways.

La nouvelle compagnie aérienne italienne a rompu tout lien avec Alitalia, laissant un passif colossal à la charge du gouvernement italien. Selon la presse italienne, entre recapitalisations et prêts relais, l'État italien aura déboursé 14 milliards d'euros.

Ironie de l'histoire, ITA vient de racheter la marque Alitalia pour 90 millions d'euros, alors que les administrateurs judiciaires d'Alitalia réclamaient 290 millions d'euros. Alitalia n'est donc pas tout à fait morte.

> Rentable au troisième trimestre, Delta Air Lines s'inquiète des prix du carburant

(source AFP) 13 octobre - La compagnie aérienne américaine Delta Air Lines a annoncé mercredi avoir dégagé un bénéfice au troisième trimestre, mais a prévenu que les prix élevés du carburant pourraient peser sur son bilan d'ici à la fin de l'année. De juillet à septembre, l'entreprise a réalisé un bénéfice net de 1,2 milliard de dollars (soit 1,89 dollar par action). C'est moins que les 1,5 milliard réalisés à la même période en 2019, avant le début de la pandémie.
 
Le trimestre «a marqué une étape importante de notre redressement avec notre premier bénéfice trimestriel depuis le début de la pandémie», a réagi dans un communique Ed Bastian, le patron de Delta.
(...)
Delta s'alarme en revanche de l'impact que pourrait avoir la montée des prix de l'essence sur ses prochains résultats. «Si la demande continue de s'améliorer, la récente hausse des prix du carburant va peser sur notre capacité à rester rentable au dernier trimestre», a averti M. Bastian. Le groupe estime que le prix du gallon (environ 3,8 litres) de carburant pour ses avions devrait s'établir dans une fourchette comprise entre 2,25 et 2,40 dollars, davantage que la moyenne de 1,94 dollar constatée entre juillet et septembre.
 
Les cours du pétrole évoluent actuellement à des niveaux plus vus depuis plusieurs années dans un marché affecté par une offre insuffisante et une très forte demande. Le baril de WTI new-yorkais a même dépassé lundi la barre des 80 dollars, une première depuis octobre 2014. À Wall Street, l'action de Delta reculait de 1,3% dans les échanges précédant l'ouverture de la Bourse.
 
Delta a par ailleurs fait savoir que 90% de ses employés étaient actuellement vaccinés contre le Covid-19. À partir du 1er novembre, la compagnie a prévu d'imposer une amende mensuelle de 200 dollars à tous les salariés qui bénéficient de l'assurance santé de l'entreprise et qui ne se sont pas fait vacciner.

Mon commentaire : Pour les compagnies étasuniennes, qui réalisent l'essentiel de leurs bénéfices sur leur réseau intérieur, la reprise a débuté.

> La crise de l'énergie va soutenir la demande pour le pétrole, juge l'AIE

(source AFP) 14 octobre - L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a relevé jeudi ses prévisions pour la demande mondiale de pétrole en 2021 et 2022, pariant sur un fort appétit pour le brut en remplacement du gaz et du charbon devenus hors de prix.
 
"Les cours du pétrole atteignent leurs plus hauts niveaux depuis des années alors que les pénuries de gaz naturel, GNL et charbon soutiennent la demande de pétrole, ce qui pourrait maintenir le marché en déficit jusqu'à la fin de l'année au moins", note l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.
 
Les prix élevés du gaz et du charbon incitent ainsi les industries gourmandes en énergie et les producteurs d'électricité à se tourner plutôt vers le pétrole "pour que les lumières restent allumées et que les machines continuent de ronronner".
 
La crise énergétique mondiale pourrait au total soutenir la demande de brut à hauteur de 500.000 barils supplémentaires par jour par rapport à la normale, calcule l'AIE, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique.
(...)
La demande mondiale doit désormais augmenter de 5,5 millions de barils par jour (mb/j) en 2021, puis de 3,3 mb/j en 2022, pour atteindre alors 99,6 mb/j, légèrement au-dessus des niveaux pré-Covid.
 
Les cours du pétrole ont nettement progressé depuis des mois, alimentés par la reprise économique mondiale et la prudence des pays producteurs, qui augmentent l'offre avec parcimonie. Le baril de Brent de la mer du Nord évolue actuellement bien au-dessus de 80 dollars.
(...)

Mon commentaire : Les prévisions de l'AIE rejoignent celles de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Si ces prévisions se concrétisent, le cours du pétrole pourrait rester élevé pendant de nombreux mois. Les conséquences seraient importantes pour les compagnies aériennes (un tiers de leurs dépenses sont consacrées au kérosène) ainsi que pour tous les consommateurs des dérivés du pétrole.


Fin de la revue de presse

> Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires

Vous trouverez sur mon site navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.

Pour éviter d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse postale, je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.

Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si vous avez acheté vos actions par celui-ci.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 4,131 euros en clôture lundi 18 octobre. Elle est stable cette semaine (+0,07%). 

Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM était à 9,93 euros.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 3,24 euros. L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de la crise sanitaire.


Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est encore en hausse, de 1$, à 85$.

Depuis un point bas fin octobre 2020 (37$) il a régulièrement augmenté, jusqu'à atteindre 69$ début mars 2021. Depuis cette date, il oscillait entre 69$ et 77$. Il a dépassé ce seuil fin septembre.

Avec 85$, le brent atteint un prix jamais observé depuis 2014, soutenu par les ruptures d'approvisionnement et la demande sous-jacente. Le prix du gaz naturel continue sa progression pour atteindre son plus haut niveau depuis au moins sept ans. Les investisseurs semblent considérer que les producteurs d'hydrocarbures ont trop fortement réduit leurs capacités de production durant la pandémie de sorte que la pression de la demande déséquilibre le marché.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

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| François Robardet

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