N°831, 25 octobre 2021
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien ,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi
>
Les compagnies aériennes françaises lancent un nouvel appel à l'aide
(source Les Échos) 25 octobre - Malgré l'embellie estivale, le
transport aérien français a encore besoin de l'aide de l'État pour
survivre à la crise. Tel est le message adressé d'une seule voix au
gouvernement par les dirigeants des trois principales compagnies
aériennes françaises : Anne Rigail pour Air France, Pascal de Izaguirre
pour Corsair et Marc Rochet pour Air Caraïbes et French Bee . Si
le trafic aérien a repris des couleurs cet été sur les lignes
moyen-courriers, le trafic long-courrier, qui représente la majeure part
de l'activité des compagnies françaises, n'a pas vraiment redécollé. Le
regain de l'épidémie aux Antilles et la non-réouverture des États-Unis
cet été, ont porté un coup très dur aux compagnies françaises. Et avec
la fin des vacances, la demande est retombée, les voyages d'affaires
n'ayant pas suffisamment repris pour prendre le relais des vacanciers.
« Le trafic passager, qui
était remonté à 57 % du niveau de 2019 en août, est retombé à moins de
52 % en septembre, a souligné Alain Battisti, le président de la
Fédération de l'aviation marchande (FNAM). De janvier à fin septembre,
nous sommes seulement à 35 %, au total, 18 % sur l'Amérique du Nord, 8 %
sur l'Algérie, 4 % sur la Chine… Quant au chiffre d'affaires des
compagnies françaises, il est inférieur de 60 % à celui de 2019. Rares
sont les secteurs à supporter une telle situation ». Un constat
unanimement repris par les dirigeants d'Air France, de Corsair et d'Air
Caraïbes, qui en sont donc réduits à lancer un nouvel appel collectif à
l'aide de l'État. L'essentiel de ces demandes, envoyées au gouvernement,
consiste toutefois à prolonger et affiner les dispositifs existants.
En tête de liste figure l'aide à
l'activité partielle de longue durée (APLD) que les compagnies
voudraient voir prolongée au-delà de 2022 et surtout, revalorisée à
hauteur de 70 % du salaire brut (dans la limite de 4,5 fois le SMIC).
Ceci afin de ne pas avoir à licencier. Les transporteurs jugent
également trop bas le plafond de 10 millions d'euros fixé pour la prise
en charge des coûts fixes des entreprises. « Pour des entreprises de la
taille des nôtres, il faudrait au moins 50 millions d'euros », estime le
patron de Corsair. Lui et ses collègues espèrent également être
éligibles au futur fonds dit de « fermeture » cours d'élaboration au
ministère des Finances, pour les entreprises victimes de fermeture
administrative. Cependant, plus que nouvelles aides financières,
les compagnies françaises attendent surtout qu'on n'alourdisse pas leur
fardeau dans les prochains mois, en exigeant qu'elles commencent à
rembourser les prêts garantis et les exonérations de charges sociales.
« Nous plaidons pour un rééchelonnement des remboursements à partir de
2024 », a indiqué Pascal de Izaguirre. Dans le même esprit,
les dirigeants d'Air France, Corsair et
Air Caraïbes s'inquiètent aussi d'une hausse tous azimuts des redevances
du contrôle aérien et des aéroports, qui chercheraient à rattraper les
recettes perdues durant la crise. « On nous annonce une hausse de 44,5 %
de la redevance en route du contrôle aérien en France, de 39 % pour la
redevance d'approche à Paris, de 27 % en Province… C'est
insupportable », s'alarme le patron de Corsair. « Il serait
dommage que l'État, qui a beaucoup fait pour le transport aérien, le
sacrifie », résume Alain Battisti. D'autant qu'un autre défi colossal apparaît déjà à l'horizon : celui de la décarbonation, « qui implique
des coûts considérables », a prévenu la patronne d'Air France. « Pour
une compagnie comme Air France, les carburants alternatifs ajoutés aux
coûts des programmes de compensations [des émissions de CO2],
représenteront un surcoût de plusieurs centaines de millions d'euros à
l'horizon 2030 et plusieurs milliards en 2050, explique Anne Rigail.
L'État devra nous accompagner ».
>
Aéroport de Montpellier : "Faire un aller-retour à Paris dans la journée sera possible" répond Transavia
(source Midilibre) 19 octobre - La compagnie Transavia répond au
député Vignal, qui réclame le maintien de la navette Air France.
À la compagnie Transavia, on n’a que très peu apprécié les propos du
député Patrick Vignal, qui a mobilisé nombre de ses pairs contre la
suppression annoncée de la navette Hop ! Air France entre Montpellier et
Paris, en envoyant une pétition au directeur général, Benjamin Smith. À
compter du 8 novembre, c’est la filiale qui prendra le relais et, nous
assure un cadre, "le service ne va pas s’en trouver dégradé".
L’argument du parlementaire se basant essentiellement
sur l’attrait de la ligne pour les voyageurs dits d’affaires, ce cadre
de Transavia assure qu’il sera possible "de faire un aller-retour à
Paris dans la journée". Évoquant notamment un premier départ à 6 h 45,
pour un retour à 18 h 40. Argument balayé par le député : "Ça veut dire
qu’il faut quitter le centre de Paris à 16 h". Transavia refuse
également de considérer qu’il y aura moins de rotations avec ses avions,
par rapport à Hop !. "N’oublions pas qu’il y a eu un avant-Covid et un
après-Covid. Il y a déjà beaucoup moins d’avions ces derniers mois."
"Peut-être, intervient le sénateur Jean-Pierre Grand, mais avec la
sortie de la crise, les besoins des chefs d’entreprise vont à nouveau
augmenter". L’élu avait
d’ailleurs interrogé la PDG de Transavia cet été, Nathalie Stubler, lui
demandant de veiller à la bonne qualité du service, notamment sur un
point : "Que les avions, à Orly, atterrissent "au contact", c’est-à-dire
au niveau des halls, et non pas "au large", sur la piste". Un
sujet, nous assure-t-on à Transavia, qui n’est pas du fait des
compagnies, mais d’Aéroport de Paris. Jean-Pierre Grand, qui a signé la
pétition lancée par Patrick Vignal, dit avoir eu des assurances de la
PDG. Mais conclut par un : "La mise en service est proche, on va vite
mesurer la situation".
>
AFI KLM E&M et Triumph finalisent la création de leur coentreprise xCelle Americas
(source Le Journal de l'Aviation) 21 octobre - À l'occasion du salon
MRO Europe qui a débuté le 20 octobre à Amsterdam, AFI KLM E&M et Triumph ont finalisé leur projet de coentreprise. La nouvelle société,
spécialisée dans la révision des nacelles pour les avions de nouvelle
génération, a été baptisée xCelle Americas et sera présidée par Philippe
Martin de Beaucé. Le projet de création de xCelle remonte à 2019
et avait déjà franchi une étape majeure en avril dernier lorsque
l'accord définitif - mais devant encore être approuvé par les autorités
- avait été signé entre les deux partenaires. À cette occasion, ils
avaient déjà annoncé le champ d'action de la société et le choix du site
de réparation de Triumph à Hot Springs (Arkansas) comme base de ses
activités. xCelle Americas pourra intervenir sur les nacelles de
Boeing 787 et 737 MAX, ainsi que sur celles des Airbus A320neo et des
A350. Elle vise les opérateurs de ces appareils en Amérique du Nord et
en Amérique du Sud. En ce qui concerne les Dreamliner, les réparations
seront réalisées sous la licence que Rohr (filiale de Collins Aerspace)
a consentie à Air France. (...) Les
deux partenaires ont également redit que xCelle était une première étape
dans un partenariat stratégique qui ne demande qu'à être élargi.
>
Pourquoi Corsair met un pied à Bordeaux pour desservir la Guadeloupe
(source La Tribune) 21 octobre - Les turbulences de la crise
sanitaire ont été particulièrement marquées pour la compagnie Corsair
qui a finalement changé de mains en janvier dernier avant d'opérer un
recentrage vers une poignée de destinations : Martinique, Guadeloupe,
Réunion, Île Maurice, Côte d'Ivoire et Canada. L'entreprise, qui fête
ses 40 ans, est toujours pilotée par Pascal de Izaguirre mais son
actionnariat est désormais constitué d'une vingtaine d'investisseurs,
pour l'essentiel présents dans les DOM, mêlant à la fois des acteurs
privés et des collectivités territoriales d'outre-mer. Et Corsair, qui
emploie 970 salariés contre environ 1.200 avant la crise, veut désormais
aller de l'avant. "La crise n'est pas encore terminée mais nous
avons décidé de conserver notre cap de développement de notre réseau et
de modernisation de notre flotte", explique Pascal de Izaguirre. Ce 21
octobre, il est de passage à Bordeaux pour annoncer une nouvelle ligne
directe hebdomadaire entre Bordeaux-Mérignac et Point-à-Pitre, en
Guadeloupe, à partir du 17 décembre 2021 et jusqu'au 1er mai 2022.
Un lancement qui s'inscrit dans une série de
réouvertures et de nouvelles lignes opérées par Corsair depuis Paris (Île
Maurice, République dominicaine, Abidjan et Montréal) mais aussi depuis
des aéroports de province : Lyon-Marseille-La Réunion-Maurice depuis le
21 juin ; Nantes-Fort-de-France le 7 décembre, Lyon-Point-à-Pitre le 17
décembre et Bordeaux-Point-à-Pitre le 19 décembre. "Nous menons
un programme ambitieux au départ de la province parce que c'est un
marché qui n'est pas occupé et pas satisfait aujourd'hui. Et les
dynamiques de réservation semblent montrer la pertinence de ces vols
puisque nous observons des taux de réservations supérieurs aux lignes au
départ de Paris ! On a, par exemple, un taux de remplissage déjà
supérieur à 50 % pour Bordeaux-Point-à-Pitre.", détaille Pascal de
Izaguirre. (...) Les vols hebdomadaires opérés le
dimanche vers la Guadeloupe seront en réalité des
Paris-Bordeaux-Point-à-Pitre puisque la seule base métropolitaine de
Corsair reste située à Paris Orly. Des options combinées avec le TGV
pour rallier Orly par le train sont également proposées à l'aller et au
retour pour permettre davantage de flexibilité dans les dates. De son
côté, l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, qui vient d'inaugurer sa nouvelle
jetée internationale, accueille avec satisfaction cette première ligne
ouverte par Corsair qui vient densifier son offre. "Avec ce type de
destination directe, on espère toucher une clientèle assez large venue
de toute la région voire même de Nantes et Toulouse", souligne Jean-Luc Poiroux, le directeur du développement de l'aéroport, alors que la
compagnie Chalair vient d'annoncer le redémarrage de la liaison
Bordeaux-Montpellier avec quatre fréquences hebdomadaires. (...)
>
737 MAX : un ancien pilote d'essai de Boeing inculpé pour fraude
(source Les Échos) 15 octobre - La justice américaine tente toujours
de faire la lumière sur les deux crashs de Boeing 737 MAX qui ont coûté
la vie à 346 personnes en 2018 et 2019. Un ancien pilote d'essai de
Boeing a été inculpé jeudi, accusé d'avoir induit en erreur le
régulateur de l'aviation aux États-Unis au cours du processus de
certification du 737 MAX. Un dysfonctionnement du système antidécrochage
de cet avion avait provoqué les deux crashs et cloué au sol tous les
appareils de ce modèle pendant près de deux ans . Selon le
ministère de la Justice, Mark Forkner « a fourni à l'agence des
informations fausses, inexactes et incomplètes sur une nouvelle partie
du système de contrôle des commandes de vol du Boeing 737 MAX », le
MCAS, ce logiciel antidécrochage censé empêcher l'avion de partir en
piqué. Boeing a déjà reconnu sa responsabilité dans la
manipulation des autorités et accepté en janvier de verser plus de 2,5
milliards de dollars pour solder certaines poursuites. Le géant
aéronautique avait alors reconnu que deux de ses employés avaient induit
en erreur le régulateur, la FAA. L'ancien pilote est le premier individu
poursuivi personnellement au pénal dans cette affaire.
Selon les
documents de l'accusation, le responsable avait découvert en 2016 un
important changement effectué sur le MCAS. Dans un message à un collègue
révélé en 2019, il avait notamment indiqué que le logiciel rendait
l'avion difficile à piloter en simulateur. Mais il a délibérément choisi
de ne pas partager ces informations avec la FAA, ce qui avait conduit le
régulateur à ne pas exiger de formation spécifique des pilotes et à ne
pas inclure de référence au MCAS dans les documents de formation. « En gros, ça veut
dire que j'ai menti aux régulateurs (sans le savoir) », écrivait alors
Mark Forkner à son collègue. Le responsable s'était aussi vanté de
pouvoir tromper ses interlocuteurs de la FAA pour obtenir la
certification du système antidécrochage MCAS. Ce dernier a été
officiellement inculpé par un grand jury au Texas de deux chefs
d'accusation pour fraude impliquant des pièces aéronautiques et de
quatre chefs d'accusation pour fraude par communication électronique.
S'il est reconnu coupable, il risque théoriquement jusqu'à 100 ans de
prison.
>
Allemagne : faillite pour l’aéroport de Francfort-Hahn
(source Air Journal) 20 octobre - L’aéroport allemand de
Francfort-Hahn (HNN) a déposé son bilan, victime de la pandémie de
Covid-19 qui a mis un coup d’arrêt au transport aérien y compris des
compagnies low-cost qu’il accueillait. Quelque 2000 employés y
travaillent directement Le tribunal de Bad Kreuznach a annoncé
le 19 octobre 2021 le dépôt de bilan de la plateforme située à mi-chemin
entre Francfort et le Luxembourg, qui accueille actuellement quatre
compagnies aériennes : Ryanair (34 routes dont 4 vers le Maroc), Wizz
Air (10), FyOne (4) et Air Serbia (1), plus des transporteurs de fret.
Le groupe chinois HNA, qui détient 82,5% du complexe, a demandé
« l’ouverture d’une procédure collective » selon le tribunal, un cabinet
d’avocats ayant été désigné pour administrer l’aéroport durant la
procédure. Ouvert en 1993 sur une ancienne base américaine par
de la région Rhénanie-Palatinat (qui en détient encore 17,5%) et acquis
en 2017 par HNA, l’aéroport de Hahn s’est spécialisé dans le vol pas
cher : il se présente en ligne comme « le premier aéroport low-cost
d’Allemagne ». En 2019, il avait attiré près de 1,5 million de
passagers, mais pour cause de crise sanitaire a perdu environ 70% de son
trafic en 2020 ; son trafic fret représente environ 170.000 tonnes par
an. Hahn restait cependant dans l’ombre de son rival à 120 km de
là, l’aéroport de Francfort et ses 70 millions de passagers par an – et
qui a fini par attirer Ryanair. L’entreprise a longtemps souffert
d’instabilité financière, s’endettant et comptant sur les subventions
gouvernementales pour rester solvable. Le directeur de l’exploitation
Christoph Goetzmann a récemment déclaré que des pertes étaient attendues
pour l’année 2020, l’aéroport de Hahn n’ayant pas eu recours à l’aide du
gouvernement ni réduit les heures de travail des employés durant la
pandémie ; il visait un retour à la rentabilité en 2024.
>
Les aéroports français face au mur des coûts de sûreté
(source Les Échos) 19 octobre - La sortie de crise s'annonce
particulièrement longue et difficile pour les aéroports français. Non
seulement le gouvernement ne leur a pas accordé les mêmes aides qu'aux
compagnies aériennes, mais les voilà contraints de prendre en charge des
dépenses théoriquement de la responsabilité de l'État, quitte à devoir
s'endetter davantage pour cela. Au cœur du problème, une
spécificité française : la France est le seul pays en Europe à faire
supporter par les passagers, via la taxe d'aéroport, le coût des mesures
de sûreté et de sécurité. A savoir le contrôle des bagages et des
passagers, ainsi que les pompiers et leurs matériels. Mais avec la chute
sans précédent du trafic, ces coûts fixes n'ont plus été couverts par
les recettes. A tel point qu'en 2020, l'État a dû accorder une avance de
300 millions d'euros à l'ensemble des aéroports, pour qu'ils puissent
continuer à assurer ces contrôles. Il ne s'agissait que d'une avance… Dès 2021, le problème du
financement des contrôles de sûreté et de sécurité s'est de nouveau
posé. « Pour 2021, le montant de l'avance de 250 millions d'euros ne
suffira pas à couvrir les dépenses, explique Thomas Juin, le président
de l'Union des aéroports français. Il manquerait 100 millions d'euros et
aucun montant complémentaire n'a été prévu en loi de finances
rectificative. » Dans ses projections pour 2021, la
Direction de l'aviation civile aurait en effet surestimé la reprise du
trafic. (...) Le
problème devrait se poser de nouveau en 2022, avec un déficit qui
pourrait encore atteindre 180 millions et une somme à rembourser qui
n'aura fait qu'augmenter. « A compter de 2024, les aéroports devront
commencer à rembourser, sur la taxe d'aéroport, les avances perçues
depuis 2020, s'inquiète le président de l'UAF. Le total devait avoisiner
le milliard d'euros, soit autant que le montant annuel des dépenses de sûreté. Même si un lissage des remboursements est prévu, cela
impliquerait d'alourdir considérablement les taxes d'aéroport, au
détriment de leur attractivité. » (...) Le projet de loi de finances
2022 prévoirait déjà de porter le plafond de la taxe d'aéroport de 14 à
15 euros par vol. Mais les aéroports régionaux français sont déjà parmi
les plus chers d'Europe. D'après l'observatoire de la DGAC, les « coûts
de touchée » dans les aéroports régionaux français, acquittés par les
compagnies aériennes, sont en moyenne deux fois plus élevés qu'en
Espagne et au Portugal (31,50 euros contre 15 euros en Espagne) et 35 %
plus élevés qu'en Italie. Des destinations touristiques avec lesquelles
les aéroports français sont en concurrence quand il s'agit d'attirer ou
de faire revenir des compagnies aériennes low-cost. « Une hausse de la fiscalité, au moment où les
aéroports bataillent pour faire revenir les compagnies aériennes en
tirant leurs prix, serait un véritable contresens », résume Thomas Juin.
Il faut sortir de ce problème en revenant à un partage des coûts de sûreté et une conversion de tout ou partie des avances en subventions
directes aux aéroports ». (...)
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,88 euros en clôture
lundi 25 octobre. Elle est en forte baisse cette semaine de -6,08%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,24 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en légère hausse, de 1$, à 86$. C'est la dixième semaine consécutive
qu'il augmente, passant depuis le mois d'août de 69$ à 86$.
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Avec 86$, le brent atteint un prix jamais observé depuis 2014,
soutenu par les ruptures d'approvisionnement et la demande sous-jacente.
Le prix du gaz naturel continue sa progression pour atteindre son plus
haut niveau depuis au moins sept ans. Les investisseurs semblent
considérer que les producteurs d'hydrocarbures ont trop fortement réduit
leurs capacités de production durant la pandémie de sorte que la
pression de la demande déséquilibre le marché.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse,
[désabonnez-vous]
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10960 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|