N°833, 8 novembre 2021
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La Revue de Presse du lundi
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Air France-KLM, IAG, Lufthansa, Delta, United, American..., la bataille de l'Atlantique reprend
(source La Tribune) 7 novembre - Les compagnies européennes et
américaines sont dans les starting-blocks. Ce lundi,
avec la réouverture des frontières américaines fermées depuis dix-huit
mois, elles pourront transporter les passagers vaccinés
sur l'axe transatlantique. Un
soulagement pour les transporteurs, notamment européens, comme Air
France-KLM, Lufthansa, British Airways.. Pour elles, l'Amérique du Nord
représentait avant-crise une grande partie de leur chiffre d'affaires
(20% pour Air France-KLM, beaucoup plus encore pour IAG) et beaucoup
plus en termes de rentabilité. (...) L'attente des voyageurs est
forte. Dès l'annonce de Washington de l'ouverture des frontières le 21
septembre, les réservations de billets d'avion avaient bondi. British
Airways a ainsi vu les recherches de vols et séjours vers certaines
villes américaines exploser de 900% pour les jours précédant Noël, par
rapport à la semaine avant l'annonce du gouvernement américain. Chez
American Airlines, les réservations ont, le lendemain de l'annonce,
bondi de 66% vers le Royaume-Uni, 40% vers l'Europe et 74% pour le
Brésil. Une reprise du trafic qui permet de mieux remplir les
avions mais aussi d'augmenter la capacité. Anne Rigail, directrice
générale d'Air France, prévoit de revenir d'ici mars 2022 à 90% de ses
capacités d'avant-Covid sur les États-Unis, contre 65% en octobre. Air
France compte proposer cet hiver 122 vols hebdomadaires vers ce pays,
contre 95 actuellement. . (...) Autre point positif, cette
augmentation des vols vers les États-Unis va également permettre
de reconstruire leur réseau court et moyen-courrier des compagnies de
hub. En effet, avec la chute des vols long-courriers, celles-ci ont dû
réduire tous les vols d'alimentation de passagers vers les hubs.
La bataille transatlantique sera rude, l'Atlantique Nord étant
"un axe très concurrentiel" sur lequel "tous les concurrents vont
également augmenter leurs capacités", a indiqué Anne Rigail à l'AFP.
En effet, outre la présence des autres compagnies françaises, French Bee
et La Compagnie, Air France devra composer avec ses rivales européennes
et américaines. Chez United par exemple, le programme des vols vers
l'Amérique latine et ses destinations touristiques, est déjà revenu aux
niveaux de 2019, mais son planning à l'international reste à 63%
seulement. La compagnie américaine mise gros sur les vols
transatlantiques. (...) Au-delà des États-Unis, les compagnies européennes
peuvent se réjouir de l'annonce de plusieurs pays asiatiques de rouvrir
leurs frontières comme la Thaïlande.
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KLM was in tweede kwartaal opnieuw grootontvanger coronaloonsteun (KLM a de nouveau été un important bénéficiaire de l'aide Covid au deuxième trimestre)
(source ANP, traduit avec Deepl) 4 novembre - La compagnie aérienne KLM a été, dans la
cinquième période du soutien face à la Covid-19, à nouveau le plus grand
bénéficiaire. Holland Casino, Schiphol, TUI Nederland et Efteling ont
également reçu des avances importantes. Parmi les autres organisations
qui ont reçu des montants d'aide relativement importants figurent la
chaîne de magasins de gros Sligro, le centre d'événements RAI Amsterdam
et les clubs de football Ajax et PSV. C'est ce qu'a indiqué
l'organisme de prestations de l'UWV, qui a publié tous les paiements
provisoires effectués dans le cadre des mesures d'urgence pour la
création d'emplois (NOW) entre avril et juin. Comme lors de la période
de soutien précédente, KLM a reçu de loin le plus gros montant de tous
les demandeurs. Cette fois, il s'agit de plus de 183 millions d'euros.
La filiale Transavia a également reçu environ 16 millions d'euros et KLM Catering Services a reçu plus de 5 millions d'euros de l'UWV.
Holland Casino, qui a dû garder ses portes fermées pendant une longue
période, a reçu 48,5 millions d'euros de soutien et Efteling a reçu près
de 11 millions d'euros. Schiphol et TUI Nederland ont reçu chacun plus
de 11 millions d'euros, tandis que Sligro a reçu plus de 10 millions
d'euros. (...) Cette cinquième période d'aide a été suivie
d'une sixième, qui a duré jusqu'à la fin du mois de septembre. C'était
la dernière période au cours de laquelle les entrepreneurs pouvaient
demander des subventions salariales massives en raison de la crise de la
Covid-19. (...)
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Air France-KLM et Lufthansa repassent dans le vert, IAG reste à la traîne
(source La Tribune) 8 novembre - Si les chiffres sont encore loin de
ceux connus en 2019, les grands groupes de transport aérien européens
redressent la tête. A la lumière de la crise qui a frappé le secteur
depuis mars 2020, Air France-KLM, Lufthansa et IAG ont connu un bon été
malgré des déconvenues comme le maintien des restrictions de voyage par
les États-Unis. Si une amélioration générale est largement palpable, des
différences existent tout de même : Lufthansa et Air France-KLM semblent
avoir pris le pas sur IAG. Bien que l'été soit
traditionnellement la meilleure période de l'année pour le transport -
tant en volume qu'en rentabilité - une véritable accélération de la
reprise s'est faite sentir durant ce troisième trimestre 2021. Les trois
groupes ont vu leurs revenus croître de 85% par rapport à la même
période en 2020. En trois mois, ils ont
ainsi engrangé près de 12 milliards d'euros, soit
quasiment autant que lors des six premiers mois de l'année. Cela se traduit par une amélioration des résultats
financiers. Certes Air France-KLM, Lufthansa et IAG ont enregistré une
perte nette cumulée de plus de 800 millions d'euros sur ce troisième
trimestre qui remplissait habituellement les caisses, mais ce déficit
est sans commune mesure avec les 5,3 milliards d'euros perdus un an
auparavant. Malgré une forte amélioration, IAG reste en retrait
par rapport à ses concurrents. À lui seul, le groupe, qui comprend
British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling et Level, représente plus
des deux tiers des 800 millions d'euros perdus au troisième trimestre.
Cet écart se ressent aussi dans les résultats opérationnels : là ou Air
France-KLM et Lufthansa ont dégagé de premiers bénéfices d'exploitation
(132 millions d'euros pour le groupe français et 17 millions pour son
homologue allemand) IAG affiche un déficit de 452 millions d'euros.
Fortement dépendant de l'axe transatlantique, le groupe a ainsi été
fortement marqué par les restrictions mises en place par le Royaume-Uni
(...) et les États-Unis.
Si Air France-KLM et
Lufthansa s'en sortent mieux, c'est en grande partie grâce à la bonne
tenue des leurs entités à bas coût. Transavia Holland et Transavia
France ont dégagé une marge opérationnelle de plus 20% au troisième
trimestre pour atteindre un résultat d'exploitation cumulé de 105
millions d'euros, soit plus des trois quarts du bénéfice d'exploitation
du groupe. De son côté, Eurowings a généré un résultat de 108 millions
d'euros, là où les compagnies traditionnelles (Lufthansa, Swiss,
Austrian Airlines et Brussels Airlines) perdait 450 millions d'euros.
(...) Le constat est moins glorieux
pour Vueling, en dépit d'une bonne tenue du marché domestique espagnol
et de l'attractivité touristique du pays cet été. (...) Pourtant, Vueling n'a pu faire
mieux qu'atteindre l'équilibre financier opérationnel, là où Eurowings
et Transavia ont rapporté plus d'une centaine de millions d'euros
chacune. (...) La réouverture complète du trafic avec les
États-Unis qui est aujourd'hui au centre de toutes les attentions.
Elle doit se concrétiser ce 8 novembre. Air France a déjà annoncé la
couleur : d'ici mars 2022, elle veut avoir remis en ligne 90% de sa
capacité de 2019, contre 50% cet été. (...) IAG se montre
plus prudent. Alors que quatre de ses cinq compagnies desservent les
États-Unis, elle n'alignera que 63% de sa capacité de 2019 sur les
États-Unis cet hiver. (...)
Cela devrait permettre de réduire encore un peu les pertes par rapport à
l'an passé. Cependant, même en cas de très bonne fin d'année, le premier
semestre a été encore trop déficitaire pour l'ensemble des trois groupes
pour pouvoir espérer passer dans le vert à la fin de l'année.
Seul Air France-KLM se projette sur un possible Ebitda positif pour
l'ensemble de l'exercice (il est pour l'instant déficitaire de 78
millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année). En revanche, le
résultat opérationnel (-1,8 milliard d'euros sur neuf mois) et le
résultat net (3,2 milliards) resteront déficitaires. Lufthansa
et IAG ont annoncé plus précisément leurs prévisions en la matière.
Le
groupe allemand s'attend à une perte opérationnelle comprise entre 2 et
3 milliards d'euros en 2021 (deux fois moins qu'en 2020), tandis que le
groupe britannico-espagnol table sur une perte de 3 milliards d'euros.
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737 MAX: un accord avec des administrateurs prévoit le versement de 237,5 millions de dollars à Boeing
(source AFP) 6 novembre - Un accord rendu public vendredi 5 novembre entre
d'anciens et actuels membres du conseil d'administration de Boeing et
des actionnaires les accusant, après les deux accidents du 737 MAX,
d'avoir failli à leurs obligations, prévoit le versement à l'entreprise
d'une indemnité de 237,5 millions de dollars. Devant encore être validé
par un juge, l'accord a été dévoilé par les services du contrôleur de
l'État de New York et de l'association des retraités des pompiers et
policiers du Colorado, qui avaient saisi, en juin 2020, la Cour de la
Chancellerie du Delaware (Court of Chancery). Ils
reprochaient aux membres du conseil, dont plusieurs anciens dirigeants
de l'entreprise, de ne pas s'être assurés de l'existence et du bon
fonctionnement d'instruments de contrôle et d'information relatifs à la
sécurité du 737 MAX. (...) Le texte inclut aussi la création
d'un poste de médiateur à qui certains employés puissent directement
faire remonter leurs remarques sur les conditions de travail ainsi que
la nomination d'un administrateur supplémentaire possédant une
expérience "en aviation/aéronautique, ingénierie et/ou supervision de la
sécurité des produits". Il prévoit aussi de continuer à inclure des
critères sur la sécurité aérienne dans le calcul de la rémunération des
dirigeants et la publication chaque année d'un rapport sur les
améliorations en matière de sécurité. (...)
Les actionnaires ont mis en évidence le fait qu'aucun des comités du
conseil d'administration ne portait spécifiquement sur la sécurité.
L'accord n'inclut pas de reconnaissance de négligence de la part des
personnes visées par la procédure. (...) Depuis les accidents, Boeing "a
pris des mesures importantes pour accentuer et renforcer son engagement
envers la sécurité aérienne", a souligné un porte-parole du groupe
vendredi. Le constructeur a notamment déjà nommé en 2021 à son conseil
d'administration Stayce Harris, qui a plus de 10.000 heures de vols sur
des avions Boeing, et David Joyce, ancien dirigeant du fabricant de
moteurs GE Aviation. Les réformes supplémentaires prévues dans l'accord
"feront progresser encore davantage la sécurité et la qualité de notre
travail", a ajouté le porte-parole.
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Voli (quasi) gratis, quanti sono davvero i posti super scontati? (Vols (presque) gratuits, combien de sièges super
peu chers y a-t-il vraiment ?)
(source Corriere, traduit avec Deepl) 2 novembre - "Volez de Milan à Catane pour 4,99 €",
annonce la bannière d'une grande compagnie low-cost. Un aller simple,
bien sûr, taxes comprises et sans les extras. Le chiffre attire
l'attention - on peut acheter un cappuccino et une brioche pour cette
somme - et ce n'est pas un hasard si c'est l'élément qui apparaît le
plus fréquemment dans les campagnes publicitaires. Mais combien de ces
sièges se vendent réellement pour des sommes dérisoires ? C'est l'un des
secrets les mieux gardés des compagnies aériennes. Mais une analyse du
Corriere della Sera portant sur les trois principales compagnies à bas
prix calcule qu'il y aura environ 6 millions de sièges vendus au prix le
plus bas en 2021. Dans toute l'Europe. Tout d'abord, une chose doit être claire : dans les compagnies aériennes
- traditionnelles, hybrides, low-cost - il existe un secteur dédié à la
gestion des revenus. Chaque siège d'un vol n'a pas le même prix, car
celui-ci varie non seulement en fonction du moment de l'achat (la valeur
la plus élevée est atteinte à l'approche du départ), mais aussi en
fonction de la rapidité avec laquelle l'avion se vend et des routes dont
nous parlons (s'il s'agit de routes qui doivent attirer des clients en
baissant les prix ou qui, structurellement, ont toujours un nombre
suffisant de réservations). Celui qui paie le tarif minimum risque de se
retrouver dans l'un des sièges les moins confortables. Pour voler plus
confortablement, ils devront payer un supplément, mais nous sommes ici
dans le domaine des recettes accessoires. Au fil des ans, les compagnies aériennes européennes à bas prix -
Ryanair, easyJet, Wizz Air, Volotea, Vueling, Eurowings - ont souvent
attiré l'attention sur leurs tarifs, qui sont si bas que, dans certains
cas, ils sont même inférieurs aux taxes : en Italie, par
exemple, pour chaque passager partant d'un aéroport italien, chaque
compagnie aérienne doit payer 6,5 euros de taxe locale (qui
passent à 7,5 euros pour ceux qui décollent de Rome Fiumicino et Ciampino). Pourtant, il n'est pas rare de trouver des billets à partir
de 0,99 €, bien en dessous de la taxe, mais sans les extras tels que le
choix du siège, l'embarquement prioritaire ou les bagages enregistrés.
Ryanair, la plus grande compagnie aérienne à bas prix d'Europe et
la première compagnie en Italie en termes de passagers transportés,
vend
quelque chose comme deux millions de sièges à 9,99 € (aller simple)
et
un million à 4,99 €, selon des informations recueillies auprès de
sources de la compagnie. La compagnie hongroise Wizz Air - un autre
concurrent à bas prix qui a été particulièrement actif en Italie ces
derniers mois - vend un total d'environ un demi-million de sièges à 4,99
euros et un autre million à 9,99 euros. EasyJet - qui se positionne de
plus en plus comme une compagnie "hybride" entre les compagnies low-cost
et les compagnies traditionnelles - a récemment mis sur le marché plus
de 300 000 sièges à 9,99 € et environ un million de sièges à 13,49 €
(toujours taxes gouvernementales et aéroportuaires comprises).
Mais combien de sièges par vol sont vendus au prix
minimum ? Selon les estimations du Corriere, basées sur la capacité
moyenne pondérée et sur les vols mis en vente tout au long de 2021, le
nombre moyen de sièges vendus est de 6 sur chaque Airbus d'easyJet, de 7
sur les Boeing 737 de Ryanair et même de 11 sur les Airbus de Wizz Air.
Ces chiffres, il faut le noter, suivent également les performances d'une
route donnée. Si, par exemple, la route A-B peine à remplir les avions,
la compagnie aérienne est susceptible de baisser davantage son prix sur
ce marché. Si, en revanche, l'avion se remplit sans difficulté sur la
ligne C-D (même en période de faible trafic comme en novembre ou en
février), il est impossible de trouver des sièges à 4,99 €. Ou presque.
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De la consolidation dans l'air
(source Le journal des Finances) 6 novembre - Véritable Arlésienne,
la consolidation du secteur aérien en Europe, jusqu'alors hésitante,
pourrait s'accélérer sous l'impulsion de la crise sanitaire. Opérations
de croissance externe et acquisitions de créneaux horaires sont prêtes à
sortir des tiroirs. Cette union des forces semble essentielle dans un
secteur ployant sous les coûts fixes, et alors que la reprise se
déroule, cette fois-ci, de façon progressive et différenciée, profitant
surtout aux vols domestiques, moins aux voyages internationaux. (...) « Quand on regarde
des marchés plus matures, comme celui des États-Unis, on constate que la
restructuration a déjà eu lieu, rappelle Philippe Berland, associate
partner spécialiste de l'aérien au sein du cabinet Sia. Elle a entraîné
l'émergence de quatre grands acteurs, Delta Airlines, Southwest
Airlines, American Airlines et United Airlines, disposant de parts de
marché assez importantes. »
Le marché
intra-européen, dont la taille est similaire à celui de l'Amérique du
Nord en termes de capacité de sièges, se caractérise par sa
fragmentation et, son corollaire, une moindre rentabilité.
Certes, il y a déjà eu des mariages, desquels sont nés de grands
groupes. (...) Mais, au-delà, les mariages transcontinentaux restent très
difficiles à cause des verrous réglementaires, et une multitude
d'opérateurs européens, au format plus ou moins réduit, continuent de
coexister. Certains ont été broyés par la pandémie, devenant, de fait,
des cibles. (...) Une cible, easyJet en est
devenu une. Les licenciements massifs, la réduction de la flotte, le
report des commandes et le prêt du Trésor n'y ont rien fait : en
2019-2020, le transporteur britannique middle cost a subi la première
perte de son histoire, vingt cinq ans après sa création. Et ce sera
encore du rouge en 2020-2021, avec un déficit attendu entre 1,3 et 1,4
milliard d'euros. (...) Le hongrois
Wizz Air, (...) début septembre, (...) a déposé une
offre (hostile) sur le bureau des dirigeants de la compagnie
orange, qui l'ont aussitôt rejetée au motif qu'elle « sous-évaluait
fondamentalement » la participation. (...)
L'opération aurait-elle du sens ? « Oui, répondent les experts de
JPMorgan Cazenove. Une offre opportuniste de Wizz Air sur easyJet est
très logique : les deux compagnies exploitent des flottes entièrement
composées d'Airbus, Wizz Air a passé une importante commande de nouveaux
avions qui pourraient remplacer les vieux A319 d'easyJet et leurs
empreintes géographiques sont très complémentaires. » Wizz Air est bien
implanté dans l'est de l'Europe, easyJet dans l'ouest. (...) Dans ce Meccano, les low-cost
semblent les plus à même d'avoir un rôle d'acquéreur. « Avec leur
positionnement sur le moyen-courrier, Ryanair et Wizz Air ont profité à
plein du redémarrage des voyages de loisirs, note l'associé de Sia.
Elles étaient aussi en meilleure santé financière avant la crise. »
Les grands groupes, ceux aux ambitions poussées à
l'international, sont à l'inverse pénalisés.
Et leur liberté d'acquisition est parfois entravée. C'est le cas
pour Lufthansa et Air France-KLM, qui ont touché de généreuses aides de
leurs États respectifs. Depuis qu'il a perçu 10 milliards d'euros de
soutien financier, le transporteur franco-néerlandais a interdiction de
racheter des participations ou actifs au-delà de 10 % du capital d'une
société du même secteur (amont et aval compris). (...) Si
consolidation il pourrait y avoir, le mouvement peut trouver sur sa
route un obstacle de taille, celui des autorités de la concurrence en
cas d'émergence de positions dominantes sur certains aéroports ou
certaines lignes. Par le passé, déjà, la Commission européenne s'était
opposée au mariage d'Aer Lingus et Ryanair. IAG a dû faire des
concessions pour apaiser les craintes de Bruxelles à la suite de son
offre sur Air Europa. Autre frein, et pas des moindres : les
protectionnismes et les nationalismes. A la différence de
l'automobile ou de la pharmacie, ils sont tenaces dans l'aérien,
empêchant ou compliquant les projets de fusions et acquisitions. (...)
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
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les modalités d'accès aux sites des gérants.
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je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,637 euros en clôture
lundi 8 novembre. Elle est en forte hausse cette semaine de
+9,11%. En deux semaines, suite à l'annonce de résultats trimestriels meilleurs que
prévus, elle a progressé de 19,5%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,29 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en légère baisse de 1$ à 84$.
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Avec 86$ le 25 octobre dernier, le Brent avait atteint un niveau jamais observé depuis 2014,
soutenu par les ruptures d'approvisionnement et la demande sous-jacente.
Le prix du gaz naturel continue sa progression pour atteindre son plus
haut niveau depuis au moins sept ans. Les investisseurs semblent
considérer que les producteurs d'hydrocarbures ont trop fortement réduit
leurs capacités de production durant la pandémie de sorte que la
pression de la demande déséquilibre le marché.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
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Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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