N°836, 29 novembre 2021
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
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Air France KLM, le cash évite le crash
(source Magazine Décideurs) 25 novembre - Nommé à la direction
générale d’Air France-KLM en 2018, Benjamin Smith devait se douter que
son poste ne serait pas exempt de quelques turbulences. Il ne savait
sans doute pas à quel point. Alors qu’il prend la suite du patron
démissionnaire Jean-Marc Janaillac sur fond de grèves à répétition, le
Canadien présente son plan de vol pour l’entreprise en 2019. Au menu :
déminer les conflits sociaux restants, développer Transavia, la filiale
low-cost du groupe notamment pour redresser les comptes sur le marché
domestique français, densifier les avions pour être davantage
compétitif, etc. Le défi promettait déjà d’être de taille mais c’était
sans compter sur la crise sanitaire et ses répercussions
Dès avril 2020, Paris monte au créneau pour aider
son fleuron et le secteur aéronautique, incontournable pour l’économie
du pays. Montant de l’aide du gouvernement : 7 milliards d’euros dont 4
milliards permis par un prêt garanti l’État (PGE), la somme restante
relevant d’un prêt d’actionnaire. Un soutien à ne pas confondre avec "un
chèque en blanc", Air France devant faire "un effort pour être plus
rentable (…) et devenir la compagnie aérienne la plus respectueuse de
l’environnement de la planète", insistait le ministre de l’Économie
Bruno Le Maire. 6 500 suppressions d'emplois sont prévues, si
possible sans licenciements En 2020, Benjamin Smith lance un
nouveau plan d’adaptation de l’entreprise. Objectif : réduire de 40 %
l’offre sur les vols nationaux français d’ici à fin 2021 avec la
fermeture de certaines destinations lorsqu’il existe une alternative
ferroviaire à moins de 2h30 et lorsque le service n’alimente pas
Roissy-Charles-de-Gaulle. Le tout "sans souffrances sociales". Pour ce
faire, le dirigeant propose un plan massif de départs volontaires et des
départs à la retraite non remplacés. En tout : plus de 6 500
suppressions d’emplois sont prévues, si possible sans licenciement.
En attendant de récolter les
fruits de l’adaptation de ses forces vives à un marché aérien qui promet
d’être durablement touché par la crise et la concurrence, Air France-KLM
se muscle financièrement, visant les 4 milliards d’euros de
recapitalisation. Au printemps dernier, le groupe menait plusieurs
opérations afin de restaurer ses fonds propres dont une levée de fonds
de plus d’un milliard. D’autres sont appelées à suivre, telles que des
émissions actions ou des instruments de quasi-fonds propres. Pour ce
faire, en mai, les actionnaires du groupe étaient invités à adopter des
résolutions extraordinaires. L’entreprise attend désormais "les bonnes
conditions sur le marché" pour agir. Parallèlement, le groupe a obtenu
un rééchelonnement de son PGE et discute avec l’État néerlandais et la
Commission européenne pour transformer son prêt d’actionnaire de 1
milliard d’euros à KLM (sur 3,4 milliards de soutien de la part du pays)
en quasi-fonds propres. La recapitalisation n’est pas achevée.
Mais le ciel se dégage déjà pour la compagnie. En octobre, Air
France-KLM annonçait anticiper un excédent brut d’exploitation (Ebitda)
positif pour 2021 après que celui-ci est revenu dans le vert au
troisième trimestre, notamment grâce à l’allègement des restrictions de
voyage. Le chiffre d’affaires trimestriel s’est établi, lui, à 4,57
milliards d’euros, en hausse de 81 % sur un an. De quoi se montrer plus
optimiste pour la suite.
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Un pilote royal pour des supporters de foot
(source Air Journal) 25 novembre - Le monarque néerlandais
Willem-Alexander était aux commandes mercredi d’un vol de la compagnie
aérienne KLM Royal Dutch Airlines entre Amsterdam et Prague, où se joue
ce soir un match de coupe d’Europe entre le Slavia de Prague et
Feyenoord. Le roi était aux commandes le 24 novembre 2021 du vol
KL1355 de la compagnie nationale néerlandaise entre sa base à
Amsterdam-Schiphol et l’aéroport de Prague-Vaclav Havel, opéré en Boeing
737-800 pouvant accueillir 20 passagers en classe Affaires, 6 en Premium
et 150 en Economie. Un vol régulier transportant entre autres des
supporters de l’équipe de Feyenoord Rotterdam, qui selon aviation24.de
ont accepté de bonnes grâce les plaisanteries du pilote royal – connu
pour être supporter de l’Ajax d’Amsterdam. Pilote commercial
depuis 1987, Willem-Alexander prend les commandes d’un avion de KLM
plusieurs fois par mois, n’ayant pas abandonné sa passion depuis son
accession au trône en 2013 et souhaitant conserver sa licence. Il est
qualifié sur Fokker 70, qui étaient déployés par Cityhopper, et
sur
Boeing 737 ; KLM « l’emploie » depuis 1996. (...)
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Le directeur de l'exploitation de la compagnie aérienne Iberia se dit désormais plus pessimiste quant à l'accord avec Air Europa.
(source Reuters) 25 novembre - Le directeur commercial de la
compagnie aérienne Iberia a déclaré jeudi que la compagnie était
désormais plus pessimiste qu'optimiste quant à l'acquisition de sa
rivale Air Europa.
"Nous sommes désormais plus pessimistes
qu'optimistes quant à la fusion d'Air Europa", a déclaré Maria Jesus
Lopez, directrice de l'exploitation de la compagnie aérienne Iberia,
lors d'un événement sur l'avenir de l'aviation organisé à Madrid.
Pour tenter de conclure l'accord, International Airlines Group,
propriétaire de British Airways et d'Iberia, a proposé des concessions
afin de répondre aux préoccupations de l'UE en matière d'antitrust
concernant son offre de 500 millions d'euros (579,6 millions de dollars)
sur la compagnie espagnole Air Europa. L'exécutif européen, qui
n'a pas fourni de détails conformément à sa politique, a prolongé
jusqu'au 4 janvier son délai pour prendre une décision sur l'opération.
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TAP Air Portugal: perte de 134 millions d'euros au troisième trimestre malgré une hausse des passagers
(source AFP) 25 novembre - TAP Air Portugal a subi une perte de 134,5
millions d'euros au troisième trimestre 2021, malgré des signes de
reprise encourageants avec notamment un nombre de passagers transportés
en hausse, a indiqué jeudi soir la compagnie aérienne. (...) «Nous nous montrons
prudemment confiants» sur l'évolution de l'activité de TAP a souligné
Christine Ourmières-Widener, directrice générale, française, de la
compagnie aérienne. Le transporteur
portugais, dont les difficultés financières se sont accrues avec la
pandémie de Covid-19, a été sauvé en urgence l'année dernière par
l'État. Le gouvernement a dû se résoudre à le renationaliser afin de
renflouer ses caisses en échange d'un plan de restructuration, soumis à
Bruxelles en décembre dernier et dont les conclusions sont attendues
dans les prochains jours. Ce plan prévoit notamment une diminution des
effectifs, une baisse des salaires et une réduction de sa flotte.
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À Dubaï, Airbus terrasse Boeing
(source Le Figaro) 26 novembre - Airbus a fait un tabac au salon aéronautique de Dubaï,
tout premier du genre à se tenir depuis le début de la pandémie. L’événement
s’est même achevé le 18 novembre en fanfare pour l’avionneur européen,
avec un total de 408 commandes et engagements d’achats, contre seulement
80 pour son rival américain Boeing. En trois jours, le match
était plié, consacrant la victoire d’Airbus, porté notamment par le
succès de l’A321 qui a totalisé pas moins de 358 commandes (dont une
commande ferme de 255 appareils dès le premier jour). Il est
vrai que cet avion répond aux aspirations des compagnies aériennes,
soucieuses de s’équiper en modèles milieu de gamme aux capacités
passagères renforcées (objectif: réduire le coût au siège) et dont le
rayon d’action offre un maximum de flexibilité. Un segment du marché sur
lequel Boeing a du mal à faire valoir ses avantages. Quant à son
dernier-né, le 777X, il n’a convaincu aucun acheteur à Dubaï où il
faisait sa première apparition à l’étranger. (...)
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Le gouvernement ouvre la porte à une réforme des aéroports
(source Les Échos) 28 novembre - Les multiples appels à l'aide des aéroports français à l'État ont
fini par être entendus. Alors que tous les acteurs du secteur, mis dos
au mur par la crise, réclament depuis deux ans une refonte de la
réglementation régissant la fixation des redevances aéroportuaires, le
gouvernement semble enfin disposé à étudier le sujet. Dans un message
vidéo diffusé à la fin du congrès annuel de l'Union des aéroports
français vendredi, le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé le lancement d'une étude sur une possible réforme du
cadre de régulation. L'objectif de cette réforme, pour laquelle
aucune date n'est encore donnée, serait de permettre aux aéroports de
faire face aux lourds investissements nécessaires afin d'accompagner la
transition énergétique du transport aérien. Mais aussi, plus largement,
de repenser le modèle économique des aéroports français, basé sur une
croissance continue du trafic et rendu totalement inopérant par la crise
du Covid. « Les aéroports
ont perdu 60 % de leur chiffre d'affaires, alors que leurs coûts n'ont
baissé que de 21 % », a rappelé le président de l'UAF, Thomas Juin.
« Pour tenir, nous avons dû nous endetter et réduire nos investissements
de 30 %. Mais la crise n'est pas finie. Nous ne retrouverons pas le
trafic de 2019 avant 2024, au mieux. Et nous ne récupérerons pas nos
capacités d'investissement avant une dizaine d'années », a-t-il ajouté.
Confiée aux services de l'Aviation civile, l'étude devrait
notamment soupeser les avantages et les inconvénients d'une éventuelle
généralisation du système dit de la « double caisse » ou de sa version
édulcorée, la « caisse unique aménagée ». Un sujet hautement sensible,
qui divise depuis des années les compagnies aériennes et les aéroports.
La double caisse consiste à
séparer les redevances perçues pour les activités purement
aéroportuaires, dont le montant est validé par l'Autorité de régulation
des transports (ART), des recettes annexes tirées des commerces, de
l'immobilier ou des parkings, sur lesquelles l'aéroport est libre de
fixer sa marge. « C'est le meilleur moyen pour établir le vrai prix des
services rendus aux compagnies aériennes et d'éviter de sous-investir ou
de surinvestir par rapport à leurs besoins », estime le patron de
l'aéroport de Nice, Franck Goldnadel. Mais les compagnies
aériennes lui préfèrent généralement le système de la caisse unique qui
additionne toutes les recettes face aux dépenses. Ce qui permet de
réduire le montant des redevances, en faisant supporter par les
commerces et les parkings une partie du coût des services et des
investissements. Entre ces
deux extrêmes, les aéroports ont tenté d'imaginer un juste milieu, en
intégrant une partie des recettes commerciales - mais pas la totalité -
au mode de calcul des subventions. C'est notamment le cas des aéroports
parisiens et Nice, tandis que ceux de Lyon, Toulouse et Marseille sont
plutôt restés fidèles à la caisse unique. Ce qui ne facilite pas la
lisibilité du système. (...)
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Paris-Nice, Lille-Marseille... Ces trajets systématiquement moins chers en avion qu'en train
(source L'Express) 26 novembre - Plutôt train ou avion ?
A moins d'un
mois des vacances, alors que les prix des billets connaissent une
poussée de fièvre, un élément surprenant attire l'attention. Sur
certaines destinations, à horaires comparables, le coût du billet de
train SNCF est égal à celui d'Air France, voire plus cher, pour un même
trajet. Comparé à ceux affichés par les compagnies aériennes low-cost,
la différence est même parfois spectaculaire.
Prenons l'exemple du Paris-Nice, pour un passager sans carte de
réduction et âgé de plus de 26 ans. À l'occasion d'une réservation trois
semaines à l'avance, pour un départ le 18 décembre à une heure matinale
- 7h20 -, Air France affiche un aller à 72 euros. A la même heure, le
billet de train est à 115 euros. Au retour, le 26 décembre, ce passager
au départ de Nice à 6h05 paiera 103 euros avec la compagnie aérienne.
Sur le rail, il déboursera 115 euros au chant du coq. Bilan : en
choisissant le trajet le moins cher, notre voyageur s'en tire à 175
euros l'aller-retour avec Air France, contre... 230 pour celui avec la
SNCF ! Un avantage qui n'a pas encore pris en compte la durée du
voyage : 1h25 de vol côté avion - sans compter les contrôles de sécurité
ni le temps pour aller à l'aéroport - contre un peu moins de 6 heures
pour le train. En clair, le consommateur n'a aucun intérêt
financier à prendre la voie terrestre plutôt que les airs, alors même
que les pouvoirs publics souhaitent encourager des transports plus
écologiques. Et pourtant, selon les chiffres de l'UFC-Que
Choisir, l'industrie aérienne émet 70 fois plus de gaz à effet de serre
que le TGV. (...) Un bug dans la
matrice ? Pas vraiment. Le Paris-Nice n'est pas une exception. En
examinant une dizaine de trajets, nous avons comparé les prix de la
SNCF, d'Air France et des compagnies low-cost sur les deux prochains
mois. Notre voyageur type est toujours le même : un adulte entre 26 et
59 ans, sans carte de fidélité ni réductions, qui réserve trois semaines
à l'avance. Si le coût du train reste avantageux à de nombreuses
occasions, le passager des airs se trouve gagnant sur un certain nombre
de liaisons, comme Paris-Montpellier, Lille-Marseille ou encore
Paris-Biarritz. (...) Ces trajets moins onéreux chez Air
France ont souvent un point commun : la présence d'une offre de
compagnie low-cost sur la même ligne. Le britannique EasyJet et
l'irlandais Ryanair entre Lille et Marseille, les espagnols Volotea
entre Nantes et Toulouse, ou Vueling entre Brest et Paris. (...)
Dans cette
guerre des prix, la SNCF part avec un désavantage : le coût et
l'entretien de ses infrastructures. "Ainsi que le coût des péages, des
redevances assez élevées dont doit s'acquitter l'entreprise
ferroviaire", note Frédéric Marty, chercheur en économie au CNRS. Ce qui entraîne des frais d'exploitation plus importants. "Nous soutenons très
fortement le ferroviaire, dont les coûts d'infrastructure sont par
essence bien plus élevés que pour les avions : l'État injecte 75
milliards d'euros dans le réseau ferroviaire sur dix ans", relève-t-on
au ministère des Transports, où on affirme veiller à mettre en place
toutes les mesures "pour éviter que certaines compagnies adoptent des
attitudes prédatrices en matière de dumping tarifaire ou social".
De quelle manière ? "Nous veillons à ce que le transport aérien assume
les coûts environnementaux de son activité, explique-t-on. Les
compagnies doivent ainsi restituer des quotas carbone :
à partir de
2022, elles devront effectuer une compensation domestique obligatoire."
Une compensation dont Air France s'acquitte déjà... sans que cela donne
un avantage au train. Aucune taxation spécifique du kérosène n'est
d'ailleurs envisagée pour le moment : il s'agit de ne pas pénaliser le
consommateur qui tire, lui, avantage de cette situation.
Revue de presse boursière
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Les marchés mondiaux chutent face à un nouveau variant du Covid-19
(source AFP) 26 novembre - Des actions au pétrole, les marchés
mondiaux ont plongé vendredi, affolés par la découverte d'un nouveau
variant du Covid-19 en Afrique du Sud. Les indices européens ont
subi leurs pires séances depuis plus d'un an: Paris a chuté de 4,75%,
Londres de 3,64%, Francfort de 4,15% et Madrid de 4,96%. (...) Le repli a aussi
touché les Bourses asiatiques et les cours du pétrole, fortement
dépendants des anticipations de l'activité économique, qui ont perdu
plus de 10%. (...) Appelé initialement B.1.1.529 et baptisé
vendredi Omicron par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce
variant présente un potentiel de propagation très rapide, selon les
scientifiques, qui ignorent à ce stade si les vaccins actuellement
disponibles sont efficaces contre lui. "Pour le moment, le plus
inquiétant à propos de ce nouveau variant, c'est le peu que nous savons
de lui, les premières indications indiquant qu'il pourrait être plus
problématique que le variant Delta", souligne Craig Erlam, analyste chez
Oanda. (...) Les titres des entreprises du secteur aérien, déjà éprouvés par la
pandémie, buvaient la tasse avec les premières restrictions de voyages.
En Europe, IAG, maison mère de British Airways, a perdu 14,85% et
Lufthansa 12,84%. L'avionneur Airbus s'est effondré de 11,49%, et le
fabricant de moteurs d'avions Rolls-Royce de 11,62%. Le groupe hôtelier InterContinental a cédé 9,16%. A Wall Street, American Airlines
a chuté de 8,79% et Delta Airlines de 8,34%. (...)
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour le même mois a
reculé de 11,55% à 72,72 dollars. (...)
Fin de la revue de presse
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Versement de l'intéressement Air France 2019. Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Les salariés d'Air France vont percevoir ces jours-ci
l'intéressement 2019. Cet intéressement aurait dû être versé fin 2020.
Un accord entre les syndicats et la Direction d'Air France a permis à
Air France de soulager temporairement sa trésorerie en repoussant d'une
année le versement.
Les salariés concernés ont reçu un
courrier de Natixis leur donnant jusqu'au 14 décembre 2021 pour indiquer
leur préférence :
==> PLACER J’épargne et je profite
d’une exonération d’impôts* ==> PLACER ET
PERCEVOIR Je place une partie et je perçois l’autre ==> PERCEVOIR Le
montant rentre dans mon revenu imposable
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,784 euros en clôture
lundi 29 novembre. Elle est en forte baisse cette semaine de
-5,59%. L'annonce de l'arrêt des vols vers l'Afrique australe suite à la
découverte d'un nouveau variant (Omicron) explique cette baisse.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,29 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en très forte baisse cette semaine de 9$ à 73$.
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Avec 86$ le 25 octobre dernier, le Brent avait atteint un niveau jamais observé depuis 2014,
soutenu par les ruptures d'approvisionnement et la demande sous-jacente.
Le prix du gaz naturel continue sa progression pour atteindre son plus
haut niveau depuis au moins sept ans. Les investisseurs semblent
considérer que les producteurs d'hydrocarbures ont trop fortement réduit
leurs capacités de production durant la pandémie de sorte que la
pression de la demande déséquilibre le marché.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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