N°839, 20 décembre 2021
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM lâche Boeing : la flotte moyen-courrier sera 100% Airbus
(source La Tribune) 16 décembre - L'A320 NEO fait enfin son entrée
dans le groupe Air France-KLM. Et de quelle manière. Le groupe français
vient de désigner Airbus vainqueur de l'intégralité de son appel
d'offres pour renouveler la flotte moyen-courrier de trois de ses
compagnies : KLM, Transavia Holland et Transavia France, trois
opérateurs jusqu'ici quasi-exclusifs de Boeing 737. La commande porte
sur 100 A320 NEO et A321 NEO, assortis de 60 appareils supplémentaires
en option. Alors qu'un panachage apparaissait comme une option
possible, Boeing et son 737 MAX font chou blanc. (...) Si Air France est un client fidèle d'Airbus et de la famille
A320 CEO (« Current engine option », version originelle de l'appareil),
c'est une véritable révolution côté néerlandais. KLM est très attachée à
Boeing(...). La compagnie ne s'est aventurée chez Airbus que sur le
long-courrier et exploite actuellement une flotte de 49 Boeing
737-700/800/900. C'est aussi le cas chez Transavia Holland, avec 39
exemplaires de 737-800. Transavia France possède une flotte
supérieure à celle de sa consœur néerlandaise, avec 50 appareils
actuellement et 61 prévus d'ici le printemps 2022, mais son attachement
à Boeing est moindre : la stratégie du groupe d'avoir deux types
d'avions pour Air France et Transavia (pour avoir une étanchéité entre
les deux compagnies), a volé en éclats depuis l'arrivée aux commandes de
Ben Smith. Ce dernier a négocié plusieurs accords avec les pilotes d'Air
France leur assurant qu'ils ne perdraient rien au change en développant
une offre low-cost. Les pilotes de Transavia viennent quasiment tous
d'Air France et ont donc la double qualification, Airbus et Boeing.
Passer à une flotte Airbus pour Transavia France ne posera donc pas de
problème. (...) Reste que le
passage d'une flotte entièrement Boeing à une flotte exclusivement
Airbus n'est pas anodin et les exemples de cette ampleur sont rares, à
l'image d'easyJet au début des années 2000. (...) La répartition entre les compagnies n'a pas été dévoilée.
Selon toute vraisemblance, les deux compagnies néerlandaises
remplaceront leur flotte dans des proportions équivalentes, soit une
cinquantaine d'appareils pour KLM et une quarantaine pour
Transavia
Holland. La limitation des créneaux à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol ne
leur permet pas d'envisager une importante croissance du nombre de
machines. Elles pourront en revanche jouer sur la taille des modules en
intégrant des A321 à la place des 737, soit un gain pouvant aller
jusqu'à plusieurs dizaines de sièges par vol. Les 737 de KLM vont de 142
à 188 sièges et ceux de Transavia jusqu'à 189 selon les modèles, tandis
que les A321 offrent de 180 à 220 places en fonction des configurations
retenues. Cela laisse donc environ 70 appareils pour Transavia
France, soit un potentiel de croissance de 15 % pour la compagnie à bas
coût. Si le chiffre ne semble pas énorme, il faut rappeler qu'elle
n'exploitait que 40 appareils en début d'année. Cela pourrait tout de
même aller un peu au-delà, le plan de flotte prévoyant un doublement du
nombre d'avions en 2025 par rapport à 2020. « C'est une étape
majeure pour KLM, pour Transavia et pour Air France, qui exploiteront
les meilleurs appareils disponibles pour répondre à leurs besoins.
Les
performances remarquables de la famille Airbus A320neo et de l'A350
Cargo, qui sont plus silencieux, plus économes en carburant et dont les
coûts au siège sont réduits, en font le meilleur choix pour la
croissance à long terme de notre flotte. Ils joueront un rôle clé dans
l'atteinte de nos objectifs ambitieux, dont celui d'atteindre zéro
émission nette de CO2 d'ici à 2050 », Benjamin Smith, directeur général
du groupe Air France-KLM. (...) Les livraisons
sont attendues à partir de mi-2023. Le timing est serré vu le carnet de
commandes déjà très rempli de la famille A320 NEO. Le calendrier exact
n'est pas précisé pour le moment. Un étalement ne serait pas une
mauvaise nouvelle pour Airbus non plus, qui cherche désormais à répartir
au mieux son carnet de commandes dans la durée afin de pérenniser sa
stratégie de montée en cadence. Cerise sur le gâteau pour Airbus, Air France s'est aussi
invitée à la fête avec une lettre d'intention (LoI) pour quatre A350F
fermes et quatre appareils supplémentaires en option. Si cette commande
ce concrétise, ce serait la plus importante reçue jusqu'ici par le futur
avion cargo, qui doit entrer en service fin 2025. C'est un
changement radical de stratégie pour la compagnie française, qui avait
largement réduit sa flotte dédiée au fret depuis plusieurs années - au
point de n'avoir plus que deux 777F actuellement - au profit du
transport en soute. Air France étudiait jusqu'ici la possibilité de
convertir des anciens 777 passagers en cargo, mais la commande
d'appareils neufs est une surprise. (...)
>
Pieter Elbers : 'Berlijn met de trein kost 7 uur, Milaan 13 uur, met het vliegtuig één uur’ (pour aller à Berlin en train 7 heures, Milan 13 heures, en avion une heure)
(source Algemeen Dagblad, traduit avec Deepl) 17 décembre - Pendant
que le photographe installe son matériel, Pieter Elbers consulte ses
e-mails. (...) Elbers aime utiliser son temps efficacement. Et ses
clients professionnels aussi, donc ils montent dans l'avion. Les
politiciens cherchent des moyens de décourager les vols européens
courts. La Commission européenne, par exemple, a annoncé cette semaine
que d'ici 2030, le train devra l'emporter sur l'avion sur des distances
allant jusqu'à 500 kilomètres en déployant des trains rapides. Rutte
[le premier ministre]
adopte également la politique de découragement des vols courts et
annonce, entre autres, une taxe de vol plus élevée. Elbers n'est ni froid ni chaud à ce sujet.
Rien n'est aussi
flexible que l'avion, dit-il, et aucun train ne peut rivaliser avec
cela. Ce que veut l'Europe nécessite un énorme investissement dans les
infrastructures. Vous ne le récupèrerez que s'il y a suffisamment de
passagers. Il existe un certain nombre de routes où cela est possible.
Rome-Milan, dans un même pays. Cela fonctionne aussi en France. C'est
bien. Mais c'est une autre histoire si le voyage traverse des frontières
nationales avec des écartements de voies, des technologies et des
réglementations différents. Vous pouvez vous demander si c'est là que
l'on peut réaliser les plus grands gains environnementaux.
Le moyen le plus rapide et le plus simple d'économiser du CO2
est de créer un seul espace aérien européen au lieu des vingt que nous
avons actuellement, affirme M. Elbers. Ses avions doivent zigzaguer vers Athènes, par exemple, car chaque pays a une trajectoire
de vol différente. Si nous avions un seul espace aérien européen, nous
économiserions 10 % de CO2 d'un seul coup. (...) Il soupire. Nous en parlons
depuis 20 ans, alors qu'il n'y a en fait aucune limite
infrastructurelle. Les contrôleurs aériens doivent être placés sous une
direction unique. ''Je ne suis pas contre le train, mais il faut
que ce soit une alternative adéquate. Je prends le train quand je vais à
Bruxelles. Paris ? J'y vais en avion. Londres ? Avion. J'ai pris
l'Eurostar pour Londres une fois. Cela a pris beaucoup de temps. Quatre
heures et demie''. Le voyageur d'affaires, qui veut aller à Londres le
matin et en revenir le soir, n'a pas ce temps, il ne peut le faire qu'en
avion à London City. Et le "lent" voyage en
train vers Londres se fait en train à grande vitesse. Pour Berlin c'est 7 heures en train, Milan 13 heures, une heure en avion. Et
supposons qu'il y ait une ligne ferroviaire rapide Amsterdam-Milan et
que le centre économique se déplace ou que le nombre de passagers du
train diminue. Et alors ? Nous pouvons facilement changer les
destinations et la fréquence. Nous n'avons besoin que de deux aéroports
et ils existent déjà. Cette flexibilité se traduit également dans le
prix du billet. Bien sûr, il faut faire quelque
chose au sujet des émissions de CO2 des avions. Tout le monde est
d'accord là-dessus. Elbers est l'un d'entre eux, et si ce n'est pas le
cas, il l'entendra de la bouche de ses enfants à la table du dîner, mais
le simple fait d'arrêter de voler n'est pas la solution selon lui. La
question est de savoir pourquoi vous le faites. En tant que KLM, je ne
vais pas voler moins et m'asseoir dans un coin en attendant que les
choses s'améliorent. KLM est heureuse de participer à la recherche
mondiale d'une solution pour rendre l'aviation plus durable.
(...) De
nouveaux avions plus économiques et un carburant durable doivent
apporter la réduction du CO2 dans les années à venir. Les 747, dévoreurs
de carburant par excellence, ont été envoyés à la casse.
La part
des biocarburants durables doit augmenter. Aujourd'hui, nous en
utilisons moins de 1 %. Dans dix ans, cela devra être supérieur à dix
pour cent. Il existe désormais une demande de carburant durable, les
producteurs savent donc qu'il existe un marché. KLM et de nombreuses
autres compagnies aériennes affirment aujourd'hui qu'en 2050, nous
serons climatiquement neutres. Nous suivons l'accord de Paris.
Savons-nous déjà exactement comment nous allons y parvenir ? Non, mais
nous savons ce que nous pouvons faire au cours des dix prochaines
années. De nouveaux avions, du carburant durable, un espace aérien
unique - tout cela peut être réalisé en dix ans et peut déjà conduire à
une réduction de 30% des émissions de CO2. Personne ne sait quelles
innovations sont encore à venir ; qui aurait pu imaginer, il y a quinze
ans, ce que nous pouvons faire aujourd'hui avec nos téléphones ? Des
entreprises comme Airbus investissent des milliards dans le
développement d'avions fonctionnant à l'hydrogène, par exemple. (...)
Je ne perçois aucune honte à voler chez nos clients. Ce
que je vois, c'est la nécessité de voler aussi consciemment que
possible. Voyager est dans l'ADN des gens. Nous avons un besoin de
mobilité. Nous sommes curieux de découvrir d'autres pays et cultures.
(...) Nous avons reporté cela
à cause de la Covid-19, mais c'est terminé. Vous l'avez vu quand l'Amérique a rouvert le 8 novembre après 600
jours. Dès le lendemain, nous avions un taux d'occupation de 98 % sur
nos vols. Maintenant, à Noël, nous avons 30 % de vols en plus vers les
Antilles, les îles Canaries. Les gens veulent voyager. (...) 2021 a été une année difficile. Avec
l'arrivée des vaccins, nous avons pensé que nous étions sortis
d'affaires. C'était
censé être l'année de la reprise, mais tous les collègues de KLM ont dû
faire preuve d'une incroyable résilience. C'est très dur pour notre
personnel. Les équipages qui se rendent à Singapour doivent rester dans la
chambre d'hôtel pendant 24 heures après le vol. Ils ne sont pas
autorisés à sortir. Et c'est comme ça depuis presque deux ans.''
Néanmoins, le soleil a commencé à briller à nouveau pour la compagnie
aérienne au début du second semestre de cette année. Le troisième
trimestre a été de nouveau rentable après un an et demi de pertes et le
dernier trimestre ne s'annonce pas mal (...). Les vols commencent
(...) à se remplir à
nouveau. Le voyageur d'affaires constate que tout n'est pas possible
avec les réunions en ligne. L'année prochaine, nous embaucherons
prudemment de nouveaux équipages de cabine, si la reprise se
poursuit.
>
Delta Airlines investit dans ses partenaires Virgin Atlantic, Aeromexico et LATAM
(source Boursier) 13 décembre - Delta Airlines va investir dans ses
partenaires Virgin Atlantic, Aeromexico et LATAM à mesure que les
compagnies aériennes transforment leurs activités pour sortir de la
pandémie mondiale plus fortes et plus résilientes. "Ces investissements
stratégiques dans nos partenaires vont transformer notre capacité à
améliorer l'expérience de voyage de nos clients, en nous permettant
d'offrir une expérience de voyage sans faille tout en proposant à nos
clients un réseau inégalé entre l'Amérique du Nord et les principaux
marchés du monde", a déclaré Ed Bastian, CEO de Delta. Afin de
soutenir son avenir mondial, Delta va donc investir dans Virgin
Atlantic, Aeromexico et LATAM. Au terme de leurs processus respectifs de
restructuration ou de recapitalisation, Delta vise une participation de
20% dans Aeromexico et de 10% dans LATAM. En outre, Delta conservera ses
49% dans Virgin Atlantic. La mise de la compagnie américaine
dans ces transporteurs sera d'environ 1,2 milliard de dollars au global.
Delta ne compte, en revanche, pas mettre de l'argent frais dans ses
partenaires Air France KLM, Korean Air et China Eastern.
>
IAG et Air Europa se donnent un mois pour trouver un nouvel accord de rapprochement
(source AFP) 16 décembre - Le groupe aérien IAG et la compagnie Air
Europa ont annoncé jeudi se donner un mois pour trouver une nouvelle
forme de rapprochement, après avoir mis fin au projet de fusion qu'elles
défendaient depuis deux ans.
"IAG a conclu un accord d'intention
avec Globalia pour évaluer, avant la fin janvier 2022, d'autres
structures pouvant être intéressantes pour les deux entreprises", a
indiqué dans un communiqué IAG, maison-mère d'Iberia et de Bristish
Airways.
Le groupe aérien ne précise pas quelle forme pourrait
prendre ce nouveau rapprochement. Selon le quotidien espagnol El Pais,
il pourrait s'agir d'une prise de participation d'IAG au capital d'Air
Europa inférieure à 50%.
Les deux compagnies avaient annoncé
mercredi avoir engagé des "négociations" afin de "résilier l'accord"
d'acquisition datant de novembre 2019, les conditions n'étant plus
"favorables" à ce projet. (...) En raison de la résiliation de cet accord, IAG a prévu de verser 75
millions d'euros à Air Europa, précise ce communiqué. Ces sommes seront
prises en compte "pour réduire l'éventuel prix d'achat" au cas où un
nouvel accord serait trouvé, est-il expliqué. (...)
>
Corsair lance ses lignes Nantes - Fort-de-France et Lyon - Pointe-à-Pitre
(source Aeroweb) 17 décembre - Corsair a lancé sa ligne directe entre
Nantes et Fort-de-France en Martinique. Ainsi, depuis le 16 décembre
dernier, la compagnie française a renforcé sa desserte vers les Antilles
en lançant cette nouvelle ligne. Cette liaison sera opérée en
Airbus A330, du 16 décembre 2021 au 21 avril 2022 à raison de deux vols
par semaine. (...)
(source Aeroweb) 18 décembre - Corsair a lancé depuis le 17 décembre,
sa nouvelle ligne directe entre Lyon et Pointe-à-Pitre. Ainsi, la
compagnie française desservira une fois par semaine la Guadeloupe en vol
direct au départ de Lyon Aéroport. La compagnie programmera donc
ces vols 1 fois par semaine du 17 décembre 2021 au 29 avril 2022. Cette
annonce renforce encore la présence de Corsair à l’aéroport de Lyon. En
effet, la compagnie aérienne propose déjà des vols Lyon/La Réunion /
Mayotte depuis le 21 juin et Lyon / Maurice depuis le 23 octobre.
>
Transport aérien: les règles sanitaires drastiques de Hong Kong "tuent" Cathay Pacific
(source AFP) 18 décembre - Le PDG de Qatar Airways
(3e actionnaire de Cathay) s'est insurgé contre une règle de
contrôle des frontières qui interdit temporairement les compagnies
aériennes ayant fait venir des passagers infectés.
L'adhésion stricte de Hong Kong à la stratégie
"zéro covid" paralyse l'industrie aéronautique de la ville et "tue"
Cathay Pacific, (...) Qatar Airways est le troisième plus
grand actionnaire de Cathay, avec une participation de 9,6% achetée pour
5,16 milliards de dollars hongkongais (661 millions de
dollars) en 2017. Suivant l'exemple de Pékin,
Hong Kong a maintenu des mesures de quarantaine et des restrictions de
voyage parmi les plus strictes au monde, ce qui a permis à la ville de
rester exempte de coronavirus mais isolée au niveau international.
(...) Au début du mois,
l'AFP a rapporté que Cathay a été frappée par une vague de démissions de
pilotes, les employés invoquant l'épuisement et un ressentiment
croissant. Certains vols de Cathay fonctionnent selon un système
de "boucle fermée" qui oblige les pilotes à passer des semaines à faire
la navette entre les bulles de l'avion et celles de l'hôtel pour éviter
de déclencher la quarantaine à leur retour. (...)
>
La suppression des vols intérieurs français est-elle légale ? Bruxelles enquête
(source La Tribune) 17 décembre - La fameuse suppression des lignes
intérieures dès lors qu'il existe une alternative en TGV en moins de
2h30 (hors vols en correspondance) n'est pas encore entrée en vigueur
qu'elle est déjà menacée de ne jamais voir le jour. Ce vendredi en
effet, la Commission européenne a annoncé l'ouverture d'une enquête
contre ce volet de la loi Climat votée en août dernier.
La
Commission européenne "a décidé de faire une analyse approfondie du
dossier, et va ouvrir un dialogue formel avec les autorités françaises",
a déclaré à l'AFP un porte-parole, Stefan De Keersmaecker."C'est une
étape procédurale" qui ne préjuge pas de la décision finale
d'interdire ou non la mesure, a-t-il précisé. (...) Cette décision intervient alors
que la mesure a fait l'objet d'une plainte à Bruxelles de la part d'une
association de compagnies aériennes françaises, le Scara (syndicat des
compagnies aériennes autonomes), à laquelle n'appartient pas Air France,
mais aussi de l'Union des aéroports français et de l'association des
aéroports européens (ACI Europe). Tous dénoncent une
discrimination et une distorsion de concurrence par rapport autres modes
de transports, en particulier le ferroviaire, et contestent la décision
de l'État français de supprimer, de manière unilatérale et sans aucune
étude. Ce qui est, selon eux, « contraire aux principes européens ».
Une telle interdiction est normalement permise au titre de l'article 20
du règlement européen CE n° 1008-2008, « lorsqu'il existe des problèmes
graves en matière d'environnement ». L'article 20 du règlement
européen sur lequel se fonde la loi prévoit "une exception au principe
de libre circulation et de libre concurrence en cas d'atteinte grave à
l'environnement", expliquait à La Tribune Thomas Juin, le président de
l'UAF. "Or, aucune étude d'impact n'a démontré une atteinte grave à
l'environnement. Et si c'était le cas, alors il faudrait aussi fermer la
rocade de Bordeaux ! De plus, il n'y a eu aucune étude non plus sur
l'impact des comportements de substitution : train, voiture, aviation
privée ? On n'en sait rien", poursuivait-il. (...)
>
Emirates reçoit son dernier A380, le dernier des Super Jumbos
(source Le Journal de l'Aviation) 16 décembre - Le tout dernier A380
neuf a été livré. MSN 272 a été remis à Emirates le 16 décembre, avec
son immatriculation finale A6-EVS. Il s'agit du 123e A380 de la
compagnie. Il s'agit aussi du tout dernier A380 produit par Airbus.
Si toute célébration a été annulée en raison de la crise sanitaire,
Emirates veut faire passer un message d'optimisme avec cette livraison,
en faisant la preuve de sa conviction que la reprise de l'industrie du
transport aérien est en vue. Cela fait 21 ans que la compagnie
de Dubaï soutient le programme. C'est elle en effet qui a signé le tout
premier contrat d'engagement envers l'A3XX en 2000, lors du salon de
Farnborough, un accord décisif pour son lancement. C'est elle encore qui
n'a cessé d'augmenter ses achats les années qui ont suivi,
jusqu'à
devenir le plus important client de l'A380, détenant à elle seule près
de la moitié du carnet de commandes. Pourtant, c'est elle aussi qui a
signé l'arrêt de mort du programme en renonçant à acquérir la dernière
partie de sa commande. Ce 123e A380 est aménagé en configuration
quadriclasse, avec toutes les caractéristiques qui font de l'avion
d'Emirates un produit à part : suites de première classe, douches spa,
bar en classe affaires et la toute nouvelle Premium Economy installée à
l'avant du pont principal. Désormais disponible sur six appareils, elle
sera déployée sur plus d'une cinquantaine d'A380 à partir de 2022 dans
le cadre d'un programme de rétrofit. (...)
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,769 euros en clôture
lundi 20 décembre. Elle est en baisse cette semaine de
-1,18%. La flambée de l'épidémie de Covid-19 est sans doute la
raison de cette baisse. Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,29 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en forte baisse cette semaine de -5$ à 70$. Selon l'AFP, "les
prix du brut chutaient lundi en début de séance européenne, plombés par
les inquiétudes pour la demande d'or noir à mesure que progressent le
variant Omicron et les mesures de restrictions sanitaires".
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Avec 86$ le 25 octobre dernier, le Brent avait atteint un niveau jamais observé depuis 2014,
soutenu par les ruptures d'approvisionnement et la demande sous-jacente.
L'annonce de l'arrivée du variant Omicron a entrainé une chute de près
de 10$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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