N°840, 27 décembre 2021
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Éditorial
La Revue de Presse du lundi
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Inde : Air France-KLM signe avec la low-cost IndiGo
(source Air Journal) 24 décembre - Le groupe Air France-KLM et la
compagnie aérienne low-cost IndiGo ont signé un accord de partage de
codes, offrant au premier 25 nouvelles destinations en Inde et à la
seconde l’accès à 250 destinations dans le monde. Dans leur bref
communiqué commun du 23 décembre 2021, le groupe franco-néerlandais et
la spécialiste indienne du vol pas cher rappelle que les aéroports de
Paris-CDG et Amsterdam-Schiphol sont déjà reliés à quatre destinations
en Inde : Delhi, Mumbai, Chennai et Bangalore. Les 25 nouvelles villes
qui viendront les rejoindre à partir de février 2022 (sous réserve
d’approbation par les régulateurs) ne sont pas précisées. Les clients
d’IndiGo auront de leur côté accès à plus de 250 routes du groupe via
ses deux hubs européens, dont 120 en Europe et 50 en Amérique du nord et
du sud. Air France et KLM, membres de l’alliance SkyTeam, ne
possède plus de partenaire de partage de codes dans le pays depuis
l’arrêt des opérations en avril 2019 de Jet Airways ; celle-ci espère
cependant redécoller au premier trimestre de l’année prochaine,
initialement sur des routes domestiques. Avec une flotte de plus
de 250 monocouloirs Airbus, dont 190 A320neo et A321neo (et plus de 270
en attente de livraison), IndiGo dessert 71 destinations en Inde et 24
internationales ; elle partage déjà ses codes avec American Airlines,
Qatar Airways et Turkish Airlines. Rappelons que la France et
les Pays-Bas bénéficient depuis juillet 2020 d’une « bulle de voyage »
avec l’Inde comme une trentaine d’autres pays, les vols internationaux
réguliers étant suspendus depuis le début de la pandémie de Covid-19 et
au moins jusqu’à février prochain.
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Interview with KLM CEO Pieter Elbers on the impact of the omicron variant (Interview de Pieter Elbers, PDG de KLM, sur l'impact de la variante omicron)
(source Het Financieele Dagblad, traduit avec Deepl) 21 décembre -
Dans une interview, Pieter Elbers, PDG de
KLM, déclare que la nouvelle variante omicron est inquiétante et
perturbe les plans de la compagnie aérienne. Suite aux nouvelles
restrictions imposées par le gouvernement néerlandais,
KLM a tenu une réunion de crise pour discuter des implications, en
termes de réservations et d'annulations, mais aussi en termes de demande
de nouvelles aides dans le cadre du dispositif NOW. (...) Elbers souligne
que l'aide reçue de 3,4 milliards d'euros "n'est pas un cadeau",
ajoutant qu'il s'agit de prêts pour lesquels des intérêts doivent être
payés. Par ailleurs, tous les employés de KLM ont dû faire des
sacrifices. Le directeur général ajoute que la compagnie aérienne
dispose de "liquidités suffisantes" pour l'instant, soulignant
que l'aide d'État reçue n'a pas encore été totalement utilisée.
(...) Dans le reste de l'interview,
Elbers aborde, entre
autres, l'augmentation du coût des vols pour les années à venir, qui
devrait devenir plus cher en raison de la transition énergétique. Elbers
attribue l'augmentation du prix des billets à l'utilisation d'un
carburant plus durable, au capital investi dans de nouveaux avions, à
l'augmentation de la taxe sur l'aviation aux Pays-Bas dans le cadre du
nouvel accord de coalition, et à l'augmentation des frais par l'aéroport
d'Amsterdam Schiphol pour les années à venir.
Elbers justifie en outre la décision d'acheter de nouveaux avions
d'Airbus, en soulignant les avantages tels qu'un impact moindre
sur l'environnement et le renouvellement nécessaire de la flotte. "Il
s'agit d'une gestion commerciale responsable, surtout si l'on a à
l'esprit que le trafic aérien mondial reviendra très probablement à la
normale dans le courant de l'année 2024." Pour 2022, Elbers s'attend à
"un parcours long et cahoteux" vers la reprise. (...)
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Wizz Buys Norwegian Slots at Gatwick to Boost U.K. Business (Wizz achète des créneaux horaires pour Norwegian à Gatwick )
(source Bloomberg, traduit avec Deepl) 23 décembre - La compagnie
aérienne à très bas coût Wizz Air renforcera sa présence au
Royaume-Uni après avoir acheté 15 paires de créneaux horaires quotidiens à Norwegian Air Shuttle au hub de Gatwick à Londres.
(...) À Gatwick, où les opérations sont limitées par une
seule piste, cela lui permettra de faire passer le nombre de ses avions
de quatre à cinq, selon un communiqué publié mercredi. Bien qu'aucun
prix de vente pour les créneaux n'ait été donné, la DNB Bank estime
qu'ils valent (...) 34 à 45 millions de dollars au prix actuel. (...) Selon DNB, les créneaux auraient pu
valoir près de 10 fois ce montant avant que la pandémie de coronavirus
ne bouleverse le transport aérien. (...)
L'augmentation des vols en Grande-Bretagne apportera à Wizz une plus
grande part du plus grand marché européen de l'aviation à bas prix et
l'aidera à affronter ses rivaux EasyJet, dont la plus grande base
est Gatwick, et Ryanair. (...)
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Coronavirus : pourquoi près de 8.000 vols ont été annulés dans le monde le week-end de Noël ?
(source AFP) 27 décembre - Le scénario catastrophe s'est produit pour
un bon nombre de voyageurs en ce weekend de Noël. Des milliers de gens
n'ont en effet pas pu rejoindre leur famille ou leurs proches pour fêter
comme il se doit Noël, puisque 7.900 vols ont été annulés par les
compagnies aériennes, et des milliers d'autres ont été retardés partout
dans le monde. En cause principalement bien sûr : le coronavirus.
(...) Des pilotes, hôtesses de l'air et d'autres membres
du personnel ont dû en effet être mis en quarantaine après avoir été
exposés au virus, ce qui a contraint les compagnies Lufthansa, Delta ou
encore United Airlines à annuler des vols. Selon le site
Flightaware, United Airlines a ainsi dû annuler environ 439 vols
vendredi et samedi (...). Delta Airlines a également annulé plus de 300
vols samedi, et 170 la veille (...).
Les compagnies aériennes chinoises sont à
l'origine du plus grand nombre d'annulations : China Eastern a supprimé
environ 540 vols, soit plus d'un quart de son plan de vol, tandis qu'Air
China a annulé 267 vols, également près du quart de ses départs prévus.
(...)
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La France reste la mauvaise élève du contrôle aérien
(source Les Échos) 23 décembre - Le 14 décembre dernier, la
Commission européenne lançait officiellement Sesar 3, la troisième phase
du plan de modernisation du contrôle du trafic aérien européen, qui
s'achèvera en 2030. L'occasion de faire le point sur l'un des plus
importants chantiers de l'Union européenne, lancé en 2004 afin
d'accompagner le doublement attendu du trafic d'ici à 2025, et qui a
déjà englouti près de 4 milliards d'euros, pour un bilan plutôt mitigé.
Si le nombre de vols dans le ciel européen a augmenté d'environ
50 % au cours des quinze dernières années, pour atteindre 30.000 vols
par jour en moyenne avant la crise sanitaire, les retards liés au manque
d'efficacité du contrôle du trafic aérien ont triplé au cours des quatre
dernières années. Des dizaines de milliers de vols n'ont pu être
assurés, faute de capacité de contrôle. Quant à l'objectif ultime de parvenir à un « ciel unique
européen », évoqué dès 1999, il semble toujours hors de portée. Le ciel
européen reste une mosaïque d'espaces aériens gérés par des systèmes
nationaux hétérogènes, avec leurs frontières et leurs points de passage
obligés. Une fragmentation dont l'une des conséquences est une
surconsommation de carburant - et donc une surpollution - d'environ 10 %
par an, la distance parcourue par les avions étant inutilement rallongée
de 42 km en moyenne. Toutefois, si les résultats se font
attendre, les progrès réalisés grâce aux plans Sesar 1 et 2 sont bien
réels. « Les premières versions des outils technologiques qui
permettront la virtualisation et la digitalisation du contrôle du trafic
aérien, seront prêtes fin 2022 et ils seront déployés entre 2023 et
2025 », explique Laurent Renou, en charge de l'innovation à Eurocontrol,
l'organisme européen chargé de coordonner la gestion de la navigation
aérienne en Europe. « Ils permettront d'automatiser les échanges
de données entre les centres de contrôle et d'améliorer considérablement
la prévision des trajectoires des avions. Ceci, afin de pouvoir
davantage anticiper des problèmes localisés d'encombrement et mettre de
la capacité de contrôle supplémentaire là où elle est nécessaire ».
Pour les compagnies aériennes, la
modernisation du contrôle permettra de réaliser d'importantes économies
de temps et d'argent en utilisant des trajectoires plus libres (free
route) et plus directes, plutôt que d'avoir à zigzaguer d'un point de
contrôle à l'autre. « Le free route permettrait une réduction de la
consommation de 2 % à 3 % », indique Laurent Renou. Accessoirement, Sesar 3 permettra d'intégrer, au trafic actuel, les drones et les futurs
véhicules volants interurbains. Malheureusement, si les outils
du contrôle aérien ont beaucoup progressé grâce aux programmes Sesar,
leur mise en œuvre reste très inégale au sein de l'Union européenne.
Avec en tête de liste des plus mauvais élèves, la France, où la
modernisation des services de navigation aérienne a pris un retard
considérable. Il suffit
pour s'en convaincre de regarder le dernier baromètre européen des
retards liés au contrôle aérien. De janvier à novembre dernier, la
Direction des services de la navigation aérienne (DSNA) représentait à
elle seule plus de la moitié des retards en Europe, très loin devant ses
équivalents allemand, grec et espagnol. Et ce n'était pas la faute au
mauvais temps, car plus de la moitié de ces retards étaient générés par
un manque de contrôleur aérien. Une position de cancre de
l'Europe dénoncée depuis des années par les organisations syndicales de
contrôleurs aériens, ainsi que plusieurs rapports officiels, dont celui
rédigé en 2018 par le sénateur Vincent Capo-Canellas, intitulé « Retard
du contrôle aérien : la France décroche en Europe » . « De source
interne, on me dit que mon rapport reste d'actualité, indique le
sénateur. La France est toujours très en retard technologiquement. Il y
a eu une prise de conscience au niveau du ministère et de la DGAC, mais
à part un changement de direction, il ne s'est pas passé grand-chose
depuis ». « C'est le résultat d'une décennie de retards
accumulés dans la modernisation des outils et la politique de
recrutement des contrôleurs, estime Loïc Parisi, secrétaire national du
SNCTA, le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens. En matière de
modernisation, nous avons quinze ans de retard sur nos homologues
européens. Nous travaillons encore avec un système des années 1980.
Quant au manque de contrôleurs, ce n'est pas faute d'avoir alerté les
gouvernements ! Les recrutements sont en cours, mais il faut cinq à six
ans entre la décision de recruter et le moment où le contrôleur devient
pleinement opérationnel ».
Fin de la revue de presse
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,934 euros en clôture
lundi 27 décembre. Elle est en forte hausse cette semaine de
+4,38%. Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,29 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5,5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en très forte hausse cette semaine de +9$ à 79$, suite à l'annonce
d'une relativement faible dangerosité du variant Omicron. L'annonce de
l'arrivée du variant Omicron avait entrainé une chute de près
de 10$.
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Avec 86$ le 25 octobre dernier, le Brent avait atteint un niveau jamais observé depuis 2014,
soutenu par les ruptures d'approvisionnement et la demande sous-jacente.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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