N°847, 14 février 2022
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Éditorial
La Revue de Presse du lundi
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Les compagnies aériennes en première ligne face aux tensions géopolitiques
(source Investir) 14 février - Convalescentes après les restrictions
sur les voyages imposées par la crise sanitaire, les compagnies
aériennes ont été touchées de plein fouet ce lundi en Bourse par
l’exacerbation des tensions autour de l’Ukraine, avec la récente
accumulation de troupes russes à ses frontières. Kiev a d’ailleurs
recommandé aux transporteurs aériens de contourner la mer Noire en
raison de l’intensification des manœuvres russes à ses frontières.
Des
tensions géopolitiques qui ont également contribué à pousser un peu plus
haut en cours de matinée les cours du pétrole, ce qui se traduit par un
renchérissement de la facture énergétique pour les compagnies. (...)
Le transport
de marchandises est concerné au même titre que celui des passagers.
Les
compagnies aériennes gardent par ailleurs en mémoire le crash du vol
MH17 de Malaysian Airlines, abattu par un missile de fabrication russe
au-dessus de l’Ukraine en juillet 2014, tuant les 283 passagers et 15
membres d’équipage. (...) KLM, division néerlandaise
d’Air France-KLM, a annoncé la suspension de ses vols vers Kiev. Cette
décision intervient alors que le gouvernement néerlandais a recommandé à
ses nationaux d’éviter de se rendre dans le pays. KLM et d’autres
transporteurs aériens comme Lufthansa ont commencé le mois dernier à
revoir leurs programmes de vols afin d’éviter à leurs équipages d’avoir
à séjourner dans la capitale ukrainienne. La compagnie allemande
a d’ailleurs annoncé samedi qu’elle surveillait la
situation et examinait la possibilité de suspendre son trafic vers
l’Ukraine. (...) En Bourse, l’indice européen Stoxx 600 des voyages-loisirs a accusé
la plus forte baisse sectorielle du jour, devant les banques et les
technologiques. Parmi les compagnies aériennes, Air France-KLM a lâché
8,4% au plus bas de la matinée, IAG, maison mère de British Airways et
Iberia, 8,7%, et Lufthansa 7,3%. Wizz Air et Ryanair ont également perdu
du terrain, tout comme Aeroflot à Moscou. Les compagnies américaines ne
sont pas épargnées, Delta Airlines et American Airlines perdant
notamment autour de 2% en avant-bourse à New York.
>
Spirit Airlines et Frontier Airlines fusionnent pour créer la deuxième low-cost américaine derrière Southwest
(source La Tribune) février - Les crises sont souvent vectrices de
consolidation, notamment dans le ciel américain. A l'instar des
rapprochements de Continental Airlines et United Airlines en 2010 ou
d'American Airlines et US Airways en 2013, Spirit Airlines et Frontier
Airlines ont annoncé leur fusion. Les deux compagnies à bas coût vont
créer un champion du low-cost aux États-Unis, qui se positionnera
directement au cinquième rang des opérateurs américains au niveau de
JetBlue Airways et d'Alaska Airlines, voire légèrement devant. Il
restera néanmoins encore loin derrière des groupes majeurs tels que
Delta Airlines, United Airlines et American Airlines, ou encore du géant
du low-cost, Southwest Airlines. En se référant aux résultats de
2021, la future "compagnie combinée" représente un chiffre d'affaires
potentiel de 5,3 milliards de dollars et un solde de trésorerie
d'environ 2,4 milliards (hors coûts de transaction). Le potentiel de
synergies est estimé à 500 millions de dollars par an, principalement
grâce à des économies d'échelle et le groupement des achats. Celui-ci
sera atteint une fois la fusion pleinement mise en place, ce qui
nécessitera l'engagement de coûts ponctuels à hauteur de 400 millions de
dollars. Une fois
rapprochées, les deux compagnies vont offrir une flotte combinée de 283
avions, entièrement composée d'Airbus des familles A320 et A320 NEO
(version remotorisée du moyen-courrier). Fort des commandes géantes
passées par Frontier Airlines - au sein du consortium Indigo Partners -
et Spirit Airlines, le futur ensemble possède un plan de flotte pour
atteindre 493 avions à l'horizon 2026. (...)
L'ultra low-cost repose également sur la constitution d'un large réseau
point-à-point permettant de maximiser le nombre de vols. Et sur ce
point, Frontier et Spirit disposent de réseaux relativement
complémentaires : la première va apporter son réseau dans l'Ouest et le
Midwest, tandis que la seconde amènera ses destinations caribéennes et
latino-américaines. (...) Le montant total de la
transaction s'élève à 6,6 milliards de dollars en tenant compte de la
prise en charge de la dette nette et du passif des contrats de location
opérationnelle. (...) Le conseil d'administration
(...) sera présidé par William Franke, l'actuel président de Frontier mais aussi directeur général
d'Indigo Partners, la maison-mère de la compagnie aérienne.
Indigo Partners à la baguette Indigo Partners possède déjà une
histoire commune avec Spirit, pionnier du modèle ultra low-cost. Le
fonds d'investissement a ainsi détenu une part de la compagnie entre
2006 et 2013, avant de la revendre pour s'engager dans Frontier (qu'il
détient à près de 83 %). William Franke était déjà aux manettes à
l'époque, et a occupé la présidence de Spirit pendant ces sept années.
Rendu célèbre par ses énormes commandes groupées pour plusieurs
compagnies, Indigo Partners est également impliqué dans Jetsmart
(Chili), Volaris (Mexique) et Wizz Air (Hongrie).synergie
sur les couts, on oublie les synergies sur les recettes,
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Feu vert de Rome à la privatisation de la nouvelle Alitalia
(source AFP) 11 février - Après moult tentatives de Rome de se
défaire d'Alitalia, qui a plombé les comptes publics, le gouvernement de
Mario Draghi a ouvert vendredi la voie à la privatisation de la
jeune pousse née de ses cendres, ITA Airways. Premiers prétendants sur
les rangs, le géant du transport maritime MSC et son allié Lufthansa
avaient manifesté leur intérêt dès janvier, deux ans après un projet
avorté de la compagnie allemande de s'emparer d'Alitalia. Le
gouvernement a présenté en conseil des ministres "un décret permettant
de commencer le processus de recherche de partenaires pour ITA Airways",
en vue d'une "offre publique ou une vente directe", a annoncé le
ministre de l'Economie Daniele Franco. Rome a décidé d'ouvrir le
processus de vente à tous les repreneurs potentiels, sans accorder à MSC
et Lufthansa la "période de 90 jours d'exclusivité" qu'ils avaient
demandée. "Nous prévoyons que, dans une première phase, le
gouvernement conservera une part minoritaire et non de contrôle, qui
pourra être vendue ultérieurement", a précisé M. Franco. (...)
ITA Airways n'est pas sa seule cible, MSC ayant proposé en décembre au
groupe français Bolloré de lui racheter ses activités de logistique en
Afrique. (...) La part de marché de son ancêtre Alitalia sur les
lignes internationales au départ et à l'arrivée d'Italie était limitée à
7,7% en 2020, loin derrière Ryanair (29,5%), Easyjet et Lufthansa.
(...)
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UE : IAG devra-t-il se débarrasser de British Airways ?
(source Air Journal) 11 février - L’affaire fait grand bruit
outre-manche, où la compagnie nationale britannique avait formé en 2011
– avant le Brexit en janvier 2020 donc – l’International Airlines Group
(IAG) qui rassemble désormais aux côtés de British Airways les
« toujours européennes » Iberia, Aer Lingus, Vueling et Level (et le
programme de fidélité Avios). Après une suspension post-Brexit des
discussions sur qui contrôle IAG, officiellement installé à Madrid, les
douze derniers mois n’ont débouché sur aucune solution. L’Union
européenne stipule que tout opérateur doit être « détenu et contrôlé »
par une société basée dans l’UE (avec au moins 50% du capital) ; or le
Qatar est désormais actionnaire d’IAG à hauteur de 25,1%, ce qui
diminuerait encore selon certains l’actionnariat européen du groupe
(estimé à entre 30 et 40%). D’après un analyste de HSBC
interrogé dans The Telegraph, certains États membres de l’UE – dont la
France et l’Allemagne – insistent pour que les règles soient de nouveau
appliquées, tandis que d’autres comme l’Espagne et l’Irlande mais aussi
la Hongrie seraient en faveur d’un changement des règles. « Les intérêts
nationaux sont omniprésents dans l’industrie du transport aérien, qui
est souvent le siège de politiques mercantilistes. L’intérêt commercial
d’Air France-KLM et de Lufthansa serait incontestablement soutenu par
l’ajout de nouveaux défis stratégiques à IAG », a déclaré l’analyste
Andrew Lobbenberg. IAG a réagi à la polémique dans un communiqué
publié par City am : indiquant que le groupe « se conforme aux lois
européennes sur la propriété, car son conseil d’administration est
composé d’une majorité d’administrateurs non exécutifs indépendants
venant de l’UE », il précise que « comme indiqué en décembre 2020, les
plans de mesures correctives de nos compagnies aériennes européennes ont
été approuvés par les régulateurs nationaux en Espagne et en Irlande,
qui ont confirmé qu’ils respectaient les règles de propriété et de
contrôle de l’UE. Ils sont en place depuis le 1er janvier 2021″.
Une solution pour IAG serait de fonder une nouvelle compagnie dans l’UE
qui accueillerait les activités européennes de British Airways, et ne
conserver sur le sol britannique que le long-courrier depuis les
aéroports de Londres par exemple. On n’en est pas encore là, mais le
nationalisme aérien parfois observé à l’intérieur des groupes (Air
France v KLM par exemple) n’a pas fini de faire parler de lui sur le
Vieux continent comme au Royaume-Uni.
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Volotea va doubler ses capacités en France en 2022
(source Air & Cosmos) 9 février - La compagnie low-cost espagnole
Volotea a annoncé qu'elle allait opérer un développement historique en
France au cours de l'année 2022 avec un total de 5,5 millions de sièges
proposés à la vente, soit une hausse de 99% par rapport à 2021 et
de 54%
par rapport à 2019.
Le transporteur prévoit d'ouvrir
deux bases supplémentaires dans l'Hexagone. (...) En juin 2021, Volotea comptait plus de 1 400
salariés, dont 401 en France. D'ici à fin 2022, elle prévoit de monter
son effectif à 1 600 salariés. L'ouverture de deux nouvelles bases en
France va renforcer cette dynamique avec 60 nouveaux emplois directs et
environ 300 emplois indirects. (...) La compagnie dispose d'une flotte de 35 appareils
(20 Airbus A319 et 15 Airbus A320). (...)
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Avion hydrogène : Airbus n'exclut pas de fabriquer ses propres moteurs
(source Air & Cosmos) 12 février - C'est un véritable pavé que vient de jeter dans la
mare le président du groupe Airbus, Guillaume Faury, lors d'un entretien
accordé au journal "Welt am Sonntag". Le président du groupe Airbus
a en effet indiqué que l'avionneur pourrait
fabriquer ses propres moteurs pour ses futurs avions à hydrogène. «C'est quelque chose que nous
pourrions essentiellement faire nous-mêmes », a déclaré Guillaume Faury.
« Nous avons les compétences pour cela » a-t-il ajouté, évoquant un
éventuel « changement de stratégie ». La propulsion à hydrogène porte en elle un
nombre tellement important de ruptures technologiques qu'elle pourrait
bien en effet rabattre les cartes et bouleverser les positions établies
des motoristes : GE Aviation, Safran, Pratt & Whitney et Rolls-Royce.
Des motoristes qui peuvent donner l'impression de "traîner les pieds"
face à la feuille de route technologique menant à la propulsion à
hydrogène. Un manque d'enthousiasme "habillé" intelligemment autour du
discours de la raison : les avions long-courriers nécessiteront pendant
encore un certain temps l'emploi de carburant et de carburant aviation
durable.
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La Chine se coupe du monde pour bloquer Omicron
(source Les Échos) 9 février - Air France a annoncé la nouvelle sur
son compte chinois Weibo : les vols AF198 Paris-Shanghai du 17 et 24
février sont annulés. La compagnie Air Canada a, elle, annoncé la
suspension de son vol AC025 Vancouver-Shanghai pour les deux prochaines
semaines. Mêmes annonces du côté de Russian Airlines, Turkish Airlines,
Iran Mahan Airlines, China Eastern Airlines, Sichuan Airlines pour des
vols à destination des villes chinoises de Canton et Chengdu.
Toutes ces annulations sont les dernières d'une longue série ordonnées
par l'Administration de l'aviation civile de Chine (CAAC). La raison ?
La découverte de cas positifs au Covid-19 parmi les passagers de vols
précédents. Depuis juin 2020, les
autorités chinoises ont mis en place un système de sanctions à
l'encontre des compagnies aériennes (chinoises ou étrangères) lorsque
celles-ci transportent des passagers détectés positifs au Covid-19 à
leur arrivée sur le territoire chinois ou au cours de leur quarantaine.
Dans ce cas, le transporteur est sanctionné par des annulations de vols
entrants vers la Chine ou par des limitations des taux de remplissage (à
40 ou 50 %), selon le nombre de cas positifs. Concernant Air France,
sept passagers ont été testés positifs à leur arrivée à Shanghai le 28
janvier dernier. La sanction a été immédiate. Avec l'apparition
du variant Omicron en Chine, les vacances du Nouvel an lunaire (1er
février) et les Jeux Olympiques de Pékin, les autorités chinoises ont
multiplié les sanctions au titre de ce mécanisme dit de « circuit
breaker ». Cette récente vague d'annulations de vols diminue une liste
déjà considérablement réduite pour le trafic aérien entrant en Chine,
avec seulement 200 vols internationaux par semaine, soit 2 % du niveau
pré-pandémique. Depuis l'été 2020, seuls 6 vols réguliers sont autorisés
par la Chine pour assurer la liaison avec la France (3 pour Air France, 3
pour les compagnies chinoises), contre plus d'une centaine avant la
pandémie. (...) La France
prend également des mesures similaires à l'encontre des compagnies
chinoises, « en rétorsion des sanctions frappant Air France, jugées
incompatibles avec les dispositions de l'accord bilatéral sur les
services aériens ». La situation est inédite depuis le début de
l'épidémie il y a deux ans. A l'époque de l'émergence du virus à Wuhan,
de nombreuses compagnies avaient décidé de suspendre leurs vols à
destination de la Chine, au grand dam de Pékin qui condamnait fermement
ces annulations. Aujourd'hui, c'est la Chine qui repousse les vols
internationaux par peur du retour de l'épidémie. La Chine, qui a
largement endigué l'épidémie sur son sol, pratique une politique de zéro
cas et fait la chasse aux cas dit « importés ». La reprise du trafic
international n'est pas prévue avant 2024/2025, ont déjà fait savoir les
autorités chinoises.
Revue de presse boursière
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AIR FRANCE-KLM : La tendance baissière peut reprendre
(source Boursorama) 7 février - Le MACD est négatif et inférieur à sa
ligne de signal. Cette configuration dégrade les perspectives sur le
titre. Le RSI n'indique pas encore une survente donc la
poursuite de la baisse est techniquement possible.
>
AIR FRANCE-KLM : Le mouvement reste haussier
(source Boursorama) 11 février - (...) On constate que le
potentiel de hausse (...) n'est pas épuisé.
Une correction est probable à court terme.
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,202 euros en clôture
lundi 14 février. Elle est en hausse de
+2,41%. Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
Évolution du cours de l'action Air France-KLM sur cinq ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,46 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est encore en hausse cette semaine de 3$ à 96$.
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Avec 86$ le 25 octobre dernier, le Brent avait atteint un niveau jamais observé depuis 2014,
soutenu par les ruptures d'approvisionnement et la demande sous-jacente.
Il dépasse de nouveau ce record la semaine passée, la crise au Kazakhstan
puis celle de l'Ukraine
expliquant la hausse.
Évolution du cours du pétrole sur cinq ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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