N°849, 28 février 2022
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Éditorial
Avion cargo ukrainien Antonov-225
La Revue de Presse du lundi
>
L'aérien et l'aéronautique dans la tourmente des sanctions contre la Russie
(source Les Échos) 28 février - Même cause, même effets. Comme en 2014, lors de la précédente
agression de l'Ukraine par la Russie, l'aéronautique et le transport
aérien se retrouvent en tête de liste des secteurs impactés par les
mesures de rétorsion américaines, européennes, ainsi que par les
représailles russes. Avec, là encore, une mise en œuvre très progressive
de ces mesures, dont l'efficacité n'est pas toujours avérée.
La
première conséquence de l'invasion de l'Ukraine est naturellement la
fermeture complète de l'espace aérien ukrainien, annoncée dès jeudi
matin par Eurocontrol, ainsi que des zones limitrophes, comme le sud de
la Russie et l'essentiel de la mer Noire. La veille encore, quelque 400
vols avaient emprunté le ciel ukrainien, qui avait presque retrouvé son
niveau de trafic de 2019 en début d'année. La plupart des aéroports
d'Ukraine ont fait l'objet d'attaques russes, à commencer par l'aéroport
international de Kiev. De violents combats se poursuivent depuis hier
pour le contrôle de l'aéroport Antonov d'Hostomel, à 30 km de la
capitale ukrainienne, berceau de l'avionneur ukrainien du même nom et où
est basé le plus gros avion du monde, l'Antonov 225, dont le statut est
toujours incertain.
A ces conséquences
directes de la guerre s'est ajoutée, dès jeudi, la décision du
Royaume-Uni d'interdire l'accès de leur espace aérien à toutes les
compagnies russes. Une mesure qui ne concerne, dans les faits,
qu'Aeroflot. Ce qui a entraîné, le lendemain, une interdiction de
l'espace aérien russe aux compagnies britanniques à compter de vendredi.
Au cours du week-end, une dizaine de pays européens, dont la Pologne, la
Roumanie et les pays baltes, a emboîté le pas au Royaume-Uni,
interdisant leurs espaces aériens aux compagnies russes. L'Allemagne
veut également fermer son espace aérien aux avions russes à la suite de
l'invasion de l'Ukraine, a déclaré samedi un porte-parole du ministère
allemand des Transports à l'AFP. Quant à la France, elle a décidé de
fermer son espace aérien « aux avions et compagnies aériennes russes » à
compter de dimanche soir, a annoncé sur Twitter le ministre délégué aux
Transports, Jean- Baptiste Djebbari.
En représailles, la Russie a
encore annoncé dimanche qu'elle fermait son espace aérien aux compagnies
liées à ou enregistrées en Lettonie, en Lituanie, en Estonie et en
Slovénie. Cette interdiction concernera également les vols de transit
effectués en Russie par ces compagnies, a précisé dans un communiqué
l'agence civile de l'aviation russe, Rosaviatsia. L'agence précise que
des vols de compagnies russes continueront d'être effectués jusqu'à
l'enclave de Kaliningrad, en passant au-dessus des eaux internationales
en mer Baltique et en contournant la Lituanie. Samedi, la Russie a fermé
son espace aérien pour les avions liés à la Bulgarie, la Pologne et la
République tchèque.
Ces interdictions de vol, qui vont
probablement devenir la règle commune en Europe au cours des prochains
jours, devraient progressivement réduire l'activité dans le ciel russe
au trafic domestique et militaire. Avec, à la clé, un manque à gagner de
centaines de millions de dollars pour les compagnies et l'aviation
civile russes. Mais elles obligeront les compagnies européennes à faire
un détour par l'Asie mineure et l'Inde pour desservir la Chine, le Japon
et la Corée - ce qui allongera les temps de vol d'une à deux heures. Le
surcoût de carburant pour des compagnies comme Air France ou Lufthansa,
qui opèrent des centaines de vols par semaine via la route sibérienne,
serait de l'ordre d'une dizaine de millions d'euros par semaine.
Toutefois, la conséquence de cette crise la plus redoutée par les
compagnies aériennes reste l'envolée possible du prix du pétrole. Pour
la première fois depuis 2014, le cours du baril a dépassé les 100
dollars, considéré comme le seuil d'alerte pour le transport aérien.
Pour l'heure, les compagnies comme Air France disposent de couvertures
qui leur ont permis d'amortir l'impact de cette hausse. Mais si celle-ci
se prolonge ou s'accentue, elles n'auront d'autre choix que de relever
leurs tarifs, au risque de casser la reprise du trafic à une période où
la demande reste fragile. Autre
mesure de rétorsion très dommageable pour les compagnies russes : la
décision de l'Union européenne, annoncée vendredi, d'imposer un embargo
sur les ventes d'avions et de pièces détachées aux compagnies russes.
Même si la Russie a maintenu une industrie aéronautique civile, la
plupart des avions modernes en service dans les compagnies russes sont
des Boeing et des Airbus, l'avionneur européen dénombrant 340 appareils
en service en Russie, dont ses derniers modèles A320 neo et A350, et une
dizaine de clients.
Privés de pièces de rechange, ces avions risquent
de devoir rapidement rester au sol, sauf à recourir à des contrefaçons.
Une partie sera reprise par leurs loueurs. Une bonne moitié des
hélicoptères civils en service en Russie sont également des Airbus.
Toutefois, cet embargo pourrait également contraindre les compagnies
étrangères à stopper la desserte de la Russie, faute de pouvoir y
trouver les pièces détachées nécessaires en cas de panne de leurs
appareils sur place.
Même les quelques appareils russes modernes
dépendent d'équipements occidentaux, malgré les efforts de Moscou pour
réduire la dépendance de son aéronautique civile. Safran est ainsi le
principal fournisseur du SuperJet 100 de Soukhoï, dont il fabrique les
trains d'atterrissage et les moteurs en partenariat avec le motoriste
russe NPO Saturn. Le nouveau monocouloir moyen-courrier MC-21 d'Irkout
utilise encore des moteurs Pratt & Whitney. Par ailleurs, Airbus, Safran
et même Boeing font travailler des bureaux d'études en Russie, avec
plusieurs centaines d'ingénieurs, qui risquent de se retrouver sans
travail.
Mais, là encore, la Russie ne manque pas de moyens de
rétorsion. Outre les annulations de commandes - Aeroflot doit encore
recevoir une douzaine d'A350 -, le principal levier de la Russie est le
titane, dont elle est le premier producteur mondial. A la fois léger et
résistant, ce métal est indispensable à l'aéronautique qui en est le
plus gros utilisateur. On le retrouve un peu partout, depuis les
ailettes de turbines des moteurs jusqu'aux éléments de fuselage, en
passant par les trains d'atterrissage. Il représenterait environ 15 % du
poids de métal d'un Boeing 787 ou d'un A350. Or 50 % du titane consommé
par l'industrie aéronautique européenne proviennent du russe VSMPO,
filiale du holding militaro-industriel étatique Rostec, qui fournit à
lui seul 30 % de la production mondiale.
Airbus et Safran
indiquent avoir augmenté leurs stocks, afin de pouvoir faire face à leur
besoin à court terme, « d'ici à l'automne prochain », précise le patron
de Safran. Mais si la Russie imposait un embargo durable sur ses
exportations de titane, il est peu probable que son principal
concurrent, l'américain Timet, soit en mesure de répondre à la demande.
>
La Chambre basse néerlandaise place les avantages de l'aviation au-dessus des problèmes d'azote
(source Volkskrant, traduit avec Deepl) 24 février - Le premier grand débat sur l'aviation depuis longtemps a clairement
montré jeudi que les avantages économiques de l'aviation pèsent encore
lourdement sur une majorité du parlement néerlandais. La plupart des
groupes politiques reconnaissent que Schiphol et les autres aéroports
néerlandais contribuent de manière significative au problème de l'azote
et du climat, mais ils ne voient pas nécessairement la solution dans la
réduction du nombre de vols. Schiphol fonctionne illégalement
depuis 2019, car il ne dispose pas d'un permis nature valide. Le
gouvernement tolère cela, car sinon Schiphol devrait réduire
considérablement le nombre de vols. Schiphol a demandé un permis, mais
les mesures que l'aéroport veut prendre pour compenser ses propres
émissions d'azote ne sont pas suffisantes, selon les experts juridiques.
L'aéroport doit soumettre une nouvelle proposition de compensation, avec
de nouveaux calculs d'azote. (...) Les députés Vert-Gauche Suzanne Kröger et PvdD Lammert
van Raan demandent au ministre Mark Harbers (Infrastructure) de limiter immédiatement le nombre de
mouvements de vols à Schiphol à un maximum de 400.000, jusqu'à ce que
l'on sache clairement quelle quantité d'azote l'aéroport est autorisé à
émettre. Si nous ne faisons rien, Schiphol connaîtra à nouveau 500.000
mouvements de vols en un rien de temps", déclare M. Kröger. M. Harbers
ne pense toutefois pas qu'une réduction précipitée du plafond de vol
pour Schiphol soit nécessaire, car le nombre réel de vols dus à la
pandémie coronale est de toute façon bien inférieur à ce plafond.
Le député D66 Raoul Boucke veut que le gouvernement annule les plans
pour une sixième piste (la deuxième Kaagbaan). Selon lui, la "croissance
physique" de Schiphol ne devrait plus être possible compte tenu de tous
les problèmes environnementaux. Le député PvdA Habtamu de Hoop demande à
Boucke si D66 est également contre l'augmentation du nombre de
mouvements de vol. Ce n'est pas le cas, comme le révèle la réponse
évasive de Boucke. D66, comme le CDA, ne veut pas exclure
catégoriquement la croissance du nombre de vols. Les deux parties
veulent d'abord attendre les nouveaux calculs d'azote de Schiphol.
Le partenaire de la coalition, le
VVD, mise sur une croissance à 550.000 mouvements de vol. Daniël
Koerhuis, porte-parole de l'aviation, souhaite également que les normes
de bruit autour de Schiphol soient assouplies, afin que les
municipalités situées autour de l'aéroport puissent construire davantage
de logements. Selon le VVD, les nuisances sonores doivent être
combattues par des programmes d'isolation des façades. Selon le membre
du VVD, les habitants du quartier sont moins préoccupés par la pollution
sonore que par le fait que leurs enfants ne trouvent pas de logement.
Harbers veut prendre une décision concernant l'aéroport de Lelystad
cette année. Les partenaires de la coalition, CDA et D66, ont toujours
affirmé qu'ils ne pouvaient accepter l'ouverture de l'aéroport de Flevo
que s'il n'y avait pas d'itinéraire de vol à basse altitude. L'ancienne ministre
de l'aviation Cora van Nieuwenhuizen a également promis ce dernier à
plusieurs reprises. Mais Harbers signale maintenant à la Chambre basse
qu'un itinéraire de vol à basse altitude vers l'est (au-dessus de
Zwolle) est inévitable dans l'optique de la sécurité de l'espace aérien.
Face à cela,
Boucke et le porte-parole du CDA, Harry van der Molen, laissent
explicitement la place à des concessions sur ce point. Dans l'accord de
coalition, aucun accord ferme n'a été pris quant à l'acceptation ou non
d'un itinéraire de vol à basse altitude vers Lelystad.
Le VVD, le CDA et le PVV exhortent Harbers à tenir compte de l'appel à l'aide que
Groningen Airport Eelde (GAE) a publié dans le NRC mercredi. Dans une
publicité, le directeur du GAE demande aux hommes politiques de La Haye
d'accorder à Eelde un soutien à long terme afin de préserver l'avenir de
l'aéroport en difficulté financière. Le Limbourgeois Dion Graus, membre
du PVV, fait un plaidoyer similaire pour "son" aéroport
Maastricht-Aachen. M. Harbers ne veut pas faire de promesses, mais dit
reconnaître l'importance des aéroports régionaux.
>
IAG divise par plus de deux sa perte nette en 2021
(source AFP) 25 février - Le groupe aérien IAG, maison mère de
British Airways et Iberia, a annoncé vendredi avoir divisé par plus de
deux sa perte nette en 2021, à 2,9 milliards d'euros, porté par la
reprise progressive du trafic au cours de l'année. Le groupe avait subi
un an plus tôt une énorme perte de 6,9 milliards d'euros à cause de la
pandémie de Covid-19, qui avait paralysé le trafic aérien dans le monde
entier. IAG indique avoir tourné en 2021 à 36% de sa capacité de
passagers 2019, un chiffre qui monte à 58% pour le seul quatrième
trimestre. (...) IAG, qui a affiché l'an dernier un
chiffre d'affaires en hausse de 8,3% à 8,5 milliards, espère cependant
renouer avec un bénéfice d'exploitation à partir du deuxième trimestre.
Le groupe compte retrouver 65% de sa capacité de passagers de 2019 au
premier trimestre, environ 85% pour l'année complète. Mais
l'entreprise garde un œil sur l'évolution de la pandémie et sur la crise
ukrainienne, qui pourraient peser sur ses perspectives. (...)
Les compagnies espagnoles Iberia et
Vueling ont affiché les plus hauts niveaux de capacité de passagers au
dernier trimestre 2021, ayant retrouvé respectivement 75,3% et 79,4% de
leurs niveaux de 2019. IAG «commence à émerger de cette tempête
exceptionnelle», estime Richard Hunter, chez Interactive Investors, avec
des revenus en hausse sur le transport de passagers mais aussi sur le
fret, «qui a été un contributeur utile au plus profond de la pandémie».
Mais s'il «ne fait aucun doute qu'IAG a avancé de façon remarquable pour
assurer sa survie (...) il semble peu probable qu'un retour complet à la
normalité intervienne avant 2023», selon lui.
>
Norwegian dans le vert après avoir évité in extremis la faillite
(source Air Journal) 26 février - Norwegian Air Shuttle a publié un
bénéfice net pour 2021, à près de 1,9 milliard de couronnes (190
millions d’euros), grâce notamment à l’injection d’argent frais par ses
actionnaires. Ce retour à la rentabilité s’explique aussi par
l’argent versé par la low-cost hongroise Wizz Air pour la reprise des
créneaux long-courriers que Norwegian possédait à l’aéroport
Londres-Gatwick. Cependant, le résultat d’exploitation,
qui exclut ces éléments financiers exceptionnels, reste dans le rouge
sur l’année, mais
beaucoup moins qu’en 2020. Sur l’année 2021, le chiffre
d’affaires a reculé de 44 %, à 5,1 milliards de couronnes (510
millions d’euros). (...)
Après avoir affiché une perte de 23,1 milliards de couronnes en 2020
(2,3 milliards d'euros) et
évité in extremis la faillite, Norwegian est remontée en puissance au
fil des mois : fin 2021, 51 appareils étaient en exploitation avec un
taux de remplissage de 77 % contre 52,4 % un an plus tôt. D’ici l’été
prochain, elle compte exploiter 70 avions pour satisfaire une
augmentation de la demande liée à la levée des mesures sanitaires.
(...)
>
SAS Scandinavian : des résultats mitigés et un nouveau plan
(source Air Journal) 22 février - La compagnie aérienne SAS Scandinavian Airlines prévoit de desservir 120 destinations avec 230
routes cet été, et affiche un résultat trimestriel en demi-teinte avec
un chiffre d’affaires et une perte nette en hausse. Elle a présenté un
nouveau plan de transformation, SAS Forward, impliquant une réduction
des coûts agressive et un renouvellement de la flotte, du réseau et de
l’offre. (...) SAS Scandinavian avait
avancé d’une semaine la présentation des résultats financiers du premier
trimestre (novembre 2021-janvier 2022), alors que trainait une rumeur
sur une possible faillite. Elle affiche bien une progression de 143% du
chiffre d’affaires par rapport à la même période l’année dernière, et
une hausse de 201,5% du trafic pour atteindre 3,01 millions de passagers
(avec un coefficient d’occupation progressant de 25,7 points à 55%, sur
une offre en hausse de 145,4%). Mais la perte nette se creuse à -2,442
MSEK (230 millions d’euros), contre -2,03 MSEK entre novembre 2020 et
janvier 2021. Depuis de nombreuses années, SAS « est accablée
par une structure de coûts non compétitive, qui empêche l’entreprise
d’atteindre son plein potentiel. De plus, les deux dernières années ont
été les plus difficiles de l’histoire de l’industrie aéronautique et
l’avenir reste imprévisible. Les habitudes de voyage et les conditions
du marché évoluent et auront un impact supplémentaire sur
l’entreprise », a déclaré le CEO Anko van der Werff dans un communiqué.
SAS a donc selon lui « plus que jamais besoin d’un nouveau départ »,
passant par le plan de transformation SAS Forward afin d’assurer
la compétitivité à long terme. (...) Par
conséquent, SAS adoptera « de manière proactive » une transformation
complète de son activité, y compris son réseau, sa flotte, ses accords
de travail et ses autres structures de coûts. Cela inclura en
particulier une réduction « agressive » des coûts à hauteur de 705
millions d’euros par an, le redimensionnement de la flotte avec
recentrage sur le long-courrier, et une recapitalisation. Soit un « plan
complet de transformation commerciale et financière conçu pour placer
SAS sur une base financière solide ». SAS Forward ne sera cependant
détaillé qu’en avril prochain.
>
Avion vert : Airbus va tester un moteur à hydrogène sur un A380
(source Le journal toulousain) 23 février - Airbus
(...) veut (...) décarboner le secteur
aérien. (...) Il vient de
trouver un motoriste pour cela. Airbus a annoncé un partenariat avec CFM
International pour l’aider dans ce défi. Il s’agit d’une coentreprise
entre le français Safran Aircraft Engines et l’américain GE.
Ensemble, ils travailleront sur « la faisabilité en vol d’un système de
propulsion à hydrogène vers le milieu de la décennie. L’objectif du
programme est de tester au sol et en vol un moteur à combustion directe
alimenté à l’hydrogène, en vue de l’entrée en service d’un avion zéro
émission d’ici à 2035. » Pour cela, Airbus utilisera le premier
A380 construit, qui a servi à certifier l’appareil. Bien que l’appareil
n’ait pas tenu ses toutes promesses, conduisant à l’arrêt de sa
commercialisation, faire voler le plus gros avion commercial constitue
un symbole fort pour l’avionneur européen et son partenaire.
L’appareil sera équipé de réservoirs d’hydrogène liquide. Aussi, un
moteur spécifique sera monté à l’arrière du fuselage pour permettre de
surveiller « les émissions du moteur, y compris les traînées de
condensation, séparément de celles des moteurs assurant la propulsion de
l’appareil », selon Airbus. « En
s’appuyant sur l’expertise des motoristes américains et européens pour
faire progresser la technologie de la combustion de l’hydrogène, ce
partenariat international reflète la volonté de notre industrie de faire
de l’aviation zéro émission une réalité », estime Sabine Klauke,
directrice technique d’Airbus, dans un communiqué du groupe européen.
« La combustion à hydrogène fait partie des technologies
fondamentales que nous développons et que nous portons à maturité dans
le cadre du programme CFM RISE », déclare Gaël Méheust, président et
directeur général de CFM dans le même communiqué. « Nous disposons de
l’équipe idéale pour effectuer la démonstration d’un système de
propulsion à hydrogène. »
Fin de la revue de presse
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,951 euros en clôture
lundi 28 février. Elle est en baisse de -1,74%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
Évolution du cours de l'action Air France-KLM sur cinq ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,46 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
très forte hausse cette semaine de 6$ à 101$.
La crise en Ukraine est à l'origine de la hausse du cours du pétrole,
hausse qui touche également le cuivre et
l'or.
Semaine après semaine, le Brent se rapproche du niveau de 2014 :
110$.
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Évolution du cours du pétrole sur dix ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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