N°850, 7 mars 2022
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Avion cargo ukrainien Antonov-225
La Revue de Presse du lundi
>
Ce que coûte la guerre en Ukraine à Air France
(source TourMag) 3 mars - Après les grèves de 2019 puis la crise
sanitaire depuis 2020, la guerre entre la Russie et l’Ukraine est un
nouveau coup dur pour les compagnies aériennes françaises, Air France en
tête. Et ce, sur plusieurs aspects. En premier lieu vient le
manque à gagner sur les liaisons suspendues purement et simplement par
le conflit : depuis Paris, Lyon et Nantes vers Kiev, depuis Paris vers
Saint-Pétersbourg, depuis Paris, Lyon, Biarritz, Nice, Marseille et
Toulouse vers Moscou. Sans oublier les
vols en correspondance vers le reste de l’Ukraine et de la Russie des
lignes parfois très juteuses car alimentées par les trafics affaires.
Rappelons que 35 des 40 plus grandes entreprises françaises
possèdent des filiales en Russie, et qu’elles sont le premier employeur
étranger du pays, avec près de 160.000 salariés. (...) En réponse à la décision
de la France, dimanche 27 février, de fermer son espace aérien aux
avions russes, Moscou a également interdit le survol de son territoire
aux avions européens. Une décision lourde de conséquences pour Air
France, qui doit trouver des solutions pour ses vols vers la Chine, le
Japon et la Corée du Sud. (...) Ce début de
semaine, les vols se rendant en Asie du Nord-Est ont ainsi survolé
l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan avant d’aller se poser dans les capitales
chinoises coréennes ou japonaises, avec des retards pouvant aller
jusqu’à 50 minutes sur l’horaire normal, d’après ce qu’indique la
compagnie tricolore. (...) Dernier impact touchant
directement le portefeuille d’Air France : le prix du pétrole. Alors que
la guerre en Ukraine fait planer le doute sur l’approvisionnement de
l’énergie, le baril de pétrole a dépassé, le 2 mars, la barre des 110
dollars, un niveau jamais atteint depuis 2014. Si les
compagnies aériennes négocient leurs achats de kérosène à l’avance,
cette hausse des prix aura forcément un impact dans le futur pour leurs
budgets fuel. Pour chiffrer en détail toutes ces conséquences,
la direction d’Air France se refuse pour l’instant à donner de chiffre
exact et indique « suivre la situation en temps réel ».
(...)
>
KLM et le syndicat VNV parviennent à un accord de principe sur une nouvelle convention collective de travail pour les pilotes
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 3 mars - KLM et le
syndicat des pilotes VNV sont parvenus à un accord de principe sur une
nouvelle convention collective du travail pour les pilotes de KLM et de
sa filiale KLM Cityhopper. La nouvelle convention collective de travail
sera en vigueur jusqu'au 28 février 2023. Les augmentations salariales
convenues antérieurement ne seront pas versées, mais une correction de
l'inflation a été convenue. KLM (...) se dit satisfaite du résultat obtenu, compte tenu
notamment du contexte compliqué et incertain créé par la crise du
corona, la hausse de l'inflation et la guerre en Ukraine. (...)
Aucun accord n'avait encore été conclu avec les pilotes au sujet de la
contribution à apporter par l'ensemble du personnel de KLM en termes de
conditions d'emploi d'ici 2022, comme l'exige le gouvernement dans le
cadre des prêts accordés à la compagnie aérienne. Il a été
convenu que les augmentations salariales convenues et différées de
l'accord CAO 2019 (2,5 % supplémentaires au 1er août 2020 et 2,5 %
supplémentaires au 1er août 2021) ne seraient à nouveau pas versées
pendant la durée de ce CAO. Il en va de même pour la prime de fin
d'année pour 2022. Selon KLM, l'évolution des prix a été prise en compte en même temps.
C'est pourquoi les pilotes peuvent compter sur une augmentation
salariale de 1,5 % le 1er août 2022 et le 1er janvier 2023.
"Avec cet accord de principe, les pilotes apportent une fois de plus
leur contribution au redressement de KLM", a déclaré le VNV dans un
communiqué. "L'accord est une continuation des accords existants et a
été mis à jour sur les développements opérationnels et
macro-économiques." L'ensemble des conventions collectives de
travail doit encore être soumis au conseil des membres de la VNV. Après
approbation, la nouvelle convention collective du travail deviendra définitive.
>
Résultats 2021 : Lufthansa réduit ses pertes de plus de la moitié
(source Air & Cosmos) 3 mars - Le 3 mars, le groupe
Lufthansa a publié ses résultats financiers pour l'année 2021. Pour
l'année écoulée, Lufthansa a réduit de plus de la moitié sa perte
d'exploitation, à 2,3 milliards d'euros, contre une perte opérationnelle
de 5,5 milliards d'euros en 2020. Le résultat net du groupe Lufthansa
affiche toujours une perte de près de 2,2 milliards d'euros, mais
divisée par trois par rapport à la perte nette de 2020 (7,3 milliards
d'euros). Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 16,8 milliards
d'euros en 2021, soit une hausse de 24% par rapport à 2020.
En termes de capacités, le groupe Lufthansa était à 40% du niveau
pré-crise de 2019. Il prévoit de monter à 70% du niveau de 2019 cette
année, avec une pointe à 85% des capacités de 2019 pour la période
estivale 2022.
Compte tenu des nouvelles incertitudes générées par le
conflit en Ukraine, le groupe préfère ne pas faire de prévisions
financières pour l'année 2022. Il attend quand même une amélioration
significative de son résultat d'exploitation pour le reste de l'année
2022, après un premier trimestre qui a été encore marqué par les effets
de la crise sanitaire, avec notamment la survenance du variant Omicron.
(...) Concernant les
discussions avec ITA Airways, Carsten Spohr a confirmé qu'il était en
discussion avec la compagnie MSC et qu'il avait rencontré la famille Aponte.
Lufthansa attend à présent d'avoir accès aux bases financières
d'ITA pour prendre une décision. "Une participation minoritaire pourrait
permettre un moyen de sécuriser une coopération ou d'ouvrir la voie à
une prise de contrôle total", a précisé Carsten Spohr.
|
|
Air
France-KLM |
Groupe
IAG |
Groupe
Lufthansa |
Chiffre d'affaires |
2021 |
14,3 Mds€ |
8,5 Mds€ |
16,8 Mds€ |
|
2019 |
27,2 Mds€ |
25,5 Mds€ |
36,4 Mds€ |
|
|
-47,4% |
-66,9% |
-53,8% |
|
|
|
|
|
Résultat d'exploitation |
2021 |
-1,6 Mds€ |
-3,0 Mds€ |
-2,3 Mds€ |
|
2019 |
1,1 Mds€ |
3,3 Mds€ |
1,8 Mds€ |
|
|
-2,7 Mds€ |
-6,3 Mds€ |
-4,1 Mds€ |
|
|
|
|
|
Résultat net |
2021 |
-3,3 Mds€ |
-3,0 Mds€ |
-2,2 Mds€ |
|
2019 |
0,3 Mds€ |
1,7 Mds€ |
1,2 Mds€ |
|
|
-3,6 Mds€ |
-4,8 Mds€ |
-3,4 Mds€ |
>
Après le Brexit, la France et l’Allemagne veulent faire éclater IAG selon O’Leary (Ryanair)
(source L’Écho touristique) 7 mars - Selon Mickael O’Leary,
l’Allemagne et la France ont pour plan de profiter des règles
post-Brexit pour obliger British Airways à devenir une compagnie
aérienne indépendante. (...) En
effet, d’après le journal britannique Telegraph, après une pause de plus
d’un an, les responsables bruxellois examinent désormais la manière dont
les règles dites de propriété et de contrôle seront appliquées
post-Brexit. Avant le Brexit, les compagnies aériennes opérant au sein
de l’UE devaient prouver qu’elles étaient « détenues et contrôlées » par
les États membres. Mais
les règles ont été suspendues après que le Royaume-Uni a quitté le bloc
européen, les deux parties acceptant d’entamer des pourparlers sur un
nouveau régime post-Brexit. Désormais, le Brexit signifie que les
actionnaires britanniques ne sont plus inclus dans le décompte de la
propriété de l’UE. Avec un quart de la société mère de British Airways, IAG, détenue
par le Qatar, cela signifie que la compagnie aérienne britannique
pourrait enfreindre les règles lorsqu’elles reviendront en vigueur.
Cependant, les règles sont compliquées et sujettes à interprétation.
IAG
insiste sur le fait qu’elle est déjà conforme en vertu de sa structure
de conseil d’administration basée à Madrid. Les responsables bruxellois
ont écrit aux compagnies aériennes avant Noël l’année dernière, leur
demandant comment elles respecteraient les règles. O’Leary a déclaré que la
réimposition des règles, initialement prévue pour au plus tard ce
mois-ci mais probablement retardée par l’invasion de l’Ukraine par la
Russie, fournirait à Air France et Lufthansa l’occasion d’affaiblir la
position d’IAG. Le groupe possède aussi les compagnies aériennes Iberia,
Aer Lingus et Vueling. (...)
>
Etihad réduit ses pertes par rapport à 2019 et 2020
(source Journal de l'Aviation) 1er mars - Si la pandémie de Covid-19
a perturbé les opérations d'Etihad, la compagnie d'Abou Dhabi parvient à
poursuivre le redressement de ses opérations. Elle a publié un chiffre
d'affaires en hausse de 18% à 3,14 milliards de dollars en 2021 et a
fait revenir son EBITDA dans le positif. Etihad reste en perte,
avec un résultat net négatif de 476 millions de dollars, mais l'a
fortement réduite par rapport à 2020 - où elle était de 1,7 milliard de
dollars - et même par rapport à 2019 - 802 millions de dollars de
pertes. Le taux de remplissage moyen reste très bas à 39,6% mais
a connu une évolution continue tout au long de l'année et
particulièrement au quatrième trimestre, après la levée des restrictions
imposées à Abou Dhabi, atteignant 70% en décembre. L'activité
cargo a battu ses records, avec une augmentation de 27% du tonnage
transporté et de 49% du chiffre d'affaires. La flotte a
toutefois été considérablement réduite, passant de 103 appareils en 2020
(en grande partie clouée au sol alors) à 67 appareils en 2021.
Cependant, une grande évolution est en préparation : l'entrée en service
des A350. Le premier devrait être opérationnel au deuxième trimestre.
>
La crise avec la Russie tourne à la Bérézina pour les loueurs d'avions
(source Les Échos) 3 mars - La sphère aéronautique a reçu
ordre de ne plus vendre à la Russie d'avions ou de pièces détachées,
mais ce blocus s'applique plus largement à tous les services du secteur,
à commencer par les locations d'avions. Les firmes spécialisées se sont
donc vues interdire de facto la signature de nouveaux contrats de
leasing. Surtout, elles doivent cesser à bref délai les contrats en
cours et récupérer leurs appareils au plus tard le 28 mars. Un vrai défi
à cette échelle et avec ce calendrier tendu. L'ensemble des compagnies aériennes
immatriculées en Russie, dont Aeroflot, Rossiya, S7 Airlines, Ural
Airlines, Azur Air, etc., exploite une flotte totale de 980 avions.
Selon le cabinet spécialisé Cirium, 777 sont actuellement loués à des
opérateurs. Sur ce total, 515 appareils le sont à des firmes étrangères,
pour une valeur catalogue de quelque 10 milliards de dollars, précise
l'agence Reuters. Le géant mondial du secteur, l'irlandais
AerCap (...) estime son exposition au marché russe et
ukrainien à 152 avions à fin 2021. Soit, en valeur, 5 % de sa
flotte de plus de 2.000 appareils loués chez quelque 300 clients.
(...) La décision soudaine des
Occidentaux pose d'ores et déjà de nombreux problèmes pratiques
d'application. Quel sera le degré de coopération des autorités russes,
face aux loueurs ou à leurs avocats désirant récupérer manu militari
leurs appareils ? Et même dans des cas favorables, comment envoyer des
pilotes étrangers pour les vols de rapatriement, étant donné la
fermeture de l'espace aérien, plus large que la seule Russie ? De plus,
bon nombre des appareils en question sont actuellement dispersés hors du
sol russe, loin du siège de leurs exploitants, notamment sur divers
aéroports européens, où ils sont restés parqués du fait du blocus.
(...) Plus grave à moyen
terme pour les professionnels, cette dénonciation soudaine et massive de
contrats de plus de 500 avions devrait impacter la valeur des loyers
moyens des Airbus ou Boeing qui seront replacés ailleurs dans le monde,
et la cote de nombreux modèles sur le marché d'occasion.
En quelques heures, les
deux grands avionneurs mondiaux ont coupé les ponts avec leurs clients
russes. Boeing suspend ses opérations majeures à Moscou, son campus de
formation, et empêche temporairement ses employés et partenaires en
Russie d'accéder aux données techniques sensibles, faute de licences
d'exportation américaines. L'avionneur de Chicago a déclaré avoir
suspendu la fourniture de pièces de rechange, de maintenance et de
services techniques aux clients russes. Son concurrent européen
Airbus a déclaré prendre des mesures similaires, citant une liste
croissante de sanctions internationales à la suite de l'invasion de
l'Ukraine par la Russie. « Airbus a suspendu les services d'assistance
aux compagnies aériennes russes, ainsi que la fourniture de pièces de
rechange au pays », a déclaré mercredi l'avionneur dans un communiqué.
>
SCARA : 30% d’augmentation de la dette du coût sécurité/sûreté aéroportuaire en un an
(source Air Journal) 6 mars - Le Syndicat des Compagnies Aériennes
Autonomes (SCARA) dénonce une augmentation de 30% de l’avance
remboursable de la taxe d’aéroport (TAP) décidée par l’État, et ce “sans
aucune concertation préalable avec la profession“. Le déficit du
budget de sécurité/sûreté aéroportuaire, qui était jusqu’à présent
estimé à 550 millions d’euros, vient de passer à 700 millions d’euros,
soit 30% d’augmentation, explique le SCARA. Ces 700 millions d’euros ont
été avancés par l’État aux aéroports pour couvrir leur manque à gagner
sur la TAP du fait de la chute de plus de 70% du trafic aérien pendant
la crise sanitaire. L’État exige donc le remboursement, par les
compagnies aériennes, de ces 700 millions d’euros, en les majorant
d’intérêts financiers et de frais de gestion, sur sept ans à compter de
2024. “L’État ponctionne toujours plus les compagnies aériennes
exsangues à la sortie de la crise“, dénonce le SCARA dans un communiqué.
“Il s’agit donc de faire payer aux compagnies aériennes, déjà fortement
touchées par la crise, un service de sécurité/sûreté qui n’a pas été
rendu, sur des vols non effectués durant la période de crise sanitaire
2020-2022“, ajoute le syndicat qui regroupe 50% des compagnies aériennes
françaises. Par ailleurs, pour simplifier l’administration,
la
Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) a réuni au sein d’une
nouvelle taxe appelée Taxe sur le transport aérien de passagers (TTAP)
toutes les différentes taxes aux statuts hétéroclites -la Taxe
d’Aéroport (TAP), qui change de nom pour devenir la T2S et qui couvre
les charges de sécurité/sûreté en aéroport; la Taxe de l’Aviation Civile
(TAC), qui finance une partie des dépenses de la DGAC; et la Taxe de
Solidarité sur les billets d’avion (Taxe Chirac), qui finance
l’organisation internationale UNITAID chargée de centraliser les achats
de traitements médicamenteux pour des pays en voie de développement et
depuis 2020, les infrastructures ferroviaires françaises. Mais
pour le SCARA, “il s’agit de rendre l’affectation de ces taxes opaques
et de les sanctuariser pour mieux les augmenter à l’avenir sans qu’aucun
contrôle puisse être exercé par les compagnies aériennes
contributrices“.
Revue de presse boursière
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Air France KLM : nouveau coup de massue
(source Boursier) 7 mars - L’envolée des prix du pétrole ne favorise
guère le secteur aérien, déjà mis KO par la crise sanitaire. Air France
KLM en est le parfait exemple avec un titre qui enregistre sa plus forte
baisse (-10% à 3,1 euros) en plus de deux ans en matinée à Paris.
Ailleurs en Europe, easyJet trébuche de 8,8%, Ryanair plonge de 8%,
Lufthansa cède 5,8% et IAG recule de 7,5%. Si les transporteurs
couvrent généralement une partie de leur facture carburant pour se
prémunir contre de tels évènements (Ryanair est le plus couvert), cette
'assurance' n'empêchera pas une nette hausse de leurs coûts
opérationnels dans la mesure où 100% de la consommation n'est pas
protégée. Par ailleurs, les trois grands transporteurs 'traditionnels'
européens doivent également faire face à la fermeture de l'espace aérien
russe pour desservir l'Asie depuis le Vieux continent. Sans parler des
liaisons vers la Russie et l'Ukraine désormais fermées.
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,295 euros en clôture
lundi 7 mars. Elle est en chute de -16,60%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
Évolution du cours de l'action Air France-KLM sur cinq ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,46 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
très très forte hausse cette semaine de 22$ à 123$.
La crise en Ukraine est à l'origine de la hausse du cours du pétrole,
hausse qui touche également le cuivre et
l'or.
Le Brent a d'ores et déjà dépassé son niveau de 2014 :
110$.
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Évolution du cours du pétrole sur dix ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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