N°852, 21 mars 2022
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Le Terminal 1 de CDG aux couleurs de l'Ukraine
La Revue de Presse du lundi
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Un Boeing 737 de China Eastern s'écrase en Chine avec 132 personnes à bord
(source Les Échos) 21 mars - Nouveau coup dur pour Boeing et le monde
du transport aérien ! Alors que l'avionneur américain avait enfin obtenu
l'accord de principe des autorités chinoises pour la remise en service
des 737 Max interdits de vol en Chine depuis mars 2020, un Boeing
737-800 de la compagnie China Eastern s'est écrasé ce lundi matin, avec
123 passagers et 9 membres d'équipage à son bord. Le nombre des victimes
n'est pas encore connu, mais les premières images de la zone du crash
laisse peu d'espoir de retrouver des survivants. Le vol MU5735,
qui devait relier Kunming à Guanghzou, s'est écrasé dans une zone de
basses montagnes boisées près de la ville de Wuhzou, dans le sud de la
Chine, pour une raison encore inconnue, peu de temps avant son arrivée.
(...) D'après les données ADS-B, l'avion semble être brusquement parti en piqué depuis son altitude de
croisière de 29.000 pieds (8.839 mètres), pour finalement s'écraser
trois minutes plus tard. Et ce, non sans avoir brièvement tenté un
redressement vers les 7.000 pieds (à 2.133 mètres du sol), pendant
environ 10 secondes, avant de replonger vers le sol. Deux vidéos d'un
avion en vol, diffusées sur les réseaux sociaux semblent confirmer ce
scénario. «Nous avons pris
connaissance des premiers rapports des médias et travaillons à
recueillir plus d'informations», indique sobrement Boeing, dans un
premier communiqué. Entré en service en juin 2015, ce Boeing 737-800 NG
n'appartient pas à la famille des 737 Max, qui ont été cloués au sol
après les crashs de Lion Air et Ethiopian Airlines. Il n'est donc
théoriquement pas concerné par les problèmes du système de contrôle de
vol MCAS détectés sur les 737 Max et qui ont donné lieu à des
modifications. Le 737-800 NG est, avec l'Airbus A320, l'avion
moyen-courrier monocouloir le plus répandu dans le monde, avec quelque
4.900 exemplaires en service, dont 874 en Chine. Quant à
China
Eastern, c'est l'une des trois grandes compagnies chinoises (aux côtés
d'Air China et de China Southern) et l'un des principaux partenaires et
actionnaires d'Air France-KLM, avec près de 10 % du capital. China
Eastern est donc un client de première importance pour Boeing. La
compagnie n'avait pas connu d'accident majeur depuis 2004. Sa première
décision a consisté à suspendre l'exploitation de tous ses Boeing 737.
(...)
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Air France-KLM augmente le prix des billets d'avion
(source Capital) 21 mars - C’était une conséquence que beaucoup
redoutaient, mais qui paraissait inévitable : le tarif des billets
d’avion va augmenter. Avec la flambée des prix des carburants, dont
celui du kérosène, qui sert à faire voler les avions, déjà enclenchée
par la reprise économique post-sanitaire, et gravement accentuée depuis
le début de la guerre en Ukraine, les compagnies aériennes pourraient
franchir le pas. En ce sens, Air France et KLM ont déjà annoncé une
augmentation des tarifs pour les long-courriers sur des vols en dehors
de l’Europe. Les hausses ne concernent pas les billets déjà vendus. La
RTBF évoque un montant en plus de 40 euros sur un Amsterdam-New York en
classe économique, quand Actu.fr, citant un porte-parole d’Air France,
dévoile un chiffre similaire pour un Paris-La Havane. "Nous
avons augmenté le prix des billets depuis le 17 mars 2022, sur les vols
long-courriers, pour un montant qui varie selon la destination et
l’offre de voyage", a expliqué un porte-parole de la compagne française,
relayé par Actu.fr. Les carburants représentent 20 à 30% des coûts
globaux, leur impact est donc important sur les prix, même s’ils ne sont
pas totalement liés, avec d’autres facteurs comme l’offre et la demande.
L’incertitude plane sur l’avenir et il est difficile de faire des plans
à plus long terme en raison de l’instabilité de la situation
géopolitique et des cours.
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Masques en vol : la peur des compagnies néerlandaises
(source Air Journal) 18 mars - Les compagnies aériennes néerlandaises
ont renoncé à continuer d’imposer le port du masque après le 23 mars,
par crainte d’agression des hôtesses de l’air et stewards par des
passagers. Une mesure déjà appliquée par la plupart des transporteurs en
Grande-Bretagne. Conformément aux règlements européens, le port
du masque dans les aéroports et à bord des avions continuera d’être
imposé aux Pays-Bas après le 23 mars 2022, date choisie par le
gouvernement pour mettre fin à son utilisation dans les autres
transports en commun. Pas question selon KLM Royal Dutch Airlines, sa
filiale low-cost Transavia, Corendon Airlines ou TUI Fly Netherlands,
qui qualifient la décision « d’irresponsable ». Leur crainte : une
recrudescence des actes d’incivilité à bord, de la part de passagers
remettant en cause cette différence. (...) Toutes continueront de recommander aux
passagers de porter le masque, mais elles ne prendront pas de sanction
en cas de refus. Le problème ne se pose pas outre-manche, où les
compagnies aériennes comme les aéroports ont « tombé le masque » suite à
l’annonce de la levée des restrictions de voyage. Précédées par Jet2
début mars, les British Airways, Virgin Atlantic ou autres TUI Airways
(mais pas easyJet ni Ryanair) ainsi que Londres-Heathrow entre autres,
ont mis fin à l’obligation du port du masque en intérieur et dans les
cabines – tout en « recommandant fortement » son utilisation. Et en
rappelant que la règle n’est pas forcément valable partout, par exemple
sur les vols vers les USA où la FAA a maintenu l’obligation jusqu’à la
mi-avril au plus tôt…
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Air France projette une grosse commande d'avions Embraer pour sa filiale Hop
(source Les Échos) 18 mars - Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas
entendu une aussi bonne nouvelle chez Hop. Après des années de
restructuration façon peau de chagrin, la filiale régionale d'Air France
pourrait enfin retrouver une véritable perspective d'avenir, sous la
forme d'une grosse commande d'avions. Selon nos informations,
les directions d'Air France et de Hop ont en effet engagé des
discussions informelles avec les représentants du personnel, concernant
une possible commande de 35 à 50 Embraer 190-E2, la dernière version remotorisée du jet régional brésilien, dont la précédente version équipe
déjà Hop. Soit un investissement potentiel de 2 à 3 milliards de dollars
au prix catalogue, pour le groupe Air France, déjà engagé dans le
renouvellement de sa flotte moyen-courrier, avec l'Airbus A220, et de
celle de sa filiale low-cost Transavia France . Comme lors des précédentes commandes
pour Air France et Transavia, la direction d'Air France conditionne
toutefois l'achat de ces avions à l'acceptation par les différentes
catégories de salariés - pilotes, hôtesses et stewards et personnels au
sol - de nouvelles mesures d'augmentation de la productivité et de
réduction des coûts à l'embauche. Des négociations formelles devraient
démarrer dans les prochains jours, pour tenter de parvenir à un accord.
La décision finale pourrait intervenir dans le courant de l'été.
Interrogé sur ses intentions, Air France s'est refusé à
commenter ces informations, mais n'a pas démenti. (...) Une telle
commande n'aurait pourtant rien d'habituel pour Hop. Même limitée à 35
appareils, elle permettrait de renouveler l'intégralité de sa flotte,
aujourd'hui réduite à une trentaine d'Embraer E170 et E190, dont la
plupart ont plus de vingt ans, en diminuant la consommation de carburant
et les émissions de CO2 de 17 %, conformément aux engagements
environnementaux du groupe. Elle permettrait aussi de rendre le sourire
à des salariés passablement éprouvés par les coupes franches successives
opérées dans leur entreprise. Avant même la crise du Covid,
le dernier plan de restructuration s'était soldé par une
réduction de 40 % de l'activité de Hop opérée pour le compte et sous la marque d'Air
France, avec une flotte ramenée de 69 à 32 appareils. Le dernier plan de
départs volontaires, validé en juillet 2021, s'était traduit par 1.007
suppressions de postes sur un effectif 2020 de 2.400 personnes.
Lors de la finalisation de ce plan, la direction d'Air France avait
toutefois réaffirmé la nécessité pour le groupe de conserver une
compagnie régionale d'alimentation de ses hubs de Roissy-CDG et Lyon.
Afin de calmer les inquiétudes, Air France s'était même engagé à rester
majoritaire au capital de Hop au moins jusqu'en mars 2026. Avec en
prime, la garantie de ne pas réduire la flotte à moins de 29 appareils.
Ce qui laissait supposer des rachats d'avions. Paradoxalement,
la période est plutôt favorable à des achats d'avions, du moins pour
ceux qui en ont les moyens. La crise du Covid a fortement éprouvé les
compagnies régionales, ainsi que les ventes d'Embraer, qui n'a pu livrer
que 48 jets régionaux en 2021 et 44 en 2020, contre 89 en 2019. De quoi
permettre à Air France de négocier une belle ristourne, comme avec
Airbus pour l'A220.
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Delta Air et United Airlines s'envolent après les prévisions
(source Boursier) 15 mars - Delta Airlines, la compagnie aérienne
américaine, a rehaussé ses prévisions financières pour le trimestre en
cours du fait du redressement de la demande. Delta a déclaré qu'il
s'attendait maintenant à ce que les revenus du trimestre de mars se
rétablissent à 78% des niveaux de 2019, en hausse par rapport aux
prévisions précédentes comprises entre 72 et 76% publiées en janvier. Le
transporteur aérien s'attend également à ce que le revenu total par
siège-mille disponible soit stable par rapport à mars 2019, selon une
mise à jour des prévisions avant la conférence JPMorgan Industrials de
New York. Delta a déclaré que sa perte avant impôts du trimestre
serait conforme à ses attentes initiales, malgré la hausse des prix du
carburant. Les prix du carburant ajustés attendus ont été augmentés à
2,80$ le gallon par rapport aux prévisions antérieures de 2,35 à 2,50$.
Le groupe s'attend à un bénéfice avant impôts "solide" pour le mois de
mars, car des revenus plus élevés compensent la hausse des coûts du
carburant. La compagnie aérienne a également signalé une forte demande
de voyages au printemps et en été dans ses perspectives mises à jour
pour le trimestre de mars, s'attendant à un flux de trésorerie
disponible positif en mars. United Airlines vient également de
relever ses estimations de revenus avant la conférence, voyant désormais
des revenus du premier trimestre 2022 "proches de la meilleure
extrémité" de sa fourchette de 20 à 25% inférieure aux niveaux du
premier trimestre 2019. United a augmenté son estimation du prix du
carburant à 2,99 dollars le gallon, contre 2,51$ en janvier. Le
transporteur a réduit toutefois ses prévisions de capacité à -19% par
rapport aux niveaux de 2019, contre une fourchette antérieure de 16 à
18% inférieure. La capacité en année pleine pour 2022 sera en baisse
d'un pourcentage élevé à un chiffre par rapport à 2019. Le groupe note
néanmoins que la reprise des voyages s'accélère, signalant une demande
de loisirs "très forte" et le trafic de voyages d'affaires le plus élevé
depuis le début de la pandémie.
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IAG prête 100 millions d'euros à Globalia et garde Air Europa en ligne de mire
(source Journal de l’Aviation) 17 mars - IAG et Globalia ont conclu
un accord selon lequel IAG accorde un prêt non garanti de 100 millions
d'euros au groupe espagnol sur sept ans. Il prévoit que ce prêt pourra
être converti en une participation au capital d'Air Europa, sous réserve
de l'approbation des autorités compétentes. Dans cette
éventualité, la participation d'IAG pourrait atteindre 20%. Luis
Gallego, directeur général d'IAG, affirme qu'un rapprochement avec la
compagnie espagnole reste d'une importance stratégique. Mais alors que
le marché a beaucoup évolué depuis deux ans, le groupe se « donne le
temps d'évaluer des structures alternatives qui pourraient être
intéressantes pour les deux compagnies et offrir des avantages
significatifs ». L'accord prévoit une période d'exclusivité d'un
an, le temps que les discussions se déroulent, et un droit d'égaler
toute offre d'un tiers pour Air Europa au cours des trois prochaines
années. Il aménage aussi un droit de sortie aux côtés de Globalia si le
groupe vend Air Europa.
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Plan France 2030 : 800 millions d'euros pour développer l'avion du futur
(source AFP) 15 mars - Le volet aéronautique du plan
d'investissements France 2030 s'élève à 1,2 milliard d'euros, dont 800
millions d'euros dédiés à la recherche et technologie pour développer un
avion décarboné, a détaillé jeudi le ministre délégué aux Transports
Jean-Baptiste Djebbari. Ces 800 millions financeront la feuille
de route technologique du Corac, le Conseil pour la recherche
aéronautique civile qui regroupe les industriels du secteur et l'État, a
affirmé le ministre. (...) Cette feuille de route table sur le développement d'un
appareil régional, hybride électrique ou alimenté à l'hydrogène, qui
entrerait en service vers 2030 avec un démonstrateur technologique dès
2028. Cet appareil servirait de matrice pour développer un
appareil moyen-courrier qui brûlerait directement de l'hydrogène dans
ses moteurs à l'horizon 2035. Quelque 78% des crédits du Corac
sont consacrés à la décarbonation, selon lui. (...) Une précédente
enveloppe de 1,5 milliard d'euros sur trois ans avait déjà été attribuée
en 2020 dans le cadre du plan de soutien aéronautique pour financer les
recherches sur l'"avion vert" via le Corac. Les 400 autres
millions du volet aéronautique de France 2030 sont dédiés aux "acteurs
émergents de l'industrie aéronautique", essentiellement des start-up,
ainsi qu'à la production de carburants aéronautiques durables.
S'agissant des carburants durables, levier disponible le plus rapidement
pour réduire les émissions du transport aérien, un appel à projets de
200 millions a été lancé l'an passé pour des démonstrateurs et études
pré-industrielles. "Il sera étendu jusqu'à l'automne 2022 et pourra
s'ouvrir à l'industrialisation", selon le cabinet du ministre.
Un appel à projets de 100 millions d'euros "destiné aux acteurs
émergents de l'aviation décarbonée" est par ailleurs lancé pour deux
ans. "Ce dispositif vise à soutenir des innovations qui pourront
rapidement alimenter le marché de l'aviation décarbonée, comme les
avions légers électriques ou hybrides, réalisables à plus court terme
que les avions de ligne décarbonés", selon le ministère. (...)
Fin de la revue de presse
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,935 euros en clôture
lundi 21 mars. Elle est en forte hausse cette semaine de +5,35%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
Évolution du cours de l'action Air France-KLM sur cinq ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
forte hausse cette semaine de +11$ à 116$.
La crise en Ukraine est à l'origine de la hausse du cours du pétrole,
hausse qui touche également le cuivre et
l'or.
En début de mois, le Brent a atteint
132$, proche de son record de 150$ atteint en 2008.
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Évolution du cours du pétrole sur dix ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
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Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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