N°853, 28 mars 2022
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Le Terminal 1 de CDG aux couleurs de l'Ukraine
La Revue de Presse du lundi
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Air France est optimiste pour sa saison été 2022
(source Air & Cosmos) 25 mars - Malgré la hausse des coûts du
carburant, la guerre en Ukraine et la pandémie persistante, la compagnie
reste optimiste pour l’été 2022. Air France va augmenter ses trajets
long-courriers vers l’Amérique du Nord, l’Afrique, les Caraïbes et
l’océan Indien. Air France a constaté une forte demande
pour les voyages de l’été 2022 notamment en destination de
l’Amérique du Nord, de l’Afrique, des Caraïbes et de l’océan Indien.
Les réservations pour l’Amérique du Nord sont supérieures à
celle de 2019, ce qui en fait une destination privilégiée pour
la compagnie. En effet depuis la réouverture des États-Unis en novembre
2021 aux voyageurs vaccinés, la demande n’a cessé d’augmenter.
La compagnie reste optimiste pour les mois à venir en 2022. En
revanche certaines destinations sont beaucoup moins prisées notamment
l’Asie. La guerre en Ukraine a engendré une hausse de la consommation de
carburant, en raison de l’évitement du survol de l’espace aérien russe.
Les vols entre la France et l’Asie du Nord, doivent emprunter un autre
itinéraire avec des temps de trajets augmentés, jusqu’à 4 heures
supplémentaires en moyenne. L'augmentation du prix du
baril de pétrole touche inexorablement le groupe Air France et sa
compagnie-sœur KLM Royal Dutch Airlines. Ce carburant
représente jusqu’à 30% des coûts globaux de la compagnie aérienne
franco-néerlandaise, d’où la hausse des prix pour les passagers. En
pratique, cette hausse représente un coût supplémentaire de 40
euros pour un vol vers les Caraïbes où le prix du billet était
proposé initialement à "619 euros aller-retour". En revanche cette
augmentation ne concerne pas les vols moyen-courriers, Air France assure
avoir une couverture suffisante pour ne pas faire payer le prix du
billet plus cher à ses clients. La politique de couverture permet
d'acheter du carburant en amont avec un prix déterminé, qui ne bouge
pas. Concrètement, pour le premier trimestre de 2022, la
compagnie a acheté 72% de la consommation de carburant nécessaire,
et pour le deuxième trimestre, 63% de couverture.
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Organisations environnementales : 150.000 nouvelles maisons trop proches de l'aéroport de Schiphol
(source Luchtvaartnieuws traduit avec Deepl) 26 mars - Au moins
150.000 logements seront construits dans la région de Schiphol au cours des
prochaines années, mais selon les organisations environnementales, ils
seront situés dans des endroits où le bruit des avions est trop
important pour une vie saine. Selon les recherches menées par
les fédérations pour la nature et l'environnement de North et South
Holland, 115 nouveaux sites de logement sont concernés. Ils se basent
sur les directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en
matière de pollution sonore. (...) Les plans de
construction à 20 ou 40 kilomètres de l'aéroport se situent dans le
seuil critique des risques sanitaires excessifs. "La santé de
quelque 300.000 futurs résidents des environs de Schiphol est en jeu.
Sans parler des 1,5 à 2 millions de personnes qui vivent déjà dans cette
zone", selon les organisations. Elles estiment qu'il faut réduire le bruit
des avions en diminuant l'activité à Schiphol.
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Delta Air Lines: accord d'approvisionnement de SAF avec Gevo
(source CercleFinance) 22 mars - Delta Air Lines annonce la signature
d'un accord avec Gevo, fabricant de carburant d'aviation durable (SAF)
et progresse ainsi dans son objectif d'alimenter 10% de ses opérations
avec du SAF d'ici la fin 2030. Grâce à cet accord,
Delta devrait
recevoir environ 75 millions de gallons de SAF par an pendant sept ans,
à compter de la mi-2026. Le SAF permet de réduire les émissions
de gaz à effet de serre jusqu'à 80 % par rapport aux carburéacteurs
fossiles. En 2021, Delta a acheté plus de 300 000 gallons de
SAF, collaborant avec ses partenaires commerciaux pour aider à
développer le marché sous-développé des SAF.
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Après le départ de son PDG, Ethiopian Airlines nomme Mesfin Tasew
(source L’Écho touristique) 25 mars - Ethiopian Airlines a nommé Mesfin Tasew nouveau PDG pour remplacer Tewolde Gebremariam, qui quitte
l’entreprise pour raisons de santé.
La demande de retraite
anticipée formulée par Tewolde Gebremariam a été acceptée, après 11 ans
de bons et loyaux services, annonce le conseil d’administration. Un
nouveau PDG est nommé pour le remplacer, Mesfin Tasew, a déclaré Girma
Wake, lors d’une conférence de presse à Addis Abeba. Ancien directeur
des opérations d’Ethiopian Airlines, Mesfin Tasew est l’actuel PDG
d’ASKY, compagnie panafricaine basée à Lomé, dont la compagnie
éthiopienne est le partenaire stratégique. Ethiopian Airlines,
entreprise 100% publique qui se flatte d’être la seule compagnie
aérienne réalisant des bénéfices sur le continent africain, a enregistré
un chiffre d’affaires de 3,51 milliards de dollars pour l’année fiscale
2020-2021. Dans un secteur aérien sinistré par la pandémie de
Covid-19, la compagnie est l’une des rares au monde à avoir réussi à se
maintenir à flot, sans renflouement public et sans licenciement de
personnel permanent, se tournant massivement vers le fret quand le
trafic passager a brutalement chuté, en convertissant notamment certains
de ses appareils passagers en avions cargo. (...)
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Airbus fait voler un A380 avec un moteur alimenté par 100% de SAF
(source Journal de l’Aviation) 28 mars - Airbus poursuit ses
démonstrations en faveur de l'utilisation de carburant durable
d'aviation (SAF). L'avionneur a ainsi fait
voler un A380 avec un moteur alimenté à 100% par du SAF. L'appareil utilisé pour cet essai
était MSN1, motorisé par le Trent 900 de Rolls-Royce. Le vol, réalisé le
25 mars, a duré trois heures. Il a requis l'utilisation de 27
tonnes de carburant durable, produit par TotalEnergies à partir d'esters
et d'acides gras hydrotraités (HEFA), constituées principalement
d'huiles de cuisson usagées. Un second vol est prévu entre
Toulouse et Nice le 29 mars pour tester l'utilisation du SAF en phase de
décollage et d'atterrissage. Des essais similaires ont déjà été
conduits ces derniers mois sur un A350 puis un A319neo.
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DSP Tarbes-Lourdes - Paris : bras de fer entre Chalair et Volotea
(source TourMag) 27 mars - (...) En février, la compagnie espagnole
Volotea avait remporté, à la surprise
générale, l’appel d’offre lancé par le syndicat mixte Pyrénia,
pour
l’exploitation en exclusivité de la ligne aérienne entre l’aéroport de
Tarbes-Lourdes et Paris-Orly. Une liaison soumise aux aides DSP,
à savoir à une convention tripartite entre le transporteur, le syndicat
gestionnaire de l’aéroport, et l’État, qui verse une compensation en
contrepartie de l’exploitation de la ligne et donc du désenclavement du
territoire et du développement de son économie. Une compensation
qui implique des sommes non-négligeables. Pendant 4 ans, Volotea devait
percevoir 4,5 millions d’euros annuels de la part de l’État français
pour assurer la ligne. La décision
avait provoqué la colère de la compagnie française Chalair, dont l’offre
avait été classée deuxième. La compagnie dirigée par Alain Battisti (qui
dirige par ailleurs la Fédération nationale de l’aviation marchande,
FNAM) avait alors répliqué par un référé pré-contractuel pour contester
la décision devant le tribunal administratif. Rebondissement :
par une ordonnance du 21 mars 2022, le juge des référés du tribunal
administratif de Pau a fini par annuler la première décision, donnant
raison à Chalair. « La candidature du délégataire retenu n’était
pas régulière au regard du règlement de consultation. La procédure est
donc annulée à compter du stade de l’examen des candidatures », fait
savoir le tribunal administratif de Pau dans un communiqué.
La raison en est simple : l’offre
présentée par Volotea n’aurait pas dû être examinée car la compagnie a
été condamnée par la justice française pour des faits de travail
dissimulé « faute de déclarations aux organismes de protection sociale
en France pour certains de ses pilotes ». Ceci en septembre 2021 devant
le tribunal correctionnel de Bordeaux. L’amende de 200.000 euros liée
n’aurait pas encore été réglée en intégralité. Contactée,
Chalair se refuse pour l’instant à tout commentaire quant à la décision
du tribunal administratif. Alain Battisti, à la tête de la compagnie,
dit maintenant « attendre la réaction juridique des élus en ce qui
concerne le processus de DSP en cours ». De son côté,
Volotea
indique avoir fait appel de la décision. « Aucune autre ligne n’est
concernée », précise la direction de la compagnie espagnole.
L’exploitation de la ligne entre Tarbes-Lourdes et Paris-Orly par
Volotea devait débuter au 1er juin 2022.
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Montpellier : l'aéroport vise le 1,7 million de passagers en 2022
(source Midi Libre) 24 mars - Le ciel se dégage peu à peu sur
l'aéroport Montpellier Méditerranée. Après avoir "limité la casse en
2020", selon les propos d'Emmanuel Brehmer, président du directoire de
la société aéroportuaire, le retour à la normale se confirme. "Nous
tablons, pour 2022, sauf nouvelle catastrophe dans le monde,
sur un
trafic de passagers de 1,7 million, ce qui représenterait 88% du trafic
de 2019". Et si, comme l'ajoute encore le président du
directoire, l'aéroport "repart avec une ambition forte cette année",
c'est qu'il a des raisons d'y croire. "On sort d'une année 2021 assez
formidable, au regard de ce qu'on a vécu, avec un trafic de passagers
qui s'est situé autour de 1,1 million". Mais surtout, les comptes ont
affiché un solde positif, de "près de 1 million d'euros". Dans quelques jours, surfant sur
la reprise progressive du trafic, Emmanuel Brehmer va annonce un nouveau
plan de développement. Ambitieux. "Nous allons investir d'ici 2026 entre
50 et 60 M€, avec l'ambition d'atteindre les 2,5 millions de passagers",
affirme-t-il. D'ici là, une seconde base pourrait voir le jour, à
l'initiative d'une compagnie aérienne. (...) "Les succès internationaux de l'été dernier sont
de retour, offrant un choix de 16 pays, en plus de la France",
précise-t-on à l'aéroport. Des regrets cependant, comme l'absence de
Madrid. "Les choses se font petit à petit". (...)
Transavia, qui devait baser cette année son second
avion sur le tarmac montpelliérain, a décidé de reporter son arrivée à
2023. "La force de Transavia, c'est qu'elle apporte un complément de
trafic, avec un potentiel immédiat de 300 à 400.000 passagers".
Articles Bonus
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Anticiper pourquoi ?
(source jeanfrancoissimonin) 24 mars - Jusqu’à un passé récent, il
était inutile de chercher à faire des prévisions sur une très longue
durée, par exemple à horizon 2050, ou 2100, ou encore 2500. Il faut dire
que rien ne l’exigeait. Si un être humain vivant au XVe siècle avait
souhaité se représenter le monde de l’an 2000, c’eut été par pure envie
de se distraire, car rien à son époque ne rendait nécessaire ce type
d’exercice. Le monde était illimité, dans le temps et dans l’espace,
c’était une affaire entendue. La nature des activités humaines n’avait
aucun rapport avec le devenir de ce monde. L’homme était redevable de
ses actes devant Dieu ou devant la société, mais pas devant le monde
lui-même. Les lois de la nature étaient certes écrites en langage
mathématique, mais cela n’impliquait aucune responsabilité humaine
vis-à-vis de l’état du monde. Ce principe de totale
disponibilité de l’avenir à l’égard de l’homme est en train de
s’effacer ; ce principe devient contre-productif dans le monde
d’aujourd’hui, au début du XXIe siècle. Nos choix stratégiques actuels
et toutes leurs implications, volontaires et involontaires, influent
déjà profondément sur le futur à moyen et long terme, tant au travers
des déchets radioactifs, de la création de nouveaux matériaux et de
chimères, de la destruction d’espèces endémiques, du changement
climatique, des pollutions de diverses natures. Il devient clair que la
pensée de court terme, qui est devenue le paradigme temporel commun à
l’ensemble de la civilisation occidentale, ne présage rien de bon pour
le XXIIe siècle, notamment au regard des enseignements de la
mondialisation et de l’anthropocène. Les exigences d’anticipation qui en
découlent sont gigantesques, quasi inimaginables. Anticiper devient,
pour la première fois dans l’histoire, une nécessité de première
importance.
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Qu’est-ce que l’anthropocène ?
(source jeanfrancoissimonin) septembre 2017 - L’anthropocène est le
concept au travers duquel nous prenons conscience que les politiques et
stratégies déployées par les principaux acteurs de la mondialisation
conduisent à l’effondrement de la civilisation occidentale et, partant,
de l’ensemble de la planète. L’entrée dans l’ère de
l’anthropocène signifie que nous avons franchi le seuil à partir duquel
l’avenir de la biosphère ne dépend plus que de nous, espèce humaine,
devenue surpuissante, mais malheureusement incapable de
contrôler cette surpuissance. L’humanité, sa démographie, son industrie
et ses technologies en expansion sont devenues les facteurs les plus
déterminants des équilibres du vivant. A partir de l’anthropocène, il
n’existe plus de nature naturelle. Il n’existe plus qu’une seule nature,
humaine. L’anthropocène est le marqueur à partir duquel il
devient officiellement coupable de prolonger les logiques
technoscientifiques et économiques en vigueur dans l’économie
mondialisée du XXIe siècle. Toute la série Clés d’accès au XXIIe siècle,
dont je présente plusieurs extraits sur le site BH22, représente un
effort pour envisager une nouvelle infrastructure de civilisation, apte
à supporter une projection sur le long terme – en l’occurrence à
l’horizon du siècle prochain.
Fin de la revue de presse
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,043 euros en clôture
lundi 28 mars. Elle est en hausse cette semaine de +2,74%.
Après être descendue à 3,295€ début mars, elle a rebondit de +22% en
trois semaines.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
Évolution du cours de l'action Air France-KLM sur cinq ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
hausse cette semaine de +4$ à 120$.
La crise en Ukraine est à l'origine de la hausse du cours du pétrole,
hausse qui touche également le cuivre et
l'or.
En début de mois, le Brent a atteint
132$, proche de son record de 150$ atteint en 2008.
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Évolution du cours du pétrole sur dix ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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