N°854, 4 avril 2022
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Marjan Rintel, la future Directrice Générale de KLM
La Revue de Presse du lundi
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Air France-KLM donne une patronne à KLM et renouvelle Ben Smith
(source Les Échos) 31 mars - Benjamin Smith a plusieurs motifs de
satisfaction ce jeudi 31 mars. Le premier est évidemment sa reconduction
à la tête d'Air France-KLM, pour un nouveau mandat de cinq ans. Même si
cette décision ne faisait aucun doute, le conseil d'administration du
groupe l'a anticipé de quelques mois, de façon à offrir le plus de
visibilité possible aux investisseurs dans la perspective d'une nouvelle
levée de fonds. L'autre motif de satisfaction, qui était moins
évident, est le choix de Marjan Rintel, l'actuelle directrice générale
des chemins de fer hollandais, pour succéder à Pieter Elbers aux
commandes de KLM, à compter du 1er juillet. Cette Hollandaise de 55 ans connaît bien KLM pour avoir y avoir travaillé pendant 15 ans, jusqu'en
novembre 2014, avant de partir chez NS (Nederlandse Spoorwegen),
l'équivalent néerlandais de la SNCF. Selon nos informations, la candidature de Marjan Rintel l'a emporté dans
la dernière ligne droite sur celle de Pieter Bootsma, actuel directeur
« revenue management » d'Air France-KLM, qui pouvait pourtant se
prévaloir d'une expérience beaucoup plus importante chez KLM. Il
semblait également avoir la préférence du comité d'entreprise de la
compagnie néerlandaise, où siègent les représentants du personnel.
À
l'annonce de cette nomination, des représentants syndicaux de KLM ont
d'ailleurs fait part de leur mécontentement de ne pas avoir été
impliqués dans cette décision, certains évoquant même un possible
recours en justice. Cependant, Marjan Rintel présentait le
double avantage d'avoir, non seulement la préférence de Benjamin Smith
et du gouvernement néerlandais, et notamment de sa ministre des
finances, Sigrid Kaag, mais encore de ne pas avoir été impliquée dans
les querelles entre l'état-major français du groupe et la direction de
KLM, ainsi que dans les différentes passes d'armes à fleurets mouchetés
entre Ben Smith et Pieter Elbers. « C'est une copie d'Anne
Rigail », souligne un bon connaisseur du groupe, en référence au
mélange
de compétences et de diplomatie de la directrice générale d'Air France.
Deux qualités qui seront nécessaires à la nouvelle patronne de KLM pour
apaiser la situation en interne et poursuivre les efforts de réduction
des coûts. Outre l'annonce du prochain départ de Pieter Elbers,
la compagnie néerlandaise est en effet confronté à l'hostilité d'une
partie de la coalition gouvernementale sociale-écologiste qui, avant
toute décision sur sa participation à une recapitalisation, souhaite lui
imposer de nouvelles restrictions, comme le triplement de la taxe sur
les billets d'avion, ainsi qu'une nouvelle réduction de ses coûts de
15 %. Ces annonces du conseil d'administration, ainsi que la
détente visible sur les cours du pétrole et les risques géostratégiques
liés à la guerre en Ukraine, devraient contribuer à dégager la voie,
pour une nouvelle augmentation de capital d'Air France-KLM avant la fin
de l'année. Après avoir chuté, le cours de Bourse du groupe a en effet
retrouvé une trajectoire ascendante ces derniers jours. Toutefois, il
faudra probablement attendre la publication des résultats trimestriels,
le 5 mai prochain, pour y voir plus clair sur ce dossier.
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Le Cabinet néerlandais veut porter la taxe sur les vols à 24 euros par billet
(source Rtlnieuws) 29 mars - Le Cabinet veut tripler la taxe de vol
qui est perçue depuis l'année dernière. Actuellement, les voyageurs
paient près de 8 euros par billet. Ce montant devrait passer à environ
24 euros l'année prochaine. Ainsi, le cabinet veut rendre
l'avion "relativement moins attrayant". C'est ce qui ressort d'une
lettre sur le soi-disant plan de relance et de résilience que la
ministre Sigrid Kaag (Finances) a envoyée aujourd'hui à la Chambre
basse. Le produit de la taxe sur les vols, aujourd'hui d'environ 200
millions d'euros par an, devrait passer à 600 millions d'euros en 2023.
La taxe ne s'applique
qu'aux passagers en partance. Les voyageurs en correspondance aux Pays-Bas ne devront
pas payer la taxe. (...) Le cabinet part du principe que les
conséquences "à court terme sont relativement limitées". Certaines
personnes s'abstiendront de voyager, d'autres choisiront un autre moyen
de transport ou se déplaceront vers des aéroports étrangers. Mais une
partie continuera à voler, suppose le cabinet.
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Air France-KLM choisit CFM (Safran/GE) pour motoriser ses A320neo
(source AFP) 4 avril - Air France-KLM a annoncé lundi avoir choisi
les moteurs de CFM International - coentreprise du français Safran et de
l'américain GE - pour équiper ses futurs appareils de la famille Airbus
A320neo, et être entré en négociations exclusives avec le motoriste.
«Le conseil d'administration du groupe a choisi d'entrer en
négociations exclusives avec CFM International pour l'achat de moteurs
LEAP-1A pour équiper sa future flotte d'Airbus A320neo et A321neo», a
indiqué l'entreprise franco-néerlandaise dans un communiqué, sans donner
de montant. Pour motoriser ce type d'appareils, les compagnies aériennes
ont le choix entre le moteur de CFM et un autre, proposé par Pratt &
Whitney, filiale de l'américain Raytheon Technologies.
«Cette décision fait suite à
la commande, annoncée en décembre dernier, de 100 appareils de la
famille Airbus A320neo - avec des droits d'acquisition pour 60 appareils
supplémentaires, afin de renouveler les flottes de KLM et Transavia
Pays-Bas, et de renouveler et de faire croître celle de Transavia
France», indique Air France-KLM. Le groupe rappelle que CFM lui fournit
déjà des moteurs pour ses flottes de Boeing 737 NG et d'Airbus A320ceo.
Air France a par ailleurs reçu l'an dernier ses premiers Airbus
A220, dont la motorisation est exclusivement assurée par Pratt &
Whitney.
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Air France-KLM perd un recours contre une lourde amende européenne sur le fret aérien
(source Reuters) 30 mars - Air France-KLM et ses filiales Air
France et KLM ont perdu mercredi leurs recours contre des amendes de
plusieurs dizaines de millions d'euros qui leur avaient été imposées il
y a cinq ans par l'autorité de la concurrence de l'Union Européenne pour
une entente sur le marché du fret aérien. Après avoir été
débouté mercredi par le Tribunal de l'Union européenne - l'une des deux
juridictions de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) -
le
groupe aérien a fait savoir dans une déclaration transmise à Reuters,
qu'il "analysera sans délai cet arrêt dans la perspective d'un pourvoi
devant la Cour de Justice", l'autre juridiction de la CJUE.
Air
France-KLM rappelle que le montant des amendes qui lui avaient été
infligées avait été provisionné "à hauteur de 350,6 millions d'euros,
intérêts inclus, dans les comptes au 31 décembre 2021."
La
Commission européenne avait infligé à Air France une amende de 182,9
millions d'euros, la plus lourde, et à KLM une amende de 127,1 millions
d'euros. L'amende totale pour le cartel composé de 12 compagnies
aériennes s'élevait à 776 millions d'euros. La sanction avait
été imposée une première fois en 2010 pour une entente sur les prix dans
le domaine du fret entre 1999 et 2006. Elle avait été annulée en 2015
pour vice de procédure mais rétablie deux ans plus tard par la
Commission européenne. Le Tribunal de justice de l'Union
européenne a confirmé mercredi les amendes infligées à Air France-KLM,
Air France, KLM, Martinair Holland, Cargolux, Lufthansa et
Singapore Airlines. Le Tribunal a réduit les amendes
infligées par la Commission à Japan Airlines, Air Canada,
British Airways, Cathay Pacific Airways, Latam
Airlines Group et sa filiale Lan Cargo. Les sanctions ont été
modifiées pour SAS mais le montant total de l'amende reste
inchangé. Lufthansa et sa filiale Swiss International Airlines
sont épargnées. Elles avaient alerté les autorités antitrust.
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Chine: l'aviation a encore creusé ses pertes en 2021
(source AFP) 31 mars - Les trois principales compagnies aériennes
chinoises ont enregistré l'an dernier plus de 5 milliards d'euros de
pertes, pénalisées sur leur immense marché intérieur par des regains
épidémiques et les restrictions de déplacements à l'étranger.
Premier pays touché par le Covid-19, la Chine a pratiquement fermé ses
frontières depuis mars 2020, ce qui a réduit drastiquement les liaisons
aériennes avec l'international. (...)
Dans ce contexte, Air China a vu en 2021 ses pertes
se creuser de plus
de 15% sur un an à 16,6 milliards de yuans (2,3 milliards d'euros), a
annoncé mercredi la compagnie nationale emblématique. (...) Pour sa part,
China Southern
Airlines a enregistré 12,1 milliards de yuans (1,7 milliard d'euros)
de
pertes l'an dernier, en hausse de 11,6% sur un an. (...) De son côté,
China
Eastern Airlines a fait état de 12,21 milliards de yuans (1,7 milliard
d'euros) de pertes l'an dernier, soit 3,1% de hausse sur un an.
(...)
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Ryanair prévoit 350 à 400 millions d'euros de perte pour son exercice 2022
(source Boursorama) 4 avril - Ryanair a resserré sa prévision de
perte pour son exercice décalé 2022 et table désormais sur une
fourchette de 350 à 400 millions d'euros, contre une perte attendue
auparavant entre 250 et 450 millions d'euros, a annoncé le groupe lundi
dans un communiqué. La compagnie aérienne irlandaise low-cost
ajoute avoir transporté quelque 97 millions de passagers lors de cet
exercice achevé le 31 mars, contre 27,5 millions pour l'exercice
précédent, au plus fort de la pandémie de Covid-19, mais encore très en
deçà du trafic de 149 millions de passagers enregistré avant la
pandémie. Ryanair précise avoir largement réduit sa dette
pendant son dernier exercice, à 1,5 milliard d'euros contre 2,3
milliards précédemment. En pleine flambée des cours du pétrole et du
carburant, elle dit avoir couvert 80% de ses achats de kérosène pour
l'exercice qui démarre. (...) Ryanair avait subi le pire exercice de son
histoire en 2020-2021, avec une perte de l'ordre d'un milliard d'euros,
et annoncé la suppression de quelque 3.000 emplois. (...) Le groupe publiera ses résultats annuels le
16 mai.
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Le grand retour de la problématique de la pénurie de pilotes
(source Journal de l'Aviation) 29 mars - Cela fait désormais deux ans
que le secteur aérien a pour principale préoccupation la réduction de
ses coûts, la recherche de financement et sa survie dans un
environnement profondément bouleversé par la crise sanitaire. (...)
Aujourd'hui, 76% de la flotte mondiale est de
nouveau active, indique une récente étude d'Oliver Wyman. Et avec elle,
ce sont les équipages des compagnies aériennes qui reprennent du
service. Mais la crise sanitaire et ses licenciements ont laissé des
traces, faisant désormais ressurgir un vieux problème, celui de la
pénurie de pilotes. Bien entendu, il est différent entre les
régions. Selon Oliver Wyman, l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Europe
devraient connaître des besoins mesurés, auxquels les structures de
formation pourront répondre. (...) Après deux années tampons,
la pénurie est en
revanche bien de retour aux États-Unis. Avec un marché domestique très
solide et des aides de l'État très importantes, les compagnies ont
rapidement pu rétablir leurs capacités à un haut niveau. En revanche, si
elles ont pu avoir recours à de l'activité partielle et des congés sans
solde pour maintenir leurs effectifs de pilotes, elles ont
aussi connu des licenciements et de nombreux départs
anticipés à la retraite, départs qui devraient se poursuivre car la
population de PNT est vieillissante. En parallèle, les programmes de formation ont
perdu leurs élèves. Le métier avait déjà perdu de son glamour avant la
crise ; l'effondrement du mythe de l'emploi sûr et les obstacles posés
par le coût, la durée et la complexité des formations risquent de tarir
encore le vivier d'aspirants pilotes de ligne. Le constatant, United
Airlines a ouvert sa propre école avec l'objectif de diversifier le
profil des élèves et d'élargir sa base. Elle espère ainsi étancher ses
besoins pour 10.000 pilotes jusqu'en 2030 mais reste consciente que
« cela va être difficile », selon les mots de son CEO Scott Kirby.
Breeze Airways est allée jusqu'à recruter des pilotes en Australie.
Baisse des effectifs en poste, départs à venir, temps long de formation
et désaffection pour le métier : le trou d'air à court terme est
inévitable.(...) Selon Oliver Wyman, 12.000 pilotes
manqueront aux États-Unis l'année prochaine, 34.000 dans le monde.
Pour les régions en pénurie, les États-Unis dans l'immédiat, le
Moyen-Orient et l'Asie Pacifique ensuite, la question des capacités de
formation sera essentielle. Mais les compagnies vont devoir se pencher
sur une autre problématique : comment redorer le blason du métier pour
remplir les cockpits ?
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Air New Zealand va lancer une recapitalisation de 1,5 milliard de dollars alors que les frontières vont rouvrir
(source Reuters) 30 mars - Air New Zealand Ltd a annoncé mercredi
qu'elle allait lever 2,2 milliards de dollars néo-zélandais (1,53
milliard de dollars) pour consolider son bilan affecté par la pandémie
et rembourser une enveloppe de liquidités de 2 milliards de dollars néo-zélandais accordée par le gouvernement, alors que la frontière
internationale de la Nouvelle-Zélande va rouvrir. La levée de
fonds se fera par le biais d'une émission de droits à forte décote et
d'actions rachetables permettant de lever 1,8 milliard de dollars néo-zélandais, dont
850 millions de dollars néo-zélandais serviront à
rembourser l'encours de la dette envers le gouvernement néo-zélandais,
qui détient 51,9 % de la compagnie aérienne. Les 950 millions de
dollars néo-zélandais restants serviront à renforcer le bilan et à
faciliter la reprise après les ravages causés par le COVID-19, a déclaré
le transporteur. Il a également contracté une nouvelle dette de 400
millions de dollars néo-zélandais auprès du gouvernement pour obtenir
des liquidités supplémentaires. "Le moment est venu de
positionner notre compagnie aérienne en vue de son redressement", a
déclaré la présidente Therese Walsh aux journalistes. (...)
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,107 euros en clôture
lundi 4 avril. Elle est en hausse cette semaine de +1,58%.
Après être descendue à 3,295€ début mars, elle a rebondit de +24% en
quatre semaines.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
Évolution du cours de l'action Air France-KLM sur cinq ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,31 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
forte baisse cette semaine de -14$ à 106$.
La crise en Ukraine est à l'origine de la hausse du cours du pétrole,
hausse qui touche également le cuivre et
l'or.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Évolution du cours du pétrole sur dix ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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