Air France se fixe des objectifs plus ambitieux sur le CO2

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM
 

François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°856, 18 avril 2022
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La Revue de Presse du lundi

> Air France se fixe des objectifs plus ambitieux sur le CO2

(source Les Échos) 13 avril - Moins 30 % de CO2 par passager au kilomètre d'ici à 2030, comparé au niveau de 2019 : tel est le nouvel objectif fixé par Air France pour réduire l'impact de ses vols sur l'environnement. Un objectif moins lointain que l'engagement pris par l'association du transport aérien international d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais aussi plus parlant et plus concret pour le grand public que la réduction nette de 50 % d'ici 2030 comparé à 2005, annoncée précédemment par Air France.
 
Car contrairement aux engagements précédents, il s'agira bien d'une réduction brute des émissions, hors mesures de compensations qui offrent des chiffres nets plus impressionnants mais ne réduisent pas la quantité de CO2 rejeté par un vol.
 
Pour être encore plus clair, cette réduction de 30 % par passager-kilomètre transporté devrait correspondre, selon l'évolution du trafic, à une diminution de 12 % de la quantité de CO2 rejetée par Air France entre 2019 et 2030. Un écart qui tient à la part des vols long-courriers, nécessairement plus polluants que les vols court-courriers, dans l'activité d'Air France.
 
Cette feuille de route a été mise sur la table sans avoir à réduire l'activité de la compagnie, qui entend poursuivre sa croissance. La trajectoire serait compatible avec l'Accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique en deçà de 2°C, selon la méthodologie de calcul de l'organisme indépendant SBTi (Science-Based Target initiative), choisi par Air France pour valider ses objectifs.
 
Ce nouvel objectif d'Air France ne se substitue pas pour autant aux précédents, et notamment à l'atteinte de la neutralité carbone (« zéro émission nette » en 2050), qui additionne des mesures de réduction des émissions et de compensation, à travers le financement de toutes sortes de projets visant à capturer du CO2 de l'atmosphère.
 
Depuis 2019, Air France compense ainsi 100 % de ses émissions de CO2 sur ses vols intérieurs . Depuis cette année, elle doit également utiliser 1 % de biocarburants, qui permettent également de réduire le bilan carbone net des vols. D'ici 2030, la compagnie vise au moins 10 % d'incorporation sur l'ensemble de ses vols et 63 % en 2050.
 
D'autres leviers sont utilisés, comme l'optimisation du pilotage et la réduction du poids à bord. Un kilo de moins à bord d'un avion, c'est 69 tonnes de CO2 en moins sur un an, dit-on chez Air France. Cependant, le principal atout d'Air France pour réduire réellement ses émissions de CO2 reste la modernisation en cours de sa flotte.
 
Celle-ci lui permet non seulement de réduire ses coûts d'exploitation, mais encore de diminuer fortement sa consommation de carburant - et donc des émissions de CO2. En moyenne, les nouveaux avions livrés à Air France - 38 Airbus A350 et 10 Boeing 787 pour le long-courrier, 60 Airbus A220 pour le court et moyen-courrier -, produisent 20 % à 25 % de CO2 de moins que les appareils qu'ils remplacent.
(...)

Mon commentaire : Air France, comme KLM (lire l'article ci-dessous), s'engage concrètement dans la réduction de ses émissions de CO2.

Les deux compagnies aériennes feront valider leurs actions par le SBTi.

Le SBTi est issu d'un partenariat entre le CDP (Carbon Disclosure Project, une organisation qui publie des données sur l'impact environnemental des plus grandes entreprises), le Pacte mondial des Nations unies, le World Resources Institute (WRI) et le World Wide Fund for Nature (WWF).

Le SBTi encourage une action climatique ambitieuse dans le secteur privé en permettant aux organisations de fixer des objectifs de réduction des émissions fondés sur la science.

Les entreprises qui adhèrent à cette initiative font le choix d'agir pour la planète indépendamment de leurs concurrents.

> KLM, Schiphol, Airbus, Royal NLR et l'université technologique de Delft collaborent pour accélérer la transition vers une aviation durable

(source Luchtvaartnieuws, traduit avec DeepL) 12 avril - KLM, Schiphol Group, Airbus, Koninklijke NLR et l'université technologique de Delft s'engagent dans une collaboration intensive pour réaliser le développement technologique vers un vol climatiquement neutre d'ici 2050. Pour marquer le début de l'initiative conjointe Flying Vision, les cinq parties ont signé un accord de coopération lundi soir.
(...)
Selon les initiateurs, l'initiative Flying Vision vise à développer un "écosystème innovant ouvert". Cela signifie que les parties concernées partageront les avancées technologiques et les nouvelles connaissances avec d'autres et que toute personne souhaitant contribuer à rendre l'aviation plus durable pourra y participer.
 
La coopération portera notamment sur : le développement de nouveaux types d'avions très économes en énergie ; l'utilisation de 100 % d'énergie renouvelable ; les opérations logistiques de l'aviation neutres sur le plan climatique et les implications de l'aviation durable pour le passager. La stimulation de l'esprit d'entreprise et la formation de nouveaux talents constituent également un pilier important. 
 
Pour promouvoir la coopération, l'université technologique de Delft prévoit d'aménager sur son campus un lieu de travail et de rencontre physique où les étudiants, les chercheurs, les jeunes pousses et le personnel de R&D des entreprises pourront se rencontrer. L'ouverture de ce site est prévue pour la fin de l'année 2022.

Mon commentaire : KLM collabore également avec l'université de technologie de Delft sur un nouveau concept d'avion baptisé "Flying-V"., un avion en forme de "V" dont une maquette avait été présenté à l'occasion des 100 ans de la compagnie aérienne néerlandaise.

KLM est très engagée sur l'utilisation des carburants durables et sur la recherche en général.

En 2019, KLM a lancé un projet de première usine européenne produisant du carburant d'aviation durable avec SkyNRG (leader mondial des carburants d’aviation durables) et SHV Energy (leader mondial de la distribution de GPL) qui achètera le bioGPL produit. KLM s'était engagée à acheter 75.000 tonnes de carburant d’aviation durable par an.

> Biocarburants aériens : TotalEnergies vise une production de masse au Japon avec Eneos

(source La Tribune) 14 avril - Déjà investi dans le développement de plusieurs sites de production de carburants aériens durables (SAF) en France, TotalEnergies vient de s'associer avec le groupe japonais Eneos Corporation en vue d'établir une unité de production de masse au Japon. Celle-ci disposerait d'une capacité de production de 300.000 tonnes, soit autant que l'ensemble de la production de TotalEnergies en France.
(...)
Les études ont déjà été engagées par les deux partenaires qui misent sur des procédés de production à partir d'huiles de cuisson usagées et de graisses animales.
(...)
Cette annonce arrive quelques semaines après la décision du ministère japonais de l'Aménagement du territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme de fixer un objectif d'incorporation de 10 % de SAF d'ici 2030. Sachant que le pays consommait environ 10 millions de tonnes de kérosène par an avant la crise, cela nécessite une production de l'ordre du million de tonnes.
 
Si les études de faisabilité s'avèrent concluantes et que le projet voit le jour, le site de Negishi pourrait donc contribuer à cet objectif à hauteur de 300.000 tonnes par an à partir de 2025.
(...)
Negishi se classerait ainsi dans les unités de production de grande taille, se rapprochant de la raffinerie de Rotterdam qui doit atteindre une capacité de 500.000 tonnes par an d'ici fin 2023. Il reste néanmoins loin de la raffinerie géante de Singapour, qui doit produire jusqu'à un million de tonnes par an à partir de l'année prochaine. Les unités de Rotterdam et Singapour sont exploitées par l'entreprise finlandaise Neste, leader du secteur.
(...)
En France (...) fin mars, Patrick Pouyanné, PDG du groupe pétrolier, annonçait son objectif de produire 300.000 tonnes de SAF par an en 2024 (sur un objectif de 5 millions de tonnes de biocarburants en 2030, tous secteurs confondus). Cette production proviendra de plusieurs unités réparties entre les raffineries de La Mède, de Normandie et de Grandpuits.
(...)
C'est en théorie largement suffisant pour couvrir les besoins français jusqu'à la fin de la décennie. En se basant sur les chiffres de consommation d'avant la crise - soit entre 6,5 et 7 millions de tonnes de carburéacteur par an en France - il faut environ 70.000 tonnes de SAF par an pour couvrir le mandat actuel de 1 %. Le double sera nécessaire en à partir de 2025, avec l'entrée en vigueur du mandat européen de 2 % dans le cadre du Pacte vert européen.
 
La production devra ensuite largement s'accélérer pour couvrir les mandats suivants : 5 % en 2030 et 20 % en 2035... l'Union Européenne ayant fixé un objectif d'incorporation de 63 % en 2050.

Mon commentaire : L'usine de Grandpuits n'ouvrant qu'en 2024, les compagnies aériennes françaises ne disposeront pas d'ici là des quantités suffisantes pour incorporer 1% de carburants aériens durables (SAF).

TotalEnergies devra donc payer une taxe incitative relative à l'incorporation de biocarburants (Tirib), taxe qui sera vraisemblablement répercutée sur le prix du kérosène payé par les compagnies aériennes.

> CMA CGM Air Cargo desservira Paris-CDG en juin

(source L’Antenne) 14 avril - Avec Liège pour hub, CMA CGM Air Cargo exploite actuellement sa flotte d’avions dans le cadre d’un partenariat noué avec Air Belgium. Cette organisation semble transitoire puisque la filiale aérienne du groupe armatorial français entend devenir un transporteur aérien à part entière. Tel est le but de ses démarches aux États-Unis et en Europe, dont en France.
 
Aux États-Unis, la compagnie a obtenu son certificat de transporteur aérien le 16 mars. Une procédure identique est en cours auprès des autorités françaises. À partir du mois de juin, CMA CGM Air Cargo prévoit de lancer ses premiers vols entre Paris-Charles-de-Gaulle, Chicago, New York et Atlanta.
(...)
 
Pour le directeur du développement d’Aéroports de Paris, 2022 devrait être "une année de relance pour le fret à Paris-CDG". En plus de la venue de CMA CGM Air Cargo, "Fedex et DHL Express ont renforcé leurs capacités en 2021", rappelle-t-il. Air France-KLM Martinair Cargo redéploie aussi ses vols à Paris au moyen de nouveaux A350F qui proposent une charge utile plus élevée.

La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) confirme la reprise du fret avionné en France cette année.
(...)
L’évolution du fret avionné entre la France et l’Asie semble plus difficile à prévoir. Seule certitude, "les tarifs vont augmenter sur cet axe", affirment Jean-Michel Garcia, délégué aux transports internationaux de l’AUTF, et Philippe de Crécy, vice-président de TLF Overseas.
(...)
Pour expliquer la hausse des taux de fret, ils invoquent tout d’abord les conséquences de la guerre en Ukraine. "Le contournement des espaces aériens russe et biélorusse allonge les vols d’au moins trois heures, expliquent-ils. Les avions sont obligés d’emporter plus de carburant. Cela a un coût et réduit leur charge utile".
(...)
La deuxième raison invoquée concerne les mesures de confinement décidées en Chine pour lutter contre le Covid-19. Selon Christophe Boucher, ces dernières "impactent le traitement des marchandises dans plusieurs aéroports chinois qui manquent de main d’œuvre".

Mon commentaire : La CMA CGM est le leader mondial du transport maritime et de la logistique. Elle dispose d'une flotte de plus de 500 navires.

Début 2021, elle a décidé de se lancer dans le fret aérien en achetant quatre A330-200F d'occasion. Elle sera un concurrent de plus sur la plateforme de Charles-de-Gaulle pour Air France.

> EasyJet repart en flèche en France, porté par un effet rattrapage

(source Les Échos) 12 avril - EasyJet tient le bon bout. Après deux ans de « stop & go » au gré des fermetures et réouvertures du Royaume-Uni, la deuxième compagnie low-cost européenne est enfin montée dans l'avion de la reprise.
 
Longtemps restée à la traîne de ses principaux concurrents, avec une offre 2021 encore inférieure de 64 % à son niveau d'avant la crise sanitaire, easyJet a rouvert les robinets en grand en ce début d'année, en remontant son offre à 82 % du niveau de 2019. Et selon son directeur général, Johan Lundgren, la compagnie orange devrait déployer cet été « des niveaux de vol proches de ceux de 2019 » et « émerger comme l'un des gagnants de la crise ».
 
Une remontée en flèche permise par la levée des restrictions sanitaires au Royaume-Uni, premier marché d'easyJet, et la réduction des pertes prévues sur le premier semestre de l'exercice 2021-2022, ramenées de 730 à 535 millions de livres… Mais aussi par les bonnes performances de son deuxième marché, la France, où easyJet reste le deuxième transporteur aérien après Air France en général, et le premier dans la plupart des aéroports régionaux.
(...)
Au retour de la clientèle loisirs s'ajoute, dans le cas d'easyJet en France, celui de la clientèle affaires voyageant pour motifs professionnels. « Avec la levée des contraintes sanitaires, le trafic affaires est bien reparti en France, avec là aussi, un phénomène de rattrapage », confirme Bertrand Godinot. Les déplacements professionnels représentaient 24 % de notre activité avant le Covid et aujourd'hui, on est à 26 % », souligne-t-il.
 
Du fait de son modèle « middle cost », caractérisé par le choix de desservir les grands aéroports en offrant le plus de fréquences quotidiennes possibles, easyJet a toujours davantage compté sur les déplacements professionnels que ses principaux concurrents low-cost, comme Ryanair et Wizz Air, quitte à devoir supporter un coût moyen supérieur. La reprise des voyages d'affaires, séminaires et congrès, même limitée à l'Hexagone, est donc indispensable pour permettre à easyJet de renouer avec la rentabilité.
(...)

Mon commentaire : La part d'hommes d'affaires voyageant avec easyJet peut paraitre surprenante.

Mais la compagnie britannique a depuis de nombreuses années adopté la stratégie de venir directement concurrencer Air France sur ce segment de clientèle très rémunérateur.

> Groupe ADP: le trafic a progressé de 9,8 millions de passagers en mars sur un an

(source Agefi) 14 avril - L'exploitant aéroportuaire Groupe ADP a annoncé jeudi que son trafic avait progressé de 9,8 millions de passagers en mars par rapport au même mois de 2021, atteignant 72,4% de son niveau de mars 2019.
 
Les aéroports gérés par le groupe ont accueilli 18,9 millions de passagers le mois dernier, dont 4 millions à Paris-Charles de Gaulle et 2 millions à Paris-Orly.
 
En cumulé sur les trois premiers mois de l'année, le trafic de Groupe ADP a crû de 79,7% par rapport à la même période de 2021, à 47 millions de passagers. Il représente 62,6% du niveau du trafic à la même période de 2019.
(...)

Mon commentaire : Le groupe ADP estime que le conflit ukrainien ne remet pas en question ses prévisions financières et ses hypothèses de trafic.


Article Bonus

> Laurent Berger et Philippe Martinez : « Marine Le Pen est un danger pour les travailleurs »

(source Journal du Dimanche) 17 avril - « Jamais la menace de voir l’extrême droite à l’Élysée n’a été aussi forte. Elle nous impose de prendre la parole aujourd’hui pour éviter ce scénario catastrophe. Nous sommes les responsables des plus grandes organisations syndicales françaises. Nous regroupons des centaines de milliers d’adhérents et des millions de travailleurs nous font confiance dans les entreprises et les administrations. Nous les écoutons, nous les accompagnons, nous les défendons. C’est à ce titre que nous alertons sur le péril que représentent Marine le Pen et son parti.

Le Rassemblement national n’a pas changé. Comme le Front national en son temps, il est profondément ancré dans l’histoire de l’extrême droite française, raciste, antisémite, homophobe, et sexiste. Tout son programme est centré sur le rejet de l’autre et le repli sur soi. La préférence nationale, rebaptisée priorité nationale, est au cœur de chacune de ses propositions. En l’inscrivant dans la Constitution comme elle le promet, Marine Le Pen souhaite saper un des fondements de notre République, l’égalité entre tous les citoyens. Nous ne voulons pas de cette société-là. Tous les jours, nos équipes se battent pour lutter contre les discriminations, quelles qu’elles soient. Ce contre-pouvoir, Marine Le Pen a pour projet de le faire disparaître. En favorisant l’émergence d’une myriade de petits syndicats « maison » corporatistes, elle veut affaiblir les organisations syndicales représentatives et limiter la défense des salariés.

Elle fera de même, n’en doutons pas, avec toute la société civile organisée qui se dressera sur sa route. Son projet revient sur des droits fondamentaux pour les femmes gagnées par les associations et les syndicats, n’intègre aucune mesure pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique qui menace l’avenir de notre planète. Il affiche en revanche une complaisance, voire une solidarité avec beaucoup d’autocrates d’hier et d’aujourd’hui qui restreignent les libertés individuelles (Orban, Bolsonaro, Trump…) ou n’hésitent pas à entrer en guerre pour étendre leur territoire (Poutine).

Nous sommes deux acteurs engagés qui croient, malgré leurs divergences, à la force du dialogue et à l’action collective pour construire une société plus juste. Nous sommes deux responsables d’organisations qui ne se résignent pas à voir l’extrême droite au pouvoir.

Le Rassemblement national est un danger pour les droits fondamentaux des citoyens et des travailleurs. Il ne peut pas être considéré comme les partis républicains, respectueux et garants de notre devise, liberté, égalité, fraternité. Ne lui confions pas les clés de notre démocratie, au risque de les perdre. »


Fin de la revue de presse

> Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires

Vous trouverez sur mon site navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.

Pour éviter d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse postale, je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.

Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si vous avez acheté vos actions par celui-ci.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 4,109 euros en clôture vendredi 15 avril (le lundi 18 avril était férié, il n'y a pas eu de cotation). Elle est en hausse cette semaine de +1,71%.

Elle était descendue à 3,295€ début mars.

Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM était à 9,93 euros.

202204_AFKLM_to_Peers

Evolution comparée du cours de l'action Air France-KLM vs IAG et LH sur un an.

Depuis mars 2021, le cours de l'action Air France-KLM a évolué sensiblement de la même manière que celui de ses deux principaux concurrents européens, les groupes Lufthansa et IAG.

On note néanmoins une divergence depuis le début de l'année. L'action Lufthansa performe davantage que celle d'Air France-KLM, sans doute parce que la recapitalisation d'Air France-KLM tarde.

L'action d'IAG est en retrait prononcé. Le fort niveau d'endettement du groupe anglo-espagnol est mis en avant par les analystes.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 3,28 euros. L'objectif de cours le plus élevé est à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro.
Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de la crise sanitaire.


Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en forte hausse cette semaine de +12 à 111$.

Il retrouve son cours de la mi-février, au déclenchement de la guerre en Ukraine.


Au début du mois de mars, le Brent avait atteint 132$, proche de son record de 150$ (en 2008).

Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.

cours pétrole sur dix ans

Évolution du cours du pétrole sur dix ans. La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..

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Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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