N°857, 25 avril 2022
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La Revue de Presse du lundi
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Air France KLM : AG en vue...
(source Boursier) 19 avril - Les actionnaires de la société Air
France-KLM sont invités à participer à l'Assemblée générale mixte qui se
tiendra, le mardi 24 mai à 14h30 à l'Hôtel Hilton Paris Charles de
Gaulle, à Tremblay-en-France. Dans cette perspective,
les
informations relatives à l'Assemblée générale sont disponibles sur le
site internet, à la rubrique Finance/ Actionnaires / Assemblée Générale,
et tenues à la disposition des actionnaires dans les conditions légales
et règlementaires. L'avis de réunion préalable, comprenant l'ordre du
jour de l'Assemblée, le projet des résolutions proposées au vote des
actionnaires par le Conseil d'administration, ainsi que la description
des modalités de participation et de vote à l'Assemblée générale, a été
publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoire (BALO) du 18 avril
2022. Il est rappelé que les actionnaires ont la possibilité de
voter à distance, préalablement à la tenue de l'Assemblée générale. A
cet effet, ils sont vivement encouragés à participer soit par internet,
soit par correspondance aux fins de voter ou de donner pouvoir ou encore
d'obtenir sa carte d'admission. L'Assemblée générale sera
retransmise en direct sur le site internet de la société.
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L'avenir de l'"aéroport fantôme" de Lelystad est incertain : il reste une solution pour pouvoir continuer à ouvrir.
(source AD, traduit avec Deepl) 20 avril - Jan Willem Erisman : "Un
chemin incertain". Professeur d'environnement et de durabilité,
Université de Leiden Si l'aéroport de Lelystad veut ouvrir
rapidement, la seule façon d'y parvenir est de racheter un grand nombre
d'exploitation agricoles. Vous pourriez alors obtenir un permis nature avec
l'espace d'azote libéré. Mais c'est une voie très incertaine. La
compensation externe, comme on l'appelle, est soumise à une pression
considérable. Les juges ont récemment fait savoir qu'ils n'y étaient pas
favorables. (...) Le rachat d'exploitations d'élevage dans le seul but
de maintenir le processus d'octroi de licences n'est pas la bonne
solution, à mon avis. Il serait nettement préférable que le gouvernement
élabore un plan à long terme pour résoudre le problème de l'azote aux
Pays-Bas. Notre pays doit réduire ses émissions de CO2 de 50 % d'ici à
2030. Des mesures doivent être prises pour y parvenir dès maintenant''.
Si les juges voient que le gouvernement fait tout ce qui est
possible pour résoudre le problème de l'azote, il y aura automatiquement
plus de place pour accorder un permis de nature à des projets comme
celui de l'aéroport de Lelystad." Johan Vollenbroek : "Un
exercice impossible". Expert en azote et président du club
environnemental Mobilisation for the Environment (MOB) (...) Non,
le permis nature pour l'aéroport de Lelystad est totalement
irréaliste. Laissez-les assumer leurs pertes. Ils pourront peut-être
construire une belle piste de karting pour les karts électriques."
(...) Valentijn Wösten : " Je ne leur donne pas beaucoup de chances ".
Avocat spécialiste de l'environnement et défenseur de divers clubs
environnementaux Schiphol lui-même n'a pas de permis
d'utilisation de la nature et une demande d'exécution est en cours
contre l'aéroport. Et avant d'avoir ses propres papiers en règle, elle a
l'audace sans précédent d'en demander un pour l'aéroport de Lelystad.
Nous avons affaire à un parti dont la crédibilité a déjà disparu
derrière l'horizon. (...) Nous avons un
problème écologique fou aux Pays-Bas, que le gouvernement a réduit à un
calcul d'azote. Vous aimeriez que l'administration publique se mette
sérieusement à résoudre le problème de l'azote dans ce pays. Ce n'est
pas le cas actuellement et, dans ce contexte, je ne peux m'empêcher de
me demander ce qui se trame en coulisses pour que l'aéroport de Lelystad
soit finalement ouvert. Je ne leur donne pas beaucoup de chance,
mais il ne faut jamais dire jamais.
>
Les plaintes du secteur de l'aviation concernant l'augmentation des tarifs de Schiphol sont infondées
(source luchtvaartnieuws) 21 avril - L'ACM a déclaré non fondées les
plaintes du secteur de l'aviation concernant l'augmentation des tarifs
de Schiphol. L'aéroport a augmenté les prix pour les usagers en avril,
afin de compenser la perte de revenus de ces dernières années.
L'ACM a reçu des objections de dix compagnies aériennes et de trois
groupes d'intérêt. Ils trouvent déraisonnable l'augmentation de 37 % des
tarifs en trois ans, car les transporteurs ont eux aussi connu deux
années financièrement difficiles et sont toujours dans le rouge.
Selon l'ACM, les augmentations de tarifs ne sont pas déraisonnables et
Schiphol a fixé les tarifs conformément à la loi. La première
augmentation de taux a pris effet le 1er avril 2022. "La répartition à
laquelle Schiphol a eu recours est conforme au principe d'orientation
vers les coûts énoncé dans la loi sur l'aviation", indique l'avis de
l'Autorité des consommateurs et du marché. Le règlement des
coûts encourus par Schiphol avec les compagnies aériennes peut
fonctionner dans les deux sens, selon l'ACM. Schiphol doit régler les
bénéfices excédentaires aux compagnies aériennes si, par exemple, les
volumes de trafic et de transport sont supérieurs aux prévisions, mais
l'inverse peut également se produire en cas de revers. L'ACM estime que
cette option de règlement bidirectionnel devrait également être prise en
compte lors de la détermination du coût du capital que Schiphol est
autorisé à inclure dans ses redevances. " Schiphol doit
répercuter les mannes dans ses tarifs, mais cela peut aussi inclure des
revers. Les coûts réels ont été pris en compte dans les nouveaux tarifs,
ce qui découle également du cadre juridique. Par conséquent, les
augmentations de tarifs qui en résultent ne sont pas déraisonnables",
déclare Manon Leijten, membre du conseil d'administration de l'ACM.
"Les pertes Covid19 ont été effectivement subies, donc si Schiphol devait
supporter ces coûts lui-même, ils seraient en fin de compte supportés
par le contribuable car l'État néerlandais et la municipalité
d'Amsterdam sont les principaux actionnaires de Schiphol. La façon dont
Schiphol a maintenant fixé ses redevances fait que les inconvénients
sont répercutés sur les utilisateurs de l'aéroport", peut-on lire dans
l'arrêt. (...)
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United Airlines s'envole, retour des bénéfices en vue avec le boom de la demande
(source Boursier) 21 avril - United Airlines bondissait de plus de 7%
en post-séance hier soir à Wall Street, dopé par un optimisme sans
faille pour les mois à venir. La compagnie américaine compte en effet
renouer avec les bénéfices au deuxième trimestre (et sur l'ensemble de
l'exercice) alors qu'elle s'attend à ce que le boom de la demande de
voyages lui permette de générer les revenus trimestriels les plus élevés
de son histoire : "l'environnement de la demande est le plus fort depuis
mes 30 ans dans l'industrie", a déclaré le directeur général du
transporteur, Scott Kirby. Sur les trois mois clos fin juin, le
management table sur un revenu total par siège-mille disponible en
hausse de 17% par rapport à la même période en 2019, ce qui se traduira
par une marge d'exploitation ajustée de 10%. L'entreprise
rejoint ainsi Delta en projetant un retour à la rentabilité alors même
que l'industrie est aux prises avec des coûts de carburant
considérablement plus élevés. La forte demande des consommateurs permet
néanmoins aux transporteurs de faire face à cette flambée des prix du
carburant, qui ont augmenté de 20% au cours du dernier mois. La facture
carburant de United au premier trimestre était 20% supérieure à celle du
trimestre précédent, et devrait encore augmenter de 19% en glissement
trimestriel au cours des trois mois clos fin juin. Contrairement à leurs
homologues européens, les compagnies aériennes américaines ne se
protègent pas contre la volatilité des prix du pétrole. Elles cherchent
généralement à compenser les augmentations du carburant par des tarifs
plus élevés et en contrôlant vigoureusement leurs capacités. Chez
United, ces dernières devraient encore être inférieures de 13% au niveau
de 2019 deuxième trimestre. (...)
>
British Airways crée une base à Madrid pour atténuer la crise du personnel
(source Daily Telegraph, traduit avec Deepl) 25 avril - British
Airways met en place sa première base à l'étranger pour les vols
court-courriers afin de lutter contre la pénurie de personnel qui a
provoqué la pire vague d'annulations de la décennie. La
compagnie aérienne nationale britannique va ouvrir une base de personnel
de cabine à Madrid, alors que les patrons se démènent pour éviter que le
récent chaos des voyages ne dure tout l'été. Des dizaines de
milliers de voyageurs ont vu leurs vols annulés pendant les vacances de
Pâques, British Airways et d'autres compagnies aériennes étant aux prises avec une
grave pénurie de personnel. (...) Selon le fournisseur de données de vol Cirium,
British Airways a
annulé 1 400 vols depuis le début du mois d'avril. (...)
On craint maintenant que le chaos des voyages ne dure tout au long de la
saison estivale cruciale. (...) British Airways a déjà eu
recours à l'offre d'une "prime de bienvenue" de 1 000 £ pour débaucher
du personnel de cabine titulaire d'une habilitation de sécurité de ses
rivaux. L'installation d'une base à Madrid souligne la situation
critique de British Airways en matière de personnel et marque une escalade
significative dans la lutte de la compagnie aérienne pour éviter un été
de misère à ses clients. Le personnel de cabine sera embauché
localement. (...) Il semblerait que la base de
Madrid ne soit qu'une mesure à court terme pendant l'été, alors
que la compagnie intensifie ses opérations. Le personnel de cabine des
vols court-courriers de la compagnie est basé à Londres depuis plus de
dix ans. (...) Sean
Doyle, le directeur général de British Airways , a cherché à redynamiser la compagnie
aérienne après des années de réduction des coûts sous la direction de
son prédécesseur Alex Cruz. M. Doyle a tenté de tirer un trait sur des
années mouvementées, marquées par la chute du service client, des pannes
informatiques répétées et des conflits sociaux liés à la tactique du "fire
and rehire". (...)
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Privatisation d’ITA Airways : Lufthansa + MSC en pôle position ?
(source Air Journal) 19 avril - Pas de surprise dans le feuilleton de
la privatisation de celle qui remplace la défunte Alitalia comme
compagnie nationale italienne depuis le 15 octobre dernier : au 18 avril
2022, date limite de dépôt des expressions d’intérêt, seuls trois
candidats se sont présentés. Le groupe Lufthansa donc, allié au géant
italo-suisse du fret et de la croisière MSC, le groupe Air France-KLM
allié à Virgin Atlantic et Delta Airlines (les quatre formant une
coentreprise transatlantique, même si Delta ne devrait pas investir) et
au fonds Certares, et le fonds Indigo Partners, propriétaire notamment
des low-cost Wizz Air, Frontier Airlines, Volaris et JetSmart.
Selon le Corriere della Sera, ces trois candidats auront accès
à la « data room » d’ITA Airways « dans les prochains jours », avec des
offres fermes exprimées d’ici le début du moi de mai, un protocole
d’accord signé avec le vainqueur à la mi-juin (avec possible versement
d’un acompte de 400 millions d’euros) et une finalisation d’ici
décembre. Et les sources du quotidien au ministère de l’Economie
affirment que le groupe allemand est clairement favori, notamment pour
avoir chiffré son offre (entre 1,2 et 1,4 milliard d’euros). Le
Corriere cite en particulier Giovanni Fiori, ex-commissaire en charge
d’Alitalia, selon qui la proposition allemande est la meilleure car
« MSC développerait davantage son portefeuille de fret, Lufthansa
resterait leader dans le segment des affaires et se renforcerait dans le
segment du tourisme à destination et en provenance de notre pays ». Son
argument : L’Allemagne et l’Italie « sont complémentaires », le premier
étant un pays émetteur de passagers quand le second est récepteur – tout
comme la France : « c’est pourquoi toute offre d’Air France ne serait
optimale ni pour ITA ni pour l’Italie ». (...)
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Transavia, Ryanair, EasyJet, Vueling, Volotea : les low-cost vont frapper fort cet été sur le marché français
(source La Tribune) 22 avril - Le retour dans les avions sera massif
cet été. Les frémissements dans les réservations ont laissé la place à
une ébullition depuis quelques semaines avec des engagements sur toute
la période estivale. Et dans ce bouillonnement, les compagnies low-cost
semblent les mieux positionnées pour la sortie de crise qui se profile
après deux ans de crise du transport aérien. C'est particulièrement le
cas sur le marché français qui, après avoir fait preuve de résilience,
se prépare à une forte croissance parfois au-delà des niveaux de 2019.
Du côté de Vueling, Transavia ou Volotea, les grandes manœuvres sont en
tout cas lancées. Sans oublier EasyJet et Ryanair. Pour Nicolas
Hénin, directeur général adjoint de Transavia en charge du commercial et
du marketing, il n'y pas de doute : "l'été sera très bon".
Depuis l'été dernier, l'ensemble du secteur aérien - mais aussi
ferroviaire - s'accorde à dire que l'envie de voyager est revenue chez
les passagers et que le trafic redécolle dès que les contraintes
sanitaires s'allègent (...) avec des réservations de plus en
plus anticipées. (...) Pour
Transavia, Nicolas Hénin indique ne pas avoir remonté ses tarifs d'appel
et faire attention à préserver l'équilibre entre offre et demande,
mais
il lui apparaît clairement que si l'engouement actuel se poursuit les
prix vont continuer d'augmenter. Ce qui donnera la possibilité à la
compagnie d'accroître au maximum sa rentabilité sur les dates à forte
demande. Cette forte demande
enjoint naturellement les compagnies low-cost à poursuivre la remontée
en puissance de leurs capacités. Sur le marché intra-européen, l'offre
proposée actuellement est légèrement supérieure à celle de 2019. Sur la
France, le mouvement pourrait s'avérer encore plus fort au vu des
développements annoncés par la plupart des opérateurs basés.
Portée par la réorganisation du groupe Air France, Transavia change de
dimension. Sa flotte connaît un développement accéléré, passant d'une
cinquantaine d'appareils l'été dernier à 61 désormais. (...)
Comme Transavia, Volotea est en phase de développement sur
l'ensemble de son réseau et la France sera son principal vecteur de
croissance. Avec 5,5 millions de sièges offerts en 2022, son
offre sera deux fois plus importante qu'en 2019. De fait, la
France deviendra son principal marché en représentant quasiment la
moitié de son activité. (...)
Vueling ne sera pas en reste. La compagnie espagnole a récupéré 18
"slots" (soit 9 allers-retours quotidiens) abandonnés à Orly par Air
France en contrepartie des aides d'États accordées par la France. Elle
va ainsi passer de 11 lignes à l'été 2019 à près de 50 cet été, de 5
avions basés à 9, et s'imposer comme la deuxième compagnie de la
plateforme parisienne, derrière le groupe Air France mais devant
EasyJet.
Alors que le trafic de Vueling stagnait autour de 3 millions de
passagers entre 2015 et 2019, il devrait repartir sensiblement à la
hausse. (...) De son côté, Ryanair a aussi multiplié les
annonces sur la France dès le mois de mars. La low-cost irlandaise se
targue de programmes records sur Bordeaux, Toulouse et Marseille, avec
un avion supplémentaire basé, dépassant ainsi les niveaux de 2019. Dans
la cité phocéenne, la low-cost dispose désormais de 5 avions basés (dont
deux 737 MAX) et ajoute 87 vols hebdomadaires pour atteindre le total de
240. A Toulouse, elle passe de 40 à 80 vols par semaine. A ce
jeu, EasyJet ne présente pas les progressions les plus spectaculaires.
Forte de son réseau domestique en France, qui a joué le rôle
d'amortisseur comme l'évoquait il y a quelques semaines Bertrand Godinot,
directeur général pour la France et les Pays-Bas, la compagnie orange
n'entend pas proposer une croissance tous azimuts. Elle bénéficie
néanmoins de la réouverture complète du marché britannique. Et le
potentiel est grand au vu des chiffres d'avant crise : avec 12 millions
de visiteurs chaque année, les Britanniques sont les premiers touristes
internationaux en France. Pour EasyJet, cela représentait pas moins de 5
millions de passagers. Si les stations de ski ont déjà profité du retour
des Britanniques, celui-ci devrait être bien plus massif cet été.
(...)
Easyjet peut espérer
retrouver son niveau de 2019 ou presque cet été. Face à cette avalanche d'offre, la
différence entre les différentes compagnies pourrait bien se faire au
niveau du réseau. Assez globalement, la plupart des compagnies vont
continuer à miser sur leurs marchés forts, avec en premier lieu le
bassin méditerranéen. En dépit de certaines ouvertures
originales, Transavia et EasyJet vont répondre à ce schéma. (...) Autre similitude entre
Transavia et EasyJet, les deux compagnies vont continuer de se renforcer
sur le réseau intérieur français qui leur assure une stabilité certaine,
même si les possibilités de croissance sont limitées. (...) Transavia
devrait tout de même se distinguer en se lançant enfin sur l'Algérie
grâce aux créneaux récupérés suite à la faillite d'Aigle Azur en 2019.
(...) L'Algérie devrait ainsi constituer un véritable
relai de croissance. Le mouvement sera relativement
similaire chez Ryanair et Volotea, si ce n'est une plus forte
présence de l'Italie. (...) A l'inverse de ce mouvement général, Vueling s'est
plutôt dirigé vers un éclatement de son réseau. Pour emporter la mise
des créneaux à Orly, elle a notamment proposé à la Commission
européenne, en charge de l'attribution, l'ouverture d'un grand nombre de
nouvelles destinations à travers l'Europe. Là où ses concurrentes se
renforcent avec des fréquences, la filiale du groupe IAG ouvre donc des
routes vers le Royaume-Uni et l'Allemagne, mais aussi vers le Danemark,
la Norvège et la Suède. (...) Si
le tableau estival semble déjà beau, un analyste met néanmoins en garde
sur un point précis. Prenant pour exemple les récentes annulations de
vol, il note que les compagnies pourraient être tentées dans les
prochaines semaines de réduire leurs programmes de vols en raison de
tensions sur les ressources humaines disponibles. Il s'agirait ainsi de
gagner en souplesse opérationnelle et éviter des annulations de vol en
plein cœur de l'été. Même si cette prudence est de mise, le
trafic pourrait tout de même dépasser les 90 % voire tutoyer le niveau
de 2019. En particulier sur le marché français où les équipes ont été
mieux préservées que dans d'autres pays grâce aux mesures telles que
l'activité partielle de longue durée et les accords de performance
collective.
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Le lancement du 777X de Boeing pourrait être repoussé à 2025
(source Reuters) 22 avril - Boeing se prépare à un nouveau retard
pour le programme 777X qui repousserait les premières livraisons du
nouveau modèle d'au moins un an, à début 2025, a déclaré vendredi à
Reuters une source proche du dossier. La publication spécialisée
dans l'industrie de l'aviation Air Current a rapporté plus tôt que
Boeing pourrait repousser l'objectif de certification de la version
allongée du 777 au quatrième trimestre de 2024, contre fin 2023
actuellement, avec des premières livraisons attendues en 2025.
Le groupe américain a déclaré vendredi dans un communiqué qu'il restait
"concentré à travailler de manière transparente avec les régulateurs et
(ses) clients." Selon une source, l'Administration fédérale de
l'aviation américaine (FAA) avait averti en mars le géant de
l'aéronautique et de la défense que les calendriers de certification du
777X et du 737 MAX 10 étaient "dépassés et ne reflétaient plus les
activités du programme".
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Air France-KLM va quitter son siège historique des Invalides
(source Les Échos) 20 avril - L'heure de faire les cartons approche
pour la vingtaine de salariés d'Air France-KLM qui avaient jusqu'à
présent la chance d'exercer leurs activités professionnelles au siège
historique d'Air France, sur l'esplanade des Invalides. La prochaine
assemblée générale d'Air France-KLM, le 24 mai prochain, devrait
notamment voter une résolution - la n° 18 - entérinant le transfert du
siège social du 2, rue Robert Esnault-Pelterie au 7, rue du Cirque, dans
le 8e arrondissement de Paris, à compter du 1er juillet. Ce
déménagement est prévu de longue date. La décision de quitter les locaux
des Invalides avait été annoncée en 2018, suite à la décision de la
Ville de Paris, propriétaire des lieux, d'en reprendre possession pour
en faire un centre d'exposition dédié à l'artisanat d'art français,
prévu pour 2027. C'est néanmoins un volume entier de l'histoire d'Air
France qui va se refermer avec ce déménagement. La compagnie française
est le principal locataire de l'ancienne gare des Invalides depuis sa
nationalisation, en 1946, même si la plupart des services centraux du
groupe ont été regroupés au siège de Roissy-CDG depuis 1996. Jusque dans les années 1960, les
passagers d'Air France pouvaient effectuer les formalités
d'enregistrement dans cette aérogare des Invalides, avant de s'envoler
depuis Le Bourget, puis Orly. Le bâtiment a également longtemps hébergé
le centre de vaccination. Et jusqu'à la crise du Covid et la fermeture
des dernières agences Air France en ville, il était encore possible d'y
acheter un billet. Rien de tout cela ne sera possible
au nouveau
siège social du 7 rue du Cirque, qui devrait accueillir une soixantaine
de personnes, dont la présidente du conseil d'administration, Anne-Marie
Couderc, le directeur général, Benjamin Smith, ainsi que les
représentants des principaux services du groupe : secrétariat général,
stratégie, transformation, finances, ressources humaines et
communication. Le groupe Air France-KLM sera donc véritablement géré de
la rue du Cirque. Outre sa
proximité avec le palais de l'Élysée, cette rue du Cirque a pour elle
d'avoir déjà compté dans l'histoire de l'aéronautique française. C'est
en effet au 3 de cette artère que vécut René Fonck, « l'As des as » des
aviateurs français de la Première guerre mondiale, crédité de 75
victoires.
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,055 euros en clôture
lundi 25 avril. Elle est en baisse cette semaine de -1,31%.
Elle était descendue à 3,295€ début mars.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
Evolution comparée du cours de l'action Air France-KLM vs IAG et LH sur un an.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,24 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
forte baisse cette semaine de -10$ à 101$.
Il retrouve son cours de la mi-février, au déclenchement de
la guerre en Ukraine.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Évolution du cours du pétrole sur dix ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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