Air France dans les starting-blocks pour une nouvelle recapitalisation

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM
 

François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°858, 2 mai 2022
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises
If you do not see this page correctly, or if you want to read the English or Dutch versions,
Als u deze pagina niet goed ziet, of als u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen
,
suivez ce lien drapeau FR, it is here, drapeau EN vindt u deze hier drapeau NL


La Revue de Presse du lundi


Éditorial

Chères lectrices, chers lecteurs,

L'Assemblée Générale d'Air France-KLM se tiendra le mardi 24 mai 2022 à l'Hôtel Hilton de Roissy. Pour la première fois depuis 2019, elle se déroulera en présentiel. Elle sera diffusée en direct via webcast sur le site internet du groupe.

L'intégralité des documents relatifs à l'Assemblée Générale figure sur le site du groupe Air France-KLM, à la page Actionnaires, rubrique Assemblée Générale. Y figure notamment les résolutions qui seront soumises au vote des actionnaires.

Comme les années précédentes, je proposerai à ceux d'entre vous qui êtes actionnaires du groupe Air France-KLM de me confier leurs pouvoirs. Je publierai ce vendredi 6 mai un Flash sur la manière de procéder.

Bonne lecture
François

.> Air France dans les starting-blocks pour une nouvelle recapitalisation

(source Les Échos) 2 mai - Le prochain gros chèque de l'État à une entreprise sera probablement pour Air France. Mais reste à savoir quand il sera signé. Pour restaurer son bilan, réduire son endettement et satisfaire aux conditions posées par la Commission européenne, sa maison mère, Air France-KLM a déjà indiqué, lors de ses résultats annuels, avoir besoin de lever encore quelque 4 milliards d’euros. Ce qui devrait se faire par une nouvelle augmentation de capital, ainsi qu'une nouvelle émission d'obligations.
 
Dans tous les cas, le contribuable français sera encore mis fortement à contribution. Ni le gouvernement, ni la direction d'Air France-KLM, n'en font plus mystère. Les dirigeants du groupe ont déjà obtenu le feu vert de ses actionnaires pour procéder aux émissions nécessaires, dès qu'ils le jugeront opportun. La seule question qui se pose encore, est donc celle de la date de lancement de cette opération.
 
Les dirigeants d'Air France-KLM s'étaient pourtant eux-mêmes fixés comme échéance de procéder à cette nouvelle recapitalisation avant l'assemblée générale des actionnaires du 24 mai 2022. À l'automne 2021, il était même prévu de lancer l'opération en fin d'année, en surfant sur la reprise du trafic. Mais la vague Omicron avait déferlé, entraînant un report sine die de l'opération. Et depuis, la guerre en Ukraine et son corollaire, la flambée du prix du carburant, ont accentué encore l'incertitude.
 
Au sein d'Air France-KLM, on s'efforce de dédramatiser cette incertitude, en soulignant que l'entreprise a jusqu'à la fin de l'année pour appliquer les résolutions relatives à sa recapitalisation et que le solide niveau de trésorerie (plus de 10 milliards d'euros à fin 2021) ne nécessite pas une injection urgente de fonds. La reprise du trafic paraît bien engagée en Europe comme en Amérique et Air France-KLM pourrait donc tout aussi bien attendre d'avoir engrangé un maximum de réservations sur la saison estivale, avant de faire appel aux investisseurs.
 
« Air France a beaucoup abaissé son point mort. Pour qu'elle puisse en tirer profit, il faut seulement que l'activité reparte durablement », souligne un autre bon connaisseur du dossier.
 
Toutefois, d'autres arguments plaident aussi pour un lancement rapide de l'opération, si possible avant la fin juin. Dans le cadre de l'accord passé en 2020 auprès de la Commission européenne, en contrepartie du feu vert aux aides, Air France-KLM aurait en effet pris certains engagements non rendus publics, relatifs au remboursement des aides publiques, et dont la première échéance tomberait le 30 juin, sous peine de pénalités.
 
Par ailleurs, si le cours actuel de l'action Air France-KLM reste à la traîne, malgré l'amélioration de ses résultats trimestriels souvent meilleurs que ceux de ses concurrents, c'est notamment du fait de l'incertitude sur sa recapitalisation, estiment certains analystes. Les investisseurs potentiels redouteraient d'être fortement dilués, en se portant trop tôt sur le titre AF-KLM.
 
Ce qui pourrait inciter Air France-KLM à lancer sans trop tarder son opération de refinancement, dans la foulée des résultats du 1er trimestre, le 5 mai prochain. « On pourrait avoir le lancement d'un premier volet après les résultats trimestriels, qui devraient permettre de vérifier que la réduction des coûts constatée sur les trimestres précédents est bien durable », estime ainsi Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities.
 
Au final, « cela dépendra de l'état du marché », résume un autre bon connaisseur du dossier. Si les résultats du 1er trimestre d'Air France-KLM, mais aussi ceux de ses principaux concurrents européens, Lufthansa et IAG, publiés juste après, sont suffisamment bons pour susciter une remontée du titre en bourse, alors ses dirigeants pourraient décider d'appuyer sans tarder sur le bouton. Mais si au contraire, le marché ne réagit pas ou qu'un évènement venait à générer des vents contraires, alors l'attente pourrait se prolonger.
 
L'un de ces évènements pourrait être, par exemple, le déclenchement d'un conflit social chez Air France, contre le projet de délocalisation en Inde d'une partie des développements informatiques. Selon la CFDT, qui se dit prête à s'y opposer « par tous les moyens », ce projet serait contraire à la politique de relocalisation du gouvernement et incompatible avec une nouvelle aide publique.

Mon commentaire : La publication par Air France-KLM des résultats du premier trimestre 2022 aura lieu ce jeudi.

Compte-tenu de la proximité de cette échéance, il m'est impossible de commenter cet article, ni de l'amender

> Schiphol discute avec les compagnies aériennes des conséquences financières de l'engorgement.

(source LC, traduit avec Deepl) 29 avril - Schiphol est déjà en train de discuter avec les compagnies aériennes du préjudice financier causé par l'annulation des vols pour ce week-end [des 30 avril et 1er mai]. L'aéroport a demandé aux compagnies aériennes d'annuler des vols (...) en raison du trafic intense. Cette demande a été satisfaite. KLM annulant au moins 47 vols (...).

Schiphol affirme qu'elle prend toujours en compte les réclamations "dans des situations comme celle-ci". (...) Un porte-parole n'a pas voulu se prononcer sur le montant éventuel des dégâts.

Il s'agirait probablement de millions d'euros. Plus tôt dans la journée de vendredi, les agences de voyage ont indiqué qu'elles craignaient des millions d'euros de dommages en raison du possible chaos à Schiphol.

Selon Schiphol, l'affluence est due aux vacances de mai et au manque de personnel dans le secteur de l'aviation. C'est pourquoi Schiphol avait demandé aux compagnies de réduire le nombre de leurs passagers ce week-end. L'aéroport parle d'une "demande exceptionnelle" qui a également été faite pour la sécurité des passagers et des employés.
(...)

Mon commentaire : La demande tardive d'annulation de vols par Schiphol a été jugée scandaleuse par l'association internationale des compagnies aériennes (IATA).

Selon Het Financiele Dagblad, il manque à Schiphol 500 agents de sécurité sur un total de 5.000. Il y a aussi un taux élevé d'absentéisme parmi les employés.

Cette situation de pénurie de personnel est observée sur la plupart des grands aéroports européens. La succession de vagues de l'épidémie de Covid-19 puis la guerre en Ukraine n'ont pas permis aux gestionnaires d'aéroports d'anticiper les recrutements nécessaires pour faire face à la reprise de l'activité.

À noter que le précédent week-end, des dizaines de vols avaient dû être annulés parce que le fret et les bagages n'étaient pas chargés à bord des avions, en partie à cause d'une grève des bagagistes de KLM. 

> L'incroyable come-back des compagnies aériennes américaines (American, Delta, United)

(source La Tribune) 27 avril - Les compagnies américaines ont décidément une capacité de rebond incroyable en sortie de crise. Les résultats du premier trimestre 2022 de Delta Airlines, United Airlines et American Airlines ne sont pas encore mirobolants, avec des pertes encore significatives même pour un début d'année, mais les perspectives pour les mois à venir sont colossales avec plusieurs milliards de dollars supplémentaires déjà engrangés par rapport aux niveaux d'avant-crise.
 
Sur le plan du chiffre d'affaires, le constat est relativement simple : au premier trimestre, les trois compagnies américaines ont toutes plus que doublé leurs revenus par rapport à la même période l'an dernier. (...) Elles ont ainsi récupéré entre 80 et 90% de leurs niveaux de recettes du premier trimestre 2019.
(...)
En revanche, les pertes opérationnelles restent lourdes. Si Delta améliore significativement son résultat de plus de 600 millions de dollars, elle en perd encore près de 800 millions. United stagne avec une perte autour de 1,4 milliard de dollars. Et American dégringole encore, avec un déficit opérationnel renforcé de 400 millions de dollars pour un total de plus de 1,7 milliard. Les pertes nettes évoluent dans les mêmes proportions pour chaque compagnie. Le bilan est donc encore fragile, même s'il faut rappeler que le premier trimestre est traditionnellement compliqué et que celui-ci a été marqué par le variant Omicron et la guerre en Ukraine.
(...)
Si les trois compagnies sont si optimistes en dépit des montagnes russes de ces dernières années, c'est tout simplement parce qu'elles ont d'ores et déjà engrangé des montants de ventes records pour les prochains mois.
(...) 
Au total sur ce premier trimestre, les trois mastodontes du transport aérien américain ont réalisé un résultat colossal, comme l'a qualifié un analyste, en ayant déjà vendu pour plus de 26 milliards de dollars de billets pour des vols encore à venir. C'est une hausse foudroyante de plus de 42 % par rapport à 2019. Le deuxième trimestre va donc générer des revenus très importants, voire historiques. Et si la tendance se poursuit au troisième trimestre, le plus rentable et de loin du transport aérien, l'été pourrait être de tout premier ordre pour les compagnies américaines.
(...)
L'augmentation des recettes tient plus à la hausse du tarif unitaire plutôt qu'à l'accroissement du nombre de passagers. Les "majors" américaines restent d'ailleurs prudentes sur la remise en ligne de leurs capacités. Pour le deuxième trimestre, le nombre de sièges au kilomètre offert va ainsi osciller entre 82 % et 87 % de la capacité de 2019 d'une compagnie à l'autre. Sans compter qu'il persiste un décalage important entre le domestique, qui revient à la pleine capacité, et l'international, encore à la peine.
 
Cette dynamique va donc permettre aux compagnies d'absorber en partie la hausse du prix du kérosène et d'engranger du cash.
(...)
Au final, les trois géants prévoient tous d'être rentables au deuxième trimestre, ainsi que sur l'année. Delta Airlines et United Airlines visent toutes deux des marges "à deux chiffres" pour les prochains mois, quelques points en dessous du niveau de 2019.
(...)

Mon commentaire : Le redressement des compagnies aériennes étasuniennes est favorisé par la prédoninance d'un fort marché intérieur, plus rentable en temps normal que leur marché international.

> La compagnie aérienne russe Aeroflot suspendue de l’alliance SkyTeam

(source La Quotidienne) 29 avril - L’alliance aérienne SkyTeam, dirigée en Europe par Air France-KLM, a annoncé hier la suspension d’Aeroflot en tant que membre du groupe. La mesure est cependant « temporaire ».
 
Il y a une semaine, S7, la deuxième compagnie aérienne russe, avait reçu le même traitement de la part de l’alliance concurrente Oneworld.
 
Dans le cas de SkyTeam, la suspension affectera surtout les clients qui avaient engrangé des points en volant avec Aeroflot, ainsi que ceux qui avaient l’intention d’en profiter avec.
 
La première compagnie aérienne russe avait rejoint l’alliance SkyTeam en 2006 devenant ainsi la septième du groupe fondé par Delta, Air France-KLM, Korean et Aeromexico.
 
« Cette suspension, indique le communiqué, signifie qu’un retour pourrait être envisagé, dans la mesure où le conflit armé en Ukraine le permet».
(...)

Mon commentaire : Avant cette annonce, Aeroflot avait déjà vu son activité baisser de 20%.

> Qantas confirme son basculement chez Airbus

(source Le Figaro) 1er mai - Qantas Airways, la principale compagnie australienne, s’apprête à basculer complètement chez Airbus. Elle doit annoncer ce lundi la commande de douze avions A350-1000, pour 4,4 milliards de dollars. Avec ces appareils, le transporteur pourra relier d’ici 2025 Sydney à Londres en vingt heures, soit la plus longue liaison aérienne du monde, ou encore Sydney à New York.
 
Les A350-1000 sont un pas de plus dans la stratégie zéro carbone de Qantas. Ils consomment 20 % de carburant de moins par rapport aux avions d’ancienne génération. Cette commande est aussi un nouveau revers pour Boeing, dont le 787 Dreamliner n’a pas été retenu.
 
Selon le quotidien The West Australian, cette commande comprendrait aussi vingt A321 XLR et vingt A220 et des options pour 106 autres appareils. En effet, en décembre 2021, la compagnie australienne avait passé une commande géante de 134 appareils de 13 milliards de dollars, au prix catalogue, afin de renouveler sa flotte de moyen-courriers composés jusqu’ici uniquement de Boeing. Mais l’annonce officielle n’a pas encore été faite.
(...) 
L’achat de ces long-courriers est le signe que Qantas parie sur la reprise sur les très longues distances. En 2021, la compagnie avait annoncé une immense perte au second semestre, en raison de la pandémie. Depuis le début de la crise sanitaire, elle a perdu plus de 20 milliards de dollars australiens.

Mon commentaire : En achetant des avions de nouvelle génération, Qantas peut espérer économiser 20% de carburant.

C'est une donnée importante dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Mais il y a une autre manière de diminuer considérablement la consommation de kérosène sur les vols longue distance : en faisant des escales.

La raison est simple : pour qu’un avion reste dans les airs pendant quinze ou vingt heures sans s’arrêter, il doit embarquer d’énormes quantités de kérosène au départ. Toutes ces réserves supplémentaires de carburant pèsent lourd, ce qui signifie que l’avion consomme davantage pour porter ce poids

Effectuer trois vols de cinq heures (en remplissant à chaque fois les réservoirs avec la quantité suffisante pour le prochain vol) plutôt qu'un vol direct de quinze heures permettrait d'économiser jusqu'à 50% de carburant.

Bien sûr, cela ajouterait des frais de décollage / atterrissage et rallongerait la durée du voyage. Mais la question mérite d'être examinée.

> Airbus remporte une première manche judiciaire contre Qatar Airways

(source Les Échos) 26 avril - Airbus a remporté le premier round du différend qui l'oppose depuis des mois à Qatar Airways au sujet des A350. La Haute cour de justice de Londres a rejeté le recours de la compagnie de Doha, contre la décision d'Airbus d'annuler sa commande de 50 A321 moyen-courriers. La justice britannique a estimé que le refus de Qatar Airways de prendre livraison de ses derniers A350 autorisait Airbus à annuler la livraison de ces A321, même si les deux contrats ne portent pas sur le même modèle d'avion.
 
Airbus, qui faisait valoir que le contrat de l'A321 était lié au respect par Qatar Airways de celui des A350, s'est félicité de ce jugement, qui revient pourtant à confirmer la perte d'une commande d'une valeur de plus de quatre milliards de dollars. Mais l'avionneur va pouvoir replacer ces A321 auprès d'autres clients. Qatar Airways, qui a déjà commandé des Boeing 737 Max pour remplacer ces Airbus A321, cherchait apparemment à empêcher Airbus de replacer ces appareils auprès d'autres clients, tant que le litige principal sur les A350 ne serait pas réglé.
 
Cette première décision de justice ne règle pas pour autant la question de fond. A savoir la responsabilité de l'avionneur dans le différend qui l'oppose depuis des mois à Qatar Airways au sujet de la détérioration anormale de la peinture sur ses A350.
(...) 
La justice britannique devra non seulement statuer sur les causes de ce problème de peinture, mais aussi sur le montant éventuel du préjudice subi. La procédure initiale pourrait ainsi durer 18 à 20 mois, avant de déboucher sur un éventuel premier jugement. Après quoi, les deux parties auront encore la possibilité de faire appel.

Mon commentaire : Qatar Airways n'est pas la seule compagnie aérienne à rencontrer ces problèmes de peinture sur certains A350.

Mais c'est la seule compagnie aérienne à avoir refusé les réparations proposées (et payées) par Airbus.

Pour de plus amples détails concernant ce problème de peinture, je vous invite à relire mon commentaire figurant dans ma lettre n°820.

> Boeing reporte les premières livraisons de son 777X à 2025

(source Les Échos) 27 avril - À chaque annonce de Boeing son lot de mauvaises nouvelles. Les résultats du premier trimestre, mardi, n'échappent pas à la règle du moment. L'avionneur américain a même fait coup double avec l'annonce du report à 2025 des premières livraisons de son dernier modèle, le 777X, prévues jusqu'à présent en 2023. A quoi s'ajoute un surcoût additionnel de 1,5 milliard de dollars sur ce programme.
 
Le géant de Chicago passe également 1 milliard de dollars de charges exceptionnelles, pour prendre en compte les dérapages de différents programmes militaires, dont celui du futur avion présidentiel Air Force One. Une addition qui se solde par une nouvelle perte nette de 1,2 milliard de dollars sur les trois premiers mois de l'année, malgré l'amélioration des ventes d'avions commerciaux.
 
Ce nouveau report des premières livraisons du 777X, initialement attendu pour 2020, n'est pas vraiment une surprise. Boeing en est à son troisième ou quatrième report sur ce programme - qui n'est pourtant qu'une nouvelle version de son gros-porteur long-courrier, le 777-300-, et son principal client, Emirates, avait déjà vendu la mèche la veille.(...) Et ce « en supposant que la FAA [l'aviation civile américaine en charge des certifications, NDLR] ne découvre pas de nouveaux problèmes ». Le Boeing 777-9 est censé remplacer progressivement les Airbus A380 chez Emirates.
(...)
Et c'est également pour satisfaire aux exigences de la FAA, mise en cause pour sa trop grande mansuétude dans l'affaire du 737 MAX, que le patron de Boeing n'est toujours pas en mesure d'indiquer une date pour la reprise des livraisons de 787, suspendues depuis mai 2021 , après la découverte de défauts de fabrication sur un grand nombre d'appareils.
(...)

Mon commentaire : Le report de livraison des B777X est une mauvaise nouvelle pour Boeing et pour Emirates.

Les hubs de Qatar Airways (Doha), Emirates (Dubaï) et Etihad (Abou Dhabi) sont distants d'à peine 400 km. L'espace aérien dans la région est quasiment saturé, il est difficile de faire voler davantage d'avions simultanément autour de ces hubs.

Cette saturation était une des raisons de l'achat massif des très gros porteurs A380 par Emirates (la compagnie possède la moitié des A380 vendus).

La première compagnie du Golfe a un besoin impératif de ce nouveau modèle B777X pour remplacer ses A380 vieillissants et très consommateurs de carburant.

> Les aéroports parisiens doivent recruter 4.000 personnes mais peinent à attirer

(source AFP) 28 avril - Les plateformes aéroportuaires d’Orly et de Roissy-Charles-de Gaulle font face à d’« énormes » difficultés de recrutement alors que 4.000 postes sont à pourvoir, a annoncé ce jeudi 27 avril le PDG du Groupe ADP Augustin de Romanet sur BFM Business.
 
« Ce qui nous préoccupe, c’est la bonne expérience du passager et notamment dans les postes d’inspection filtrage (contrôle de sécurité, N.D.L.R.). Et aujourd’hui, les entreprises ont beaucoup de mal à recruter » dans ce secteur, a indiqué M. de Romanet. (...) « Nous cherchons des techniciens de maintenance, des ingénieurs » (...).
(...) 
Le patron du groupe aéroportuaire a listé les secteurs où il manquait du personnel en plus des postes dans les métiers de sûreté comme dans les commerces, le duty-free, la restauration ou encore les bars.
(...) 
Les syndicats disent craindre un manque d’effectif criant cet été alors que la reprise du trafic s’annonce vigoureuse. « On n’avait pas anticipé non plus la reprise économique dynamique avec beaucoup d’offres d’emploi, où les gens qualifiés ont le choix » ce qui complique les recrutements, a indiqué le secrétaire général de la CGT Daniel Bertone.

Mon commentaire : Les longues files d'attente constatées ces dernières semaines sur la plupart des grands aéroports européens augurent mal de la prochaine saison été.

> CDG Express : la justice valide la ligne ferroviaire entre Paris et l’aéroport de Roissy

(source AFP) 28 avril - La Cour administrative d’appel de Paris a validé jeudi 28 avril la poursuite du chantier du futur train rapide CDG Express entre Paris et l’aéroport de Roissy, en revenant sur une précédente décision de justice.
(...)
Le litige qui a conduit cette affaire devant la justice concerne plus particulièrement la portion de voies nouvelles qui s’étend sur 4,4 kilomètres au niveau de Mitry-Mory (Seine-et-Marne).
 
Cette commune (...) avait attaqué l’arrêté préfectoral autorisant le projet à traverser des zones où vivent des espèces protégées.
 
L’avancement du chantier avait été initialement perturbé par un jugement du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis), qui avait stoppé les travaux début novembre 2020 en annulant cette dérogation.
(...)
Dans les faits, les porteurs de projet avaient toutefois rapidement obtenu l’autorisation de reprendre les travaux en attendant la décision au fond.
 
Aux yeux des opposants au projet parmi lesquels des élus de gauche et des associations de défense de l’environnement, le train des riches ​se construit au détriment des transports en commun du quotidien.
 
Le chantier du CDG Express est piloté par CDG Express, un gestionnaire d’infrastructure détenu à parts égales par Groupe ADP, SNCF Réseau et la Caisse de Dépôts.
 
Cette liaison de 32 km doit relier directement en 20 minutes la Gare de l’Est, à Paris, et l’aéroport de Roissy, avec un train tous les quarts d’heure.

Mon commentaire : Initialement prévue pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la nouvelle liaison entre Roissy Charles-de-Gaulle et Paris devrait être opérationnelle début 2027..


Fin de la revue de presse

> Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires

Vous trouverez sur mon site navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.

Pour éviter d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse postale, je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.

Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si vous avez acheté vos actions par celui-ci.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 3,893 euros en clôture lundi 2 mai. Elle est en baisse cette semaine de -4,00%.

Elle était descendue à 3,295€ début mars.

Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM était à 9,93 euros.

202204_AFKLM_to_Peers

Évolution comparée du cours de l'action Air France-KLM vs IAG et LH sur un an.

Depuis mars 2021, le cours de l'action Air France-KLM a évolué sensiblement de la même manière que celui de ses deux principaux concurrents européens, les groupes Lufthansa et IAG.

On note néanmoins une divergence depuis le début de l'année. L'action Lufthansa performe davantage que celle d'Air France-KLM, sans doute parce que la recapitalisation d'Air France-KLM tarde.

L'action d'IAG est en retrait prononcé. Le fort niveau d'endettement du groupe anglo-espagnol est mis en avant par les analystes.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 3,24 euros. L'objectif de cours le plus élevé est à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro.
Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de la crise sanitaire.


Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en forte hausse cette semaine de 8$ à 109$.

Depuis la mi-février, il fait le yoyo entre 100 et 120 $.


Au début du mois de mars, le Brent avait atteint 132$, proche de son record de 150$ (en 2008).

Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.

cours pétrole sur dix ans

Évolution du cours du pétrole sur dix ans. La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est ici

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler.

Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en me communiquant l'adresse email de leur choix.

| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS.
Vous pouvez me retrouver sur mon compte twitter @FrRobardet

Lors de mon élection, j'ai reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC
Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
Si vous ne voulez plus recevoir cette revue de presse, [désabonnez-vous]
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.
Pour me joindre : message pour François Robardet.

11119 personnes reçoivent cette revue de presse en direct