N°859, 9 mai 2022
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien ,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM se prépare à un bel été
(source Journal de l'Aviation) 5 mai - Si aucune nouvelle
perturbation majeure ne vient troubler davantage la reprise du transport
aérien, Air France-KLM devrait vivre un bel été en 2022. A l'occasion de
la présentation de ses résultats trimestriels le 5 mai, le groupe
a en effet affiché de l'optimisme pour les mois
à venir, porté par une bonne dynamique des réservations pour les mois à venir. Le premier
trimestre a été plutôt encourageant quoique le contexte ait été peu
favorable. Si la propagation du variant omicron, la survenue de la
guerre en Ukraine et l'augmentation des prix du carburant ont fléchi les
tendances en janvier et février, la reprise s'est accélérée dès le mois
de mars. Benjamin Smith, le directeur général du groupe, souligne même
qu'il a constaté « une augmentation significative de la demande pour le
trafic à motif affaires et premium », qui s'ajoute à une demande loisirs
et VFR (Visit Friends and Relatives) déjà soutenue depuis plusieurs mois
et « qui n'était pas prévue ». Les réseaux les plus performants ont été
le réseau COI (Caraïbes, Océan indien), Afrique et Amérique du Sud.
Ainsi, le groupe a pu publier un chiffre d'affaires doublé par rapport
au premier trimestre 2021, à 4,44 milliards d'euros et un EBITDA de
nouveau positif à 221 millions d'euros, notamment grâce à la baisse des
coûts unitaires. Le résultat net reste négatif mais la perte a été
réduite de près de deux tiers à 552 millions d'euros. Pour les
deux prochains trimestres, les perspectives sont donc plutôt bonnes.
Le
groupe prévoit de rétablir entre 80% et 85% de ses capacités de 2019 au
deuxième trimestre, puis entre 85% et 90% de ses capacités au troisième
trimestre. Il souligne le cas de Transavia qui devrait dépasser son
offre de 2019 sur les deux périodes. La demande estivale aura également
un effet bénéfique sur les yields, qui devraient se situer à un niveau
supérieur à celui de 2019 (il a déjà retrouvé ce niveau sur le
moyen-courrier). En revanche, le groupe a reporté l'augmentation des
prix du carburant sur ses tarifs pour les vols long-courrier. En
termes financiers, le résultat d'exploitation devrait revenir à
l'équilibre au deuxième trimestre (contre une perte de 350 millions
d'euros au premier trimestre) et redevenir nettement positif au
troisième. L'activité cargo continue de bien se porter mais
commence à montrer des signes de faiblesses, comme l'a également
souligné l'IATA cette semaine. Alors que la capacité est en hausse de
10,7% grâce à l'augmentation des capacités en soute, le trafic diminue
de 14,9%. L'offre globale étant toujours en tension et la fermeture de
l'espace aérien russe affectant les routes vers le nord de l'Asie, les yields restent forts, ce qui compense partiellement la baisse du
coefficient de remplissage. Par rapport à 2019, le chiffre d'affaires
(910 millions d'euros en hausse de 6,4% à carburant et change constants)
est ainsi encore supérieur de 66%. Transavia est également une
activité à part, qui profite à plein de la demande pour les vols
loisirs. La compagnie low-cost du groupe a quintuplé ses capacités et
sextuplé son trafic par rapport au premier trimestre 2021 (affecté par
les confinements en France et aux Pays-Bas), retrouvant une capacité et
un coefficient d'occupation proches de ceux de 2019. Là aussi, le yield
s'est fortement amélioré, avec un effet bénéfique sur les recettes
unitaires. Enfin, l'activité maintenance se redresse doucement.
Son chiffre d'affaires a augmenté de 33,6%, porté par la remise en
service progressive de la flotte d'Air France et de KLM, mais aussi un
redressement de 15,1% du chiffre d'affaires externe, que le groupe
interprète comme un signe de reprise du secteur.
>
Air France-KLM poursuit son
redressement, KLM rembourse une partie de ses aides publiques
(source médias néerlandais) 6 mai -
Dans leur couverture des résultats d'Air France-KLM, les médias
néerlandais mettent l'accent sur le remboursement de 311 millions
d'euros d'aides d'État effectué par KLM, présenté par Pieter Elbers, PDG
de KLM, comme "une étape incroyablement importante", qui indique que "le
pire est derrière nous". La compagnie aérienne espère rembourser une
plus grande partie des aides d'État cette année. Le groupe a fait état d'une
perte nette de 552 millions d'euros, contre une perte de 1,4 milliard
d'euros au premier trimestre 2021, et a dépassé les prévisions moyennes
des analystes qui tablaient sur une perte de 580 millions d'euros.
KLM a
déclaré un bénéfice opérationnel de 3 millions d'euros, et Air France
une perte opérationnelle de 363 millions d'euros. KLM a reçu 140
millions d'euros d'aide NOW au cours du trimestre. Transavia a
enregistré une perte opérationnelle de 92 millions d'euros, mais prévoit
de fonctionner à une capacité supérieure à celle de 2019 pendant l'été.
Le résultat opérationnel du groupe s'est soldé par une perte de 350
millions d'euros. (...) Interrogé directement sur le fait que KLM est freinée
par Air France, Elbers explique qu'il ne le voit pas de cette façon,
soulignant que les deux compagnies aériennes améliorent leurs résultats,
"ce qui est très important pour le groupe dans son ensemble". Interrogé
sur les plans de Schiphol visant à réduire les mouvements de vols aux
heures de pointe, M. Elbers déclare que la reprise entraîne des
difficultés de croissance pour Schiphol, ajoutant que le plan de
Schiphol est "prématuré". Il insiste sur le fait que des discussions
doivent avoir lieu sur la manière de résoudre les problèmes, et aborde
brièvement la question de la hausse des redevances à l'aéroport.
>
IAG s’attend à un retour aux bénéfices au 2ème trimestre
(source Air Journal) 7 mai - Le groupe IAG, maison mère de British
Airways, déclaré vendredi qu’il s’attend à ce que son résultat
d’exploitation soit rentable à partir du deuxième trimestre, et qu’il le
reste pour toute l’année. IAG a annoncé une perte d’exploitation réduite
pour le premier trimestre. Le groupe aérien – qui abrite entre
autres British Airways, Iberia et Vueling – a déclaré que la demande se
redressait fortement et conformément aux attentes de la compagnie. IAG a
déclaré qu’il n’avait constaté aucun effet notable de la guerre en
Ukraine sur la demande de voyages au cours de la période. Les loisirs
haut de gamme ont continué d’être son segment le plus performant et les
voyages d’affaires étaient à leur plus haut niveau depuis le début de la
pandémie, a déclaré IAG. La société a déclaré que sa perte
d’exploitation était de 731 millions d’euros contre une perte
d’exploitation de 1,08 milliard d’euros pour le premier trimestre 2021.
Cela reflète la saisonnalité normale, l’effet du variant Omicron, ainsi
que les coûts associés à la montée en puissance des opérations, a
déclaré IAG. La perte d’exploitation avant éléments exceptionnels
s’élève à 754 millions d’euros contre une perte de 1,14 milliard d’euros
l’année précédente. Le chiffre d’affaires s’est élevé à 3,44 milliards
d’euros contre 968 millions d’euros l’année précédente. La capacité de passagers au cours de la période était de 65 % du premier
trimestre de 2019, avant la pandémie. (...) La compagnie
estime que la capacité de passagers pour le deuxième trimestre devrait
être à 80% des niveaux de 2019, passant à 85% au troisième trimestre. Au
quatrième trimestre, la société s’attend à ce que la capacité soit à
90 % de 2019, ce qui se traduira par une capacité en année pleine
d’environ 80 % de celle de 2019. Elle s’attend à ce que sa capacité dans
l’Atlantique Nord soit entièrement rétablie au troisième trimestre.
>
Le groupe Lufthansa s'attend à un été record
(source Journal de l’Aviation) 6 mai - « La gestion de crise, c'était
hier. Nous sommes de nouveau en train de façonner l'avenir », a annoncé
Carsten Spohr. Le président du groupe Lufthansa s'est montré très
confiant pour les mois à venir, notamment pour l'été qui s'annonce
record, malgré la menace que fait peser l'augmentation des prix du
carburant. Si le premier trimestre a commencé mollement en
raison du variant omicron, la demande est très vite revenue et le mois
de mars a été plutôt solide pour le groupe. Le chiffre d'affaires a
doublé par rapport à 2021 (à 5,36 milliards d'euros), la perte d'EBIT a
été divisée par deux (à -591 millions d'euros) et la perte a elle aussi
été réduite presque de moitié (à -584 millions d'euros), tandis que les
flux de trésorerie sont redevenus positifs. Alors qu'il a
rétabli tout son réseau pré-crise, le groupe a constaté une reprise
solide des réservations, celles de la semaine dernière ayant dépassé
leur niveau de 2019, les passagers recommençant à planifier leurs
déplacements plus en avance. Les réservations sont ainsi à 80% de leur
niveau de 2019, malgré des capacités encore limitées. Au premier
trimestre, elles étaient à 57% de leur niveau de 2019 mais elles
devraient rapidement augmenter dans les prochaines semaines pour
atteindre une moyenne de 75% au deuxième trimestre puis 85% au troisième
trimestre (période à laquelle Eurowings verra les siennes dépasser leur
niveau de 2019). Lufthansa va continuer de surveiller ses
capacités et sa politique tarifaire. Carsten Spohr explique que le
groupe a été très discipliné à ce sujet durant toute la crise, retirant
davantage d'appareils du service que ses concurrents et réintroduisant
des capacités de façon plus mesurée, afin de protéger ses tarifs. Cela
va continuer, d'autant que l'augmentation des prix du carburant ne
pourra pas être entièrement compensée par les réductions de coûts
engendrée par la lourde restructuration des activités et qu'elle devra
être partiellement répercutée sur le prix des billets.
L'activité cargo continue par ailleurs de voler de record en record. Les
sanctions prises à l'encontre de la Russie ont engendré une nouvelle
pression sur les capacités mondiales, bien que davantage d'espace soit
disponible dans les soutes. La division a ainsi de nouveau augmenté son
EBIT, de 57% à 495 millions d'euros. Le groupe souligne que les yields
ont augmenté de 136% depuis le début de la crise.
>
Aviation décarbonée : Air France parvient à réduire de 50% d'émissions de CO2 sur deux vols
(source Air & Cosmos) 5 mai - Air France
parvient à réduire de 50% d'émissions de CO2 sur deux vols. Cette performance a pu être réalisée en
conjuguant un ensemble de bonnes pratiques, en amont du vol et en vol,
sur un Airbus A350 entre Paris CDG et Montréal et sur un Airbus A220
entre Paris CDG et Lisbonne. Le 13 avril dernier, Air France
lançait "Air France ACT", un programme présentant sa nouvelle
trajectoire de décarbonation visant -30% d'émissions de CO2 par
passager-kilomètre d'ici 2030 par rapport à 2019, soit -12% d'émissions
totales. Pour illustrer les voies devant lui permettre de parvenir à cet
objectif, Air France a mis en œuvre un ensemble d'actions
environnementales sur deux vols au départ de Paris-CDG, à destination de
Montréal le 3 mai en Airbus A350, et à destination de Lisbonne le 4 mai
en Airbus A220. Sur ces deux vols, en conjuguant de nombreuses
initiatives environnementales, Air France est parvenu à réduire de 50%
les émissions de CO2. Pour ce faire, Air France a mis en œuvre un ensemble de
mesures en amont du vol, et pendant le vol. En amont du vol, Air France
a développé une communication invitant les passagers à limiter le volume
et le poids des bagages emportés. Afin de limiter le gaspillage
alimentaire, ils ont aussi été encouragés à préselectionner leur repas
pour ne charger que les produits nécessaires. Dans les salons, Air
France a proposé une offre de restauration plus durable, locale et de
saison, avec une utilisation de matériaux éco-responsables. Au sol, Air
France a effectué toutes ses opérations en 100% électrique : repoussage
électrique de l'avion, transport des équipages en bus électrique entre
leur base et le point de parking de l'avion, tracteur autonome de
bagages transport électrique du fret. Pour la partie vol, Air
France a donc utilisé l'Airbus A350 et l'Airbus A220, des avions de
nouvelle génération qui émettent jusqu'à 25% de CO2 en moins par rapport
aux avions plus anciens. Par ailleurs, la compagnie française a utilisé
du SAF (carburant d'aviation durable) produit par TotalEnergies, à
hauteur de 16% vers Montréal et de 30% vers Lisbonne. L'utilisation de
SAF a permis dans le cas de ces deux vols une réduction de 90% des
émissions de CO2 sur l'ensemble du cycle de vie, supérieure à la moyenne
de 80% retenue par l'industrie. Pour les deux vols, les pilotes ont
aussi appliqués les techniques "d'éco-pilotage" (un seul moteur mis en
route au roulage, utilisation des innovations embarquées pour
l'optimisation tactique des trajectoires, optimisation de la montée et
de la descente). Par ailleurs, Air France a utilisé à bord du matériel
de restauration plus durable (voiture repas de nouvelle génération plus
légère, plateaux recyclés et recyclables, vaisselle fabriquée à partir
de bagasse, couverts et bâtonnets en bois, gobelets en carton,
suppression de bouteilles en plastique individuelles). Air France a
aussi appliqué le tri sélectif à bord (plastiques, briques de jus et
canettes) et a proposé une restauration plus durable, entièrement
préparée en France. L'ensemble du projet s'inscrivait dans le
cadre du "Skyteam sustainable flight challenge", une initiative visant à
stimuler et encourager l'innovation en invitant les compagnies membres
de l'alliance à réaliser des vols les plus éco-responsables possibles du
1er au 14 mai 2022.
>
Faute de personnel, easyJet forcé de vendre moins de sièges sur certains vols
(source BFMTV) 9 mai - Comme la plupart des compagnies aériennes de
la planète, easyJet est confronté à une pénurie de personnel navigant et
de pilotes alors que le trafic repart franchement à la hausse (85% du
niveau de 2019). Afin d'éviter d'avoir à annuler des vols,
easyJet a opté pour une approche originale: vendre 6 sièges de moins sur
certains vols opérés par des Airbus A319 au départ de la
Grande-Bretagne. Concrètement, 60 de ses 92 A319 comptant 156 places
sont concernés. De quoi permettre à la compagnie d'être
autorisée à réduire de 4 à 3 le nombre d'hôtesses et de stewards sur les
vols concernés. En effet, la législation impose un PNC (personnel
navigant commercial) pour 50 passagers. Avec 150 sièges occupés, la
compagnie doit ainsi faire voler 3 PNC contre 4 habituellement.
(...)
IAG qui opère également Vueling ou Iberia a
prévenu il y a quelques jours qu'elle ne dispose pas assez de personnel
pour faire face à la hausse de ses capacités. L’Association du
transport aérien international (IATA) affiche d'ailleurs son inquiétude
estimant que les ressources insuffisantes dans les aéroports et les
appareils devaient être résolues afin d’éviter de casser la demande de
voyages des consommateurs.
>
Mal armé face à la reprise, le secteur aérien européen inquiet pour l'été
(source AFP) 6 mai - Files d'attente interminables, avions bloqués
sur les pistes voire vols annulés: le secteur aérien, ankylosé par deux
ans de pandémie et confronté à une remontée en flèche de la demande,
craint un funeste scénario estival. Les vacances de printemps
ont-elles été la répétition générale d'un chaos d'encore plus grande
ampleur? Les témoignages se sont multipliés ces dernières semaines sur
l'engorgement d'aéroports en Europe, qui comme l'Amérique du Nord et
contrairement à l'Asie a annulé la plupart des restrictions de
déplacement liées au Covid-19. L'appétit de voyages réfréné
pendant deux ans s'est enfin libéré. Eurocontrol a compté fin avril un
nombre de vols équivalant à 83% du niveau de la même période de 2019,
malgré la guerre en Ukraine, le choc pétrolier et l'inflation. Pour
l'été, l'organisme de surveillance du trafic aérien européen prévoit
jusqu'à 95% du niveau de 2019, tandis que les compagnies signalent des
réservations massives. Mais les aéroports ne semblent plus
dimensionnés pour y faire face: la compagnie KLM a été obligée le
week-end dernier d'annuler des dizaines de vols depuis et vers
Amsterdam-Schiphol, submergé par une forte affluence et Lufthansa a dû
renoncer à plus d'une centaine de vols autour de Pâques à l'aéroport de
Francfort. (...) "Il s'agit maintenant de réembaucher, dans un marché
du travail très tendu dans toute l'Europe", a ajouté M. Jankovec
[le directeur général d'ACI Europe, principale association des aéroports
européens], en
soulignant qu'"il était impossible d'effectuer des ajustements du jour
au lendemain étant donné les processus d'accréditation de sécurité et
les délais nécessaires à la formation", qui peuvent atteindre jusqu'à 16
semaines. (...) Le secteur
tout entier subit des "difficultés opérationnelles", a résumé jeudi le
directeur général d'Air France-KLM, Benjamin Smith. (...) Également à
l'arrivée, le passage à la police aux frontières à Roissy, principal
point d'entrée en France, crée de longues files d'attente, ce qui "est
insupportable pour les passagers", a déclaré à l'AFP le PDG d'ADP.
"On se bat comme des lions pour cela", a assuré Augustin de Romanet,
tout en reconnaissant que "le ministère de l'Intérieur avait de fortes
contraintes" en matière d'effectifs.
>
Nigeria : les compagnies aériennes annulent la suspension de leurs activités
(source AFP) 9 mai - Les compagnies aériennes nigérianes renoncent à
la suspension de leurs activités initialement prévue lundi en raison de
l'envolée des prix du kérosène, a annoncé l'Association des opérateurs
aériens du Nigeria (AON). L'AON avait d'abord annoncé vendredi
la suspension lundi et "jusqu'à nouvel ordre" des vols intérieurs en
raison de la flambée du kérosène de type JetA1, dont le prix au litre a
presque quadruplé. Après avoir reçu de "nombreux appels des plus
hauts échelons du gouvernement promettant d'intervenir d'urgence (face
au) coût astronomique et sans cesse croissant du JetA1", l'AON a indiqué
dans un communiqué publié dimanche - auquel l'AFP a eu accès lundi -
lever "pour le moment" la suspension des vols intérieurs. (...) Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie
fin février et les sanctions imposées dans la foulée à Moscou, les cours
mondiaux du pétrole se sont envolés, provoquant une flambée des prix des
carburants dans de nombreux pays. (...)
Fin de la revue de presse
>
Assemblée Générale d'Air France-KLM du mardi 24 mai 2022
L'Assemblée Générale d'Air France-KLM se tiendra le mardi 24 mai 2022
à l'Hôtel Hilton de Roissy. Pour la première fois depuis 2019, elle se
déroulera en présentiel. Elle sera diffusée en direct via webcast sur le
site internet du groupe.
L'intégralité des documents relatifs à
l'Assemblée Générale figure sur le site du groupe Air France-KLM, à la
page Actionnaires, rubrique Assemblée Générale. Y figure notamment les
résolutions qui seront soumises au vote des actionnaires.
Comme
les années précédentes, je propose à ceux d'entre vous qui êtes
actionnaires du groupe Air France-KLM de me confier leurs pouvoirs.
J'ai
publié le Flash
n°95 sur la manière de procéder.
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,860 euros en clôture
lundi 9 mai. Elle est en baisse cette semaine de -0,85%.
Les bons résultats du Groupe Air France-KLM ont été sans
doute éclipsés par les annonces du fort renchérissement du prix du
kérosène et du manque de personnel en aéroport pour la saison été.
Elle était descendue à 3,295€ début mars.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
Évolution comparée du cours de l'action Air France-KLM vs IAG et LH sur un an.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,26 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
baisse cette semaine de 3$ à 106$.
Depuis la mi-février, il fait le yoyo entre 100 et 120 $.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Évolution du cours du pétrole sur dix ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette revue de presse,
[désabonnez-vous]
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
11112 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|