N°864, 13 juin 2022
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Éditorial
La Revue de Presse du lundi
>
Ben Smith : Nos efforts donnent de vrais résultats
(source Journal du dimanche) 12 juin - Arrivé il y a bientôt quatre
ans à la tête du groupe Air France-KLM, Ben Smith a multiplié les
décisions pour restructurer son capital, son réseau, sa flotte et pour
repositionner la marque Air France. Détendu, dans un français presque
parfait, le Canadien explique au JDD comment la compagnie se prépare à
un été exceptionnel. Il justifie aussi l’arrivée d’un nouvel
actionnaire, le géant des mers CMA CGM, pour se développer dans le fret.
Vous bouclez mardi une deuxième recapitalisation en deux ans. La
situation est-elle stabilisée ? Je n’aurais jamais imaginé connaître une
situation aussi incroyable dans ma carrière : passer de 54 millions de
passagers en 2019 à 18 l’année suivante ! L’État français nous a permis
d’obtenir 7 milliards d’euros de prêts. Nos autres actionnaires, l’État
néerlandais, les compagnies Delta Air Lines et China Eastern, nous ont
aussi soutenus. En 2021, nous avons réalisé une première
recapitalisation, avec China Eastern et l’État français. L’opération que
nous clôturons mardi va nous aider à rembourser ces prêts, dans le cadre
très précis fixé par Bruxelles. En quoi CMA CGM est-il le
partenaire idéal ? Nous avions entamé des négociations commerciales
autour de l’activité fret l’année dernière. CMA CGM avait l’ambition de
se diversifier dans l’aérien, nous avons l’expertise dans ce secteur, et
une flotte pour laquelle nous venions de commander quatre avions 100 %
cargo supplémentaires. L’idée d’un partenariat avec une dimension
capitalistique est née au cours des discussions. L’objectif est d’avoir,
dans un premier temps, 20 appareils à nous deux. CMA CGM devient un
actionnaire de référence de long terme, engagé sur dix ans. S’associer
avec le troisième groupe mondial dans le maritime, qui est français,
nous donne un avantage incontestable, quand de son côté Lufthansa se
rapproche de MSC, autre géant du maritime. Pourrez-vous éviter
les perturbations qui se multiplient dans le ciel et les aéroports
européens ? Air France n’est pas en grève ! Cette semaine, c’est un
mouvement social chez les pompiers des aéroports de Paris qui a affecté
le trafic et, avant cela, des sous-effectifs à la sécurité et au
contrôle passagers. C’est dommage, même frustrant, face aux efforts que
nous déployons pour être prêts cet été. Des dizaines de compagnies
aériennes doivent annuler des vols, en Europe et aux États-Unis. Nous,
nous avons fait le pari d’une reprise forte et préparé depuis des mois
cette période clé pour notre stratégie. Aujourd’hui nous avons assez de
pilotes, d’hôtesses et de stewards, de personnel au sol et de
mécaniciens pour accueillir un maximum de clients dans les meilleures
conditions. Nous avons pris nos responsabilités. Aux autres acteurs du
secteur d’en faire autant. Comment s’annonce la période
estivale ? Notre programme de vol est remonté à 90 % de nos capacités
d’avant-crise. Notre offre sur les États-Unis est même supérieure à
celle de 2019. La demande de la part des Américains, déjà très forte
l’été dernier, continue à être très dynamique. À l’image des palaces et
des grands restaurants parisiens qui affichent des taux de remplissage
supérieurs à ceux de 2019 – avec des prix bien plus élevés –, nos
classes affaires sont pleines. Nous avons décidé dès l’automne dernier
d’embaucher 300 pilotes. Nous avons aussi
repositionné sur le transatlantique une partie de nos avions assurant
les liaisons vers l’Asie. Le trafic long-courrier y est encore très faible, et la guerre
en Ukraine rallonge le trajet de plusieurs heures. Cela engendre des
coûts supplémentaires que le remplissage des avions ne permet pas
d’amortir. Le prix des billets va-t-il augmenter ?
Nous
répercutons la hausse du kérosène sur nos prix, même si nous avons
recours à des outils de couverture. Je ne sais pas si ces augmentations
vont pénaliser la demande, mais je note un élément positif : le
développement d’une clientèle luxe-loisirs, qui voyage pour le plaisir
en classe business. Elle compense la baisse des voyageurs d’affaires.
Notre première est même plus remplie qu’avant la crise, et souvent
complète le week-end sur des destinations comme Los Angeles.
Êtes-vous assuré de rebondir, après des pertes proches de 4 milliards
d’euros l’an dernier ? Avant la crise, nous étions parvenus à réduire
nos coûts unitaires comme aucune autre compagnie en Europe. Au premier
trimestre de cette année, nous avons affiché de meilleurs résultats que
les groupes Lufthansa ou British Airways. Nos efforts donnent de vrais
résultats. À mon arrivée, une grève venait de coûter plus de 300
millions d’euros au groupe. Le dialogue avec les 17 syndicats n’était
pas apaisé. Sur le moyen-courrier, Transavia ne pouvait exploiter que 40
avions quand EasyJet en comptait 350 et Ryanair plus de 450. Sur le
long-courrier, un passager ne savait jamais dans quel type d’appareil il
allait monter. La flotte Air France était l’une des plus compliquées au
monde. La marque n’était pas claire. Le modèle économique ne gagnait pas
assez d’argent. D’où notre décision de simplifier la flotte le plus
rapidement possible. (...) Allez-vous assez
vite dans le développement de Transavia ? Aussi vite que possible. La
flotte passera à 61 appareils cet été, contre 38 avant la crise, pour
monter à 100 dans les prochaines années. Il n’y a pas de limite. Pour
mémoire, nous perdions 250 millions d’euros en 2019 dans le domestique
avec 50 % des créneaux à Orly. Y a-t-il une recette Ben Smith ?
J’ai commencé dans l’aérien il y a trente-deux ans comme agent de
passage, et à l’époque j’étais syndicaliste. J’ai pu voir où étaient les
vraies priorités. À mon arrivée à la tête d’Air France-KLM, j’ai
rencontré un grand professionnalisme et une immense fierté de travailler
pour nos marques. C’est un atout considérable. Dès le début, j’ai mis
tout le monde autour de la table pour comprendre et partager la réalité
de la situation de notre groupe. L’État n’allait pas renationaliser Air
France, n’en déplaise à certains, et tant mieux quand on regarde du côté
d’Alitalia. Chaque fois qu’il y a un conflit chez Air France, c’est un
cadeau pour Lufthansa et British Airways. Chaque embauche chez eux,
c’est une de moins ici. Ne pas le comprendre faisait perdre tout le
monde. La recapitalisation et nos considérables efforts de
transformation nous font regagner le temps que nous n’avions plus
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KLM rembourse une dette de 350 millions d'euros à l'état
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 3 juin - KLM va
rembourser aujourd'hui plus de 350 millions d'euros de sa dette à l'État
néerlandais, a déclaré son directeur financier Erik Swelheim lors d'un
entretien avec RTL Z. La compagnie aérienne a reçu un total de 942
millions d'euros pendant la crise de la Covid-19. Sur ce
montant, 311 millions d'euros ont déjà été remboursés le mois dernier.
Avec le montant d'aujourd'hui : 354 millions pour être exact, il reste
277 millions d'euros de dette. La promesse initiale d'aide de
l'État à KLM en cas de crise financière était beaucoup plus élevée, à
savoir 3,4 milliards, comprenant un prêt de l'État de 1 milliard et 2,4
milliards supplémentaires sous forme de prêts commerciaux et de
garanties. Petit à petit, il s'est avéré que KLM avait besoin de moins
d'aide et maintenant que le marché du voyage se redresse rapidement, la
société est en mesure de rembourser les dettes en cours. M.
Swelheim espère que le montant restant pourra être transféré à "La Haye"
dans le courant de l'année. Outre les prêts, KLM a également reçu une
subvention pendant la crise pour continuer à payer les salaires, via le
régime NOW. Il s'agit d'un montant de 1,7 milliard d'euros. La compagnie
aérienne n'a pas à rembourser cet argent.
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Conflits de travail et pénurie de personnel dans les aéroports européens
(source NU.nl, traduit avec Deepl) 9 juin - Non seulement Schiphol,
mais aussi d'autres aéroports en Europe sont confrontés à des problèmes
dus au manque de personnel. Les aéroports recherchent désespérément de
nouveaux employés, tandis que les employés actuels font grève pour
obtenir de meilleurs salaires et de meilleures conditions. Cela entraîne
l'annulation de vols et de longues files d'attente pour les voyageurs
dans toute l'Europe pendant la saison estivale. Les aéroports
ont perdu beaucoup de personnel pendant la pandémie et ont du mal
à trouver rapidement de nouveaux employés. L'Allemagne, l'Espagne et
l'Irlande, entre autres, connaissent une pénurie de personnel aérien. En
Italie et en France, le personnel est en grève cette semaine pour
obtenir une augmentation de salaire et de meilleures conditions.
Les grèves en Italie n'ont pas seulement posé des problèmes aux
voyageurs dans le pays même, mais aussi dans le reste de l'Europe,
entraînant l'annulation de vols. À l'aéroport de Schiphol, la grève a
entraîné l'annulation de plusieurs vols KLM et easyJet mercredi.
Les problèmes du personnel des compagnies aériennes constituent un lourd
revers pour les compagnies aériennes. Ils comptaient sur un été chargé
après les lourdes pertes subies pendant la crise de Covid-19. De nombreux
pays européens comptaient également sur une augmentation du tourisme
pour relancer leurs économies durement touchées. Ces pays en ont assez
de cette situation. Dans
plusieurs pays, des mesures sont prises pour contrer les problèmes dans
les aéroports. Aux Pays-Bas, par exemple, le syndicat FNV et l'aéroport
de Schiphol ont conclu un accord sur de meilleures conditions et des
salaires plus élevés après la grève d'avril. En Irlande, du
personnel supplémentaire sera embauché. Jusqu'à cette date, le personnel
qui effectue des heures supplémentaires est payé trois fois plus. En
Angleterre et en Espagne également, du personnel supplémentaire sera
engagé, notamment pour alléger les contrôles de passeports dans les
aéroports très fréquentés. En Italie et en France, une solution
adéquate est encore recherchée. Il n'est pas exclu que le personnel des
compagnies aériennes fasse à nouveau grève.
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Portugal: la hausse des prix du carburant complique le plan de restructuration de TAP
(source Le Figaro avec AFP) 9 juin - La hausse des prix du carburant
est l'une des principales difficultés à la mise en œuvre du plan de
restructuration de la compagnie aérienne TAP Air Portugal,
renationalisée en 2000, a estimé mardi la directrice générale du groupe.
«Les prix plus élevés du carburant et la valorisation du dollar
compliquent la mise en place du plan de restructuration», a déclaré lors
d'une audition parlementaire Christine Ourmières-Widener, directrice
générale de TAP. Cette hausse a un impact «de 300 millions d'euros»,
a-t-elle précisé en ajoutant que le transporteur essaye «d'atténuer ces
coûts» en reportant notamment l'augmentation sur le prix des billets. Le
groupe aérien portugais, dont les difficultés financières s'étaient
encore accrues avec la pandémie, a été sauvé en urgence en 2020 par
l'État. (...)
>
Pour le boss de Wizz Air, les pilotes épuisés doivent travailler plus
(source D'après The Guardian) 10 juin - Pour les compagnies aériennes
comme pour la clientèle qui espère emprunter leurs avions, un été de
tous les dangers semble se dessiner. La forte reprise post-pandémique de
la demande, couplée à des pénuries importantes en personnels au sol
comme navigants, pourraient mener à l'annulation de milliers de vols et
à de grands chaos dans les aéroports. Pour József Váradi, patron
de la compagnie low-cost hongroise Wizz Air, il existe une solution:
travailler plus, malgré l'épuisement. Le personnel de la firme, et en
particulier ses pilotes, ont plutôt mal pris le discours très
stakhanoviste qu'il a tenu ces derniers jours. «Nous sommes
tous épuisés, mais il faut parfois savoir faire le mile de plus, a
expliqué à ses troupes médusées Váradi. Nous ne pouvons pas gérer ce
business si, dans une base, une personne sur cinq se fait porter pâle
parce qu'elle est fatiguée.» (...) Bref, il s'agirait de ne pas tirer au flanc et de bien
vouloir donner un peu plus de sa personne pour le bon fonctionnement de
la machine Wizz Air. En soi, le discours serait déjà problématique dans
n'importe quelle entreprise se souciant un peu de la précieuse santé de
ses troupes. Mais à ces considérations sociales basiques
s'ajoutent en l'occurrence d'autres, de sécurité collective pour les
vols concernés cette fois. Demander des efforts supplémentaires à des
pilotes se déclarant fatigués revient «à confier les clés d'une voiture
à un conducteur ivre», a déclaré un représentant de l'European Cockpit
Association, un syndicat ad hoc. Représentant 40.000 pilotes en
Europe, l'ECA demande instamment au régulateur européen, l'Agence de
l'Union européenne pour la sécurité aérienne, de se pencher sur les
discours et les pratiques de József Váradi et de Wizz Air. (...) Un porte-parole
de la compagnie a tenu à répondre au Guardian, expliquant que les propos
de József Váradi incriminés par son personnel étaient issus d'un
discours plus long de quinze minutes et que, bien sûr, la sécurité des
passagers comme des équipages était la première priorité de la firme.
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SAS : le Danemark prêt à monter au capital et effacer des dettes
(source Air Journal) 11 juin - Le gouvernement danois a annoncé hier
qu’il va effacer des dettes et à injecter de l’argent dans la compagnie
aérienne scandinave SAS pour l’aider à surmonter ses graves difficultés
financières. L’État danois, premier actionnaire avec l’État
suédois avec 21,8% chacun, va porter sa participation jusqu’à 30%, a
annoncé le ministre danois des Finances Nicolai Wammen lors d’une
conférence de presse : «SAS se trouve dans une situation très grave… Il
y a un consensus pour que l’État prenne sa part de la responsabilité
pour redresser SAS», a-t-il indiqué. Au terme d’un accord
politique avec plusieurs partis au Parlement, le Danemark va «apporter
de nouveaux fonds propres» dans SAS (pour Scandinavian Airlines System)
pour atteindre une participation comprise entre son niveau actuel «et
jusqu’à environ 30%». Également, l’État danois va «accepter une décote
et une conversion de ses instruments financiers existants» dans SAS,
«aux conditions du marché», a précisé le ministre danois des Finances.
Concrètement, Copenhague effacera une dette de 3,5
milliards de couronnes (environ 470 millions d’euros)
que lui doit la compagnie aérienne. Si le gouvernement danois a décidé d’intervenir pour
sauver SAS de la faillite, le gouvernement suédois a annoncé mardi pour
sa part qu’il ne participera pas au projet d’augmentation de capital de
près d’un milliard d’euros. (...)
>
Un paquet climat historique voté cette semaine au Parlement européen
(source Pascal Canfin, Député européen) 6 juin - Nous votons ce
mercredi au Parlement européen un paquet législatif massif sur le climat
qui va changer la donne écologique de notre continent. Ces huit textes
(qui seront complétées par 6 autres votés en septembre) changent les
règles du jeu pour les voitures, pour nos industries, pour l’aviation,
pour le secteur maritime, pour la gestion de nos forêts, etc. et
introduisent une première mondiale : la fameuse “taxe carbone aux
frontières”. (...)
Nous allons voter sur l’interdiction des ventes des voitures non “zéro
émission” en 2035. (...) Alors que nous changeons les règles du marché du
carbone pour que les industriels européens paient le juste prix du
carbone et que nous sommes la zone au monde où ce prix du carbone est de
loin le plus élevé (autour de 80/90 euros la tonne de CO2 en ce moment),
il est logique de nous assurer que les produits qui entrent sur le
marché européen paient eux-aussi le même prix de façon à éviter tout
dumping climatique et toute concurrence déloyale. Le Parlement soutient
ce mécanisme et nous voterons sur plusieurs modalités pour le renforcer
en élargissant le champ par exemple aux plastiques ou encore en y
intégrant les produits transformés à partir d’aluminium ou d’acier comme
les voitures et leurs équipements (boitier de vitesse, etc.) par
exemple. Avec cette “taxe carbone aux frontières” nous connectons encore
davantage le climat et les règles commerciales. Avec d’autres textes du
Green deal qui sont également en cours de négociation comme les clauses
miroirs pour les produits agricoles ou encore la fin de l’importation de
produits issus de la déforestation importée, nous changeons les règles
du commerce mondial. Avec les nouvelles règles que nous mettons en place l’industrie va
payer beaucoup plus cher le CO2 qu’elle émet. Historiquement le prix du
carbone était de moins de 10 euros la tonne, il est maintenant
structurellement autour de 80-90 euros et devrait tourner rapidement
autour des 100 euros la tonne. Nous sommes donc dans la zone où le prix
du carbone commence à être suffisant pour changer des modèles
économiques, rendre rentables des investissements verts, etc. Comme le
prix du CO2 augmente, les fonds qui permettent d’accompagner les
investissements décarbonés aussi. Sur la période 2023-2030 ce sont
autour de 80 milliards d’euros qui seront disponibles pour financer les
projets concrets permettant d’aller vers l’industrie zéro carbone dans
l’acier, l’aluminium, le ciment, la chimie, la plasturgie, etc.
Jusqu’à présent les compagnies aériennes
bénéficiaient de “quotas gratuits” qui les exemptaient de payer le juste
prix du carbone qu’elles émettent. Compte tenu de l’empreinte carbone de
l’aviation cette situation est inacceptable. Nous y mettons fin. Et nous
allons plus loin que la proposition de la Commission européenne car le
Parlement devrait voter le fait que payer le carbone émis ne portera pas
uniquement sur les vols à l’intérieur de l’Europe (Paris-Nice comme
Paris-Madrid par exemple) mais aussi sur tous les vols au départ de
l’Europe vers le reste du monde. Bien sûr cela concernera toutes les
compagnies qui opèrent ces vols, qu’elles soient européennes ou pas,
pour éviter toute concurrence déloyale Il en est de même pour le
maritime : aujourd’hui un porte-conteneur traverse la planète entre
Shanghai et Marseille et ne paie rien sur le CO2 qu’il émet. Dorénavant,
il paiera le CO2 sur son trajet qui passe par un port européen. Nous
avons également introduit des mesures pour contrer le risque de
contournement de la législation par des arrêts “fictifs” (par exemple un
porte conteneur vient de Shanghai et s’arrête à Tanger sans décharger de
marchandises puis repart à Marseille pour ne payer le CO2 que sur la
partie du trajet Tanger-Marseille). (...) Ce vote
est historique. Il engage l’avenir de notre continent.
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE. Bon à savoir
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 1,602 euros en clôture vendredi 10 juin. Elle est en
baisse cette semaine de -7,02%.
Le DPS Air France-KLM a terminé
le 6 juin à 1,497 euros.
Les résultats de l'augmentation
de capital d'Air France-KLM seront connus ce mardi 14 juin.
Évolution comparée du cours de l'action Air France-KLM vs IAG et LH sur un an.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
était avant l'annonce de l'augmentation de capital à 3,26 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du prix du carburant
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de
corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de
Jet Fuel. C'est très clair sur le graphique ci-dessous, qui porte sur la
période juin 2015 - juin 2022.
Selon les spécialistes, cette hausse serait due à une
augmentation des réserves de carburant des armées, uniquement composées
de Jet Fuel.
En effet, depuis quelques années, pour assurer la
force des infrastructures, l’armée française privilégie une politique de
carburant unique visant à alimenter l’ensemble des équipements,
véhicules terrestres et groupes électrogènes avec du carburéacteur à
usage aérien.
Le baril de Jet Fuel est en baisse cette semaine de 2$ à 170$.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en hausse cette semaine de 1$ à 122$.
Depuis la mi-février, il fait le yoyo entre 100 et 120 $.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Évolution du cours du pétrole sur dix ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM..
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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