| N°866, 27 juin 2022
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		La Revue de Presse du lundi
 > 
		Air France-KLM pourrait rembourser 75% des aides de l’État français d'ici la fin de l'année (source Investir) 23 juin - Pas la peine d’être un actionnaire de 
		longue date d’Air France-KLM pour savoir qu’il faut avoir le cœur bien 
		accroché pour suivre les variations du cours de Bourse du transporteur 
		aérien. En hausse de 7,8% lundi, à la faveur des prévisions de l’IATA 
		(Association internationale du transport aérien) d’une amélioration des 
		performances financières dans le secteur, le titre du groupe 
		franco-néerlandais a lâché 4,5% mardi, 0,5% mercredi et encore 5% ce 
		jeudi, rattrapé essentiellement par la remontée du dollar. Avec un euro 
		se rapprochant de la parité parfaite avec le billet vert, Air France-KLM 
		a du souci à se faire, lui dont les recettes étaient à 60% réalisées en 
		euros en 2021 - contre 20% pour le billet vert et 20% pour les autres 
		devises, dont le yen - alors que ses coûts, dont celui du kérosène, 
		étaient à 25% en dollar (75% en autres devises, surtout l’euro).
 Pour contrer cet effet de change négatif, le groupe 
		franco-néerlandais va devoir être agile et adapter son réseau, pour 
		faire entrer davantage de recettes en dollars. La baisse du trafic à 
		destination de la Chine, notamment, lui permet justement d’augmenter 
		l’offre de sièges vers et depuis l’Amérique du Nord. Au vu des dernières 
		déclarations du directeur général d’Air France-KLM, Ben Smith, les 
		Américains n’ont pas perdu l’envie de voyager et encore moins celle de 
		découvrir la France. Les plus aisés d’entre eux et les voyageurs 
		d’affaires n’hésitent pas à mettre la main à la poche. La première 
		classe d’Air France est complète sur les vols transatlantiques pour les 
		deux prochaines semaines. « Essayer de trouver un billet pour partir de 
		New York, c’est impossible », a-t-il lancé lors d’une conférence de 
		presse à Paris. Parfois, les prix atteignent des niveaux exorbitants : 
		17.000 euros pour un aller-retour Paris-Los Angeles. « Notre capacité à 
		répercuter des coûts plus élevés sur les clients est incroyable. » 
		Pour 
		autant, les résultats n’en profiteront qu’en partie du fait de 
		l’inflation qui touche les matières premières, entre autres.
 
 Ben Smith s’est également 
		dit « vraiment heureux » du succès de la dernière augmentation de 
		capital de 2,256 milliards d’euros. Elle va permettre de rembourser à 
		hauteur de 1,7 milliard d’euros les titres super subordonnés émis au 
		printemps 2021 et de réduire pour 0,6 million d’euros la dette nette, 
		qui culminait à 7,7 milliards d’euros au 31 mars. Le transporteur ne 
		compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prévoit de rembourser le solde 
		des aides de La Haye « en quelques mois » et celles de l’État français à 
		hauteur de 75% d’ici la fin de l’année. S’il y parvient, le groupe aura 
		alors les mains libres pour mener des opérations d’acquisitions, lui, 
		qui, pour l’heure, est pieds et poings liés par l’interdiction imposée 
		par Bruxelles de racheter plus de 10% d'un acteur de la filière tant 
		qu'il n'a pas remboursé au moins les trois-quarts des mesures d'aides. 
		« Il s’agit simplement de savoir si nous sommes à l’aise de fermer 
		toutes ces lignes de crédit en raison d’un changement futur de la 
		situation », a indiqué Ben Smith, ajoutant qu’il ne veut pas « être 
		marginalisé en Europe. » Le groupe est en lice, dans le cadre d’un 
		consortium dirigé par la société américaine d'investissement Certares 
		Management, pour le rachat de ITA, l’héritière d’Alitalia, face à un 
		consortium composé de Lufthansa et MSC.
 
 Au sujet des grèves qui 
		ont récemment paralysé le trafic, le dirigeant se veut serein. Depuis 
		son entrée, il a pacifié les relations avec les différentes catégories 
		de personnel. pilotes ont été embauchés.
 > 
		KLM met en garde contre les " conséquences dramatiques " du projet néerlandais de 
		diminution des vols à Schiphol (source Flightglobal, traduit avec Deepl) 24 juin - Le transporteur 
		national KLM s'est insurgé contre la décision du gouvernement 
		néerlandais de réduire de 12 % le nombre de vols annuels autorisés à 
		partir de l'aéroport pivot d'Amsterdam, ce qui, selon lui, 
		compromettrait sa capacité à assurer une fonction de hub.
 La 
		réduction du nombre de vols à l'aéroport vise à établir un "nouvel 
		équilibre" entre l'activité aérienne et la pollution sonore à Schiphol 
		et signifie que l'aéroport ne peut plus dépasser les points 
		d'application de la réglementation en matière de nuisances sonores. Dans 
		la pratique, cela signifie que Schiphol pourra accueillir un maximum de 
		440.000 vols par an au lieu de 500.000, soit 20 % de moins que les 540.000 envisagés dans le cadre du plan de croissance du précédent 
		gouvernement.
 
 La limite supérieure devrait prendre 
		effet à partir de novembre de cette année. "Avec ce nombre de vols, 
		Schiphol peut maintenir son réseau international de destinations", 
		indique le gouvernement.
 
 S'il conserve l'option longtemps 
		envisagée d'utiliser l'aéroport voisin de Lelystad comme aéroport de 
		débordement pour les vols de loisirs, les considérations 
		environnementales sont également prises en compte ici. "Cela prend un 
		certain temps. Le cabinet ne prendra donc pas de décision concernant 
		l'aéroport de Lelystad avant l'été 2024", indique-t-il.
 
 Le 
		ministre néerlandais de l'infrastructure, Mark Harbers, a déclaré : "Je 
		souhaite offrir des certitudes et des perspectives tant au secteur de 
		l'aviation qu'aux résidents locaux. Cette décision constitue la base 
		d'un nouvel équilibre. Malheureusement, elle contient un 
		message difficile pour le secteur de l'aviation, qui ne s'est pas encore 
		totalement remis des conséquences dramatiques de la pandémie de Covid-19. 
		Dans la période à venir, nous allons approfondir la décision sur 
		Schiphol en consultation avec les résidents locaux et toutes les parties 
		prenantes impliquées dans l'aviation."
 
 KLM, cependant, soutient 
		que la décision de réduire les opérations à Schiphol aura des 
		"conséquences dramatiques" pour la compagnie aérienne et pour 
		l'accessibilité des Pays-Bas.
 
 "KLM investit des millions dans 
		une flotte plus durable, respectant ainsi ses accords avec le 
		gouvernement. Il s'agit d'investissements à long terme, ce qui signifie 
		que nous devons être assurés de la stabilité de la politique", déclare 
		la compagnie aérienne. "Le gouvernement avait prévu un avenir avec 540.000 
		mouvements d'avions. La réduction à 440.000 représente une réduction de 
		20 %".
 (...)
 La compagnie aérienne ajoute 
		qu'en tant que transporteur de réseau exploitant un système en étoile, 
		les conséquences de la réduction du nombre de vols impliquent d'offrir 
		moins de correspondances.
 
 "Par conséquent, les vols ne peuvent 
		pas être réservés de manière optimale et les opérations deviennent moins 
		rentables", fait valoir KLM. "Les fréquences offertes et le nombre de 
		destinations (souvent plus petites) vont diminuer. Le rétrécissement a 
		donc un impact disproportionné sur KLM et érode considérablement sa 
		fonction de hub.
 
 " Si KLM est contrainte de renoncer à des 
		créneaux horaires, elle devra dire adieu à ses petits avions pour se 
		concentrer ensuite sur des flux de trafic européen " plus importants " 
		en exploitant ses plus gros appareils à une fréquence moindre. D'autres 
		destinations disparaîtront alors du réseau", suggère le rapport. "Le 
		réseau étroitement connecté de KLM - qui dessert actuellement 170 
		destinations - ne sera alors plus tenable."
 (...)
 > 
		Les nouvelles grandes ambitions de Ben Smith pour Transavia (source Journal de l'Aviation) 21 juin - Il est décidément loin le 
		temps où Transavia France nous dévoilait son tout premier 737-800 à 
		Orly, un avion qui allait quelques jours plus tard s'élancer vers Porto. 
		C'était il y a quinze ans, et depuis, la compagnie low-cost du groupe 
		Air France-KLM n'a cessé d'afficher une croissance particulièrement 
		soutenue, et notamment depuis ces trois dernières années. Elle aligne 
		désormais 61 appareils, plus que sa compagnie sœur aux Pays-Bas, et les 
		choses ne sont pas près de s'arrêter là...
 Car si le projet 
		« Soleil » a d'abord permis au groupe de pouvoir résister aux 
		déferlantes des compagnies low-cost étrangères à Orly, son rôle s'est 
		petit à petit étendu à d'autres types d'exploitation, en particulier sur 
		certaines dessertes intérieures françaises.
 
 Et lors d'une 
		conférence du Paris Air Forum organisé début juin avec les patrons d'EasyJet 
		et de Vueling, le directeur général d'Air France-KLM a lancé quelques 
		petites informations importantes sur les prochaines phases de croissance 
		de Transavia en France, pourtant passées relativement inaperçues. 
		On 
		apprend ainsi que les ambitions de Ben Smith pour Transavia ne sont pas 
		vraiment encore satisfaites, alors qu'il suggère que la flotte totale 
		des deux Transavia allait franchir les 200 appareils dans les prochaines 
		années, le double d'aujourd'hui.
 
 On comprend alors que 
		l'importante commande passée à Airbus pour 100 monocouloirs (et 60 
		options) et qui concerne en partie Transavia n'est pas seulement 
		destinée à du remplacement d'appareils et que la partie française sera 
		logiquement grande bénéficiaire.
 
 Mais Ben Smith est allé plus 
		loin en évoquant le fait que Transavia n'opérait pas vraiment de 
		services européens depuis les principales villes de province que sont 
		Toulouse, Marseille, Nice, Lyon et Bordeaux, un marché intéressant une 
		clientèle affaires qui échappe aussi plus généralement au groupe au 
		profit des spécialistes européens du low-cost. Ces nouvelles ambitions 
		ne sont pas sans rappeler le projet de bases européennes voulu en son 
		temps par Alexandre de Juniac, la différence étant que cette fois le 
		trafic concernera à chaque fois une base de passagers français.
 
 Le directeur général d'Air France-KLM n'a, semble-t-il, toujours pas 
		vraiment digéré la cession des 18 slots à Orly voulue par la Commission 
		européenne l'année dernière pour autoriser la recapitalisation du groupe 
		franco-néerlandais et les futures ambitions de Transavia à partir des 
		provinces françaises aura peut-être aussi un petit goût de vengeance.
 > 
		Lufthansa réactive ses Airbus A380 (source Air et Cosmos) 27 juin - Lufthansa a décidé de réactiver une 
		partie de sa flotte d'Airbus A380 parquée en France et en Espagne pour 
		cause de crise. Sur les 14 Airbus A380 acquis par la compagnie aérienne, 
		six exemplaires ont d'ores et déjà été revendus. Restent huit appareils 
		et Lufthansa est en train d'évaluer le nombre d'Airbus A380 dont elle 
		aura besoin à l'été 2023. Le retour de l'A380 sous les couleurs de la 
		Lufthansa se fera en effet à l'occasion de l'été 2023, année durant 
		laquelle le trafic aérien long-courrier devrait avoir effectué son 
		retour aux volumes d'avant la pandémie.
 Cette décision de 
		Lufthansa de remettre en service 
		commercial une partie de ses Airbus A380 ne tient pas uniquement à "la 
		popularité de l'avion chez les équipages et les passagers". La compagnie 
		aérienne ne pourra pas en effet disposer de ses Boeing 777-9 avant 
		l'année 2025. Pendant un temps, les retards dans le programme ont, d'une 
		certaine façon, "arrangé les affaires" des compagnies aériennes clientes 
		confrontées à la chute du trafic long-courrier. Sauf que le 
		report des livraisons des Boeing 777-9 à 2023, ce qui "arrangeait tout le monde", 
		avionneur, motoriste et exploitants, n'aura pas lieu en 2023 mais deux 
		ans plus tard. Ce qui, du coup, oblige tout le monde à prendre des 
		mesures d'adaptation.
 (...)
 > 
		Ryanair minimise la grève de ce week-end et invoque des « orages » (source L’Écho touristique) 27 juin - À l’issue d’un week-end de 
		grève dans plusieurs pays européens, la compagnie low-cost Ryanair a 
		relevé « des perturbations mineures » sur son programme de vol et rejeté 
		la responsabilité des annulations sur des évènements extérieurs, 
		contredisant la version des syndicats. « Moins de 2% des 9 000 vols de 
		Ryanair opérant ce weekend (24/25/26 juin) ont été affectés par des 
		grèves mineures et peu soutenues des équipages », a écrit la compagnie 
		dans un communiqué.
 Plusieurs syndicats d’hôtesses de l’air et 
		de stewards avaient appelé à cesser le travail à partir de vendredi et 
		pour plusieurs jours, en Espagne, au Portugal et en Belgique. En Italie 
		et en France, la grève a débuté samedi.
 
 La compagnie irlandaise a attribué l’annulation d’un certain nombre vols 
		« en provenance de l’Espagne, de l’Italie, du Royaume-Uni et de la 
		France » à une grève au centre de contrôle aérien (ATC) 
		de Marseille 
		ainsi qu’à des orages dans le sud de l’Europe.
 
 Une affirmation 
		contestée par les syndicats de personnels navigants commerciaux (PNC) 
		(...). Samedi, 36 vols sur 80 exploités par Ryanair 
		ont été annulés en raison du mouvement de grève, selon le syndicat. 
		Dimanche, Damien Mourgues, le délégué syndical du SNPNC, chiffrait le 
		nombre d’annulation à quatre à Bordeaux, onze à Marseille et une à 
		Beauvais.
 
 En Espagne, 75 
		vols ont été annulés samedi (...). Dimanche, 42 vols 
		ont été annulés (...). En Europe, l’aéroport de Charleroi en Belgique a été le plus 
		touché avec 44 vols aller-retour annulés samedi mais aucun dimanche, 
		selon le site de Ryanair Scorebuddy.
 
 « Tous les passagers dont 
		les vols ont été perturbés par des retards/grèves ATC ou des 
		perturbations météorologiques ont été informés », a indiqué la compagnie 
		sans préciser si elle mettait en place une procédure de remboursement. 
		Une autre grève de trois jours est prévue chez Ryanair en Espagne du 30 
		juin au 2 juillet prochain.
 > 
		Malgré le scepticisme, Airbus continue de rêver à l’hydrogène dans l’aviation (source La Tribune) 23 juin - Au-delà de la mise au point d'un avion 
		capable d'utiliser de l'hydrogène directement comme carburant, l'un des 
		plus enjeux principaux pour la diffusion de cette nouvelle énergie dans 
		l'aviation commerciale est la mise en place d'une infrastructure 
		aéroportuaire mondiale robuste pour approvisionner les appareils. En 
		pointe sur le développement d'un premier avion commercial « zéro 
		émission » d'ici à 2035, Airbus n'oublie pas cet aspect et poursuit sa 
		politique de partenariats à cet effet. À l'occasion du salon 
		aéronautique ILA à Berlin, le constructeur vient de signer un protocole 
		d'accord (MoU) avec le groupe gazier et d'ingénierie américano-allemand 
		Linde, le 23 juin.
 Ce futur partenariat a pour ambition de 
		« travailler au développement d'une infrastructure hydrogène dans les 
		aéroports du monde entier »,  selon les deux groupes. Ils vont 
		ainsi collaborer pour initier la mise en place de chaînes 
		d'approvisionnement à travers plusieurs projets pilotes qui seront 
		lancés à partir de 2023. Ils ont pour vocation de couvrir l'ensemble du 
		spectre, « de la production au stockage dans les aéroports, y compris 
		l'intégration du ravitaillement dans les opérations normales de 
		manutention au sol ».
 
 Airbus et Linde avaient déjà signé un 
		accord de coopération pour étudier le potentiel d'un hub hydrogène sur 
		l'aéroport de Changi à Singapour, avec le soutien des autorités de 
		l'aviation civile locale (Civil Aviation Authority of Singapore).
 
 Le constructeur travaille sur 
		cette question de l'approvisionnement depuis 2020 avec son concept « Hydrogen 
		Hub at Airports », et a déjà conclu des partenariats avec d'autres 
		acteurs aéroportuaires et industriels à cet effet. En juin 2021, il 
		s'est ainsi associé avec Air Liquide et le Groupe ADP (Aéroports de 
		Paris) pour la réalisation d'études d'ingénierie sur les infrastructures 
		d'approvisionnement en hydrogène en milieu aéroportuaire. Ces deux 
		derniers ont d'ailleurs renforcé leur collaboration la semaine dernière 
		avec la création d'une coentreprise, mais dont Airbus ne fait pas 
		partie.
 
 Toujours avec Air Liquide, mais avec Vinci Airports 
		cette fois, Airbus a également participé à un projet pilote sur 
		l'aéroport de Lyon lancé l'an dernier. Il doit conduire à l'installation 
		de premières infrastructures sur place en 2023, avec l'ambition de 
		participer à la constitution d'un réseau européen par la suite. D'autres 
		partenariats sont en cours en Italie, en Corée du Sud et au Japon.
 
 Comme l'a rappelé Guillaume Faury, 
		président exécutif d'Airbus, lors du Paris Air Forum début juin, « tout 
		ne repose pas sur l'avion à hydrogène » dont « l'impact sera encore très 
		limité » avant 2050. Airbus mise donc d'abord sur les carburants 
		d'aviation durables (SAF) pour réduire massivement l'empreinte carbone 
		de l'aviation à moyen terme. Un volet de ce partenariat avec Linde y est 
		donc consacré. Les deux partenaires se pencheront ainsi sur le potentiel 
		des carburants synthétiques dit « Power-to-Liquid », produit à partir 
		d'hydrogène provenant de l'électrolyse de l'eau et de carbone issu de 
		gaz carbonique prélevé dans l'air.
 > 
		Classement Skytrax : pas que CDG au top pour ADP (source Air Journal) 23 juin - Dévoilé la semaine dernière, le haut 
		du classement des 100 meilleurs aéroports selon les World Airport Awards 
		2022 de Skytrax était toujours occupé par le trio formé par Doha, Tokyo-Haneda 
		et Séoul. Mais Roissy a créé la surprise avec sa sixième position, en 
		hausse de neuf places, et Paris-Orly a de son côté gagné 27 places et 
		figure au 46ème rang mondial. CDG « continue de progresser, année après 
		année, depuis son entrée au sein du top 100 (à la 94ème place en 2014). 
		L’aéroport profite notamment de ses installations les plus modernes 
		finalisées en plein cœur de la pandémie : la jonction entre les 
		terminaux 2B et 2D, la réhabilitation totale du terminal 2G, transformé 
		par la designer Dorothée Meilichzon. D’ici décembre, le terminal 1 
		rouvrira avec une nouvelle salle d’embarquement de 34.000 m² issue de la 
		liaison de trois des sept satellites internationaux », souligne le 
		gestionnaire ADP.
 En matière de shopping et de services aux 
		passagers, Paris-CDG reste au 6ème rang mondial pour l’offre et 
		l’expérience de shopping, figure également à la 4ème place mondiale dans 
		la catégorie des aéroports les plus accueillants pour les familles et se 
		positionne, enfin, au 8ème rang mondial dans la catégorie des meilleurs 
		sites internet et services digitaux.
 
 Paris-Orly est quant à lui désormais placé au 46ème rang mondial (contre 
		73ème en 2021) et 4ème pour la région Europe de l’Ouest. Cette 
		progression reflète les améliorations continues qui ont eu lieu depuis 
		le début de la pandémie. Ainsi, la nouvelle extension d’ORLY 4 avec ses 
		2 500 m² de surface vitrée a accueilli ses premiers passagers à la fin 
		de l’année 2020, Orly 1B, qui a réouvert en avril dernier, a bénéficié 
		d’une rénovation avec un confort thermique renforcé, un nouveau 
		revêtement de sol et surtout, un nouvel espace ouvert à l’ensemble des 
		voyageurs, qui allie détente, confort et vue sur le ballet des avions. 
		Paris-Orly figure enfin à la 9ème place mondiale dans la catégorie des 
		aéroports les plus accueillants pour les familles.
 
 Trois 
		aéroports internationaux appartenant au réseau international du groupe 
		progressent encore parmi les 100 premiers mondiaux : Delhi (en 37ème 
		position, +8 places), Hyderabad (63ème, +1 place) et Médine (58ème, +10 
		places).
 (...)
 Le Groupe 
		ADP réalise donc « une belle performance avec 5 aéroports appartenant à 
		son réseau figurant parmi les 100 meilleurs » aéroports mondiaux en 
		matière de satisfaction des passagers et de qualité de service, dans le 
		dernier classement Skytrax (édition 2022), référence dans le secteur du 
		transport aérien.
 (...)
 Pour cette 
		édition 2022, Skytrax s’est attaché à récompenser les principaux groupes 
		aéroportuaires mondiaux en fonction de la qualité de leur dispositif 
		sanitaire mis en place durant la pandémie de Covid-19. Le Groupe ADP se 
		classe à la 2ème place du classement mondial et TAV Airports, à la 3ème. 
		« Fort de ces classements », ADP réaffirme son ambition à horizon 2025 
		de « placer Paris-Charles de Gaulle dans le top 10 mondial, ainsi que 4 
		aéroports de son réseau dans le top 50 et 8 parmi le top 100 ».
 Fin de la revue de presse
 > 
		Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires   Vous trouverez sur mon site 		
		navigaction  
		les modalités d'accès aux sites des gérants.
 Pour éviter 
		d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse 
		postale,
		je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle 
		servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
 
 Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions 
		Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, 
		Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si 
		vous avez acheté vos actions par celui-ci.
 > 
		Gestion des FCPE. Bon à savoir Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air 
		France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas 
		directement d'actions. 
 Ce sont les conseils de surveillance, 
		que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds 
		et qui prennent les décisions.
 
 Les fonds Aeroactions, 
		Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
 
 Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte 
		(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions 
		diverses.
 > 
		Mon commentaire 
		sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM  L'action Air France-KLM est à 1,1925 euros en clôture lundi 27 juin.  Elle est en 
		baisse cette semaine de -12,64%. 
 Depuis deux semaines, les volumes échangés sont très 
		importants. Il est vraisemblable que de nombreux participants à 
		l'augmentation de capital profite que le cours actuel soit supérieur au 
		cours d'achat (1,17 euro) pour encaisser des bénéfices.
 
 
		
		  
		Évolution comparée du cours de l'action Air France-KLM vs IAG et LH sur un an. 
		 La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM 
		était avant l'annonce de l'augmentation de capital à 2,79 euros. L'objectif de cours le plus élevé est 
		à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez 
		retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne 
		prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de 
		la crise sanitaire.
 > 
		Mon commentaire 
		sur l'évolution du prix du carburant   Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de 
		corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de 
		Jet Fuel.  C'est très clair sur le graphique ci-dessous, qui porte sur la 
		période juin 2015 - juin 2022.
 
   
 Selon les spécialistes, cette hausse serait due à une 
		augmentation des réserves de carburant des armées, uniquement composées 
		de Jet Fuel.
 
 En effet, depuis quelques années, pour assurer la 
		force des infrastructures, l’armée française privilégie une politique de 
		carburant unique visant à alimenter l’ensemble des équipements, 
		véhicules terrestres et groupes électrogènes avec du carburéacteur à 
		usage aérien.
 
 Le baril de Jet Fuel en Europe est en 
		baisse cette semaine de 4$ à 178$.
 
 Le baril de pétrole Brent (mer du nord) 
		est en hausse cette semaine de 1$ à 115$.
 Depuis la mi-février, il fait le yoyo entre 100 et 120 $.
 
 Au début du mois de mars, le Brent avait atteint 
		132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
 
 Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
 
		  
		Évolution du cours du pétrole sur dix ans. 
		La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une 
		incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute 
		information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur 
		du groupe Air France-KLM. Vous pouvez me poser, par retour, toute question 
		relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... A bientôt. Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
		ici Si vous appréciez cette revue de presse, faites la 
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		email de leur choix. | 
		François Robardet Administrateur Air France-KLM représentant les 
		salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS.Vous pouvez me retrouver sur mon 
		compte twitter @FrRobardet
 Lors de mon élection, j'ai 
		reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNCCette revue de presse traite de sujets 
		liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
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