N°866, 27 juin 2022
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien ,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM pourrait rembourser 75% des aides de l’État français d'ici la fin de l'année
(source Investir) 23 juin - Pas la peine d’être un actionnaire de
longue date d’Air France-KLM pour savoir qu’il faut avoir le cœur bien
accroché pour suivre les variations du cours de Bourse du transporteur
aérien. En hausse de 7,8% lundi, à la faveur des prévisions de l’IATA
(Association internationale du transport aérien) d’une amélioration des
performances financières dans le secteur, le titre du groupe
franco-néerlandais a lâché 4,5% mardi, 0,5% mercredi et encore 5% ce
jeudi, rattrapé essentiellement par la remontée du dollar. Avec un euro
se rapprochant de la parité parfaite avec le billet vert, Air France-KLM
a du souci à se faire, lui dont les recettes étaient à 60% réalisées en
euros en 2021 - contre 20% pour le billet vert et 20% pour les autres
devises, dont le yen - alors que ses coûts, dont celui du kérosène,
étaient à 25% en dollar (75% en autres devises, surtout l’euro).
Pour contrer cet effet de change négatif, le groupe
franco-néerlandais va devoir être agile et adapter son réseau, pour
faire entrer davantage de recettes en dollars. La baisse du trafic à
destination de la Chine, notamment, lui permet justement d’augmenter
l’offre de sièges vers et depuis l’Amérique du Nord. Au vu des dernières
déclarations du directeur général d’Air France-KLM, Ben Smith, les
Américains n’ont pas perdu l’envie de voyager et encore moins celle de
découvrir la France. Les plus aisés d’entre eux et les voyageurs
d’affaires n’hésitent pas à mettre la main à la poche. La première
classe d’Air France est complète sur les vols transatlantiques pour les
deux prochaines semaines. « Essayer de trouver un billet pour partir de
New York, c’est impossible », a-t-il lancé lors d’une conférence de
presse à Paris. Parfois, les prix atteignent des niveaux exorbitants :
17.000 euros pour un aller-retour Paris-Los Angeles. « Notre capacité à
répercuter des coûts plus élevés sur les clients est incroyable. »
Pour
autant, les résultats n’en profiteront qu’en partie du fait de
l’inflation qui touche les matières premières, entre autres.
Ben Smith s’est également
dit « vraiment heureux » du succès de la dernière augmentation de
capital de 2,256 milliards d’euros. Elle va permettre de rembourser à
hauteur de 1,7 milliard d’euros les titres super subordonnés émis au
printemps 2021 et de réduire pour 0,6 million d’euros la dette nette,
qui culminait à 7,7 milliards d’euros au 31 mars. Le transporteur ne
compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prévoit de rembourser le solde
des aides de La Haye « en quelques mois » et celles de l’État français à
hauteur de 75% d’ici la fin de l’année. S’il y parvient, le groupe aura
alors les mains libres pour mener des opérations d’acquisitions, lui,
qui, pour l’heure, est pieds et poings liés par l’interdiction imposée
par Bruxelles de racheter plus de 10% d'un acteur de la filière tant
qu'il n'a pas remboursé au moins les trois-quarts des mesures d'aides.
« Il s’agit simplement de savoir si nous sommes à l’aise de fermer
toutes ces lignes de crédit en raison d’un changement futur de la
situation », a indiqué Ben Smith, ajoutant qu’il ne veut pas « être
marginalisé en Europe. » Le groupe est en lice, dans le cadre d’un
consortium dirigé par la société américaine d'investissement Certares
Management, pour le rachat de ITA, l’héritière d’Alitalia, face à un
consortium composé de Lufthansa et MSC.
Au sujet des grèves qui
ont récemment paralysé le trafic, le dirigeant se veut serein. Depuis
son entrée, il a pacifié les relations avec les différentes catégories
de personnel. pilotes ont été embauchés.
>
KLM met en garde contre les " conséquences dramatiques " du projet néerlandais de
diminution des vols à Schiphol
(source Flightglobal, traduit avec Deepl) 24 juin - Le transporteur
national KLM s'est insurgé contre la décision du gouvernement
néerlandais de réduire de 12 % le nombre de vols annuels autorisés à
partir de l'aéroport pivot d'Amsterdam, ce qui, selon lui,
compromettrait sa capacité à assurer une fonction de hub. La
réduction du nombre de vols à l'aéroport vise à établir un "nouvel
équilibre" entre l'activité aérienne et la pollution sonore à Schiphol
et signifie que l'aéroport ne peut plus dépasser les points
d'application de la réglementation en matière de nuisances sonores. Dans
la pratique, cela signifie que Schiphol pourra accueillir un maximum de
440.000 vols par an au lieu de 500.000, soit 20 % de moins que les 540.000 envisagés dans le cadre du plan de croissance du précédent
gouvernement. La limite supérieure devrait prendre
effet à partir de novembre de cette année. "Avec ce nombre de vols,
Schiphol peut maintenir son réseau international de destinations",
indique le gouvernement. S'il conserve l'option longtemps
envisagée d'utiliser l'aéroport voisin de Lelystad comme aéroport de
débordement pour les vols de loisirs, les considérations
environnementales sont également prises en compte ici. "Cela prend un
certain temps. Le cabinet ne prendra donc pas de décision concernant
l'aéroport de Lelystad avant l'été 2024", indique-t-il.
Le
ministre néerlandais de l'infrastructure, Mark Harbers, a déclaré : "Je
souhaite offrir des certitudes et des perspectives tant au secteur de
l'aviation qu'aux résidents locaux. Cette décision constitue la base
d'un nouvel équilibre. Malheureusement, elle contient un
message difficile pour le secteur de l'aviation, qui ne s'est pas encore
totalement remis des conséquences dramatiques de la pandémie de Covid-19.
Dans la période à venir, nous allons approfondir la décision sur
Schiphol en consultation avec les résidents locaux et toutes les parties
prenantes impliquées dans l'aviation." KLM, cependant, soutient
que la décision de réduire les opérations à Schiphol aura des
"conséquences dramatiques" pour la compagnie aérienne et pour
l'accessibilité des Pays-Bas. "KLM investit des millions dans
une flotte plus durable, respectant ainsi ses accords avec le
gouvernement. Il s'agit d'investissements à long terme, ce qui signifie
que nous devons être assurés de la stabilité de la politique", déclare
la compagnie aérienne. "Le gouvernement avait prévu un avenir avec 540.000
mouvements d'avions. La réduction à 440.000 représente une réduction de
20 %". (...) La compagnie aérienne ajoute
qu'en tant que transporteur de réseau exploitant un système en étoile,
les conséquences de la réduction du nombre de vols impliquent d'offrir
moins de correspondances. "Par conséquent, les vols ne peuvent
pas être réservés de manière optimale et les opérations deviennent moins
rentables", fait valoir KLM. "Les fréquences offertes et le nombre de
destinations (souvent plus petites) vont diminuer. Le rétrécissement a
donc un impact disproportionné sur KLM et érode considérablement sa
fonction de hub. " Si KLM est contrainte de renoncer à des
créneaux horaires, elle devra dire adieu à ses petits avions pour se
concentrer ensuite sur des flux de trafic européen " plus importants "
en exploitant ses plus gros appareils à une fréquence moindre. D'autres
destinations disparaîtront alors du réseau", suggère le rapport. "Le
réseau étroitement connecté de KLM - qui dessert actuellement 170
destinations - ne sera alors plus tenable." (...)
>
Les nouvelles grandes ambitions de Ben Smith pour Transavia
(source Journal de l'Aviation) 21 juin - Il est décidément loin le
temps où Transavia France nous dévoilait son tout premier 737-800 à
Orly, un avion qui allait quelques jours plus tard s'élancer vers Porto.
C'était il y a quinze ans, et depuis, la compagnie low-cost du groupe
Air France-KLM n'a cessé d'afficher une croissance particulièrement
soutenue, et notamment depuis ces trois dernières années. Elle aligne
désormais 61 appareils, plus que sa compagnie sœur aux Pays-Bas, et les
choses ne sont pas près de s'arrêter là... Car si le projet
« Soleil » a d'abord permis au groupe de pouvoir résister aux
déferlantes des compagnies low-cost étrangères à Orly, son rôle s'est
petit à petit étendu à d'autres types d'exploitation, en particulier sur
certaines dessertes intérieures françaises. Et lors d'une
conférence du Paris Air Forum organisé début juin avec les patrons d'EasyJet
et de Vueling, le directeur général d'Air France-KLM a lancé quelques
petites informations importantes sur les prochaines phases de croissance
de Transavia en France, pourtant passées relativement inaperçues.
On
apprend ainsi que les ambitions de Ben Smith pour Transavia ne sont pas
vraiment encore satisfaites, alors qu'il suggère que la flotte totale
des deux Transavia allait franchir les 200 appareils dans les prochaines
années, le double d'aujourd'hui. On comprend alors que
l'importante commande passée à Airbus pour 100 monocouloirs (et 60
options) et qui concerne en partie Transavia n'est pas seulement
destinée à du remplacement d'appareils et que la partie française sera
logiquement grande bénéficiaire. Mais Ben Smith est allé plus
loin en évoquant le fait que Transavia n'opérait pas vraiment de
services européens depuis les principales villes de province que sont
Toulouse, Marseille, Nice, Lyon et Bordeaux, un marché intéressant une
clientèle affaires qui échappe aussi plus généralement au groupe au
profit des spécialistes européens du low-cost. Ces nouvelles ambitions
ne sont pas sans rappeler le projet de bases européennes voulu en son
temps par Alexandre de Juniac, la différence étant que cette fois le
trafic concernera à chaque fois une base de passagers français.
Le directeur général d'Air France-KLM n'a, semble-t-il, toujours pas
vraiment digéré la cession des 18 slots à Orly voulue par la Commission
européenne l'année dernière pour autoriser la recapitalisation du groupe
franco-néerlandais et les futures ambitions de Transavia à partir des
provinces françaises aura peut-être aussi un petit goût de vengeance.
>
Lufthansa réactive ses Airbus A380
(source Air et Cosmos) 27 juin - Lufthansa a décidé de réactiver une
partie de sa flotte d'Airbus A380 parquée en France et en Espagne pour
cause de crise. Sur les 14 Airbus A380 acquis par la compagnie aérienne,
six exemplaires ont d'ores et déjà été revendus. Restent huit appareils
et Lufthansa est en train d'évaluer le nombre d'Airbus A380 dont elle
aura besoin à l'été 2023. Le retour de l'A380 sous les couleurs de la
Lufthansa se fera en effet à l'occasion de l'été 2023, année durant
laquelle le trafic aérien long-courrier devrait avoir effectué son
retour aux volumes d'avant la pandémie. Cette décision de
Lufthansa de remettre en service
commercial une partie de ses Airbus A380 ne tient pas uniquement à "la
popularité de l'avion chez les équipages et les passagers". La compagnie
aérienne ne pourra pas en effet disposer de ses Boeing 777-9 avant
l'année 2025. Pendant un temps, les retards dans le programme ont, d'une
certaine façon, "arrangé les affaires" des compagnies aériennes clientes
confrontées à la chute du trafic long-courrier. Sauf que le
report des livraisons des Boeing 777-9 à 2023, ce qui "arrangeait tout le monde",
avionneur, motoriste et exploitants, n'aura pas lieu en 2023 mais deux
ans plus tard. Ce qui, du coup, oblige tout le monde à prendre des
mesures d'adaptation. (...)
>
Ryanair minimise la grève de ce week-end et invoque des « orages »
(source L’Écho touristique) 27 juin - À l’issue d’un week-end de
grève dans plusieurs pays européens, la compagnie low-cost Ryanair a
relevé « des perturbations mineures » sur son programme de vol et rejeté
la responsabilité des annulations sur des évènements extérieurs,
contredisant la version des syndicats. « Moins de 2% des 9 000 vols de
Ryanair opérant ce weekend (24/25/26 juin) ont été affectés par des
grèves mineures et peu soutenues des équipages », a écrit la compagnie
dans un communiqué. Plusieurs syndicats d’hôtesses de l’air et
de stewards avaient appelé à cesser le travail à partir de vendredi et
pour plusieurs jours, en Espagne, au Portugal et en Belgique. En Italie
et en France, la grève a débuté samedi.
La compagnie irlandaise a attribué l’annulation d’un certain nombre vols
« en provenance de l’Espagne, de l’Italie, du Royaume-Uni et de la
France » à une grève au centre de contrôle aérien (ATC)
de Marseille
ainsi qu’à des orages dans le sud de l’Europe. Une affirmation
contestée par les syndicats de personnels navigants commerciaux (PNC)
(...). Samedi, 36 vols sur 80 exploités par Ryanair
ont été annulés en raison du mouvement de grève, selon le syndicat.
Dimanche, Damien Mourgues, le délégué syndical du SNPNC, chiffrait le
nombre d’annulation à quatre à Bordeaux, onze à Marseille et une à
Beauvais. En Espagne, 75
vols ont été annulés samedi (...). Dimanche, 42 vols
ont été annulés (...). En Europe, l’aéroport de Charleroi en Belgique a été le plus
touché avec 44 vols aller-retour annulés samedi mais aucun dimanche,
selon le site de Ryanair Scorebuddy. « Tous les passagers dont
les vols ont été perturbés par des retards/grèves ATC ou des
perturbations météorologiques ont été informés », a indiqué la compagnie
sans préciser si elle mettait en place une procédure de remboursement.
Une autre grève de trois jours est prévue chez Ryanair en Espagne du 30
juin au 2 juillet prochain.
>
Malgré le scepticisme, Airbus continue de rêver à l’hydrogène dans l’aviation
(source La Tribune) 23 juin - Au-delà de la mise au point d'un avion
capable d'utiliser de l'hydrogène directement comme carburant, l'un des
plus enjeux principaux pour la diffusion de cette nouvelle énergie dans
l'aviation commerciale est la mise en place d'une infrastructure
aéroportuaire mondiale robuste pour approvisionner les appareils. En
pointe sur le développement d'un premier avion commercial « zéro
émission » d'ici à 2035, Airbus n'oublie pas cet aspect et poursuit sa
politique de partenariats à cet effet. À l'occasion du salon
aéronautique ILA à Berlin, le constructeur vient de signer un protocole
d'accord (MoU) avec le groupe gazier et d'ingénierie américano-allemand
Linde, le 23 juin. Ce futur partenariat a pour ambition de
« travailler au développement d'une infrastructure hydrogène dans les
aéroports du monde entier », selon les deux groupes. Ils vont
ainsi collaborer pour initier la mise en place de chaînes
d'approvisionnement à travers plusieurs projets pilotes qui seront
lancés à partir de 2023. Ils ont pour vocation de couvrir l'ensemble du
spectre, « de la production au stockage dans les aéroports, y compris
l'intégration du ravitaillement dans les opérations normales de
manutention au sol ». Airbus et Linde avaient déjà signé un
accord de coopération pour étudier le potentiel d'un hub hydrogène sur
l'aéroport de Changi à Singapour, avec le soutien des autorités de
l'aviation civile locale (Civil Aviation Authority of Singapore).
Le constructeur travaille sur
cette question de l'approvisionnement depuis 2020 avec son concept « Hydrogen
Hub at Airports », et a déjà conclu des partenariats avec d'autres
acteurs aéroportuaires et industriels à cet effet. En juin 2021, il
s'est ainsi associé avec Air Liquide et le Groupe ADP (Aéroports de
Paris) pour la réalisation d'études d'ingénierie sur les infrastructures
d'approvisionnement en hydrogène en milieu aéroportuaire. Ces deux
derniers ont d'ailleurs renforcé leur collaboration la semaine dernière
avec la création d'une coentreprise, mais dont Airbus ne fait pas
partie. Toujours avec Air Liquide, mais avec Vinci Airports
cette fois, Airbus a également participé à un projet pilote sur
l'aéroport de Lyon lancé l'an dernier. Il doit conduire à l'installation
de premières infrastructures sur place en 2023, avec l'ambition de
participer à la constitution d'un réseau européen par la suite. D'autres
partenariats sont en cours en Italie, en Corée du Sud et au Japon.
Comme l'a rappelé Guillaume Faury,
président exécutif d'Airbus, lors du Paris Air Forum début juin, « tout
ne repose pas sur l'avion à hydrogène » dont « l'impact sera encore très
limité » avant 2050. Airbus mise donc d'abord sur les carburants
d'aviation durables (SAF) pour réduire massivement l'empreinte carbone
de l'aviation à moyen terme. Un volet de ce partenariat avec Linde y est
donc consacré. Les deux partenaires se pencheront ainsi sur le potentiel
des carburants synthétiques dit « Power-to-Liquid », produit à partir
d'hydrogène provenant de l'électrolyse de l'eau et de carbone issu de
gaz carbonique prélevé dans l'air.
>
Classement Skytrax : pas que CDG au top pour ADP
(source Air Journal) 23 juin - Dévoilé la semaine dernière, le haut
du classement des 100 meilleurs aéroports selon les World Airport Awards
2022 de Skytrax était toujours occupé par le trio formé par Doha, Tokyo-Haneda
et Séoul. Mais Roissy a créé la surprise avec sa sixième position, en
hausse de neuf places, et Paris-Orly a de son côté gagné 27 places et
figure au 46ème rang mondial. CDG « continue de progresser, année après
année, depuis son entrée au sein du top 100 (à la 94ème place en 2014).
L’aéroport profite notamment de ses installations les plus modernes
finalisées en plein cœur de la pandémie : la jonction entre les
terminaux 2B et 2D, la réhabilitation totale du terminal 2G, transformé
par la designer Dorothée Meilichzon. D’ici décembre, le terminal 1
rouvrira avec une nouvelle salle d’embarquement de 34.000 m² issue de la
liaison de trois des sept satellites internationaux », souligne le
gestionnaire ADP. En matière de shopping et de services aux
passagers, Paris-CDG reste au 6ème rang mondial pour l’offre et
l’expérience de shopping, figure également à la 4ème place mondiale dans
la catégorie des aéroports les plus accueillants pour les familles et se
positionne, enfin, au 8ème rang mondial dans la catégorie des meilleurs
sites internet et services digitaux.
Paris-Orly est quant à lui désormais placé au 46ème rang mondial (contre
73ème en 2021) et 4ème pour la région Europe de l’Ouest. Cette
progression reflète les améliorations continues qui ont eu lieu depuis
le début de la pandémie. Ainsi, la nouvelle extension d’ORLY 4 avec ses
2 500 m² de surface vitrée a accueilli ses premiers passagers à la fin
de l’année 2020, Orly 1B, qui a réouvert en avril dernier, a bénéficié
d’une rénovation avec un confort thermique renforcé, un nouveau
revêtement de sol et surtout, un nouvel espace ouvert à l’ensemble des
voyageurs, qui allie détente, confort et vue sur le ballet des avions.
Paris-Orly figure enfin à la 9ème place mondiale dans la catégorie des
aéroports les plus accueillants pour les familles. Trois
aéroports internationaux appartenant au réseau international du groupe
progressent encore parmi les 100 premiers mondiaux : Delhi (en 37ème
position, +8 places), Hyderabad (63ème, +1 place) et Médine (58ème, +10
places). (...) Le Groupe
ADP réalise donc « une belle performance avec 5 aéroports appartenant à
son réseau figurant parmi les 100 meilleurs » aéroports mondiaux en
matière de satisfaction des passagers et de qualité de service, dans le
dernier classement Skytrax (édition 2022), référence dans le secteur du
transport aérien. (...) Pour cette
édition 2022, Skytrax s’est attaché à récompenser les principaux groupes
aéroportuaires mondiaux en fonction de la qualité de leur dispositif
sanitaire mis en place durant la pandémie de Covid-19. Le Groupe ADP se
classe à la 2ème place du classement mondial et TAV Airports, à la 3ème.
« Fort de ces classements », ADP réaffirme son ambition à horizon 2025
de « placer Paris-Charles de Gaulle dans le top 10 mondial, ainsi que 4
aéroports de son réseau dans le top 50 et 8 parmi le top 100 ».
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE. Bon à savoir
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 1,1925 euros en clôture lundi 27 juin. Elle est en
baisse cette semaine de -12,64%.
Depuis deux semaines, les volumes échangés sont très
importants. Il est vraisemblable que de nombreux participants à
l'augmentation de capital profite que le cours actuel soit supérieur au
cours d'achat (1,17 euro) pour encaisser des bénéfices.
Évolution comparée du cours de l'action Air France-KLM vs IAG et LH sur un an.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
était avant l'annonce de l'augmentation de capital à 2,79 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 5,50 euros, le plus bas à 1,30 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends pas en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du prix du carburant
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de
corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de
Jet Fuel. C'est très clair sur le graphique ci-dessous, qui porte sur la
période juin 2015 - juin 2022.
Selon les spécialistes, cette hausse serait due à une
augmentation des réserves de carburant des armées, uniquement composées
de Jet Fuel.
En effet, depuis quelques années, pour assurer la
force des infrastructures, l’armée française privilégie une politique de
carburant unique visant à alimenter l’ensemble des équipements,
véhicules terrestres et groupes électrogènes avec du carburéacteur à
usage aérien.
Le baril de Jet Fuel en Europe est en
baisse cette semaine de 4$ à 178$.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en hausse cette semaine de 1$ à 115$.
Depuis la mi-février, il fait le yoyo entre 100 et 120 $.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Évolution du cours du pétrole sur dix ans.
La chute brutale correspond au début de l'épidémie de Covid-19.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette revue de presse,
[désabonnez-vous]
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
11165 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|