N°870, 25 juillet 2022
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La Revue de Presse du lundi
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Airbus et des compagnies dont Air France-KLM misent sur le captage de CO2 dans l'air
(source Agefi) 18 juillet - Airbus et plusieurs compagnies aériennes
dont Air Canada, Air France-KLM, easyJet, IAG et Lufthansa ont annoncé
lundi vouloir explorer la technologie encore embryonnaire de capture
directe du CO2 dans l'air afin de compenser une partie de leurs
émissions de gaz à effet de serre. "L'industrie aéronautique, ne
pouvant pas absorber à la source ses émissions de CO2 libérées dans
l'atmosphère, une solution de captage et de stockage direct du carbone
dans l'air permettrait au secteur d'extraire directement de l'air
atmosphérique la quantité équivalente d'émissions provenant de ses
activités", a expliqué Airbus dans un communiqué. Le captage et
le stockage directs du carbone dans l'air consistent à filtrer et à
éliminer les émissions de CO2 directement dans l'air à l'aide de
ventilateurs à haute puissance. Une fois retiré de l'air, le CO2 est
stocké dans des réservoirs souterrains. Les compagnies
concernées ont signé lundi des lettres d'intention par lesquelles elles
s'engagent à entamer des négociations qui pourront déboucher sur le
pré-achat de crédits d'élimination du carbone émis par 1Point Five, une
société américaine spécialisée dans cette nouvelle technologie.
Airbus a quant à lui déjà "pré-acheté" 400.000 tonnes de crédits
d'élimination du carbone auprès de de 1PointFive. (...)
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Airbus-Boeing : les commandes reprennent sans exubérance
(source Les Échos) 21 juillet - Le Salon aéronautique de Farnborough
qui clôture ses portes vendredi 22 juillet n'a pas tout à fait été à la hauteur des
attentes. Il a bien acté la reprise du secteur aérien et quelques belles
commandes d'avions ont été annoncées. Mais la prudence reste de mise, et
l'on est loin de l'exubérance du dernier Salon avant Covid de 2018, où
les engagements avaient porté sur un record de 1.400 avions pour un prix
théorique de 192 milliards de dollars ! « C'est un Salon un peu
mou », entendait-on dans les allées. Il faut dire que la canicule qui a
fait monter la chaleur du tarmac aux alentours de 40 degrés n'a pas aidé
à attirer les foules. Et hormis le gros-porteur 777X de Boeing, il n'y
avait guère de nouveautés à admirer sur les pistes. En revanche, sous
les halls, le secteur des taxis volants à propulsion électrique, E-VTOL,
rivalisait, lui, de maquettes futuristes et sympathiques, même si aucune
d'entre elles n'a fait de démonstration de vol… Le traditionnel match entre Airbus et Boeing sur
les prises de commandes a tourné à l'avantage du second. Jeudi soir,
l'avionneur américain avait annoncé un total de 297 commandes, contre 85
pour son rival européen. « Il était temps que Boeing mette un
peu les gaz », a ironisé, beau joueur, le directeur commercial d'Airbus,
Christian Scherer. A Farnborough, Airbus n'a enregistré que deux réelles
nouvelles commandes, l'une de Delta Airlines pour 12 monocouloirs
A220-300, livrables à partir de 2026, et l'autre de la compagnie
aérienne sud-américaine LATAM pour 17 A321, même s'il a déclenché dans
le cadre de son accord global avec easyJet une commande pour 56
monocouloirs A320. « C'est un Salon de reprise d'activité […]
et le gros sujet pour Airbus aujourd'hui, c'est moins d'augmenter la
taille du carnet de commandes que de servir le carnet de commandes,
c'est-à-dire livrer les avions », a expliqué le président d'Airbus,
Guillaume Faury, à l'AFP. « Aujourd'hui, on a des difficultés,
on est en retard sur la production et la livraison de la famille A320,
pour tout un tas de raisons, y compris le moteur mais pas seulement »,
a-t-il ajouté en rappelant la désorganisation des chaînes des
fournisseurs. Il précise qu'il espère la sortie de cette « crise de
sortie de crise » à la mi-2023. « Au premier semestre, on a livré 297
avions et produit 26 « gliders » (planeurs), des avions qui n'ont pas
leurs moteurs », a précisé Guillaume Faury, qui voulait atteindre 720
livraisons en 2022, un chiffre qui paraît aujourd'hui optimiste.
En face, Boeing a clairement misé sur
Farnborough pour revenir dans le match et remettre en selle son
moyen-courrier 737 MAX, désormais réautorisé à voler. Boeing voulait
surtout pousser la version la plus allongée de la gamme, le 737 MAX-10,
sur laquelle il porte tous ses espoirs pour faire la compétition contre
l’A321 d’ Airbus. Boeing pousse pour obtenir une certification
rapide de cette version, si bien que l'avionneur a multiplié les vols de
démonstration lors du Salon. Et obtenu deux commandes qui devraient
mettre la pression sur les régulateurs : Delta Airlines a commandé 100
appareils 737 MAX-10, assortis d'une option pour 30 appareils
supplémentaires au premier jour du Salon, tandis que jeudi, Qatar
Airways s'est aussi tourné vers cet appareil pour 25 exemplaires avec
une option pour 25 de plus. C'est en quelque sorte la réponse du berger
à la bergère. (...) En bout de ligne, le Salon
marque bien une reprise avec un total d'avions commandés qui devrait
osciller entre 450 et 500 exemplaires, compte tenu des commandes
enregistrées également par les spécialistes du transport régional
Embraer et ATR.
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Concurrent d'Airbus et de Boeing, le C919 chinois pourrait être commercialisé dès 2023
(source Les Échos) 25 juillet - Ce n'est sans doute plus qu'une
question de mois. L'an prochain, le duopole aéronautique formé par
Airbus et Boeing sur le marché aéronautique chinois va sans doute devoir
faire de la place à un nouveau venu. Ce week-end, l'avionneur chinois
Comac a annoncé avoir mené à bien tous les vols de certification de son
nouveau biréacteur et monocouloir, le C919. Conçu pour
transporter en version standard 158 passagers sur 4.075 km, le C919 est
le second appareil commercial développé par la Chine. Beaucoup plus
ambitieux que l'ARJ21 qui est avant tout un jet régional, il a été conçu
pour concurrencer directement l'A320 d'Airbus, qui reste l'avion le plus
vendu au monde, et le 737 MAX de Boeing qui n'est toujours pas autorisé
à voler en Chine. Tout n'est désormais plus qu'une question de calendrier.
Le constructeur
qui a annoncé que « les six avions d'essai C919 ont terminé leurs tâches
de vol d'essai, marquant la fin de la certification » espère désormais
recevoir la certification de son monocouloir dans les prochains mois.
Idéalement d'ici le prochain Congrès national du Parti Communiste, qui
doit se dérouler en octobre ou novembre prochain. Ce qui
permettrait une commercialisation en 2023, selon le quotidien Global
Times. Une fois cette certification obtenue, la formation de pilotes de
même que les vols de démonstrations devraient en effet durer entre 6 et
12 mois. (...) Pékin voit dans cet appareil une raison
de fierté puisque hormis sa motorisation, le C919 est le premier
moyen-courrier entièrement conçu en Chine. De quoi faire oublier que son
développement a coûté deux fois plus cher que prévu (Pékin aurait versé
jusqu'à 72 milliards de dollars d'aides publiques) et que le programme a
cumulé six années de retard par rapport au calendrier initial. Au point
que la certification qui devait avoir lieu l'an passé a été reportée.
Pour l'heure, Comac a annoncé avoir reçu 815 commandes officielles
de 28 clients dans le monde. Même si les principaux acheteurs restent
des compagnies aériennes chinoises. A commencer par la compagnie China
Eastern Airlines dont la filiale OTT devrait être la première à recevoir
ses exemplaires et qui avait annoncé en commander cinq au printemps
2021. Et il pourrait profiter à terme de l'engouement annoncé
des compagnies aériennes pour les monocouloirs qui, selon de récentes
prévisions d'Airbus, devraient représenter 80 % des appareils qui seront
achetés au cours des vingt prochaines années . Comac espère de fait
pouvoir peser pour un tiers du marché chinois et, d'ici 2035, pour un
cinquième du marché international. Mais pour l'heure, Comac a dû
encaisser ces derniers mois le fait que plusieurs mégacommandes passées
par des compagnies chinoises ont avant tout fait la part belle à Airbus
et à Boeing. Il est vrai que s'il s'affiche comme un rival, le C919 ne
sera véritablement un concurrent que lorsqu'il obtiendra une
certification internationale. Ce qui risque de prendre un peu de temps
encore.
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Aérien : le groupe ADP revoit à la hausse ses prévisions
(source L’Écho touristique) 19 juillet - Lundi, le groupe ADP a
relevé ses prévisions de trafic pour 2022. Et ce, malgré les nombreuses
perturbations auxquelles le secteur du transport aérien est actuellement
confronté, pendant la période de pointe des vacances d’été.
Le
groupe prévoit un trafic total compris entre 74% et 84% des niveaux de
2019 pour l’ensemble de son réseau d’aéroports exploités, et entre 72%
et 82% des niveaux de 2019 pour Paris Aéroport. ADP avait
précédemment prévu que le trafic total de passagers en 2022 dans le
monde se situerait entre 70% et 80%. Et entre 65% et 75% des niveaux
d’avant la crise pour le groupe et ses aéroports parisiens. ADP
a déclaré que son trafic total de juin a augmenté de 15,9 millions de
passagers par rapport au même mois en 2021. Il a atteint 118,2 millions
de passagers sur le premier semestre, soit 71,9% des niveaux de 2019.
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Secteur aérien: deux accords signés pour revaloriser les salaires minimums
(source AFP) 20 juillet - Deux accords visant à revaloriser
l'ensemble des salaires minimums dans le transport aérien et à
simplifier la grille de classification de la branche ont été signés par
les partenaires sociaux, a annoncé mercredi la Fédération nationale de
l'aviation et de ses métiers (FNAM). Ces accords ont été signés
«par quatre des cinq organisations syndicales représentatives au sein de
la branche à savoir la CFDT, la CGT, la CFE-CGC et l'UNSA» qui pèsent à
elles toutes 75% des voix, s'est réjoui la FNAM, principale organisation
professionnelle du secteur aérien. Le nouvel accord salarial
concerne les personnels au sol et non les personnels navigants, et
s'assimile à un rattrapage alors que le Smic a augmenté sensiblement
récemment, et que tout le secteur est perturbé cet été par des pénuries
de personnel et des grèves d'hôtesses, stewards ou pilotes dans les
compagnies aériennes. Cet accord prévoit une revalorisation des sept
premiers niveaux de salaire de la grille à hauteur de 6%, «soit une
augmentation annuelle entre 1.100 euros et 1.417 euros pour les salariés
sur ces premiers niveaux», indique la FNAM. C'est la deuxième
fois cette année que les minima de la branche sont réévalués. «En
janvier dernier, la FNAM avait entériné un premier accord salarial
visant à revaloriser les plus bas salaires de la grille au regard de
l'impact de la hausse du Smic», a rappelé l'organisation patronale.
Cette fois-ci, c'est la hausse du 1er mai dernier qui a été répercutée.
Avec ce nouvel accord, la rémunération minimale d'un salarié du premier
échelon est portée «à plus de 11% au-dessus du Smic annuel actuel»,
assure la FNAM. Le Smic doit à nouveau être réévalué de 2,01% au 1er
août en raison de l'inflation qui s'est portée à 5,8% en juin.
La déléguée générale adjointe en charge des affaires sociales à la FNAM,
Hélène Clavé, s'est réjouie de la signature de ces deux accords. Elle a
salué un dialogue social de qualité «qui a permis de trouver un
compromis malgré le contexte économique fragile, instable et incertain
du secteur», selon un communiqué. Comme beaucoup d'autres
secteurs, l'aérien peine à recruter pour répondre à une demande
croissante avec la fin des restrictions de voyage liées à la pandémie de
Covid-19.
Fin de la revue de presse
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Gestion des FCPE. Bon à savoir
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 1,2455 euros en clôture lundi 25 juillet. Elle est en
légère baisse cette semaine de -1,93%.
Depuis le début de l'opération
d'augmentation de capital, elle a perdu près de 34%.
Plusieurs
raisons expliquent cette baisse. La première est propre à Air France-KLM
: il s'agit de la conséquence mécanique de l'augmentation de capital.
Les deux autres raisons sont valables pour l'ensemble des compagnies
aériennes : d'une part l'accélération de l'inflation, d'autre part les
nombreuses annulations de vols prévues durant l'été dans toute l'Europe.
Évolution comparée du cours de l'action Air France-KLM vs IAG et LH sur un an,
avant la recapitalisation d'Air France-KLM.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
après l'augmentation de capital est à 1,39 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 1,90 euro, le plus bas à 0,85 euro. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du prix du carburant
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de
corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de
Jet Fuel. C'est très clair sur le graphique ci-dessous, qui porte sur la
période juin 2015 - juillet 2022.
Selon les spécialistes, cette hausse serait due à une
augmentation des réserves de carburant des armées, uniquement composées
de Jet Fuel.
En effet, depuis quelques années, pour assurer la
force des infrastructures, l’armée française privilégie une politique de
carburant unique visant à alimenter l’ensemble des équipements,
véhicules terrestres et groupes électrogènes avec du carburéacteur à
usage aérien.
Prix du baril de Jet Fuel selon les régions du monde (source IATA)
Le baril de Jet Fuel en Europe est en
baisse cette semaine de 7$ à 142$. Il a baissé de
35$ en un mois. Il était à 79$ il y a tout juste un
an.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en baisse cette semaine
de 1$ à 105$.
Depuis la mi-février, il fait le yoyo entre 100 et 120 $.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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