N°871, 1er août 2022
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La Revue de Presse du lundi
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En dépit des perturbations, Air France-KLM vise les bénéfices en 2022
(source La Tribune) 29 juillet - « Air France-KLM a enregistré de
très bons résultats, meilleurs qu'attendus avec une reprise plus forte
que prévue », s'est félicité Ben Smith à l'occasion des résultats
semestriels, le 29 juillet. Et il n'en fallait pas plus au directeur
général du groupe pour afficher ses ambitions sur l'année, malgré des
perturbations importantes cet été et un fort niveau d'incertitude pour
l'automne. Il a confirmé qu'il visait un résultat d'exploitation
« nettement positif » pour le troisième trimestre actuellement en cours,
et surtout « positif » sur l'ensemble de l'année. Cela constituerait une
performance inédite depuis le début de la crise sanitaire. Cela laisse
aussi entrevoir un bon niveau de confiance de Ben Smith, lui qui
refusait jusqu'ici d'afficher des prévisions au-delà de septembre. Et si
le dirigeant se montre confiant, c'est que son groupe a bien tourné
depuis le début de l'année. De fait, au premier semestre, ses compagnies
ont plus que triplé leur trafic par rapport à l'an dernier et transporté
plus de 37 millions de passagers. Et l'augmentation s'est accélérée
entre le premier et le deuxième trimestre. La reprise du trafic
s'est avérée bien plus forte que l'augmentation de capacité, bien que
celle-ci ait crû de 75 %. D'où une amélioration des taux de remplissage,
qui ont atteint 80 % sur les six premiers mois de l'année. Là aussi,
l'amélioration s'est accrue entre avril et juin, où
les avions ont été
remplis à 85 %, soit un écart de moins de quatre points avec 2019. Cette
période a aussi été marquée par la remontée en puissance des classes
Première et Affaires. Leur taux d'occupation a dépassé celui de 2019 en
mai et en juin, et atteint des niveaux historiques selon Ben Smith, même
si cela s'est déroulé avec une capacité encore réduite. Celle-ci se
situait à 75 % du niveau de 2019 au premier trimestre et à 82 % au
deuxième, en ligne avec les prévisions. La hausse du remplissage s'est conjuguée
avec une amélioration des yields (rendements), déjà ressentie au premier
trimestre. Dopés par la demande estivale, ceux-ci sont désormais
nettement meilleurs que 2019 pour l'ensemble du réseau, dans les classes
économiques comme premium. Pour le deuxième trimestre, ils étaient ainsi
supérieurs de 15 % par rapport au niveau d'avant la crise, et cette
tendance devrait se maintenir sur le reste de l'année. Cela s'est
traduit par une hausse de la recette unitaire de 92 % par rapport à
2021. Et là aussi, elle dépasse désormais les niveaux de 2019. Assez
légèrement sur le semestre entier, mais fortement sur le deuxième
trimestre. Steven Zaat, directeur financier d'Air France-KLM,
souligne que cette combinaison d'augmentation de trafic et de hausse de
recette unitaire ont permis à Air France-KLM de faire mieux que doubler
son chiffre d'affaires. Bien que la croissance soit moins rapide que
celle du trafic, celui-ci se situe à 11,2 milliards d'euros sur le
semestre. Ce qui représente 86 % du niveau de la très bonne année 2019.
Sur le deuxième trimestre seulement, le groupe est revenu à ses niveaux
d'avant crise, en dépit d'une capacité encore limitée. Portée
par son activité, Air France-KLM dégage un Ebitda (bénéfice avant
intérêts, impôts, dépréciations et amortissements) de plus de 1,15
milliard d'euros pour un bénéfice d'exploitation de 36 millions d'euros
sur le semestre. Sur le deuxième trimestre uniquement, son résultat
d'exploitation atteint 386 millions d'euros, ce qui lui permet de
dégager une marge de 5,8 %, quasiment équivalente à celle de 2019 comme
ne manque pas de le faire remarquer Steven Zaat. Le directeur financier
souligne ainsi un résultat exceptionnel, compte tenu, notamment, de
l'explosion de la facture carburant, mais aussi des perturbations qui
ont affecté la reprise. « La forte reprise à laquelle nous assistons cet été
met à l'épreuve l'ensemble du transport aérien. Bien qu'Air France-KLM
se soit préparé à des niveaux de demande proches de ceux d'avant la
pandémie, nos compagnies ne sont pas épargnées par les difficultés
opérationnelles observées dans le monde entier », a de son côté déclaré
Ben Smith. Dénonçant un manque d'anticipation de certains acteurs de
l'industrie, qui devrait encore avoir des conséquences pendant plusieurs
mois, le directeur général affirme que son groupe était prêt mais reconnaît avoir tout de même subit des difficultés opérationnelles.
Aux Pays-Bas, KLM et Transavia Holland ont été perturbées par les
importantes difficultés rencontrées par l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol
pour gérer le retour des flux massifs de passagers. Au printemps, le
gestionnaire de la plateforme a demandé aux compagnies de réduire leur
nombre de passagers sur certaines périodes très chargées, puis a demandé
de limiter les taux de remplissage cet été. Une mesure qui a finalement
été renforcée par KLM afin de disposer de davantage de souplesse pour
gérer ses clients retardés. De son côté, Air France affirme
avoir réussi à maintenir une exploitation stable avec 99,4 % des vols
opérés en juin et juillet, mais exclut de ce calcul les quatre jours de
grève des pompiers d'aéroport à Roissy entrainant des annulations de
vol. De même, Transavia France a dû composer avec le mouvement social
d'une partie de ses personnels lors du pont du 14 juillet.
Ces
perturbations ont généré un coût supplémentaire de 70 millions d'euros
pour indemniser les passagers au deuxième trimestre, sans compter le
manque à gagner. Le montant devrait également être significatif au
troisième trimestre. En y ajoutant la hausse des taxes et redevances,
notamment à Schiphol, Air France-KLM a affiché des coûts unitaires
supérieurs à ceux de 2019 en dépit des importantes réductions opérées
sur les effectifs et la masse salariale. La hausse de la facture
carburant est aussi venue impacter les coûts. Ils ont plus que triplé
par rapport à 2021, en partie du fait de la reprise d'activité, mais
aussi à cause de l'explosion des prix depuis le début de la guerre en
Ukraine. En dépit d'une activité encore moindre qu'en 2019, Air
France-KLM a payé 459 millions d'euros en plus pour le seul second
trimestre. Et la situation pourrait encore un peu plus cet été.
Si les résultats se sont
fortement améliorés par rapport à 2021, voire sur certains points par
rapport à 2019, le dégagement d'un bénéfice d'exploitation annuel n'est
donc pas encore gagné. Au-delà des éléments déjà abordés, Ben Smith
reconnaît que la fin d'année va se dérouler dans un environnement plus
complexe avec une inflation croissante et un contexte macroéconomique
incertain, et affirme que le groupe va continuer ses efforts pour
augmenter sa résilience. (...) Un écart se retrouve aussi dans les niveaux de
réservations des prochains mois. Ils sont inférieurs à ceux de 2019 à la
même date. Ainsi, à fin juin 2019, 80 % des sièges offerts au troisième
trimestre avaient déjà été réservés, et 36 % pour le quatrième
trimestre. A fin juin 2022, ces chiffres tombent respectivement à 78 et
31 %, en dépit d'une capacité encore sensiblement inférieure. Même
constat sur le moyen-courrier avec un écart de sept points pour le
trimestre en cours, et quatre points pour le suivant. Steven Zaat
reconnaît volontiers cet écart, mais impute cette différence
principalement au fait que la crise du Covid a réduit les délais de
réservation avec des décisions d'achat plus tardives.
D'ailleurs, discrètement, le groupe a quelque peu modéré sa hausse de
capacité sur l'été. Alors qu'il prévoyait initialement de remettre en
ligne 85 à 90 % de la capacité d'Air France et de KLM par rapport au
niveau de 2019, il indique désormais que la fourchette se situe entre 80
et 85 %, comme au deuxième trimestre. Le retour vers les 90 % n'est
désormais attendu qu'en fin d'année.
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Aérien, Air France-KLM, IAG : l'avion qui marche sur l'eau
(source Les Échos) 29 juillet - Les bateaux montent avec la marée, et
ce qui est moins connu, les avions aussi ! Les compagnies aériennes
marchent toutes sur l'eau cet été, en particulier le miraculé du
secteur, Air France-KLM. Son trafic a presque retrouvé en juin et
juillet la ligne de flottaison de 2019, tout comme IAG sur l'activité
loisirs.
En fait, la situation est même bien meilleure qu'il y a
trois ans pour l'ensemble du secteur qui vit
une expérience quasi-historique : celle de pouvoir monter ses prix. Grâce à des
recettes au siège plus moelleuses de 15 % qu'il y a trois ans, Air
France-KLM a réalisé d'avril à juin 91 % du bénéfice opérationnel de la
même période de 2019 avec 18 % de passagers en moins, et une marge
d'exploitation similaire à 0,2 points près.
L'envie d'évasion de
la clientèle rentabilise des années de douloureux efforts. En trois ans,
sur fond de baisse de 14 % des effectifs, les coûts unitaires n'ont
progressé que de 2,4 % malgré la baisse de 15 % des capacités.
Son patron Ben Smith n'est plus loin de changer l'eau en vin, mais c'est
bien ce prodige qu'attendent maintenant les investisseurs. Les 2,76
milliards d'euros de recapitalisation ont permis de rembourser l'État
néerlandais et son homologue français à 60 %. Il suffirait au management
de lever la moitié du 1,2 milliard d'hybrides visé pour franchir le cap
des 75 % qui rétablirait ses capacités de croissance externe et ses
bonus. Mais le trou de 3,2 milliards dans les fonds propres consolidés,
intact, ne serait comblé que par la génération future de bénéfices. Un
train pour Lourdes ?
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IAG renoue avec les bénéfices grâce aux marchés espagnol et sud-américain
(source Air Journal) 30 juillet - IAG (International Airlines Group),
maison mère des compagnies British Airways, Iberia, Vueling et Aer
Lingus, a renoué avec les bénéfices au deuxième trimestre pour la
première fois depuis la pandémie de Covid-19. Le groupe ibérico-britannique
a affiché un bénéfice net de 133 millions d’euros au deuxième trimestre
2022, contre une perte de 981 millions sur la même période de l’année
dernière, quand le trafic aérien souffrait encore largement des
restrictions de voyage. IAG a exploité au deuxième trimestre 78%
de sa capacité pré-pandémique de 2019, en nette hausse par rapport aux
trois mois précédents (65%). Les compagnies espagnoles Iberia et Vueling
ont ainsi réalisé les meilleures performances du groupe, tirées par le
marché intérieur espagnol et les liaisons avec l’Amérique du Sud, où la
demande a dépassé le mois dernier les niveaux de 2019. «
(...) Sur l’ensemble du
premier semestre 2022, le groupe a divisé sa perte nette par trois, à
654 millions d’euros, et s’attend à un bénéfice opérationnel dans le
vert pour l’ensemble de l’année. Ceci à condition «qu’aucun autre revers
lié au Covid-19 et aux restrictions» sanitaires ou aucun «impact lié au
contexte géopolitique» ne vienne perturber les opérations.
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La perte d'exploitation de Wizz Air au 1er trimestre se creuse pour atteindre 285 millions d'euros
(source Reuters) 27 juillet - La compagnie aérienne à bas prix Wizz
Air a déclaré que sa perte d'exploitation du premier trimestre avait
bondi à 285 millions d'euros, contre 109 millions d'euros l'année
précédente, le groupe étant frappé par la hausse des coûts.
La
compagnie aérienne a déclaré qu'elle s'attendait à dégager un bénéfice
d'exploitation significatif grâce à la poursuite de l'amélioration des
recettes et des prix, et a indiqué que les niveaux de perturbation dans
les aéroports avaient commencé à se normaliser.
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Face à une grève, Lufthansa annule la quasi totalité de ses vols en Allemagne ce mercredi
(source AFP) 29 juillet - La compagnie
aérienne Lufthansa est à nouveau confrontée à une grève massive ce
mercredi [27 juillet] en Allemagne. Ce mouvement social concerne les employés au sol,
notamment dans la maintenance, mais également les opérateurs des
véhicules de remorquages des avions. Les protestataires veulent ainsi
accentuer la pression sur la direction pour qu’elle augmente les
salaires d’au moins 9,5 %. (...) Au total,
678 vols à Francfort et 345 à Munich sont annulés par Lufthansa ce
mercredi. ". Ce qui signifie que bien
plus de 100 000 personnes ne peuvent pas partir en vacances aujourd'hui.
C'est vraiment une journée amère pour une compagnie aérienne, mais
surtout pour les personnes qui voulaient partir en congé", déplore
Martin Leutke, porte-parole de Lufthansa. (...)
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Pilotes easyJet en Espagne : 9 jours de grève en aout
(source Air Journal) 1er août - Alors qu’elle annonçait dimanche
la fin de la grève de ses PNC, la spécialiste britannique du vol pas
cher easyJet fait face à une nouvelle menace de conflit dans les
aéroports espagnols où elle est basée. Le syndicat de pilotes SEPLA a annoncé
vendredi des arrêts de travail du 12 au 14 aout, du 19 au 21 aout et du
27 au 29 aout 2022 inclus. Il a expliqué au quotidien El Pais qu’il
s’agissait de « la dernière ressource possible », toutes les tentatives
faites par les représentants des pilotes pour parvenir à un accord ayant
échoué après « plus de six mois de négociations et six réunions au cours
desquelles ils ont présenté trois propositions sociales, rejetée par
l’entreprise ». EasyJet a déclaré être au courant d’une
prochaine grève des pilotes dans ses bases de Barcelone, Malaga et Palma
à Majorque : « Nous sommes déçus de cette action en ce moment critique
pour l’industrie », a déclaré la société dans un communiqué, ajoutant
que les négociations avec Sepla étaient « en cours ».
La low-cost
n’est pas la seule affectée par des conflits sociaux en Espagne : deux
syndicats de PNC de Ryanair appellent à quatre jours de grève par
semaine entre le 8 aout et début janvier 2023, alors que les pilotes
justement représentés par SEPLA ont eux signé un accord.
Par ailleurs,
une grève est envisagée par les contrôleurs aériens, qui réclament une
augmentation des effectifs pour accompagner l’augmentation du trafic.
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Aides d'État : Bruxelles demande à Ryanair de rendre 8,4 millions d'euros à la France
(source Le Figaro) 26 juillet - Ryanair va devoir passer à la caisse.
La Commission européenne a jugé ce mardi que la compagnie aérienne
low-cost avait bénéficié d'aides d'État «incompatibles avec les règles
de l'UE», concernant l'aéroport de La Rochelle (Charente-Maritime),
entre 2003 et 2010. Elle appelle ainsi la
France à récupérer leur montant auprès de Ryanair, soit 8,4 millions
d'euros. Même sort pour la
compagnie low-cost britannique Jet2, qui va devoir rendre 81.000 euros
d'aides d'État illégales à la France. À la suite d'une enquête
ouverte il y a dix ans, en 2012, Bruxelles a estimé que «plusieurs
contrats de services aéroportuaires et contrats de services marketing
conclus par l'aéroport de La Rochelle entre 2003 et 2010 avec les
compagnies aériennes Ryanair et Jet2» ne respectaient pas le cadre légal
des aides d'État. Ces subventions publiques (redevances aéroportuaires
peu élevées, commissions liées aux résultats, paiements pour des
services de marketing...), en effet, sont autorisées afin que les
aéroports ou les autorités régionales puissent «attirer des compagnies
aériennes sensibles aux prix», mais «sous réserve de certaines
conditions». Or,
celles-ci n'ont pas été respectées dans le cadre de certains contrats
conclus entre l'aéroport de La Rochelle et les compagnies aériennes,
entre 2003 et 2010, a tranché Bruxelles. Ils «ont conféré un avantage
économique injustifié à Ryanair et Jet2 par rapport à leurs concurrents,
en ce qu'un exploitant aéroportuaire guidé par la recherche d'un profit
n'aurait jamais accepté d'accorder des conditions similaires à ces
compagnies aériennes dans les mêmes circonstances», écrit la Commission.
En revanche, la Commission a jugé compatibles plusieurs autres
mesures d'aides accordées par la France, entre 2001 et 2012, à
l'aéroport de La Rochelle. D'autres ne constituaient pas des aides
d'État, a considéré Bruxelles. La Commission a également rendu ce
vendredi sa décision sur des aides d'État accordées à l'aéroport de
Beauvais (Oise), ainsi que sur les remises et les accords de
commercialisation conclus entre l'aéroport et ses compagnies aériennes
clientes. Aucun de ces contrats et subventions n'a été jugé incompatible
avec les règles européennes.
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JetBlue remporte la fusion avec Spirit
(source Journal de l’Aviation) 28 juillet - Après des mois de
tergiversations, Spirit a tourné le dos à Frontier pour se jeter dans
les bras de JetBlue. Les deux compagnies américaines ont en effet
annoncé qu'elles avaient conclu un accord définitif de fusion, qui
valorise Spirit Airlines à 7,6 milliards dollars. La transaction
ne devrait pas être conclue avant le premier semestre 2024. D'ici là,
les deux compagnies continueront d'opérer indépendamment l'une de
l'autre. Mais à compter de la finalisation de l'accord, elles
travailleront à la création de la cinquième plus importante compagnie
américaine - même si elle restera loin des quatre autres avec seulement
9% de parts de marché. Elle devrait pouvoir transporter 77 millions de
passagers et générer un chiffre d'affaires de 11,9 milliards de dollars
(selon les résultats des deux compagnies en 2019). JetBlue attend par
ailleurs des synergies annuelles de 600 à 700 millions de dollars, une
fois la fusion réalisée. (...)
Les deux compagnies ont une flotte combinée de 458 appareils, auxquels
s'ajoutent 300 appareils en commande auprès d'Airbus (familles A220 et
A320neo). Seules la marque et l'expérience client de JetBlue
subsisteront à terme.
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Safran a doublé son bénéfice net au premier semestre 2022
(source Air Journal) 30 juillet - Tiré par la reprise du trafic
aérien, le motoriste et équipementier aéronautique Safran a enregistré
un chiffre d’affaires ajusté de 8,56 milliards d’euros au premier
semestre 2022, soit une augmentation de 24,5 % sur une année glissante.
Sur la même période, le groupe français a vu son bénéfice net
ajusté doubler à 536 millions d’euros. Il s’agit de «solides résultats»
qui «montrent que la reprise du trafic aérien est bien ancrée et
s’intensifie de jour en jour», à l’exception de la Chine, a estimé le
directeur général du groupe, Olivier Andriès. (...) Safran tire
une partie de ses revenus de produits et services facturés en dollars,
notamment pour les services pour moteurs d’avions commerciaux, qui
représentent à eux seuls près du tiers des revenus de Safran. Cette
activité de services a bondi de 47% au premier semestre, reflétant la
reprise du trafic aérien mondial : les avions volant plus, les
compagnies ont davantage besoin de pièces de rechange et d’opérations
d’entretien. Alors qu’Airbus et Boeing augmentent leur
production pour répondre à l’augmentation du trafic aérien, les deux
avionneurs disent être ralentis par les difficultés de fournisseurs
fragilisés par la pandémie à suivre la remontée en cadence. Safran, qui
équipe de ses moteurs Leap la totalité des Boeing 737 MAX et environ 60%
des Airbus A320, en a produit 465 unités entre janvier et juin,
davantage au premier trimestre (239) qu’au deuxième (226). (...)
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Le groupe ADP double son activité et revoit ses ambitions à la hausse
(source La Tribune) 28 juillet - Comme d'autres acteurs du transport,
le groupe ADP (Aéroports de Paris) bénéficie d'un réel regain d'activité
au premier semestre. Dopées par une reprise plus forte que prévu à
partir du printemps, les différentes métriques sont multipliées par
deux, trois, voire davantage par rapport à la même période l'an dernier.
De quoi générer un surcroît de confiance et amener le groupe à revoir à
la hausse ses prévisions sur l'année, même si le niveau de 2019 reste
encore loin. Le groupe ADP se montre donc optimiste avec de
nouveaux objectifs annuels plus ambitieux. Il augmente de quatre points
ses hypothèses de trafic. Elles passent d'une fourchette initiale
comprise entre 70 et 80 % du niveau de 2019 à une fourchette de 74 à
84 %. (...) Cette amélioration tient
notamment à la performance de Paris Aéroports (marque qui regroupe les
aéroports parisiens uniquement). Portés par leurs résultats de ces
derniers mois, Roissy et Orly visent à retrouver entre 72 et 82 % de
leur niveau de trafic de 2019, contre une fourchette initiale comprise
entre 65 à 75 %. Ce qui fait sept points supplémentaires.
(...) L'écart entre les hypothèses hautes et
les hypothèses basses reste très important. Preuve que les facteurs de
risques restent nombreux : le contexte sanitaire instable, la situation
géopolitique, la pression environnementale, l'inflation (voire
l'hyperinflation en Turquie), la faiblesse du trafic affaires.
Et même sans nouveau cataclysme, la marche à franchir reste importante.
(...) C'est aussi le
cas pour les aéroports parisiens. Après avoir mis plus de temps à
repartir que les aéroports turcs ou indiens du groupe, ils ont connu un
rebond impressionnant. Roissy et Orly ont multiplié leur trafic par
trois sur un an, ce qui a permis d'ouvrir l'ensemble des terminaux mis à
part le terminal 1 de CDG encore en travaux. Mais là aussi, cela ne
représente que 72 % du niveau de 2019. (...) Le quatrième trimestre est pour l'instant plus
incertain au vu des facteurs de risques qui pèsent sur la demande. (...)
Des coûts supplémentaires devraient néanmoins se faire sentir entre la
reprise du trafic et l'inflation, notamment pour les charges de
personnel. Après d'importantes réductions pour faire face à la crise,
avec des baisses d'effectifs dont une rupture conventionnelle collective
pour 1.150 salariés à Paris, celles-ci ont déjà augmenté au premier
semestre et devraient s'accroître encore au second. Sur les aéroports
parisiens, le groupe a stoppé l'activité partielle et repris son
recrutement avec un plan de 600 embauches pour accompagner la reprise du
trafic. Il a également signé deux accords, l'un pour que les
collaborateurs concernés par le controversé Plan d'adaptation des
contrats de travail (PACT) retrouvent leur niveau de rémunération de
2019, l'autre pour une augmentation générale supplémentaire de 3 % pour
tous les salariés. L'impact de ces deux accords est estimé à 13 millions
d'euros sur le second semestre.
Revue de presse boursière
>
Air France KLM confirme ses bonnes dispositions, brokers en soutien
(source Boursier) 1er août - Air France KLM confirme sa belle forme
du moment en Bourse avec un titre qui gagne encore 3,8% à 1,4 euro. Il
faut dire que la compagnie aérienne bénéficie de deux recommandations
favorables d'analystes pour débuter la semaine dans la mesure où HSBC et
Oddo BHF sont tous les deux passés à l''achat' sur le dossier. La banque
anglaise a remonté sa cible de 1,2 à 1,6 euro pendant que le broker a
rehaussé son objectif de 1,45 à 1,7 euro. Oddo BHF estime que
les effets de la restructuration sont sous-estimés par le marché tandis
que le nouvel environnement concurrentiel apparaît plus favorable avec
la disparition d'acteurs agressifs en termes de tarifs comme Norwegian
et Level ou encore XL et Aigle Azur. De plus, un des apports majeurs de
la publication semestrielle est clairement l'amélioration de la
visibilité sur la génération de cash et la restauration du bilan. (...)
Fin de la revue de presse
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE. Bon à savoir
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 1,414 euros en clôture lundi
1er août. Elle est en
forte hausse cette semaine de +13,53%.
Les résultats
semestriels, meilleurs que ce que prévoyaient les analystes, ont dopé le
cours de l'action.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
après l'augmentation de capital est à 1,43 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 1,90 euro, le plus bas à 0,85 euro. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du prix du carburant
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de
corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de
Jet Fuel. C'est très clair sur le graphique ci-dessous, qui porte sur la
période juin 2015 - juillet 2022.
Selon les spécialistes, cette hausse serait due à une
augmentation des réserves de carburant des armées, uniquement composées
de Jet Fuel.
En effet, depuis quelques années, pour assurer la
force des infrastructures, l’armée française privilégie une politique de
carburant unique visant à alimenter l’ensemble des équipements,
véhicules terrestres et groupes électrogènes avec du carburéacteur à
usage aérien.
Prix du baril de Jet Fuel selon les régions du monde (source IATA)
au 22 juillet 2022
Le baril de Jet Fuel en Europe est en
baisse cette semaine de 2$ à 140$. Il a baissé de
37$ en un mois. Il était à 79$ il y a tout juste un
an.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
forte baisse cette semaine
de -5$ à 100$.
Depuis la mi-février, il fait le yoyo entre 100 et 120 $.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Fin octobre 2020, il était au plus bas à 37$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
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