N°884, 31 octobre 2022
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La Revue de Presse du lundi
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Air France-KLM : passager clandestin
(source Les Échos) 30 octobre - Quelle belle escadrille ! La formation
serrée des bénéfices d'exploitation des trois grands empennages aériens
européens au troisième trimestre a quelque chose d'étonnant, étant donné
leurs profils très différents : 1,02 milliard d'euros pour Air
France-KLM, 1,1 milliard chez Lufthansa et 1,2 milliard pour IAG.
L'atterrissage prévu des résultats annuels ne devrait pas être très
éloigné de ce mouchoir de poche, à « plus de 900 millions » prévus par
le groupe franco-néerlandais. Le trio aura donc, grosso modo,
fait son année pendant l'été. La coïncidence n'en est pas complètement
une quand la recette au siège a aussi évolué en essaim (en hausse de
24,4 % chez AF-KLM, de 23 % chez ses concurrents). Mais
la
véritable surprise réside dans la participation à ce vol groupé de la
compagnie dirigée par Ben Smith. Autant que les voyants du tableau de
bord sur neuf mois (profit opérationnel similaire à celui de 2019 avec
20 % de trafic en moins), la réduction du levier de la dette, de 11 à
1,6 fois l'Ebitda, symbolise cette impressionnante remise des gaz.
Mais la Bourse ne veut pas donner trop de crédit à cet excellent
pilotage qu'elle sait aussi dépendre de la météo macroéconomique. Elle a
séparé ce passager clandestin du groupe (-13,05 % pour le titre
vendredi, après le récent envol) en gardant un œil sur le trou d'encore
2,8 milliards dans la soute des fonds propres. Il ne faudrait pas en
effet que le temps se gâte…
Si Air France-KLM profite de ses liquidités (12,3 milliards) et
d'un horizon dégagé pour anticiper, en novembre, le remboursement d'un
milliard d'euros sur les 3,5 milliards de solde restant dû au titre de
son prêt garanti par l'État (PGE), c'est que la main tendue par l'État
pendant la crise de la Covid-19 se referme aujourd'hui sur le piège de
la remontée des taux d'intérêt. Le dispositif est en effet assis
sur l'un des taux interbancaires (l'Euribor à trois mois). Lorsque le
PGE avait été conclu en 2020, puis modifié en 2021, ce taux était alors
négatif, et par convention, il était fixé à zéro pour le calcul de la
rémunération des banques. Il est aujourd'hui de 1,6 % auquel s'ajoutent
la marge des banques (2,75 %) et la commission de garantie de l'État
(1 %) soit potentiellement un coût de 5,35 % à ce jour (sachant que le
taux n'est payable qu'en mai de chaque année). Le PGE constitue
ainsi la principale exposition d'Air France-KLM aux
taux variables, la majorité de sa dette étant à taux fixes.
Le temps joue doublement contre
Air France-KLM qui capitalise par ailleurs les coupons dus sur les trois
tranches d'hybrides issues de la conversion, en avril 2021, du prêt
d'État de 3 milliards d'euros. Ceux-ci portent des taux de 7 %, 7,25 %
et 7,50 %. À compter d'avril 2025, la première tranche d'un milliard
d'euros passera à 8,50 % si le groupe ne la rembourse pas. Un an plus
tard, une autre tranche d'un milliard montera à 8 %, puis la dernière en
avril 2027 à 8 %. La compagnie espère pouvoir émettre 1,2
milliard d'euros d'hybrides cette année ou l'an prochain afin de combler
son déficit de fonds propres et de renforcer son bilan. Un montant qui
représente plus du tiers de sa capitalisation boursière actuelle.
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Air France-KLM reports Q3 results
(source Presse néerlandaise, traduit avec Deepl) 28 octobre - Les
médias néerlandais ont largement commenté les résultats d'Air France-KLM
et de KLM, en soulignant l'impact de Schiphol et la forte reprise malgré
cela. Le chiffre d'affaires du groupe s'élève à 8,1 milliards d'euros,
dont 3,2 milliards proviennent de KLM et Transavia. Air France (570
millions d'euros) et KLM (443 millions d'euros) ont enregistré un
bénéfice d'exploitation, ce qui se traduit par un résultat net du groupe
de 460 millions d'euros. Le groupe prévoit d'augmenter encore sa
capacité au cours du quatrième trimestre. De nombreuses sources
soulignent que KLM a calculé l'impact des problèmes à Schiphol à 175
millions d'euros. 30 millions d'euros ont été consacrés à
l'indemnisation des passagers, le reste représentant les pertes de
revenus. BNR a interrogé Marjan Rintel, PDG de KLM, sur les
résultats du troisième trimestre. Marjan Rintel a déclaré qu'elle était
satisfaite du dernier trimestre et que le plus important était que les
clients veuillent reprendre l'avion et optent pour KLM, bien que KLM ne
soit pas en mesure d'offrir le service qu'elle souhaite offrir. En ce
qui concerne la compensation de Schiphol, Mme Rintel a déclaré qu'elle est
en discussion avec l'aéroport au sujet des problèmes. KLM prévoit
d'engager beaucoup plus de personnel pour aider à résoudre les
problèmes.
Interrogée sur les nombreux défis auxquels sont confrontées
les compagnies aériennes, Mme Rintel note que la demande de vols est
très élevée, et que les réouvertures en Asie sont une très bonne
nouvelle. À propos des bénéfices du groupe et de KLM,
le journaliste
demande à Mme Rintel si "les Français vous remercient toujours beaucoup
de faire partie du groupe". Mme Rintel répond qu'elle croit en un groupe
fort avec deux compagnies aériennes fortes, "donc je crois en un Air
France-KLM fort, un KLM fort et un Air France fort", ajoutant qu'elle a
été très impressionnée par les résultats des Français.
Interrogée sur
l'"équilibre des pouvoirs" au sein du groupe, Mme Rintel déclare qu'elle
ne croit pas au "pouvoir" et aux "égos", mais à la "coopération", "ce
que nous faisons très bien."
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Air France-KLM : commande record de carburants durables
(source Les Échos) 25 octobre - Après les commandes d'avions, c'est
le plus important investissement d'Air France-KLM pour réduire ses
émissions de CO2. Le groupe a finalisé mardi avec le finlandais Neste et
l'américain DG Fuel deux des plus gros contrats de fourniture de
carburants durables jamais signé dans le secteur aérien - 1,6 million de
tonnes au total, entre 2023 et 2036, soit plus de 2 milliards de litres.
De quoi permettre à Air France, KLM et Transavia d'avancer de
quelques cases vers l'objectif du groupe d'atteindre 10 % de carburants
durables d'ici à 2030 et de réduire de 30 % de ses émissions de CO2 à la
même date. Au total, ces 1,6 million de tonnes de carburants durables,
produits à base d'huile de cuisson et de graisses animales,
permettraient d'éviter l'ajout d'environ 4,7 millions de tonnes de CO2
dans l'atmosphère. La valeur totale de ces deux contrats n'est pas indiquée, mais elle
se chiffre en milliards de dollars, sachant que le coût des carburants
d'origine non fossile est trois à quatre fois supérieur à celui du
kérosène traditionnel, dont le prix à la tonne est d'environ 1.000
dollars. (...) Et contrairement à d'autres annonces, il ne s'agit pas
d'un engagement d'achat à moyen terme. Les livraisons de Neste
débuteront dès l'an prochain et se poursuivront chaque année jusqu'en
2030. En revanche, celles de l'américain DG Fuels, pour 600.000 tonnes
supplémentaires, n'interviendront que dans un second temps, pour la
période 2027-2036.
Grâce au seul contrat Neste, dont le principal site de production à
Rotterdam va doubler de taille, Air France-KLM sera en mesure de faire
face à ses obligations immédiates. En France, Air France doit déjà
incorporer au moins 1 % de carburants durables. Mais la future
réglementation européenne, en cours de finalisation, prévoit d'atteindre
au moins 2 % en 2025 à l'échelle européenne et 5 % en 2030.
Le
groupe devra encore trouver d'autres fournisseurs pour atteindre son
objectif d'intégrer jusqu'à 10 % de carburants durables à l'horizon
2030. Les deux contrats additionnés ne représentent en effet que 3 de
ces 10 %. Et si Neste prévoit bien de porter sa production de carburants
d'aviation de 1,5 million de tonnes en 2023 à 2,2 millions en 2026,
le
spécialiste finlandais ne pourra pas satisfaire à lui seul les besoins
des compagnies européennes. D'autant que contrairement à ces concurrents
américains, Neste n'utilisera ni huile de palme, ni produit agricole
susceptible d'entrer dans la production alimentaire.
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Air France KLM : un intérêt pour TAP ?
(source Boursier) 28 octobre - En plein redressement, Air France KLM
a soif d'expansion. Malgré un endettement encore conséquent, le
transporteur franco-néerlandais a des vues sur TAP.
Le groupe est "très
familier avec la péninsule ibérique" et TAP pourrait être "une autre
option", a déclaré Ben Smith lors de la conférence de présentation des
résultats trimestriels. Air France KLM "s'engagerait définitivement sur
une base formelle" s'il y avait une possibilité, a précisé le dirigeant
lorsqu'il a été interrogé sur l'intérêt pour le transporteur national
portugais. Avant l'été, TAP a indiqué qu'un nouvel investisseur
la mettrait sur une base plus solide alors qu'elle poursuit son
programme de restructuration dans un contexte de hausse des coûts du
carburant et d'incertitude géopolitique croissante. (...)
La décision finale reviendra à
l'État portugais, désormais seul propriétaire de la société.
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Lufthansa forme une coentreprise avec l'opérateur de l'aéroport de Francfort
(source Business Traveler, traduit avec Deepl) 25 octobre - Lufthansa
et Fraport, l'opérateur de l'aéroport de Francfort, ont formé une
nouvelle coentreprise afin d'améliorer les produits et les services du
Terminal 1 de l'aéroport. Les entreprises ont déclaré que
l'objectif de la "Fra-Alliance" est de parvenir à une "amélioration des
processus et des offres de produits pour les vols" tout en "stimulant la
compétitivité de l'aéroport". L'entreprise se penchera sur des
domaines tels que le développement commercial et les opérations,
l'expérience client, les infrastructures, l'intermodalité et la
durabilité. Les premiers avantages comprennent la fourniture de
mises à jour en temps réel des temps d'attente aux points de contrôle de
sécurité dans l'application Lufthansa. Les passagers peuvent désormais
tenir compte de ces temps lors de la planification de leur voyage.
Les flux de passagers ont également été analysés et optimisés afin de
"réduire considérablement les temps de transfert" pour environ un
million de passagers par an. Cet objectif sera atteint en supprimant les
contrôles de sécurité "inutiles et redondants". (...)
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Lufthansa s'ancre dans le vert grâce à la reprise des vols passagers
(source AFP) 27 octobre - Le leader européen du transport aérien,
l'allemand Lufthansa, a dégagé au troisième trimestre un bénéfice net de
809 millions d'euros, après une perte l'an dernier, profitant d'une
forte reprise du trafic aérien. (...) Le groupe est tiré par le retour de
la demande des passagers de loisirs et d'affaires, mise à l'arrêt par la
pandémie, tandis que la branche cargo, qui a porté l'activité ces
derniers temps, a atteint un résultat "record", selon Lufthansa.
(...) Lufthansa a dégagé un résultat
d'exploitation (EBIT) de 1,1 milliard d'euros sur le trimestre, soit une
performance multipliée par quatre par rapport à la même période de 2021.
Le groupe aérien confirme le relèvement de ses objectifs annoncé au
début du mois et s'attend à un résultat d'exploitation ajusté dépassant
le milliard d'euros en 2022, contre au moins 500 millions prévus
auparavant. (...) Cette performance a été obtenue malgré
l'augmentation du coût du kérosène, alimentée par la flambée généralisée
du prix de l'énergie depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
(...)
Mais la hausse du prix des billets d'avion pour les consommateurs a
permis de compenser cette hausse des coûts, selon Lufthansa. (...)
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IAG : bénéfice net de 853 millions d’euros au troisième trimestre
(source Air Journal) 29 octobre - IAG (International Airlines Group)
a réalisé un bénéfice net de 853 millions d’euros (contre une perte de
574 millions un an auparavant) et un profit opérationnel courant de 1,21
milliard d’euros au troisième trimestre 2022. Son
chiffre d’affaires de 7,33 milliards d’euros pour le troisième trimestre
2022 a été supérieur de 0,9% à celui de 2019, même si sa capacité était
seulement de 81% des niveaux prépandémiques. (...) Le directeur général du groupe, Luis Gallego a
précisé (...) “alors que la demande reste forte, nous sommes conscients
des incertitudes dans les perspectives économiques et des pressions
continues sur les ménages“. (...)
Revue de presse boursière
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Pourquoi Air France KLM plonge malgré un excellent trimestre ?
(source Boursier) 28 octobre - Malgré un trimestre quasi record,
Air
France-KLM plonge de plus de 15% à 1,34 euro en cette fin de semaine à
Paris. Les investisseurs s'inquiètent de l'impact de la spirale
inflationniste sur la demande et des perturbations persistantes sur le
hub de KLM à Amsterdam Schiphol. Certains pointent également du doigt la
légère révision à la baisse des capacités pour les trois derniers mois
de l'année alors que la compagnie prévoit d'exploiter 85% de ses
capacités pré-pandémiques au 4e trimestre, contre un plan précédent de
85% à 90%. Pour le premier trimestre 2023, la montée en régime devrait
néanmoins se poursuivre avec des capacités qui devraient représenter
environ 90% du niveau de 2019. L'activité du groupe "se
distingue par sa transformation visant à améliorer l'efficacité de la
main-d’œuvre et la marge, mais nous nous attendons à ce que les vents
contraires au niveau des coûts s'accumulent jusqu'en 2023", explique
Conroy Gaynor, analyste chez Bloomberg Intelligence. "La compagnie a des
problèmes opérationnels très réels et des contraintes de croissance pour
KLM à Amsterdam Schiphol". Stifel ('vendre') reste lui sceptique
quant aux ambitions de marge à moyen terme d'Air France KLM et à
l'objectif de FCF (Free Cash-Flow) annuel positif d'ici 2023. Bien que la société se
porte bien sur le plan opérationnel, le broker continue de croire qu'à
la lumière de la détérioration des fondamentaux du marché l'année
prochaine, le déficit de capitaux propres toujours important de 2,8
milliards d'euros n'offre pas une position de bilan confortable.
Conformément à sa vision sectorielle, le courtier prévoit un
durcissement de la demande et de l'environnement des coûts l'année
prochaine pour les compagnies aériennes européennes.
Citi
('achat') se montre plus optimiste. La banque explique que la compagnie
aérienne a enregistré un bénéfice d'exploitation supérieur de 24% au
consensus, grâce à des revenus meilleurs que prévu en raison de prix
élevés, avec des rendements en hausse et un "bon" contrôle des coûts
malgré les perturbations. Elle voit le consensus revoir ses estimations
à la hausse. Bernstein ('sous-performance') souligne aussi que
le bénéficie opérationnel a nettement dépassé le consensus grâce à la
forte amélioration des rendements et à une demande refoulée qui entraîne
une augmentation des revenus, avec un levier d'exploitation élevé sur le
résultat net. Le broker parle de résultats "d'autant plus
impressionnants" que le groupe a été touché par des perturbations
estivales. Interrogé sur la chute de l'action en conférence de
presse, le patron du transporteur, Ben Smith, a déclaré que les
investisseurs n'avaient pas encore pleinement compris les avantages
structurels découlant des réductions de coûts, en particulier sur le
marché intérieur français, qui était historiquement "la partie la plus
déficitaire de notre activité". Le directeur financier, Steven Zaat, a
lui indiqué que l'action reculait, mais comme d'autres de ses pairs,
certains investisseurs "prenant leurs bénéfices" après les récents
gains.
Article Bonus
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Le tourisme, une machine à cash pour la France
(source Le Figaro) 26 octobre - Plombé par le Covid, le tourisme a
retrouvé tout son dynamisme depuis le printemps, et pèse de plus en plus
lourd dans l'économie française. Selon Alliance France Tourisme, les
voyages devraient ainsi contribuer positivement à hauteur de 4,3
milliards d'euros à la balance des paiements au troisième trimestre,
après de bons premier (3 milliards) et deuxième trimestres (4,5
milliards). Et ce alors que le déficit global de la balance des
paiements se creuse. « L'opinion et les pouvoirs publics sous-estiment
souvent le poids du tourisme dans l'économie française, déclare
Dominique Marcel, président d'Alliance France Tourisme, une association
qui regroupe des leaders du secteur (Accor, Groupe ADP, Louvre Hôtel,
Compagnie des Alpes, Areas …). En plus de représenter 8 % du PIB, les
voyages contribuent très positivement à notre balance des paiements
courants » 2022 a été une année exceptionnelle, due en grande
partie au rattrapage post-Covid. L'activité a fait mieux que retrouver
ses niveaux de 2019. Malgré l'absence des clientèles asiatique et russe,
le secteur affiche des performances inespérées. Les Français, restés
très nombreux dans l'Hexagone, ont contribué à relancer la machine.
Plus encore, les recettes touristiques ont été dopées par les arrivées
records de touristes européens, et le retour massif des Américains -
d'autant plus dépensiers que le dollar est fort. Au total, durant l'été
2022, les visiteurs étrangers ont dépensé 7 % de plus que durant l'été
2019, selon l'Insee. Français comme étrangers ont accepté des
prix en nette hausse, à l'hôtel comme au restaurant. Le chiffre
d'affaires de l'hébergement et de la restauration a progressé de près de
14 % en juillet 2022, comparé à juillet 2019, toujours selon l'Insee.
Après des frayeurs causées par la pénurie de carburant, les vacances de
la Toussaint s'annoncent de bonne facture. « Ne nous endormons pas sous prétexte que 2022 a
été une très belle année, rappelle toutefois Dominique Marcel. Il est
faux de croire qu'il n'y a plus de problèmes. » Malgré des efforts
(augmentation des minima salariaux, réduction du travail le dimanche et
des coupures en journée …), le personnel manque, obligeant de nombreux
établissements à limiter leur activité (fermeture un soir de la semaine,
repas limités à un seul service …). S'ajoutent le recul du pouvoir
d'achat, qui pourrait entraîner une baisse des dépenses, la flambée des
prix de l'énergie et le remboursement des PGE, qui risquent de peser sur
la capacité d'investissement. « Dans ce contexte, il est plus
que jamais nécessaire de construire avec toutes les parties prenantes,
professionnels et pouvoirs publics, une stratégie nationale », insiste
Dominique Marcel. Le tourisme, selon Alliance France Tourisme, requiert
une approche globale (hébergement, transport, qualité du service,
sécurité, propreté …). « Il faut se donner les moyens de maintenir la
compétitivité touristique de la France dans les cinq à dix ans »,
martèle le professionnel. Et ce d'autant que la concurrence d'autres
pays ne cesse d'augmenter.
Fin de la revue de presse
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 1,332 euro en clôture lundi 31
octobre. Elle est en très forte baisse cette semaine de -10,93%.
Après avoir progressé de +15% ces deux dernières semaines,
bénéficiant des annonces positives des compagnies étasuniennes et
européennes, elle a perdu 11% en deux jours après des annonces de résultats
trimestriels inférieurs aux attentes.
Les volumes échangés
vendredi 28 octobre, jour des annonces des résultats, ont porté sur plus
de 2% du capital. Un niveau rarement atteint.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 1,53 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 2,00 euro, le plus bas à 0,85 euro. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du prix du carburant
L'écart entre le cours du pétrole et celui du Jet Fuel n'a
jamais été aussi important.
Le baril de Jet Fuel en Europe est en
baisse cette semaine de -8$ à 135$. Après avoir atteint un
maximum de 182$ en juin 2022, il était redescendu à 132$ début août. Il était à 79$ il y a un
peu plus d'un an.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
légère hausse cette semaine de +2$ à 95$ De la mi-février
à fin juillet, il faisait le yoyo entre 100 et 120 $. Depuis, il oscille
entre 85$ et 99$.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Les craintes de voir l'économie en récession à la fin de l'année 2022 ont
entrainé la baisse des cours des carburants. Puis l'annonce par l'OPEP+
de réduire la production de pétrole a fait remonter les cours.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de
corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de
Jet Fuel. C'est très clair sur le graphique ci-dessous, qui porte sur la
période juin 2015 - octobre 2022.
Prix du baril de Jet Fuel selon les régions du monde (source IATA)
au 7 octobre 2022
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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