Coup dur pour Air France

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM
 

François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°887, 21 novembre 2022
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La Revue de Presse du lundi

> Coup dur pour Air France : les PNC déposent un préavis de grève pour les fêtes de fin d'année, l’action s’écroule en Bourse

(source La Tribune) 18 novembre - Les vacances de Noël - du 22 décembre au 2 janvier - seront-elles gâchées par un mouvement social du personnel navigant d'Air France ? Un préavis de grève sur cette période a été déposé par les syndicats UNAC et SNGAF,  qui dénoncent l'absence de contrat prolongeant l'accord collectif au-delà de sa période de validité le temps de négociations sociales et qui fustigent un « passage en force pur et simple » par une « note de direction ».
(...) 
Les deux syndicats estiment « inacceptable » de « se retrouver à la merci d'une direction qui, d'un trait de plume, peut modifier à sa guise tout ce qui touche à notre métier ». Ils demandent une « solution contractuelle temporaire de remplacement de l'accord collectif » du personnel navigant « le temps de la négociation » et « aucune mesure unilatérale », dans une lettre à la direction datée du 14 novembre et publiée sur le site internet des syndicats.
 
Dans la foulée d'autres grands groupes, Air France a décidé mi-septembre de déployer la mise en place d'un éventail de mesures pour protéger ses salariés de l'inflation galopante. Une prime exceptionnelle de pouvoir d'achat d'un montant de 1.000 euros devait être versée. Une première augmentation de 2 % doit avoir lieu en novembre. A ce titre, les petits salaires bénéficieront d'une augmentation plancher de 130 euros bruts par mois (pour un temps plein). Le deuxième palier de 2,5 % est prévu en février 2023. Enfin la direction d'Air France s'est engagée à valider une augmentation d'au moins 0,5 % lors des NAO prévues à partir de mai 2023.
 
Par ailleurs, l'action du groupe Air France-KLM chutait de plus de 10% mercredi à la Bourse de Paris après l'annonce d'une émission d'obligations convertibles en actions pour un montant de 300 millions d'euros.  Les fonds seront « intégralement » affectés au remboursement de titres de dette acquis par l'État français en avril 2021, selon un communiqué du groupe. Si les obligations étaient finalement converties en actions, elles feraient mécaniquement baisser la part des actionnaires actuels qui n'auraient pas participé à l'émission de dette, comme lors d'une augmentation de capital, une opération qui pèse généralement sur le cours de l'action.  Les deux actionnaires publics du groupe, dont l'État français, en tête avec 28,6% du capital, ne participeront pas à la levée de fonds. Il s'agit « d'instruments très spécifiques » qui sont « principalement placées auprès d'investisseurs spécialisés plutôt qu'auprès d'actionnaires », a déclaré à l'AFP le ministère français de l'Économie.

Mon commentaire sur l'émission d'obligations : Le groupe Air France-KLM avait annoncé le 7 novembre avoir procédé au remboursement anticipé de 1 milliard d'euros de l'encours de 3,5 milliards d'euros du prêt garanti par l'État français (PGE). L'encours total du PGE était ainsi ramené à 2,5 milliards d'euros.

L'émission d'obligations effectuées mercredi dernier était réservée aux investisseurs spécialisés. Parmi les principaux actionnaires du groupe, seule la CMA-CGM a exprimé l'intention de participer au placement au prorata de sa participation actuelle.

Mon commentaire sur le préavis de grève : Au sein d'Air France, un accord collectif à durée déterminée régit pour les PNC aussi bien les conditions de carrière, de rémunération, de couverture sociale que les règles d’utilisation.

Cet Accord Collectif avait été mis en œuvre le 1er septembre 2017 pour une durée de plus de 5 ans, jusqu'au 31 octobre 2022.

Depuis le début de l'année 2022, des négociations se sont tenues pour élaborer un nouvel accord.

Aucun compromis n'a été trouvé. La proximité des élections professionnelles (prévues en mars 2023) explique sans doute ce relatif échec.

La Direction d'Air France est désormais en droit de d'imposer unilatéralement de nouvelles conditions portant sur le champ de l'accord.

Cependant, Air France a souligné dans un communiqué qu'une nouvelle étape de négociation avait débutée fin septembre et qu'elle devait se poursuivre au-delà de janvier 2023.

"La direction d'Air France s'est d'ores et déjà engagée, durant toute la phase de négociation, à ce que l'ensemble des dispositions régissant la vie des PNC demeurent inchangées", a précisé la compagnie.


Les différents syndicats PNC sont sur des positions différentes.

Les syndicats appelant à la grève ont justifié leur action par "le refus de la Direction de proposer un avenant permettant simplement la prolongation de l'Accord Collectif le temps de la négociation".

D'autres syndicats ont indiqué que "les conditions nous ont paru réunies pour se remettre au travail pour parvenir à trouver un accord rapidement" car la Direction "s’est engagée en deux temps à maintenir l’ensemble des dispositions de l’accord puis à ne pas appliquer unilatéralement la composition équipage au 1er janvier 2023".


À chacun de se faire son opinion.

> LX Pantos et Air France-KLM signent un accord pour l'utilisation de carburants écologiques

(source Agence de presse Yonhap Corée du Sud) 15 novembre - LX Pantos, entreprise de logistique, une filiale du groupe LG du pays et Air France-KLM Martinair Cargo, alliance franco-néerlandaise, ont signé ce mardi un accord de coopération pour le développement des carburants durables d'aviation (SAF) pour le transport aérien de marchandises.
 
Un SAF est un carburant d'aviation non dérivé du pétrole, produit par le recyclage de matières premières durables ou par l'utilisation du carbone extrait des plantes. Il peut permettre de réduire les émissions de dioxyde de carbone jusqu'à 85% par rapport au carburant d'aviation classique.
 
C'est la première fois qu'une société locale participe à un programme SAF de fret aérien. En vertu de l'accord, LX Pantos soutiendra l'achat de SAF qui sera utilisé pour le transport de fret d'Air France-KLM et la compagnie aérienne communiquera les résultats de la réduction des émissions avec l'usage de SAF à l'entreprise sud-coréenne.
(...)

Mon commentaire : La sécurisation de l'approvisionnement en carburant durable (en anglais Sustainable Aviation fuel) va être un enjeu majeur pour les compagnies aériennes.

Cet accord témoigne de l'importance que le groupe Air France-KLM accorde au développement des carburants durables.

> Rome ouvre l'accès aux données confidentielles d'ITA à Lufthansa

(source Dow Jones) 18 novembre - La compagnie allemande Lufthansa a obtenu l'accès à un ensemble de données confidentielles de la compagnie publique italienne ITA, alors que le gouvernement italien souhaite accélérer la cession d'une part majoritaire de l'entreprise, a rapporté le Corriere della Sera vendredi.
 
L'armateur MSC Mediterranean Shipping, qui s'était porté candidat à ce rachat aux côtés de Lufthansa, ne figure pas parmi les sociétés autorisées à consulter la base de données, a précisé le journal.
 
Le fonds Certares Management, allié à Air France-KLM et Delta Airlines, ne semble pas non plus avoir été invité à cette consultation, selon le Corriere della Sera, qui cite des sources gouvernementales proches du dossier.
 
Certares était jusqu'à récemment en pole position pour prendre une participation majoritaire dans la compagnie publique italienne. Le groupe a mené des discussions exclusives en ce sens avec le gouvernement de Mario Draghi. Fin octobre, le nouveau gouvernement dirigé par Giorgia Meloni a cependant mis fin à cette exclusivité tout en indiquant que des discussions se poursuivaient en vue de la reprise de la compagnie.
 
"Air France-KLM réitère son intérêt pour le renforcement des liens avec ITA, dans le cadre du consortium dirigé par Certares et avec son partenaire de joint-venture Delta Airlines", a indiqué le transporteur franco-néerlandais dans une déclaration transmise à l'agence Agefi-Dow Jones. 

Mon commentaire : Dans un bref communiqué cité par l'AFP, MSC a indiqué avoir «informé les autorités compétentes qu'il n'était plus intéressé à participer à la privatisation d'ITA Airways», estimant que la «procédure actuelle» ne réunissait pas les «conditions» nécessaires à un tel rachat.

Wait and see.

> Forte reprise chez Turkish Airlines en 2022

(source Business Travel) 15 novembre - La reprise est forte en Turquie au niveau des voyages notamment grâce à l’arrivée de nombreux touristes russes et américains ces derniers mois. Turkish Airlines a ainsi transporté 60,5 millions de passagers de novembre à octobre 2022.
 
La compagnie a par ailleurs enregistré son 5ème trimestre consécutif de profit une sacrée performance après l’épidémie de Covid. Elle a publié un bénéfice net de 1,5 milliards de dollars pour le trimestre allant de juillet à septembre avec des revenus de 6,1 milliards en hausse de 52% par rapport au 3ème trimestre 2019 d’avant la pandémie. Les capacités de la compagnie au 3ème trimestre ont dépassé de 19% celles de 2019. Le taux d’occupation passagers a atteint 91,4% pour les vols domestiques et 85,3% pour les vols internationaux.
(...) 
La Turquie a par ailleurs été plébiscitée par les touristes russes notamment Antalaya et Istanbul au détriment de l’UE suite à la guerre en Ukraine.
 
Les revenus cargo qui représentent 14% du total ont atteint 880 millions de dollars en hausse de 110%. Il faut dire que la compagnie a quadruplé sa part de marché cargo en 10 ans en prenant la 4ème position mondiales selon les données IATA d’août 2022. Turkish Airlines a bâti un Nouveau Centre cargo à l’aéroport d’Istanbul en février 2022.
(...)

Mon commentaire : La compagnie turque tire profit de son positionnement géographique entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique ainsi que de son positionnement politique vis-à-vis de la guerre en Ukraine.

> Le transport aérien face à l'envolée des prix des billets

(source Les Échos) 20 novembre - Jusqu'où peuvent continuer à grimper les prix des billets d'avion, avant de compromettre la reprise du trafic aérien ? La question est plus que jamais d'actualité pour les compagnies françaises, dont les tarifs, mais aussi les coûts, ne cessent d'augmenter depuis le printemps. Si la demande reste « très dynamique », selon le nouveau président de la fédération nationale de l'aviation (FNAM) et patron de Corsair, Pascal de Izaguirre, avec des vols qui devraient être « archi-pleins » pendant les vacances de Noël, la hausse généralisée des coûts et des prix ne donne pas, elle non plus, de signes d'essoufflement.
 
En hausse de 21,6 % en cumul depuis le début de l'année, selon le baromètre de la Direction de l'aviation civile, les prix des billets d'avion étaient encore en progression de 19,5 % en septembre, comparé à septembre 2021. Sur les liaisons entre la métropole et les départements d'Outre-Mer, l'augmentation atteint même 25,9 % sur la Martinique, 29,7 % sur la Guadeloupe et jusqu'à 42,3 % pour La Réunion ! Certaines voix s'élèvent déjà pour protester contre le renchérissement du transport aérien.
(...) 
Ces hausses spectaculaires ne seraient que le reflet de l'inflation générale des coûts de production, assurent les dirigeants des compagnies françaises. À commencer par la facture de carburant, multipliée par deux en un an. « La hausse du kérosène ne se calme pas, souligne Pascal de Izaguirre. On voit une décorrélation entre l'évolution des cours du pétrole et ceux du « jet fuel », tirés par la demande. Cette progression est aggravée par la baisse [d'environ 15 % NDLR] de l'euro face au dollar, alors que 40 % des dépenses des compagnies aériennes sont en dollars.
 
À cela s'ajoutent les augmentations de salaires suite aux mouvements sociaux et aux tensions sur les recrutements, ainsi que celles de tous les prestataires de services. « La hausse des coûts salariaux est de l'ordre de 4 % à 5 %, indique le patron d'Air Caraïbes et de French Bee, Marc Rochet. « Les coûts de maintenance, d'assistance en escale, de catering, tout augmente », souligne le patron de Corsair.
 
Selon les patrons de compagnies aériennes, cette inflation des coûts ne serait pas intégralement compensée par l'augmentation des tarifs. « Si nous répercutions la totalité de ces hausses sur nos tarifs, nous risquerions de casser la demande, explique Pascal de Izaguirre. Pour l'instant nous préférons profiter de cette reprise », poursuit-il, même si selon son confrère d'Air Caraïbes, « il faut s'attendre à de nouvelles hausses des prix des billets ».
 
Dans ce contexte, l'année 2023 reste très incertaine pour le transport aérien français. D'autant que va s'ajouter l'obligation de commencer à rembourser les prêts garantis par l'État (PGE), ainsi que les reports de charges et de redevance. « Ça risque d'être un peu compliqué, souligne le président de la FNAM. Il faut une approche constructive des pouvoirs publics. Nous n'attendons pas une mesure générale d'étalement de la dette Covid, mais un accompagnement spécifique pour chaque compagnie en fonction de sa situation ».

Mon commentaire : Les prix ont-ils atteints des niveaux records ?

Selon Laurent Timsit, délégué général de la FNAM, "c'est un retour aux niveaux de prix connus en 2017, les années juste avant la crise constituant déjà des points bas avant l'effondrement de 2020".

Compte-tenu des échéances financières inédites (liées à la crise sanitaire) pour les compagnies aériennes, les prix des billets ne devraient pas baisser prochainement.

D'autant plus que la facture carburant a vocation à augmenter régulièrement, au fur et à mesure de l'intégration des biocarburants qui sont beaucoup plus chers que le kérosène.


Revue de presse pétrolière

> L'AIE réduit encore sa prévision de demande de pétrole

(source AFP) 15 novembre - L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a encore réduit mardi ses prévisions de croissance de la demande de pétrole, face à "une myriade de vents économiques contraires" dans le monde.
 
"La faiblesse persistante de l'économie chinoise, la crise énergétique en Europe, un dollar fort, tout cela pèse lourdement sur la consommation", souligne son rapport mensuel sur le pétrole.
(...) 
L'AIE voit notamment une moindre demande dans l'industrie européenne, et en revanche une reprise continue du kérosène, alors que le trafic aérien se rapproche de son niveau de 2019, pré-Covid.  
"Atone" au premier trimestre 2023, la demande globale devrait se reprendre à partir du deuxième, estime le rapport.
(...) 
L'AIE souligne en particulier les tensions sur le marché du diesel, où les prix atteignent des sommets. L'embargo sur le pétrole de Russie, qui fournit une grande part du gazole, devrait ajouter à la pression.
 
La demande est particulièrement forte car le gazole remplace pour certains usages le gaz devenu hors de prix.
Elle devrait croître encore en cette fin d'année, avant de reculer "légèrement" sous l'effet des prix élevés et du ralentissement des économies.
 
"La compétition pour les barils de diesel non-russes sera féroce, les pays européens devant soumissionner pour des chargements venus des États-Unis, du Moyen-Orient ou d'Inde, loin de leurs fournisseurs habituels", souligne l'Agence, pour qui de nouvelles capacités de raffinage devraient in fine contribuer à apaiser les tensions.

Mon commentaire : Le kérosène et le gazole ont des procédés de fabrication similaire. Ces deux carburants se retrouvent donc en concurrence.

L'avis de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur les raisons de l'augmentation de l'utilisation du gazole (et par conséquent de son prix) permet de comprendre pourquoi le kérosène est si cher.


Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 1,263 euro en clôture lundi 21 novembre. Elle est en forte baisse cette semaine de -9,66%.

Elle est pénalisée par l'émission d'obligations convertibles en actions et par la pause d'un préavis de grève de syndicats PNC pour la période de Noël.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 1,53 euros
. L'objectif de cours le plus élevé est à 2,00 euros, le plus bas à 0,85 euro. Je ne prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à l'augmentation de capital de mai 2022.

Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.

> Mon commentaire sur l'évolution du prix du carburant

L'écart entre le cours du pétrole et celui du Jet Fuel est toujours très important. Le besoin accru de gazole pour compenser la moindre disponibilité du gaz fait monter les cours du kérosène, les deux carburants étant produits de manière similaire.

Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse cette semaine de -6$ à 134$. Il se rapproche de son niveau minimal depuis le début de la crise sanitaire.
Après avoir atteint un maximum de 182$ en juin 2022, il était redescendu à 132$ début août. 
Il était à 79$ il y a un peu plus d'un an.

Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en baisse cette semaine de -6$ à 87$
De la mi-février à fin juillet, il faisait le yoyo entre 100 et 120 $. Depuis, il oscille entre 85$ et 99$.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint 132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Les craintes de voir l'économie en récession à la fin de l'année 2022 ont entrainé la baisse des cours des carburants.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de Jet Fuel. C'est très clair sur le graphique ci-dessous, qui porte sur la période juin 2015 - novembre 2022.

compare_fuel_jetfuel

Prix du baril de Jet Fuel selon les régions du monde (source IATA) au 18 novembre 2022

JetFuelPrice


Bon à savoir

> Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires

Vous trouverez sur mon site navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.

Pour éviter d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse postale, je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.

Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si vous avez acheté vos actions par celui-ci.

> Gestion des FCPE

Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas directement d'actions.

Ce sont les conseils de surveillance, que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds et qui prennent les décisions.

Les fonds Aeroactions, Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.

Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte (HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions diverses.

Mon commentaire : Si vous souhaitez obtenir des précisions sur la gestion des différents FCPE Air France, je vous invite à consulter mon site navigaction, rubrique L'actionnariat salarié Air France-KLM.


Précisions

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

À bientôt.

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| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS.
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Suppléant Nicolas Foretz, PNC

Nicolas Foretz

Lors de mon élection, j'ai reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC
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