N°887, 21 novembre 2022
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La Revue de Presse du lundi
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Coup dur pour Air France : les PNC déposent un préavis de grève pour les fêtes de fin d'année, l’action s’écroule en Bourse
(source La Tribune) 18 novembre - Les vacances de Noël - du
22 décembre au 2 janvier - seront-elles gâchées par un mouvement social
du personnel navigant d'Air France ? Un préavis de grève sur
cette période a été déposé par les syndicats UNAC et SNGAF, qui
dénoncent l'absence de contrat prolongeant l'accord collectif au-delà de
sa période de validité le temps de négociations sociales et qui
fustigent un « passage en force pur et simple » par une « note de
direction ». (...) Les deux syndicats estiment « inacceptable » de « se
retrouver à la merci d'une direction qui, d'un trait de plume, peut
modifier à sa guise tout ce qui touche à notre métier ». Ils demandent
une « solution contractuelle temporaire de remplacement de l'accord
collectif » du personnel navigant « le temps de la négociation » et
« aucune mesure unilatérale », dans une lettre à la direction datée du
14 novembre et publiée sur le site internet des syndicats. Dans la foulée d'autres grands groupes, Air France a décidé
mi-septembre de déployer la mise en place d'un éventail de mesures pour
protéger ses salariés de l'inflation galopante. Une prime exceptionnelle
de pouvoir d'achat d'un montant de 1.000 euros devait être versée. Une
première augmentation de 2 % doit avoir lieu en novembre. A ce titre,
les petits salaires bénéficieront d'une augmentation plancher de 130
euros bruts par mois (pour un temps plein). Le deuxième palier de 2,5 %
est prévu en février 2023. Enfin la direction d'Air France s'est engagée
à valider une augmentation d'au moins 0,5 % lors des NAO prévues à
partir de mai 2023. Par ailleurs, l'action du groupe Air
France-KLM chutait de plus de 10% mercredi à la Bourse de Paris après
l'annonce d'une émission d'obligations convertibles en actions pour un
montant de 300 millions d'euros. Les fonds seront
« intégralement » affectés au remboursement de titres de dette acquis
par l'État français en avril 2021, selon un communiqué du groupe. Si les
obligations étaient finalement converties en actions, elles feraient
mécaniquement baisser la part des actionnaires actuels qui n'auraient
pas participé à l'émission de dette, comme lors d'une augmentation de
capital, une opération qui pèse généralement sur le cours de l'action.
Les deux actionnaires publics du groupe, dont l'État français, en tête
avec 28,6% du capital, ne participeront pas à la levée de fonds. Il
s'agit « d'instruments très spécifiques » qui sont « principalement
placées auprès d'investisseurs spécialisés plutôt qu'auprès
d'actionnaires », a déclaré à l'AFP le ministère français de l'Économie.
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LX Pantos et Air France-KLM signent un accord pour l'utilisation de carburants écologiques
(source Agence de presse Yonhap Corée du Sud) 15 novembre - LX Pantos,
entreprise de logistique, une filiale du groupe LG du pays et Air
France-KLM Martinair Cargo, alliance franco-néerlandaise,
ont signé ce
mardi un accord de coopération pour le développement des carburants
durables d'aviation (SAF) pour le transport aérien de marchandises.
Un SAF est un carburant d'aviation non dérivé du pétrole, produit par le
recyclage de matières premières durables ou par l'utilisation du carbone
extrait des plantes. Il peut permettre de réduire les émissions de
dioxyde de carbone jusqu'à 85% par rapport au carburant d'aviation
classique. C'est la première fois qu'une société locale
participe à un programme SAF de fret aérien. En vertu de l'accord, LX Pantos soutiendra l'achat de SAF qui sera utilisé pour le transport de
fret d'Air France-KLM et la compagnie aérienne communiquera les
résultats de la réduction des émissions avec l'usage de SAF à
l'entreprise sud-coréenne. (...)
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Rome ouvre l'accès aux données confidentielles d'ITA à Lufthansa
(source Dow Jones) 18 novembre - La compagnie allemande Lufthansa a
obtenu l'accès à un ensemble de données confidentielles de la compagnie
publique italienne ITA, alors que le gouvernement italien souhaite
accélérer la cession d'une part majoritaire de l'entreprise, a rapporté
le Corriere della Sera vendredi. L'armateur MSC Mediterranean
Shipping, qui s'était porté candidat à ce rachat aux côtés de Lufthansa,
ne figure pas parmi les sociétés autorisées à consulter la base de
données, a précisé le journal. Le fonds Certares Management,
allié à Air France-KLM et Delta Airlines, ne semble pas non plus avoir
été invité à cette consultation, selon le Corriere della Sera, qui cite
des sources gouvernementales proches du dossier. Certares était
jusqu'à récemment en pole position pour prendre une participation
majoritaire dans la compagnie publique italienne. Le groupe a mené des
discussions exclusives en ce sens avec le gouvernement de Mario Draghi.
Fin octobre, le nouveau gouvernement dirigé par Giorgia Meloni a
cependant mis fin à cette exclusivité tout en indiquant que des
discussions se poursuivaient en vue de la reprise de la compagnie.
"Air France-KLM réitère son intérêt pour le renforcement des liens avec
ITA, dans le cadre du consortium dirigé par Certares et avec son
partenaire de joint-venture Delta Airlines", a indiqué le transporteur
franco-néerlandais dans une déclaration transmise à l'agence Agefi-Dow
Jones.
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Forte reprise chez Turkish Airlines en 2022
(source Business Travel) 15 novembre - La reprise est forte en
Turquie au niveau des voyages notamment grâce à l’arrivée de nombreux
touristes russes et américains ces derniers mois. Turkish Airlines a
ainsi transporté 60,5 millions de passagers de novembre à octobre 2022.
La compagnie a par ailleurs enregistré son 5ème trimestre
consécutif de profit une sacrée performance après l’épidémie de
Covid. Elle a publié un bénéfice net de 1,5 milliards de dollars pour le
trimestre allant de juillet à septembre avec des revenus de 6,1
milliards en hausse de 52% par rapport au 3ème trimestre 2019 d’avant la
pandémie. Les capacités de la compagnie au 3ème trimestre ont dépassé de
19% celles de 2019. Le taux d’occupation passagers a atteint 91,4% pour
les vols domestiques et 85,3% pour les vols internationaux. (...)
La Turquie a par ailleurs été plébiscitée par les
touristes russes notamment Antalaya et Istanbul au détriment de l’UE
suite à la guerre en Ukraine. Les revenus cargo qui représentent
14% du total ont atteint 880 millions de dollars en hausse de 110%. Il
faut dire que la compagnie a quadruplé sa part de marché cargo en 10 ans
en prenant la 4ème position mondiales selon les données IATA d’août
2022. Turkish Airlines a bâti un Nouveau Centre cargo à l’aéroport
d’Istanbul en février 2022. (...)
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Le transport aérien face à l'envolée des prix des billets
(source Les Échos) 20 novembre - Jusqu'où peuvent continuer à grimper
les prix des billets d'avion, avant de compromettre la reprise du trafic
aérien ? La question est plus que jamais d'actualité pour les compagnies
françaises, dont les tarifs, mais aussi les coûts, ne cessent
d'augmenter depuis le printemps. Si la demande reste « très dynamique »,
selon le nouveau président de la fédération nationale de l'aviation
(FNAM) et patron de Corsair, Pascal de Izaguirre, avec des vols qui
devraient être « archi-pleins » pendant les vacances de Noël, la hausse
généralisée des coûts et des prix ne donne pas, elle non plus, de signes
d'essoufflement. En hausse de 21,6 % en cumul depuis le début de
l'année, selon le baromètre de la Direction de l'aviation civile, les
prix des billets d'avion étaient encore en progression de 19,5 % en
septembre, comparé à septembre 2021. Sur les liaisons entre la métropole
et les départements d'Outre-Mer, l'augmentation atteint même 25,9 % sur
la Martinique, 29,7 % sur la Guadeloupe et jusqu'à 42,3 % pour La
Réunion ! Certaines voix s'élèvent déjà pour protester contre le
renchérissement du transport aérien. (...) Ces hausses
spectaculaires ne seraient que le reflet de l'inflation générale des
coûts de production, assurent les dirigeants des compagnies françaises.
À commencer par la facture de carburant, multipliée par deux en un an.
« La hausse du kérosène ne se calme pas, souligne Pascal de Izaguirre.
On voit une décorrélation entre l'évolution des cours du pétrole et ceux
du « jet fuel », tirés par la demande. Cette progression est aggravée
par la baisse [d'environ 15 % NDLR] de l'euro face au dollar, alors que
40 % des dépenses des compagnies aériennes sont en dollars.
À cela s'ajoutent les augmentations de
salaires suite aux mouvements sociaux et aux tensions sur les
recrutements, ainsi que celles de tous les prestataires de services.
« La hausse des coûts salariaux est de l'ordre de 4 % à 5 %, indique le
patron d'Air Caraïbes et de French Bee, Marc Rochet. « Les coûts de
maintenance, d'assistance en escale, de catering, tout augmente »,
souligne le patron de Corsair. Selon les patrons de compagnies
aériennes, cette inflation des coûts ne serait pas intégralement
compensée par l'augmentation des tarifs. « Si nous répercutions la
totalité de ces hausses sur nos tarifs, nous risquerions de casser la
demande, explique Pascal de Izaguirre. Pour l'instant nous préférons
profiter de cette reprise », poursuit-il, même si selon son confrère
d'Air Caraïbes, « il faut s'attendre à de nouvelles hausses des prix des
billets ». Dans ce contexte, l'année 2023 reste très incertaine
pour le transport aérien français. D'autant que va s'ajouter
l'obligation de commencer à rembourser les prêts garantis par l'État
(PGE), ainsi que les reports de charges et de redevance. « Ça risque
d'être un peu compliqué, souligne le président de la FNAM. Il faut une
approche constructive des pouvoirs publics. Nous n'attendons pas une
mesure générale d'étalement de la dette Covid, mais un accompagnement
spécifique pour chaque compagnie en fonction de sa situation ».
Revue de presse pétrolière
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L'AIE réduit encore sa prévision de demande de pétrole
(source AFP) 15 novembre - L'Agence internationale de l'énergie (AIE)
a encore réduit mardi ses prévisions de croissance de la demande de
pétrole, face à "une myriade de vents économiques contraires" dans le
monde. "La faiblesse persistante de l'économie chinoise, la
crise énergétique en Europe, un dollar fort, tout cela pèse lourdement
sur la consommation", souligne son rapport mensuel sur le pétrole.
(...) L'AIE voit notamment une
moindre demande dans l'industrie européenne, et en revanche une reprise
continue du kérosène, alors que le trafic aérien se rapproche de son
niveau de 2019, pré-Covid. "Atone" au premier trimestre 2023, la
demande globale devrait se reprendre à partir du deuxième, estime le
rapport. (...) L'AIE souligne en particulier les tensions sur le marché
du diesel, où les prix atteignent des sommets. L'embargo sur le
pétrole de Russie, qui fournit une grande part du gazole, devrait
ajouter à la pression. La demande est particulièrement forte car
le gazole remplace pour certains usages le gaz devenu hors de prix. Elle
devrait croître encore en cette fin d'année, avant de reculer
"légèrement" sous l'effet des prix élevés et du ralentissement des
économies. "La compétition pour les barils de diesel non-russes
sera féroce, les pays européens devant soumissionner pour des
chargements venus des États-Unis, du Moyen-Orient ou d'Inde, loin de
leurs fournisseurs habituels", souligne l'Agence, pour qui de nouvelles
capacités de raffinage devraient in fine contribuer à apaiser les
tensions.
Fin de la revue de presse
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 1,263 euro en clôture lundi 21
novembre. Elle est en forte baisse cette semaine de -9,66%.
Elle est pénalisée par l'émission d'obligations
convertibles en actions et par la pause d'un préavis de grève de
syndicats PNC pour la période de Noël.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 1,53 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 2,00 euros, le plus bas à 0,85 euro. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
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Mon commentaire
sur l'évolution du prix du carburant
L'écart entre le cours du pétrole et celui du Jet Fuel est
toujours très important. Le besoin accru de gazole pour
compenser la moindre disponibilité du gaz fait monter
les cours du kérosène, les deux carburants étant produits de manière
similaire.
Le baril de Jet Fuel en Europe est en
baisse cette semaine de -6$ à 134$. Il se rapproche de son niveau
minimal depuis le début de la crise sanitaire. Après avoir atteint un
maximum de 182$ en juin 2022, il était redescendu à 132$ début août. Il était à 79$ il y a un
peu plus d'un an.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
baisse cette semaine de -6$ à 87$ De la mi-février
à fin juillet, il faisait le yoyo entre 100 et 120 $. Depuis, il oscille
entre 85$ et 99$.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Les craintes de voir l'économie en récession à la
fin de l'année 2022 ont entrainé la baisse des cours des carburants.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de
corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de
Jet Fuel. C'est très clair sur le graphique ci-dessous, qui porte sur la
période juin 2015 - novembre 2022.
Prix du baril de Jet Fuel selon les régions du monde (source IATA)
au 18 novembre 2022
Bon à savoir
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction
les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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Suppléant Nicolas Foretz, PNC
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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