N°898, 6 février 2023
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien ,
it is here,
vindt u deze hier
Éditorial
La Revue de Presse du lundi
>
Boeing tourne une page de l'aviation moderne avec la livraison du dernier 747
(source Les Échos) 31 janvier 2023 - Une page de l'histoire moderne
américaine se tourne. Depuis son usine d'Everett près de Seattle (État
de Washington), Boeing livrait mardi le dernier exemplaire de son 747,
après près de 55 années de production pour plus d'une centaine de
clients. Le 1.574e et dernier exemplaire est un 747-8 Cargo, assemblé
pour la compagnie américaine de fret Atlas Air Worldwide, commandé début
2022 avec trois autres exemplaires. Avec son front bombé pour
héberger un pont supérieur, le Boeing 747 a été pendant plusieurs
décennies la « reine des airs » (« Queen of the skies ») : le symbole de
la modernité, de la société de consommation et de loisirs, mais aussi
des capacités d'innovation de l'ingénierie américaine. « Cet
avion, c'était un rêve de gamin pour un jeune pilote », raconte aux
« Échos » un pilote d'Air France ayant volé pendant plusieurs années sur
la version « classique » du Boeing 747, les 747-200 et 300. « C'était le
symbole du voyage, l'avion qu'on voyait dans les séries américaines. Et
il flattait beaucoup l'ego des pilotes parce qu'il est très haut, on
montait à l'étage pour aller au cockpit. » Lancé en 1966 par le PDG de Boeing et celui de la compagnie
Pan Am qui s'engage à en acheter les premiers exemplaires, il a été
développé en un temps record dans une usine construite sur mesure. Le
premier 747-100 prend son premier envol le 9 février 1969, direction
Paris et le Salon aéronautique du Bourget. « L'avion était
encore en test, c'était un peu risqué d'aller de Seattle à Paris »,
raconte aujourd'hui Mike Lombardi, historien de l'avionneur. « Il y
avait du brouillard au Bourget, il s'est levé et le 747 a fait son
apparition au bout de la piste, juste avant de se poser. Le département
communication n'aurait pas pu rêver meilleure introduction au monde ! »
Le 747 est le premier avion à mettre deux couloirs dans sa
carlingue, capable d'emmener 440 passagers dans un rayon d'action de
plus de 10.000 kilomètres. Des déclinaisons porteront même son autonomie
à plus de 14.000 kilomètres avec le 747-400ER. « C'était un énorme
paquebot, mais il était en fait très facile à piloter et très fiable,
avec des câbles de commande directs, comme un Cessna », raconte le
pilote d'Air France. Le premier modèle et ses déclinaisons
auront construit la mémoire et l'imagerie américaine moderne, entre la
version modifiée par la Nasa pour transporter les navettes spatiales, et
celle transformée en Air Force One en 1990, à la demande de George Bush.
Deux exemplaires 747-8 d'occasion, achetés par le Pentagone en 2017 pour
les modifier en avion présidentiel restent d'ailleurs à livrer par
Boeing. Les versions
« cargo » du 747 symbolisent aussi la grande ère de la globalisation et
des échanges commerciaux, depuis une commande du transporteur UPS en
2005 jusqu'à cette dernière livraison à une compagnie de fret aérien, et
qui pourrait être utilisée jusque dans les années 2050. Le 747-8 Cargo a
de son côté démarré sa carrière en 2010, tandis que le premier 747-8
Intercontinental, pour les passagers, est livré deux ans plus tard, mais
avec, cette fois, un succès mitigé. Le point faible de l'avion,
qui signera sa fin de carrière, est sa consommation effrénée de
carburant et ses coûts élevés de maintenance. L'avènement des compagnies
aériennes « low-cost » participe aussi au déclin, avec une préférence
pour des avions de plus petite capacité, destinés à des vols plus
courts. Au fil des années, la plupart des grandes compagnies
aériennes - d'Air France à British Airways en passant par Lufthansa ou
Qantas -, ont ainsi revendu leur flotte de 747 ou les ont envoyés à la
casse, négociant la carlingue au prix du métal. « On veut tous
des émissions plus basses, et c'est ce qu'a le 777, on a construit
quelque chose de mieux et c'est ce qui explique la fin de la production
du 747 », assure l'historien de Boeing, Mike Lombardi. L'ère des « Jumbo
Jets », ces avions de grande capacité, peine malgré tout à rebondir. Le
programme A380 d'Airbus n'aura duré que quelques années et les
livraisons du 777-X, la version maximisée du triple 7 de Boeing, ont
encore été repoussées. En conviant mardi pour la dernière
livraison les ingénieurs et tous ceux qui ont fait l'histoire du
programme 747, Boeing s'offre une bouffée de nostalgie, alors que
l'entreprise connaît encore de sévères turbulences depuis la crise des
737-Max. Une partie du hangar d'Everett dédiée à l'assemblage des 747
hébergera d'ailleurs une chaîne de montage supplémentaire pour les
737-Max, a dévoilé le « Seattle Times ». De quoi afficher un nouvel
horizon pour Boeing.
>
Flybe : Air France-KLM et Lufthansa prêts à racheter la compagnie aérienne britannique ?
(source La Tribune) 30 janvier 2023 - Serait-ce l'épilogue d'une
crise démarrée avant la Covid-19 ? Compagnie modeste avec 2.000 salariés
et 8 millions de passagers transportés chaque année, Flybe relie de
nombreuses villes régionales britanniques entre elles et une
cinquantaine de villes européennes entre elles - la France est son 2è
marché -. Après avoir été renflouée une première fois par le
consortium Connect Airways détenu par Virgin Atlantic et les fonds
Stobart et Cyrus, le Premier ministre britannique de l'époque, Boris
Johnson, tente de la sauver une deuxième fois, dès janvier 2020, en
diminuant la taxe sur les passagers aériens. Une première
faillite le 5 mars 2020 Tant est si bien que le consortium
d'actionnaires s'engage à continuer à la faire fonctionner grâce à de
nouveaux actionnaires et « aux côtés des initiatives du gouvernement »,
déclare alors Lucien Farrell, président de Connect Airways, dans un
communiqué du Trésor britannique. Flybe reste en effet capitale
pour beaucoup de régions britanniques, notamment l'Irlande du Nord, qui
se seraient retrouvées enclavées en cas de disparition. Sauf qu'à peine
deux mois plus tard, le 5 mars 2020, le transporteur annonce qu'il cesse
ses activités « avec effet immédiat ». (...)
Une deuxième faillite le 28
janvier 2023 Rebelote le 28 janvier dernier : la compagnie aérienne
britannique Flybe annonce avoir annulé tous ses vols, laissant les
passagers sur le carreau. « Nous sommes tristes d'annoncer que Flybe a
été placée sous administration (judiciaire »), a tweeté la société.
« Tous les vols Flybe en provenance et à destination du Royaume-Uni sont
annulés et ne seront pas reprogrammés », a-t-elle poursuivi.
(...) Moins d'une semaine plus tard, The Telegraph
rapporte qu'Air France-KLM et Lufthansa seraient intéressées par un
rachat de Flybe, en raison notamment de ses sept créneaux de décollage
et d'atterrissage à l'aéroport d'Heathrow à Londres, ou de ses cinq
créneaux à celui d'Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas.
(...) Les compagnies franco-néerlandaise et allemande se sont refusées à
tout commentaire. (...)
>
Schiphol met en garde contre des perturbations imminentes pendant les vacances de mai et d'été en raison d'un manque de personnel persistant
(source Presse néerlandaise, traduit avec Deepl) 4 février 2023 -
L'aéroport de Schiphol pourrait devoir rétablir un plafond de passagers
pouvant partir quotidiennement de l'aéroport pendant les vacances de mai
et la période estivale, en raison d'un manque de personnel dans les
sociétés de manutention, rapportent largement les médias
néerlandais. Un porte-parole de l'aéroport (...)
décrit
la situation comme un "statu quo". "Le salaire des agents de sécurité
est d'environ 17 euros de l'heure, alors que sur la plateforme, il est
de 12 euros de l'heure. Par conséquent, les gens partent. Les sociétés
de manutention devraient faire quelque chose en termes de compensation.
Mais pour l'instant, ils ne veulent pas bouger". Le quotidien
financier néerlandais Het Financieele Dagblad cite le PDG du groupe
Schiphol, Ruud Sondag, à propos de la nouvelle, en disant : "Nous levons
le drapeau rouge. Nous allons intervenir parce que les choses ne vont
pas bien. Nous avons parlé à tout le monde pour résoudre cette pénurie
de personnel et rien n'y fait." Selon M. Sondag, les conditions d'emploi
des manutentionnaires ne sont "tout simplement pas assez bonnes". Dans un second article, De Telegraaf s'entretient
avec plusieurs compagnies aériennes, qui se
disent surprises par "l'intervention" de l'aéroport de Schiphol. Entre autres,
un
porte-parole de Transavia est cité à ce sujet. "Nous ne reconnaissons
pas l'image que Schiphol peint maintenant, à savoir qu'il n'y a pas de
consultation constructive entre nous et les sociétés de manutention.
Notre société de manutention Viggo n'a aucune raison de penser que les
vacances de mai ne se passeront pas bien. Nous envisageons toujours de
déplacer les vols pour soulager les heures de pointe." (...) Selon
De Telegraaf, le député Daniel Koerhuis (VVD) interrogera le ministre des
infrastructures Mark Harbers sur cette question au parlement mardi.
>
Volotea a dépassé de 33% son niveau de trafic français d'avant-crise en 2022
(source Air & Cosmos) 31 janvier 2023 - La compagnie low-cost
espagnole a transporté un total de 4,4 millions de passagers en France
en 2022, soit une croissance de 70% par rapport à 2021 et
33% par
rapport à 2019. (...) Volotea précise que la
France est son premier marché. Elle y a réalisé 50% de son activité en
2022 avec un total de 30 000 vols effectués. Volotea est aussi la
deuxième compagnie aérienne pour les vols domestiques en France avec 60
liaisons exploitées. Implantée dans 19 villes européennes dont huit en
France, Volotea a desservi en 2022 plus de 390 routes, dont près de la
moitié sont exclusives. Pour l'année 2023, Volotea
annonce un total de 6,5 millions de sièges en termes de capacités.
Volotea basera jusqu'à 26 avions au départ des villes françaises où elle
est implantée : Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Toulouse, Marseille, Lyon,
Lille et Lourdes. (...) Au global, Volotea
opèrera plus de
400 routes (dont la moitié en exclusivité) et proposera plus de 11,5
millions de sièges (+41% par rapport à 2019). Elle opère une flotte de
41 Airbus A319 et A320.
>
Airbus et Qatar Airways ont trouvé un accord à l'amiable sur l'A350
(source Les Échos) 1er février 2023 - Le procès de Qatar Airways
contre Airbus n'aura finalement pas lieu. Après deux ans de bataille
juridico-médiatique, la compagnie de Doha et l'avionneur sont finalement
parvenus à un accord à l'amiable concernant l'affaire de la dégradation
des peintures d'une trentaine d'A350. Le communiqué commun
annonçant cette réconciliation ne fait pas dans les détails. « Qatar
Airways et Airbus sont heureux d'être parvenus à un règlement à
l'amiable et mutuellement acceptable concernant leur différend juridique
au sujet de la dégradation des revêtements de surface des A350 et de
leurs immobilisations », annonce le communiqué diffusé ce mercredi.
Les
détails du règlement sont confidentiels et les parties vont maintenant
procéder à l'abandon de leurs réclamations légales » et cet accord
« n'est pas une reconnaissance de responsabilité pour l'une ou l'autre
des parties », précise-t-il seulement. « Je me réjouis de
l'accord qui a été trouvé entre Airbus et Qatar Airways. C'est
l'aboutissement d'importants efforts conjoints. C'est une excellente
nouvelle pour l'industrie aéronautique française ! » a réagi Bruno Le
Maire, le ministre de l'Économie. A Bercy, on rappelle que le sujet
avait été abordé avec l'émir du Qatar lors du déplacement du ministre
dans le Golfe cette semaine. Compagnie
de lancement de l'A350, le fleuron long-courrier d'Airbus, Qatar Airways
avait porté la polémique sur la place publique en mai 2021, en menaçant
de refuser les prochaines livraisons d'A350, si Airbus ne remédiait pas
rapidement à un problème de détérioration anormale de la peinture de
certains de ses A350. L'affaire avait ensuite dégénéré, après la
décision de l'aviation civile du Qatar d'interdire de vol les A350 à la
peinture dégradée, au nom de la sécurité. Et jusqu'à présent,
toutes les tentatives de règlement à l'amiable avaient échoué, Airbus
estimant, avec le soutien de l'Agence européenne de sécurité aérienne,
que la décision de clouer au sol les A350 ne se justifiait pas. Pas plus
que le refus de Qatar Airways d'honorer ses engagements et de verser le
solde des deux derniers A350 livrés. Jusqu'à ce que finalement, tout
s'arrange, à quelques mois d'un procès devant la haute cour de justice
de Londres, à l'issue très incertaine. Les deux parties y avaient intérêt.
Grâce à cet accord,
Qatar Airways va pouvoir remettre en service les 29 A350 progressivement
cloués depuis le début du litige, en novembre 2020, après avoir été
remis en état. « Un projet de réparation est maintenant en cours et les
deux parties ont hâte de remettre ces avions en l'air en toute
sécurité », souligne le communiqué. De quoi permettre à la compagnie de
Doha de résoudre son problème de manque d'avions, alors que la reprise
du trafic bat son plein. Mais cet accord est aussi un motif de
soulagement pour Airbus, qui risquait gros dans cette affaire. Il met en
effet un terme à la procédure engagée en décembre 2021 par Qatar Airways
contre Airbus, devant la Haute cour de justice de Londres, qui devait
déboucher sur un procès cet été. La compagnie aérienne, qui avait
immobilisé 29 de ses 53 A350 du fait de ce problème de peinture,
réclamait 200.000 dollars d'indemnités par avion immobilisé et par jour
à Airbus, soit quelque 2,5 milliards de dollars à fin janvier.
Cet accord pourrait également permettre à Airbus de reprendre des
relations commerciales normales avec Qatar Airways, qui comptait parmi
ses meilleurs clients. En 2021, l'avionneur avait dû tirer un trait sur
une commande de 50 A321 moyen-courriers passée par Qatar Airways en
parallèle des commandes d'A350. Airbus avait même dû aller jusqu'à
tribunal pour obtenir le droit d'annuler cette commande, d'une valeur de
plus de quatre milliards de dollars.
>
Les compagnies aériennes doivent "utiliser ou perdre" les créneaux horaires des aéroports britanniques pour revenir aux règles pré-COVID
(source Reuters, traduit avec Deepl) 31 janvier 2023 - Les compagnies
aériennes opérant dans les aéroports britanniques devront utiliser 80 %
de leurs créneaux de décollage et d'atterrissage pour les conserver, a
déclaré mardi le gouvernement, qui ramène ainsi le secteur aux règles
antérieures à la pandémie. La règle du 80/20, dite "use it or
lose it", qui avait été supprimée lorsque l'épidémie COVID-19 avait
entraîné une baisse du nombre de passagers, sera de nouveau appliquée à
partir du 26 mars en raison de l'explosion de la demande de voyages
internationaux, a indiqué le ministère britannique des transports dans
un communiqué. (...) Les créneaux horaires dans les
aéroports sont limités et ont une grande valeur. Ils permettent aux
compagnies aériennes d'utiliser les infrastructures aéroportuaires
telles que les pistes et les terminaux à une date et une heure précises.
Un filet de sécurité pour les compagnies aériennes, introduit
pendant la pandémie, restera en place, permettant aux transporteurs tels
que British Airways, EasyJet (EZJ.L) et Ryanair (RYA.I), de rendre 5 %
de leurs créneaux avant le début de la saison afin d'éviter les
annulations de dernière minute. Le gouvernement a déclaré que sa décision faisait
suite à une consultation avec l'industrie sur la meilleure façon de
soutenir son rétablissement après la pandémie. D'ici octobre 2022, le
nombre de passagers dans les aéroports britanniques aura atteint 85 %
des niveaux équivalents de 2019, a-t-il ajouté.
>
À Orly, la fronde des compagnies low-cost
(source Le Monde) 5 février 2023 - Un vent de contestation souffle au
sein des compagnies aériennes, qui dénoncent de façon préventive une
baisse des prévisions du trafic de l'aéroport d'Orly. Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l'aviation et de ses
métiers, la plus importante association du transport aérien en France, a
mis les pieds dans le plat. Lors d'une intervention, mardi 31 janvier,
il s'est déclaré « extrêmement surpris d'apprendre avec beaucoup de
retard qu'il y a une insuffisance de contrôleurs aériens » qui pourrait
avoir un impact négatif sur le nombre de vols au départ de l'aéroport
d'Orly. En pratique, les compagnies aériennes devraient limiter
le nombre de leurs vols au départ de la plateforme principalement lors
de la première heure de la matinée, soit entre 6 heures et 7 heures, dès
le début de la saison d'été, qui commence en mars. Dans les faits,
l'aéroport ne devrait autoriser dans ce créneau que 20 décollages au
lieu de 25, soit une réduction de 20 % des départs. (...)
Pour la direction générale de l'aviation civile (DGAC),
le problème
n'est pas le nombre des contrôleurs aériens mais le fort regain
d'activité des compagnies depuis la sortie de la pandémie. « La reprise
de trafic est importante sur les aéroports parisiens après la crise
sanitaire. Ainsi, à Orly, les compagnies qui ont des avions basés sur
l'aéroport ont déjà augmenté le nombre de départs programmés lors de la
première heure du matin et envisagent de l'augmenter encore lors de la
saison de l'été 2023 », pointe la DGAC. Les opérateurs visés
sont les compagnies à bas coûts, et notamment les plus importantes,
Transavia, easyJet et Vueling, qui ont connu une forte croissance ces
dernières années. Leur modèle économique leur impose de faire décoller
leurs avions au plus tôt, dès 6 heures, pour effectuer le plus d'allers
retours possible dans la journée.
Il faut savoir que, outre la
limitation à 250.000 créneaux de vols par an, la plateforme d'Orly est
aussi fermée entre 23 h 30 et 6 heures, pour protéger le sommeil des
riverains. Basé à Orly, Transavia, filiale d'Air France qui se développe
à grande vitesse, souligne que « les créneaux du matin et du soir sont
importants pour les compagnies basées à Orly ». Pour pallier la hausse
du nombre de vols, la solution pourrait passer par un transfert des vols
en surnombre vers Roissy Charles-de-Gaulle. Groupe ADP, gestionnaire des
deux aéroports parisiens, a déjà fait basculer des compagnies d'Orly
vers Roissy, car il a prévu des travaux cet été dans plusieurs zones
d'Orly.
Fin de la revue de presse
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM en 2022
L'évènement qui aura impacté le plus le cours de l'action en 2022 aura été en juin l'augmentation de capital à hauteur de 2,256
milliards d’euros. Ils ont été affectés au remboursement
accéléré des aides d’État et à la réduction de la dette.
Les
États français et néerlandais avaient participé à hauteur de leurs
droits, leur participation restant inchangée. CMA CGM est devenu un
nouvel actionnaire stratégique de référence avec 9,0% au capital du groupe.
Les salariés et anciens salariés
actionnaires via les FCPEs avaient quant à eux participé à l’augmentation de capital
dans une moindre mesure, via une opération blanche.
En
conséquence, le
cours de l'action qui avoisinait 2 euros avant l'opération se situait
depuis aux alentours
de 1,30 euros. Il est désormais proche de 1,60 euros.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM cette semaine
L'action Air France-KLM est à 1,60 euro en clôture lundi 6
février. Elle est en hausse cette semaine de +2,50%. Depuis le début
de l'année, elle a progressé de près de 30%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 1,55 euros. L'objectif de cours le plus élevé est
à 2,00 euros, le plus bas à 0,85 euro. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du prix du carburant en 2022
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de
corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de
Jet Fuel. L'écart entre les deux
produits oscille entre 30 et 50$, alors qu'il ne dépassait pas 10$ les
années précédentes.
>
Mon commentaire
sur l'évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en
très forte baisse cette semaine de -21$ à 114$. Après avoir atteint un
maximum de 182$ en juin 2022, il était redescendu à 132$ début août. Il était à 79$ il y a un
peu plus d'un an.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
baisse cette semaine de -5$ à 81$. C'est proche du niveau moyen
observé depuis cinq ans, hors évènements exceptionnels. De la mi-février
à fin juillet, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait
entre 85$ et 99$.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint
132$, proche de son record de 150$ (en 2008).
Alors que le pétrole est revenu depuis plusieurs semaines à un niveau habituel,
le Jet Fuel se rapproche à son tour de son niveau habituel. L'écart
entre le Jet Fuel en Europe et le baril de pétrole Brent n'est désormais
plus de de 33$. Depuis le début du conflit ukrainien, cet écart
avoisinait 50$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants
.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Suppléant Nicolas Foretz, PNC
Lors de mon élection, j'ai
reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette revue de presse,
[désabonnez-vous]
Si vous souhaitez modifier l'adresse de réception de cette revue de presse,
merci de me communiquer votre nouvelle adresse
email. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
11.394 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|