Air France-KLM attaque en justice l'État néerlandais contre les mesures environnementales à l'aéroport de Schiphol

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être du groupe Air France-KLM)
 

François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°902, 5 mars 2023
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Éditorial

Chères lectrices, chers lecteurs,

À la suite de remarques, j'ai légèrement modifié la présentation des évolutions du cours de l'action et du prix des carburants.

Les cours sont mis à jour comme auparavant.

Afin de faciliter la lecture des commentaires sur ces données, je mets désormais en exergue les modifications apportées dans la semaine.

Ainsi vous constaterez dans cette lettre que seul le commentaire sur l'évolution du cours de l'action a fait l'objet d'une modification substantielle.

Bonne lecture
François


La Revue de Presse du lundi

> Air France-KLM attaque en justice l'État néerlandais contre les mesures environnementales à l'aéroport de Schiphol

(source La Tribune) 2 mars 2023 - Le camp néerlandais s'est fissuré. Longtemps uni pour défendre l'intérêt national du temps de Pieter Elbers, l'ancien directeur général de KLM, la compagnie batave et le gouvernement néerlandais s'opposent désormais. La compagnie, filiale du groupe français Air France-KLM, a engagé, avec d'autres compagnies comme Delta, Transavia ou EasyJet, une action légale à l'encontre du gouvernement de La Haye, ainsi que du Royal Schiphol Group, gestionnaire de l'aéroport d'Amsterdam.
 
Selon un courrier interne que La Tribune s'est procuré, KLM dénonce la décision du gouvernement néerlandais de vouloir limiter le nombre de mouvements, déjà plafonnés, sur l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol en faisant passer le nombre de créneaux d'atterrissage et de décollage de 500.000 à 460.000 par an. Une mesure décidée selon des considérations environnementales.
 
Après une annonce l'été dernier (avec un objectif de descendre jusqu'à 440.000 mouvements), alors que l'aéroport était en proie à d'importantes perturbations dues à la reprise brutale du trafic, La Haye serait sur le point de passer à l'action. Le courrier indique ainsi que le calendrier s'est accéléré ces derniers jours et qu'un « règlement expérimental » est en préparation. Il pourrait être adopté dès les prochaines semaines « pour fixer un maximum de 460.000 mouvements dès le 1er novembre 2023 ».
 
Face à cette menace qui pèse sur l'activité de son hub, KLM estime en interne que « ce nouveau calendrier ne (lui) laisse d'autre choix que d'engager cette action légale ». La compagnie dénonce « une approche autoritaire, contraire à l'approche équilibrée prévue par les textes réglementaires européens et internationaux, alors qu'il existe d'autres scénarios pour atteindre le même objectif de réduction de bruit. » Toujours dans ce même courrier, Air France-KLM déclare qu'il « soutient sa compagnie néerlandaise dans sa démarche ».
 
Interrogé par La Tribune, le groupe a fait savoir qu'il « réitère son opposition au projet du gouvernement néerlandais de restreindre le nombre de mouvements à l'aéroport d'Amsterdam Schiphol. »
 
Air France-KLM va même plus loin en exprimant « ses préoccupations quant à l'impact et à l'efficacité réelle de la mesure envisagée par le gouvernement néerlandais et le groupe Royal Schiphol ». Il met en avant les risques économiques avec des conséquences sur la connectivité, l'attractivité et l'emploi aux Pays-Bas, ainsi que le risque de « fuite de carbone » avec un report du trafic vers d'autres pays. Le groupe estime par ailleurs être dans les clous pour respecter son objectif de réduction de 30 % de ses émissions de CO2 avec le renouvellement engagé de ses flottes.
 
Dans une volonté de trouver une porte de sortie, le groupe indique tout de même qu'il « reste à la disposition du gouvernement néerlandais pour discuter plus avant des moyens alternatifs de réduire l'impact environnemental de l'aviation tout en préservant les intérêts nationaux et européens plus larges. »
 
De fait, il n'a guère d'autres choix au vu de l'importance vitale de Schiphol pour KLM, seul aéroport d'envergure internationale du pays par lequel transite l'ensemble de ses opérations et une bonne partie de celui de sa filiale à bas coût Transavia Holland. Une telle limitation contraindrait grandement les capacités de développement des deux compagnies, déjà limitées dans leurs perspectives par le plafonnement actuel. À elles seules, les compagnies du groupe Air France-KLM, qui comprennent également Martinair et KLM Cityhopper, représentent 60 % du trafic de l'aéroport.
(...) 
C'est en tout cas un retournement pour la compagnie néerlandaise, qui avait souvent pu compter sur le gouvernement néerlandais pour préserver une certaine autonomie face à Air France-KLM. (...) En 2019, le ministre des finances Wopke Hoekstra (CDA) avait même organisé dans le plus grand secret un achat d'actions pour accroître sa participation dans le groupe à 14 % et pouvoir gagner en influence au sein du groupe.
 
Puis, pendant la crise sanitaire, l'État néerlandais avait accordé un soutien financier de 3,4 milliards d'euros à KLM, dont un milliard d'euros sous forme d'un prêt direct. Une réflexion était même en cours pour porter le plafond de Schiphol à 540.000 mouvements.
 
(...) La situation s'est durcie depuis l'arrivée du nouveau gouvernement néerlandais en janvier 2022 après de longs mois pour constituer une coalition. Si Mark Rutte entame son quatrième mandat de Premier ministre depuis 2010, Wopke Hoekstra a été remplacé par Sigrid Kaag (D66) au ministère des finances moins conciliante.

Mon commentaire : En décembre 2021, le gouvernement néerlandais approuvait l'achat d'avions A320 pour KLM et Transavia Pays-Bas. Le volume d'achat était basé sur des prévisions d'activités stables voir croissantes à Schiphol.

Comment expliquer le changement d'attitude du gouvernement néerlandais vis-à-vis de Koninklijke Luchtvaart Maatschappij (Compagnie royale d'aviation = KLM ?

Il existe deux raisons principales.

La première est exposée à la fin de l'article. Il s'agit du changement au poste de ministre des Finances, suite aux élections législatives de mars 2021 aux Pays-Bas.

La seconde raison est plus importante de mon point de vue. Les objectifs de réduction du bruit et de limitation des émissions de CO2 autour de l'aéroport de Schiphol apparaissent incontournables.

Toute la question est de savoir si les compagnies aériennes sont en mesure de parvenir aux objectifs sans réduire le nombre de leurs vols.

Elles en sont persuadées mais le gouvernement néerlandais ne semble pas disposé à prendre en compte leurs arguments.

> Virgin Atlantic a rejoint l’alliance SkyTeam

(source Air Journal) 3 mars 2023 - La compagnie aérienne Virgin Atlantic a officiellement fait son entrée dans l’alliance SkyTeam, son 18eme membre et premier britannique rejoignant entre autres son actionnaire Delta Airlines et ses partenaires de coentreprise transatlantique Air France et KLM Royal Dutch Airlines.
 
Comme annoncé en septembre dernier, la compagnie basée à l’aéroport de Londres-Heathrow est depuis le 2 mars 2023 membre à part entière de SkyTeam.
(...)
Des accords de partage de code sont déjà en place avec Aeromexico et Middle East Airlines (MEA), en plus des partages de code existants avec Air France-KLM et Delta, avec des options pour d’autres partages de code à suivre plus tard cette année. Des accords interlignes avec tous les membres de SkyTeam sont déjà en place, ce qui permet à tous les clients de n’avoir qu’un seul point de contact et de bénéficier d’un voyage fluide avec un seul billet.
 
Virgin Atlantic dessert 12 destinations aux États-Unis en partenariat avec Delta et Air France-KLM.
(...) 
L’entrée de Virgin Atlantic dans l’alliance s’appuie selon le communiqué de SkyTeam « sur le succès de sa joint venture transatlantique avec Delta et Air France-KLM, toutes deux membres de longue date de SkyTeam. Virgin Atlantic est installée au Terminal 3 de Londres Heathrow, aux côtés de Delta et des membres actuels de SkyTeam, Aeromexico et China Eastern, ce qui permet aux clients de bénéficier de transits aériens fluides et de temps de correspondance aussi pratiques que possible ».
(...)

virgin-atlantic-SkyTeam

Mon commentaire : L'arrivée de Virgin Atlantic au sein de Skyteam et aux côtés de Delta Air Lines, KLM et Air France dans leur coentreprise (joint venture) transatlantique nord sera bénéfique pour toutes ces compagnies aériennes.

> Lufthansa Group revient dans le vert après deux années de pertes

(source Air Journal) 4 mars 2023 - Le groupe aérien allemand Lufthansa a renoué avec les bénéfices en 2022, porté par une forte reprise des vols après deux années plombées par les répercussions de la pandémie de Covid-19.
 
Le bénéfice net, soutenu par les résultats records dans le fret et la maintenance, est ressorti à 791 millions d’euros l’an dernier, contre une perte de 2,19 milliards d’euros un an plus tôt, a indiqué Lufthansa Group dans un communiqué. Son indicateur clé, le résultat d’exploitation ajusté, atteint 1,51 milliard d’euros, en ligne avec sa dernière prévision connue, en attendant une «amélioration significative» en 2023.
 
Le résultat net du groupe aérien allemand est sensiblement identique aux 728 millions affichés par le concurrent franco-néerlandais Air France-KLM, aussi largement revenu dans le vert après les répercussions du Covid-19, tout comme l’autre rival britannique IAG (British Airways et Iberia). Les ventes totales de Lufthansa Group, qui compte en son sein la compagnie aérienne allemande éponyme ainsi que les filiales Austrian Airlines, Brussels Airlines, SWISS et la low-cost Eurowings, ont elles quasiment doublé sur un an, à 32,8 milliards d’euros.
(...)
La performance de l’an dernier a été obtenue malgré « l’inflation des charges », a souligné le groupe allemand, avec l’augmentation du coût du kérosène depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. La reprise des vols ne s’est pas non plus faite sans accrocs : des goulots d’étranglement mondiaux dans l’industrie du transport aérien l’été dernier ont conduit à l’annulation de milliers de vols et nombre de voyageurs se sont plaints chez Lufthansa de retards ou de valises perdues.
 
Le groupe allemand chiffre à 555 millions d’euros les surcoûts liés à ces déconvenues, comprenant aussi des journées de grève chez les personnels, pour de meilleurs salaires, et dans les aéroports. Si le groupe affiche néanmoins un confortable bénéfice, il le doit aux performances opérationnelles records de ses filiales Lufthansa Cargo (1,6 milliard d’euros) dans le fret et Lufthansa Technik (511 millions d’euros) dans l’entretien des avions.
 
En tout, 102 millions de passagers ont emprunté les compagnies aériennes du groupe en 2022, plus du double de 2021, mais encore bien en deçà du record de 145 millions de passagers datant d’avant le Covid-19, en 2019. Les recettes de la branche passagers ont ainsi plus que doublé, à 22,8 milliards d’euros, avec des recettes par siège en hausse de 148% sur un an dans un contexte de hausse des prix des billets.

Mon commentaire : Les résultats du groupe de compagnies aériennes dirigé par Lufthansa sont en trompe-l'œil.

L'activité passagers du groupe Lufthansa a moins progressée que celle du groupe Air France-KLM.

Le groupe franco-néerlandais a mieux anticipé la reprise d'activité de 2022, en conservant davantage de personnels navigants que sa rivale durant la crise sanitaire. Il a ainsi pu remettre en service plus d'avions long-courrier que ses rivales européennes, dont Lufthansa.

> Air India veut contrer les compagnies du Golfe pour jouer dans la cour des grands du transport aérien

(source La Tribune) 1er mars 2023 - Faire de l'Inde un hub aérien international. Bien que redevenu un groupe entièrement privé depuis son rachat par le groupe Tata il y a plus d'un an maintenant, Air India reprend pleinement à son compte cette ambition posée par le Premier ministre indien Narendra Modi et son gouvernement. Après avoir commandé il y a deux semaines 470 appareils de dernière génération à Airbus et Boeing, dont 70 long-courriers, la compagnie aérienne entend développer fortement son réseau international avec des liaisons directes depuis plusieurs centres névralgiques du pays. De quoi renforcer la connectivité du pays, mais aussi couper l'herbe sous le pied des compagnies du Golfe largement implantées sur le marché indien, en particulier Emirates, souvent qualifiée de compagnie nationale indienne.
 
Lancé en octobre dernier, le plan stratégique pour redresser Air India commence à prendre de la consistance. Baptisé Vihaan.AI, « l'aube d'une nouvelle ère » en sanskrit, il s'établit en trois phases (« Roulage », « Décollage » et « Montée ») pour ramener Air India au premier plan d'ici cinq ans.
 
Son directeur général, Campbell Wilson, veut qu'Air India soit redevenue l'un des acteurs dominants sur le trafic domestique. (...) Il précise tout de même que cet objectif ne sera pas atteint par Air India seule, mais par la réunion de l'ensemble des compagnies du groupe Tata : Vistara, qui devrait être intégrée sous la marque Air India dès que l'approbation sera obtenue auprès des autorités de la concurrence, mais aussi Air India Express et AirAsia India qui vont être fusionnées pour créer un opérateur low-cost unique.
(...) 
Pourtant, le trafic domestique et les énormes besoins de connectivité entre les différentes mégalopoles du pays ne semblent pas attirer Campbell Wilson outre mesure, qui y voit plutôt un moyen d'alimenter ses vols internationaux. Il ne fait ainsi pas de mystère, le développement international est au cœur de son ambition.
(...) 
Air India est ainsi lancée dans « un parcours de transformation pour revenir résolument dans le peloton de tête de l'aviation internationale », selon son directeur général. Elle va recevoir 40 Airbus A350, 20 Boeing 787 et 10 Boeing 777X dans les prochaines années.
(...) 
Pour le réseau, Campbell Wilson mise sur un maximum de vols sans escale en multipliant les routes. Il va donc articuler ses opérations autour de trois hubs principaux, à savoir Delhi, la capitale politique, Mumbai (Bombay), la capitale économique que Campbell Wilson juge d'ailleurs insuffisamment desservie, et un troisième aéroport dans le sud du pays mais qui n'a pas encore été annoncé. S'il ne cite aucune compagnie nominalement, ce positionnement est clairement fait pour contrer les compagnies du Golfe.
(...) 
Avant d'arriver à tout cela, Campbell Wilson est bien conscient que sa compagnie se trouve actuellement très loin des standards internationaux. Au-delà des projections, cette première phase de roulage sera donc consacrée à « résoudre les problèmes accumulés depuis des années ».
(...) 
Cela passe aussi par une révision et une amélioration des processus opérationnels, en Inde mais aussi dans les escales internationales, comme des produits. Outre la remise à niveau de la flotte et des cabines, l'accueil ou le catering seront revus et plusieurs centaines de recrutements sont prévus en conséquence. Un travail est également engagé avec le reste de l'écosystème - aéroports, assistance en escale, maintenance - pour améliorer les opérations et préparer l'Inde à devenir un hub international.

Mon commentaire : Le défi est important pour le Directeur Général d'Air India.

Il doit notamment gérer un sureffectif important alors que l'accord de rachat signé entre Tata et le gouvernement indien interdit les réductions d'effectifs pendant un an.

Il devra également faire preuve de patience, un grand nombre d'aéroports indiens sont en travaux.

Il lui faudra enfin affronter la concurrence. La plupart des compagnies aériennes lorgnent sur ce marché gigantesque. L'Inde est devenue fin 2022 le pays le plus peuplé, devant la Chine.

> Lufthansa passe à son tour à l'Airbus A350-1000

(source Air & Cosmos) 2 mars 2023 - Avec une commande de 10 Airbus A350-1000, Lufthansa devient le 12e client de cette version du long-courrier d'Airbus. Tombées à 140 unités à fin janvier 2023, les ventes fermes devraient également bénéficier de la ré-intégration de tout ou partie des 21 exemplaires que Qatar Airways devait encore réceptionner. La compagnie aérienne et Airbus ont en effet signé "la paix des braves" après un long feuilleton juridique. Lufthansa a également commandé cinq A350-900 supplémentaires, portant le total de ses achats pour la famille A350 à 60 exemplaires.
 
Lufthansa avait initialement fait le choix du Boeing 777-9. Les retards accumulés dans le programme avec une mise en service commercial que des clients comme Emirates estiment désormais au début de 2025 obligent les compagnies aériennes à s'organiser face à une demande de trafic long-courrier qui aura retrouvé sa vitesse de croisière en 2025. La commande de Lufthansa ne précise pas le calendrier des livraisons de ses A350-1000 mais il est évident que le transporteur a besoin de long-courriers disponibles pour faire face à l'échéance 2025.
 
En attendant, Qantas Airways commence à faire le "buzz" autour de ses futurs Airbus A350-1000 qui lui permettront de relier Sydney à Londres mais aussi New York d'une seule traite. Une version ULR "Ultra Long Range" qui ne prendra que 238 passagers alors que la capacité de l'A350-1000 en trois classes dépasse les 300 sièges. Le projet "Sunrise" entrera dans le concret opérationnel à la fin de l'année 2025.

Mon commentaire : La tendance se confirme.

Pour faire face à la saturation des aéroports et pour atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les compagnies aériennes privilégient les plus gros modules avions.

Outre Lufthansa citée ici, easyJet par exemple se sépare petit à petit de ses A319. Le PDG de la compagnie, a confirmé que près de 40% des A319 seront retirés de la flotte d'easyJet au cours des deux à trois prochaines années.


Fin de la revue de presse

> Évolution du cours de l'action Air France-KLM depuis 2022

202302_cours_AFKLM
L'évènement qui aura impacté le plus le cours de l'action en 2022 aura été en juin l'augmentation de capital à hauteur de 2,256 milliards d’euros.
 Ils ont été affectés au remboursement accéléré des aides d’État et à la réduction de la dette.  

En 2023, la suppression des restrictions liées aux aides d'État et l'amélioration progressive du bilan de la compagnie ont été accueillies favorablement par les analystes.

Le cours de l'action qui se situait en-dessous de 1,30 euros en début d'année dépasse désormais 1,70 euro.

Pas de nouveau commentaire

> Évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 1,836 euro en clôture lundi 6 mars. Elle est en hausse cette semaine de +5,18%. Les annonces récentes sur les résultats 2022 et sur la fin des contraintes imposées par la Commission Européenne expliquent cette hausse.

Elle était à 1,253 euro le 2 janvier 2023.

La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action AF-KLM est à 1,72 euros
. L'objectif de cours le plus élevé est à 2,30 euros, le plus bas à 1,10 euro. Je ne prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à l'augmentation de capital de mai 2022.

Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.

Mon nouveau commentaire : Depuis le début de l'année, elle a progressé de 47%.

> Évolution du prix du carburant en 2022

Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de Jet Fuel. L'écart entre les deux produits oscillait entre 30 et 50$, alors qu'il ne dépassait pas 10$ les années précédentes.

Pas de nouveau commentaire

> Évolution du prix du carburant cette semaine

Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse cette semaine de 3$ à 114$. Après avoir atteint un maximum de 182$ en juin 2022, il était redescendu à 132$ début août. 
Il était à 79$ il y a un peu plus d'un an.

Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en hausse cette semaine de +4$ à 86$. C'est proche du niveau moyen observé depuis cinq ans, hors évènements exceptionnels.
De la mi-février à fin juillet, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait entre 85$ et 99$.
Au début du mois de mars, le Brent avait atteint 132$, proche de son record de 150$ (en 2008).

Alors que le pétrole est revenu depuis plusieurs semaines à un niveau habituel, le Jet Fuel se rapproche à son tour de son niveau habituel. L'écart entre le Jet Fuel en Europe et le baril de pétrole Brent n'est désormais plus que de 28$. Depuis le début du conflit ukrainien, cet écart avoisinait 50$.

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Bon à savoir

> Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires

Vous trouverez sur mon site navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.

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Ce sont les conseils de surveillance, que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds et qui prennent les décisions.

Les fonds Aeroactions, Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.

Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte (HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions diverses.

Mon commentaire : Si vous souhaitez obtenir des précisions sur la gestion des différents FCPE Air France, je vous invite à consulter mon site navigaction, rubrique L'actionnariat salarié Air France-KLM.


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