| N°903, 13 mars 2023
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			La Revue de Presse du lundi
 >  
			
			Anne Rigail, PDG d'Air France, voit le train jouer un rôle plus important dans la stratégie de sa compagnie aérienne (source Airlineweekly, traduit avec Deepl) 7 mars 2023 - Paris 
			Charles de Gaulle est l'un des rares aéroports au monde à bénéficier 
			d'une gare ferroviaire de passagers à grande vitesse dans le 
			terminal. Cette connectivité intermodale permet à Air France de 
			figurer parmi les principales compagnies aériennes proposant des 
			correspondances air-rail, grâce auxquelles les passagers réservent 
			des trajets combinés vol et train sur un seul billet.
 La 
			présence d'une gare ferroviaire interurbaine dans l'aérogare ne 
			signifie pas pour autant que l'expérience des passagers est bonne. 
			Il y a peu de signalisation pour orienter les voyageurs qui arrivent 
			d'un vol intérieur français et qui sont en correspondance avec un 
			train grâce à un billet Air France Train + Air. S'ils ont des 
			bagages enregistrés, les voyageurs doivent les récupérer au comptoir 
			des bagages et les transférer eux-mêmes dans le train. Et, jusqu'à 
			l'automne dernier, ils devaient s'arrêter à un bureau d'Air France 
			dans la gare TGV pour retirer leur billet de train.
 
 "L'expérience n'était pas très bonne", a déclaré Anne Rigail, PDG 
			d'Air France, lors d'une récente interview à propos des 
			correspondances Train + Air de la compagnie à Charles de Gaulle. Et 
			les chiffres le prouvent : Seuls 160.000 passagers environ réservent 
			chaque année des billets combinés air-rail sur Air France. Ce 
			chiffre est à comparer aux quelque 575.000 passagers qui utilisaient 
			l'offre similaire de Lufthansa avec la Deutsche Bahn à son hub de 
			Francfort avant la pandémie.
 
 Aujourd'hui, Anne Rigail souhaite 
			augmenter le nombre de ces passagers en adoptant une approche que 
			certains qualifieront de "hors des sentiers battus" : Faire en sorte 
			que l'expérience du transfert soit agréable.
 
 Air France a 
			étendu son programme Train + Air à 33 liaisons au départ de Charles 
			de Gaulle pendant la pandémie. M. Rigail souhaite augmenter le 
			nombre de liaisons, y compris vers des destinations où "il n'y a pas 
			de service aérien". Depuis la fin de l'année dernière, Air France a 
			amélioré l'expérience numérique en permettant aux voyageurs de 
			s'enregistrer pour l'ensemble de leur voyage - vols et trains - sur 
			l'application Air France.
 
 "Ce que nous voulons faire ... 
			vous venez en train, vous pouvez déposer vos bagages immédiatement 
			grâce à un service de dépose qui est vraiment connecté à la gare", a 
			déclaré Mme Rigail. "Et l'expérience ultime est de se rendre 
			directement à une navette pour atteindre la porte d'embarquement. 
			C'est le but recherché. Ce ne sera pas rapide, mais nous y 
			travaillons avec nos partenaires.
 (...)
 Le développement de la 
			connectivité air-rail n'est pas une entreprise entièrement altruiste 
			pour Anne Rigail. Air France-KLM s'est fixé pour objectif de réduire les 
			émissions de carbone par kilomètre parcouru de 30 % d'ici à 2030 par 
			rapport aux niveaux de 2019, et de parvenir à des émissions nettes 
			nulles d'ici à 2030. Le groupe a même émis des obligations dont le 
			taux d'intérêt est lié à la réalisation des objectifs de réduction 
			des émissions. Comme chacun sait, les trains émettent beaucoup moins 
			de carbone que les avions sur les liaisons où ils sont en 
			concurrence.
 
 Air France doit également faire face à 
			l'évolution de l'opinion publique en Europe à l'égard du transport 
			aérien. La France a adopté en 2021 une loi historique sur le climat 
			qui interdit les vols sur les itinéraires où les trains peuvent 
			effectuer le trajet en deux heures et demie ou moins ; les vols 
			desservant des voyageurs en correspondance sont toujours autorisés. 
			L'interdiction a été confirmée par les régulateurs de l'Union 
			européenne l'année dernière. Comme l'a souligné Ben Smith, PDG d'Air 
			France-KLM, en février dernier, les voyageurs d'affaires français se 
			tournent de plus en plus vers le train, même sur les itinéraires où 
			les vols sont encore autorisés, par exemple entre Paris et 
			Marseille. Les TGV effectuent le trajet Paris-Marseille en seulement 
			3 heures et 15 minutes.
 
 Mme Rigail a décrit l'évolution de la 
			demande des voyageurs sur la liaison Paris Orly-Marseille comme 
			étant "si forte [et] si rapide" qu'Air France a réduit de plus de 
			moitié le nombre de vols qu'elle proposera cet été par rapport à 
			l'année dernière.
 
 Les contraintes 
			aéroportuaires rendent également les liaisons air-rail plus 
			attrayantes pour les compagnies aériennes. Les plates-formes 
			d'Amsterdam et de Francfort devraient à nouveau être confrontées à 
			des contraintes de capacité cet été.
 (...)
 "Nous devons vraiment 
			promouvoir l'utilisation du train dans un rayon de 500 kilomètres - 
			500, 600 kilomètres", a déclaré Marjan Rintel, PDG de KLM, en 
			novembre. Mme Rintel, une ancienne cadre des chemins de fer néerlandais 
			qui a pris la tête de KLM l'année dernière, doit faire face à des 
			réductions potentielles de capacité au hub d'Amsterdam Schiphol de 
			la compagnie aérienne cet automne.(...)
 
 Cet été, KLM 
			étend son partenariat avec l'opérateur de trains à grande vitesse 
			Thalys. La compagnie aérienne achètera davantage de sièges pour les 
			passagers en correspondance dans les trains à destination de 
			Bruxelles, par exemple.
 (...)
 >  
			
			Le torchon brûle entre KLM et son gouvernement (source Les Échos) 10 mars 2023 - Le torchon brûle décidément par 
			tous les bouts entre KLM et le gouvernement néerlandais. Alors que 
			la compagnie a engagé un recours en justice contre la décision de La 
			Haye d'imposer une réduction des vols à Amsterdam, un rapport 
			officiel accuse KLM de ne plus respecter ses engagements pris en 
			juin 2020, en contrepartie de l'aide de l'État.
 Dans 
			ce 
			rapport très critique, transmis au parlement fin février, le 
			représentant de l'État, Jeroen Kremers, chargé de veiller à la bonne 
			application de l'accord-cadre de 2020, reproche notamment à KLM des 
			réductions de coûts insuffisantes en 2023 et 2024. Le rapport estime 
			aussi que la décision de verser une prime de plus de 1 million 
			d'euros au PDG sortant, Pieter Elbers, lors de son départ en 2022, 
			ainsi que le rétablissement d'une participation aux bénéfices pour 
			l'ensemble du personnel en 2023, contreviennent aux engagements de 
			2020. Ce qui devrait avoir pour première conséquence de limiter à 10 
			mois au lieu de 12, le calcul de la participation des salariés aux 
			bénéfices, avec le risque d'amplifier des tensions sociales.
 
 Le représentant de l'État, qui en est à 
			son quatrième rapport, reconnaît pourtant que KLM a rempli ses 
			engagements de réductions de coûts en 2021 et 2022. Ce qui lui a 
			permis de réaliser des résultats annuels 2022 « meilleurs que prévus 
			et meilleurs que ceux de nombreux concurrents », souligne-t-il. Mais 
			selon lui, la direction de KLM, confiée à l'ex-patronne des chemins 
			de fers hollandais Marjan Rintel en juillet dernier, serait sortie 
			des clous cette année, avec des réductions de coûts inférieures de 
			250 millions d'euros aux objectifs du plan de restructuration validé 
			en 2020, qui visait une réduction des coûts « d'au moins 15 % » 
			d'ici à 2025.
 
 L'écart pourrait atteindre 400 millions en 
			2024 et 475 millions d'euros en 2025, « ce qui ne permettrait pas à 
			l'entreprise de restaurer sa position concurrentielle, ni de 
			justifier l'aide publique », estime le rapporteur. Au total, KLM 
			aurait perçu pour 4,37 milliards d'euros d'aides, indique-t-il, dont 
			« 2 milliards de subventions salariales » non remboursables.
 
 « C'est plus de 70.000 euros par employé », souligne le représentant 
			de l'État, qui regrette, en autres, que KLM n'ait pas imposé plus 
			d'efforts à ses pilotes et n'ait pas pris les mesures nécessaires 
			pour empêcher une partie de ses personnels navigants de résider à 
			l'étranger, à des fins « d'évasion fiscale ». Un sujet déjà dénoncé 
			dans un de ses précédents rapports, qui avait suscité une certaine 
			émotion aux Pays-Bas.
 
 Pour sa défense, KLM 
			fait valoir que si elle a dû renoncer au gel des salaires et des 
			embauches, c'est pour pouvoir faire face à la reprise du trafic et 
			la pénurie de main-d’œuvre au sortir de la crise, ainsi qu'à la 
			flambée inflationniste. Concernant la prime de son ancien PDG, 
			correspondant à sa rémunération variable de 2019, son versement 
			résulte d'une décision de justice, qui vaut aussi pour l'ensemble du 
			haut encadrement, indique la compagnie.
 
 Quant à la lutte 
			contre « l'évasion fiscale », KLM indique avoir trouvé un accord 
			avec ses syndicats, mettant fin à la gratuité systématique des vols 
			pour les personnels résidant à l'étranger.
 
 Cependant, le 
			principal argument de KLM pour s'émanciper des engagements pris en 
			2020 reste sa promesse d'avoir remboursé la totalité des aides 
			d'État d'ici au mois d'avril. Selon le rapport, KLM devait encore 
			rembourser 1,387 milliard d'euros à fin février, ce qui devrait lui 
			permettre de récupérer sa liberté d'action en matière de salaires et 
			d'emplois.
 
 Mais selon Jeroen Kremers, KLM ne sera pas pour 
			autant dégagé de toutes obligations vis-à-vis de l'État-actionnaire. 
			« Les conditions d'amélioration de la marge bénéficiaire par 
			réduction des coûts et l'amélioration de la productivité, ont été 
			élaborées dans le cadre d'un plan de restructuration allant jusqu'en 
			2025 inclus », écrit-il. Par ailleurs, l'avenir de KLM continuera de 
			dépendre « de la politique gouvernementale en matière 
			d'environnement », telle que la décision de réduire le trafic 
			d'Amsterdam-Schiphol de 12 % d'ici à 2024, rappelle le rapporteur.
 
 Une décision contestée en justice par KLM, mais qui aurait tout 
			de même dû, selon lui, être intégrée dans les prévisions budgétaires 
			d'ici à 2025.
 >  
			
			L'action en justice intentée par les États-Unis pour bloquer la fusion JetBlue-Spirit jette un froid sur les futurs accords entre compagnies aériennes (source Reuters) 8 mars 2023 - L'action en justice intentée mardi 
			par le ministère américain de la justice intervient en un temps où les compagnies aériennes américaines peinent à augmenter 
			leur capacité en raison d'une pénurie de pilotes et d'avions. 
			Elles 
			doivent également faire face à des coûts plus élevés en raison de 
			l'augmentation des factures de carburant et de main-d'œuvre.
 Les fusions et acquisitions sont un moyen traditionnel pour les 
			entreprises d'augmenter leurs revenus et leurs bénéfices en 
			réduisant leurs coûts. Mais les poursuites engagées par le ministère 
			de la justice pourraient jeter un froid dans les conseils 
			d'administration des compagnies aériennes.
 (...)
 Si le ministère de la justice fait échouer 
			l'accord JetBlue-Spirit, d'une valeur de 3,8 milliards de dollars, 
			les deux compagnies aériennes pourraient envisager d'autres formes 
			de collaboration, notamment des accords de partage de code dans le 
			cadre desquels les compagnies aériennes commercialisent et vendent 
			des billets sur le même vol sous leur propre nom et numéro de vol.
 
 Certains parlementaires démocrates ne sont pas favorables à une 
			nouvelle consolidation du secteur, craignant qu'elle ne nuise aux 
			intérêts des consommateurs. American Airlines, United Airlines, 
			Delta Airlines et Southwest Airlines contrôlent 80 % du marché 
			intérieur.
 
 "Les Américains veulent plus de choix et des prix 
			plus bas pour les billets d'avion, pas une autre fusion géante", a 
			déclaré la sénatrice américaine Elizabeth Warren sur Twitter mardi.
 (...)
 Selon les analystes, l'action en 
			justice contre l'accord JetBlue-Spirit était largement attendue en 
			raison de la répression par l'administration Biden des grandes 
			transactions entre sociétés cotées en bourse.
 
 En fait, 
			Spirit n'a cessé de la citer comme un risque lorsqu'elle a 
			initialement rejeté les propositions de JetBlue.
 (...)
 JetBlue a fait valoir que l'accord avec Spirit, qui créerait le 
			cinquième transporteur américain avec une part de marché de 9 %, 
			était bon pour la concurrence et lui permettrait de mieux rivaliser 
			avec les grandes compagnies aériennes.
 (...)
 Le 
			ministère de la Justice a déclaré que la fusion envisagée 
			entraînerait "des tarifs plus élevés et moins de sièges, ce qui 
			porterait préjudice à des millions de consommateurs sur des 
			centaines d'itinéraires".
 >  
			
			TAP Air Portugal : la directrice générale débarquée par l’État portugais (source La Tribune) 10 mars 2023 - Manuel Beja, président de TAP 
			et sa directrice générale, la Française Christine Ourmières-Widener 
			n'auront pas survécu au « TAPgate ». Ils ont été limogés lundi après 
			le scandale qui a éclaté en décembre quand la presse a révélé 
			qu'Alexandra Reis, alors secrétaire d'État au Trésor, avait quitté 
			le conseil d'administration de la compagnie avec une indemnité de 
			500.000 euros. Ils seront tous les deux remplacés par le Portugais 
			Luis Rodrigues, qui dirigeait jusqu'ici la compagnie régionale de 
			l'archipel des Açores SATA.
 Avant ces limogeages, cette affaire 
			avait déjà provoqué la démission du précédent ministre aux 
			Infrastructures et de son secrétaire d'État, nuisant à l'image de 
			l'exécutif socialiste du Premier ministre Antonio Costa.
 (...)
 Lors d'une 
			audition parlementaire, Christine Ourmières-Widener, avait expliqué 
			que le départ d'Alexandra Reis de la compagnie était la conséquence 
			de « divergences » liées à la mise en œuvre du plan de sauvetage, 
			précisant avoir suivi les « recommandations des avocats » quant aux 
			informations communiquées et en avoir toujours informé l'État, 
			l'actionnaire.
 
 Elle avait aussi précisé que les efforts pour 
			redresser TAP commençaient « à produire des résultats ». Le groupe 
			aérien portugais, dont les difficultés s'étaient accrues avec la 
			pandémie, a été totalement renationalisé dans l'urgence en 2020, en 
			échange de l'application d'un plan de restructuration imposé par 
			Bruxelles. Chiffré à 3,2 milliards d'euros, le plan de sauvetage de 
			TAP prévoyait, entre autres, une diminution de ses effectifs, une 
			baisse des salaires ou encore une réduction de sa flotte.
 
 Ces résultats « nous donnent confiance » pour 2023, mais 
			TAP, dont 
			le gouvernement a annoncé son intention de la reprivatiser, a besoin 
			de « stabilité ». Air France KLM n'a pas caché son intérêt de 
			prendre une prise de participation tout comme Lufthansa.
 
 Ancienne d'Air France où elle débuta sa carrière en 1988 à la 
			maintenance, Christine Ourmières-Widener avait dirigé la compagnie 
			régionale britannique Flybee entre 2017 et 2020, après avoir tenu 
			les commandes de CityJet en 2010 quand cette compagnie irlandaise 
			appartenait au groupe français. Elle avait pris la direction de la 
			TAP le 24 juin 2021.
 >  
			
			Après un bras de fer avec les compagnies, Heathrow sommé de baisser les prix (source AFP) 8 mars 2023 - L'autorité britannique de l'aviation 
			civile (CAA) a demandé mercredi à l'aéroport londonien d'Heathrow de 
			réduire les redevances facturées aux transporteurs, après un bras de 
			fer avec les compagnies aériennes qui les jugent trop élevées. Les 
			redevances conserveront leur niveau actuel pour 2023 mais «le prix 
			maximum moyen par passager diminuera ensuite d'environ 20% (...) à 
			25,43 livres (environ 28,6 euros) par passager en 2024 et restera 
			globalement stable jusqu'à la fin de 2026», a annoncé la CAA dans un 
			communiqué.
 «Les volumes de passagers devraient revenir aux 
			niveaux d'avant la pandémie» sur cette période, prévoit la CAA, et 
			ces tarifs plus bas «devraient profiter aux passagers (...) tout en 
			permettant également à Heathrow» de continuer à investir et de 
			financer ses opérations, poursuit le communiqué. Cette décision «n'a 
			aucun sens» à un moment où «les compagnies aériennes réalisent des 
			bénéfices énormes et où Heathrow reste déficitaire», a dénoncé le 
			principal aéroport du Royaume-Uni dans un communiqué, disant 
			réfléchir aux suites à donner à cette annonce.
 (...)
 «La CAA n'est pas allée assez loin» dans la baisse des tarifs, 
			a jugé la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic dans un 
			communiqué, estimant qu'Heathrow, aéroport «le plus cher du monde», 
			a mis en avant des prévisions de passagers volontairement trop 
			basses pour justifier ses demandes d'augmentations de prix. 
			L'aéroport avait souffert au printemps dernier, puis pendant les 
			vacances estivales, de grèves et d'une pénurie de personnel qui se 
			sont traduites par des queues interminables, des retards, des 
			problèmes de traitement des bagages et des annulations de vols.
 
 Alors que le secteur peinait à absorber le redémarrage de la 
			demande, Heathrow avait aussi dû plafonner le nombre de passagers 
			transitant chaque jour par ses installations. La CAA a précisé 
			mercredi que sa décision prend en compte un programme 
			d'investissement d'Heathrow de 3,6 milliards de livres et des 
			incitations pour l'aéroport visant à fournir un service de qualité.
 Revue de presse boursière
 >  
			
			Air France-KLM en vue dans la nouvelle composition des indices (source Boursier) 9 mars 2023 - Le Conseil scientifique des 
			indices vient de remettre à Euronext sa copie de revue trimestrielle 
			des indices parisiens. Sans surprise, le CAC40 n'est pas 
			modifié.
 En revanche, Air France-KLM est le grand gagnant de 
			cette réflexion indicielle, puisque le transporteur aérien intègre 
			le CAC Next 20 et le CAC Large 60. Aucun dossier ne sort de ces deux 
			indices de premier plan.
 (...)
 Air France-KLM est sorti du CAC Mid 60 et de l'indice CAC Mid & 
			Small.
 (...)
 Ces modifications indicielles seront prises en 
			compte après la clôture des marchés, le vendredi 17 mars. Elles 
			seront effectives à partir du lundi 20 mars.
 
 La prochaine 
			réunion du Comité des indices se tiendra le 8 juin. L'examen annuel 
			complet des indices de la famille CAC aura lieu en septembre.
 Article Bonus
 >  
			
			Air France : FO reste le syndicat numéro un, la CGT à nouveau représentative (source AFP) 7 mars 2023 - FO est resté le premier syndicat chez 
			Air France à l'issue d'élections professionnelles marquées par une 
			participation historiquement haute et un retour de la CGT parmi les 
			organisations représentatives, selon des résultats consultés mardi 
			par l'AFP. Le scrutin, qui s'est tenu du 13 février au 6 mars, a 
			connu une participation en hausse par rapport à il y a quatre ans 
			avec 77,83% de votants.
 FO, alliée au SNPNC pour les 
			personnels navigants commerciaux (PNC, hôtesses et stewards), 
			a 
			obtenu 20,11% des voix au niveau de l'ensemble de la compagnie, soit 
			une légère baisse par rapport au dernier scrutin (-1,2 point). 
			Suivent la CFDT alliée à l'UNPNC avec 18,55% des voix (+2,1 points), 
			l'Unsa-Aérien avec 16,28% (+3 points) et la CGE-CGC alliée à l'UNAC 
			avec 15,09% (+0,7 point). La CGT, qui n'avait pas réussi à franchir 
			le seuil de représentativité fixé à 10% il y a quatre ans, y est 
			cette fois-ci parvenue avec 10,77% des voix (+1,5 point).
 
 Autre fait notable, le SNGAF, un syndicat de PNC qui avait réussi 
			une percée inattendue avec plus d'un tiers des voix dans le collège 
			des hôtesses et stewards en 2019, a cette fois-ci perdu sa 
			représentativité. Son nombre de voix a été quasiment divisé par 
			deux. Parmi les pilotes, le SNPL garde son écrasante majorité avec 
			77,35% des voix. Les syndicats SPAF (11,70%) et Alter (10,95%) 
			conservent malgré tout leur représentativité au sein du collège 
			pilotes.
 Fin de la revue de presse
 > 
			Évolution du cours de l'action Air France-KLM depuis 2022  		  L'évènement qui aura impacté le plus le cours de l'action en 2022 aura été en juin l'augmentation de capital à hauteur de 2,256 
			milliards d’euros. Ils ont été affectés au remboursement 
			accéléré des aides d’État et à la réduction de la dette.
 
 En 2023, la suppression des restrictions liées aux aides d'État 
			et l'amélioration progressive du bilan de la compagnie ont été 
			accueillies favorablement par les analystes.
 
 Le 
			cours de l'action qui se situait 
			en-dessous de 1,30 euros en début d'année dépasse 
			désormais 1,70 euro.
 > 
			Évolution du cours de l'action Air France-KLM  L'action Air France-KLM est à 1,673 euro en clôture lundi 
			13 mars. Elle est en baisse cette semaine de -8,88%. Les 
			annonces récentes sur les résultats 2022 et sur la fin des 
			contraintes imposées par la Commission Européenne expliquent cette 
			hausse.
 Elle était à 1,253 euro 
			le 2 janvier 2023.
 
 La moyenne (le consensus) des analystes 
			à 12 mois pour l'action AF-KLM 
			est à 1,72 euros. L'objectif de cours le plus élevé est 
			à 2,30 euros, le plus bas à 1,10 euro. Je ne 
			prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à 
			l'augmentation de capital de mai 2022.
 
 Vous pouvez retrouver sur 
			mon blog le détail du consensus des analystes.
 > 
			Évolution du prix du carburant en 2022   Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de 
			corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de 
			Jet Fuel. En 2022, l'écart entre les deux 
			produits a oscillé entre 30 et 50$, alors qu'il ne dépassait pas 10$ les 
			années précédentes. > 
			Évolution du prix du carburant cette semaine   Le baril de Jet Fuel en Europe est en 
			baisse cette semaine de -8$ à 106$. Après avoir atteint un 
			maximum de 182$ en juin 2022, il était redescendu à 132$ début août.   Il était à 79$ 
			avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
 
 Le baril de pétrole Brent (mer du nord) 
			est en 
			baisse cette semaine de -5$ à 81$. C'est proche du niveau moyen 
			observé depuis cinq ans, hors évènements exceptionnels.
 De la mi-février 
			2022 
			à fin juillet, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait 
			entre 85$ et 99$.
 
 Alors que le pétrole est revenu depuis plusieurs semaines à un niveau habituel, 
			le Jet Fuel se rapproche à son tour de son niveau habituel. L'écart 
			entre le Jet Fuel en Europe et le baril de pétrole Brent n'est désormais 
			plus que de 25$. En 2022, depuis le début du conflit ukrainien, cet écart 
			avoisinait 50$.
 
 Bon à savoir
 > 
			Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires   Vous trouverez sur mon site 		
			navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
 Pour éviter 
			d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse 
			postale,
			je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle 
			servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
 
 Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions 
			Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, 
			Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si 
			vous avez acheté vos actions par celui-ci.
 > 
			Gestion des FCPE Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air 
			France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas 
			directement d'actions. 
 Ce sont les conseils de surveillance, 
			que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds 
			et qui prennent les décisions.
 
 Les fonds Aeroactions, 
			Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
 
 Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte 
			(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions 
			diverses.
 Précisions
 Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une 
			incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute 
			information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur 
			du groupe Air France-KLM. Vous pouvez me poser, par retour, toute question 
			relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... À bientôt. Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
			ici Si vous appréciez cette revue de presse, faites la 
			circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
			me communiquant l'adresse 
			email de leur choix. | 
			François Robardet Administrateur Air France-KLM représentant les 
			salariés et anciens salariés actionnaires PNC et PS.Vous pouvez me retrouver sur mon 
			compte twitter @FrRobardet
 Suppléant Nicolas Foretz, PNC 
 Lors de mon élection, j'ai 
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