N°906, 3 avril 2023
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La Revue de Presse du lundi
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Air France-KLM repart à la conquête du ciel européen
(source Challenges) 30 mars 2023 - Certes, Air France-KLM a raté
l'occasion de racheter ITA, l'ex-Alitalia, désormais dans le viseur
de Lufthansa. S'invitera-t-elle au capital de TAP Air Portugal, que
le gouvernement d'Antonio Costa veut privatiser en partie ? Sur le
papier, le groupe franco-néerlandais en a désormais les moyens.
Financièrement d'abord : après trois années de pertes, il est revenu
dans le vert en 2022, avec un résultat net de 728 millions d'euros.
"Même si son endettement reste élevé et que les taux d'intérêt
remontent, le groupe se trouve dans une bien meilleure position,
explique Yan Derocles, analyste d'Oddo Securities. Nous estimons
qu'il a les moyens de réaliser une opération de consolidation à
hauteur de 5 milliards d'euros." En outre, Ben Smith, son directeur général, a les mains
libres vis-à-vis de Bruxelles. Le 16 mars, il a annoncé avoir
finalisé le remboursement des quatre milliards du prêt garanti par
l'État (PGE) accordé lors de la crise sanitaire, qui faisait partie
d'une enveloppe de sept milliards consentis par Bercy pour éviter sa
faillite. En plus du PGE, Air France avait bénéficié d'un prêt de
l'État actionnaire de 3 milliards, qui sera soldé d'ici au 19 avril,
a indiqué la compagnie. Or cette aide était assortie de
conditions imposées par la Commission européenne, dont
l'interdiction de prendre des participations supérieures à 10% chez
des concurrents. "Lufthansa, qui avait obtenu 9 milliards d'euros
d'aides, les a remboursés dès novembre 2021, ce qui lui a permis de
mieux négocier pour le rachat d'ITA, alors qu'on avait les faveurs
du précédent gouvernement italien", regrette un proche du flagship
tricolore. Désormais, le temps presse, car il ne reste plus beaucoup
de cibles en Europe. (...) Basée à l'aéroport de Lisbonne,
la
compagnie nationale portugaise a annoncé le 21 mars des résultats
financiers en nette amélioration. Elle a renoué avec les bénéfices
en 2022 avec deux ans d'avance sur ses prévisions. Son trafic
passagers approche les 14 millions de clients. L'accès au marché
brésilien, troisième destination de la compagnie, intéresse aussi
les rivaux européens d'Air France. "Mais Lufthansa est occupé avec ITA, et IAG (British Airways, Iberia, Vueling), du fait de la
proximité géographique des hubs de Madrid et de Lisbonne, aurait des
problèmes avec Bruxelles", relève Yan Derocles. Le groupe
franco-hollandais pourrait, lui, faire le lien avec ses partenaires
commerciaux, dont la compagnie brésilienne low-cost Gol.
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KLM demande au gouvernement une pénalité pouvant aller jusqu'à 100 millions d'euros
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 29 mars 2023 -
KLM réclame au
gouvernement une pénalité pouvant aller jusqu'à 100 millions d'euros
dans le cadre du procès qu'elle a intenté pour la réduction du
nombre de vols au départ de Schiphol. De cette manière, KLM veut
s'assurer que les vols pourront tout simplement continuer si le
procès est gagné, rapporte RTL News. (...) Cette procédure en référé est
soutenue par Delta Airlines, Lufthansa et l'organisation des
compagnies aériennes IATA, entre autres. En supposant que le
tribunal se prononce en faveur des compagnies, KLM réclame une
astreinte d'un million d'euros pour chaque jour où l'État ne tient
pas compte du verdict. L'astreinte demandée par KLM est d'une durée
maximale de 100 jours. Dans ce cas, l'État devrait donc verser 100
millions d'euros à KLM.
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Transavia = Transav+ia comme Intelligence Artificielle (vidéo)
(source Air Journal) 29 mars 2023 - La compagnie aérienne
low-cost Transavia France et son agence Marcel lancent Transav-IA,
la première Intelligence Artificielle qui vous propose des
destinations pour vos futures vacances « en s’appuyant sur ce que
vous aimez ». À partir du 29 mars 2023, les clients de la
filiale spécialisée dans le vol pas cher du Groupe Air France se
verront proposer des destinations par l’intelligence artificielle
ChatGPT. « Lorsqu’on choisit ses vacances, on se base souvent sur
des critères qui peuvent manquer d’originalité : Mer, plage, soleil,
randonnée… » C’est pour cette raison que Transavia et son agence
Marcel ont décidé de s’appuyer sur la célèbre IA ChatGPT pour créer
« l’outil qui aide les voyageurs à trouver une destination en
fonction de leurs goûts, c’est-à-dire ce qu’ils aiment vraiment dans
la vie ». La principale fonction de ChatGPT est de générer
du texte pour répondre aux requêtes des utilisateurs. Transavia
vient « détourner cette technologie pour en faire un outil qui aide
ses clients à trouver leur destination idéale » parmi celles du
réseau de la compagnie. L’utilisateur renseigne sur le site ce qu’il
aime vraiment et l’IA lui propose « 3 destinations qui correspondent
parfaitement à ses goûts ». Avec plus de 120 destinations en France,
en Europe et dans le bassin méditerranéen proposées par la low-cost,
« difficile de ne pas trouver LA destination parfaite », assure la
low-cost. Par exemple, si vous faites la requête suivante
« J’aime les siestes, les chats bengal et les canapés molletonnés »,
Transav.ia vous proposera de vous envoler pour Majorque, « car
là-bas la sieste est un art de vivre ; les amateurs de chats peuvent
y découvrir les chats sauvages de Majorque, qui ont une couleur
gris-bleu unique, et pour les canapés molletonnés, direction les «chiringuitos»
de la plage de Palma. (...)
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Chine: le transport aérien a encore creusé ses pertes en 2022
(source AFP) 31 mars 2023 - Les trois principales compagnies
aériennes chinoises ont enregistré l'an dernier plus de 14 milliards
d'euros de pertes, pénalisées sur leur immense marché intérieur par
la politique zéro Covid et les restrictions de déplacements à
l'étranger. La Chine a appliqué durant près de trois ans une
politique sanitaire très stricte contre le Covid-19 avec tests PCR
quasi obligatoires, confinements et restrictions aux déplacements.
Le pays a par ailleurs pratiquement fermé ses frontières entre
2020 et 2023, tandis que les Chinois ne pouvaient se rendre à
l'étranger qu'en cas de raison impérieuse. Les liaisons
aériennes entre la Chine et l'international ont ainsi été
drastiquement réduites. Dans ce contexte, China Eastern
Airlines a triplé l'an dernier ses pertes pour atteindre
37,4 milliards de yuans (4,9 milliards d'euros), a annoncé jeudi la
deuxième compagnie chinoise en termes de passagers. (...) De son côté
Air China, compagnie
emblématique du transport aérien en Chine, a annoncé des pertes deux
fois plus importantes qu'en 2021. Elles se chiffrent à 38,6
milliards de yuans (5,1 milliards d'euros) sur l'ensemble de l'année
2022 - contre 16,6 milliards de yuans un an plus tôt. Pour
sa part, China Southern Airlines, première compagnie en Asie par
l'importance de sa flotte, a fait état mardi
de 32,6 milliards de
yuans (4,3 milliards d'euros) de pertes. Elles atteignaient
un an plus tôt 12,1 milliards de yuans. Après trois ans de
restrictions, la Chine a finalement repris à la mi-mars la
délivrance de visas touristiques pour les étrangers, tandis que les
ressortissants chinois peuvent de nouveau quitter leur pays pour
faire du tourisme depuis janvier. Mais le nombre de liaisons
internationales reste faible pour le moment et les tarifs très
élevés.
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Avec le rachat d'ITA, Lufthansa conforterait son leadership en Europe
(source Le Figaro) 28 mars 2023 - Cela fait vingt-cinq ans que le
destin de la compagnie nationale italienne, Alitalia devenue ITA le
15 octobre 2021, est régulièrement remis sur la table. L'entreprise
n'a jamais gagné d'argent, et a même coûté à force de
recapitalisations successives 14 milliards d'euros au contribuable
italien durant toutes ces années. Mais le refus des responsables
politiques de lâcher son contrôle a toujours bloqué les mariages,
avec KLM puis avec Air France notamment, et empêché l'inévitable
consolidation d'être menée à son terme. Cette fois, c'est Lufthansa
qui, avant l'été prochain, devrait faire son entrée au capital
d'ITA, pour une part minoritaire de, dit-on, 40 %. Afin, dans un
deuxième temps si tout se passe bien, d'en prendre le contrôle au
bout de deux ans. ITA n'est certes plus qu'une fraction de
l'ancienne Alitalia, avec seulement 69 avions et 3 600 employés
aujourd'hui, sans société de manutention. La compagnie a transporté
10,2 millions de passagers en 2022. Mais avec cette opération, le
groupe allemand qui fédère des compagnies nationales (Lufthansa, Austrian, Swiss) distancerait un peu plus ses deux challengers : Air
France-KLM et IAG (British Airways, Iberia). Longtemps sur les
rangs pour reprendre ITA au sein d'un consortium avec Delta Airlines
et le fonds américain Certares, le groupe franco-néerlandais y avait
renoncé à l'automne dernier. « Alors qu'ITA ne pouvait en aucun cas
atteindre la rentabilité en restant indépendante, il n'y a, à ce
jour, pas d'autre solution crédible sur la table », estime Andrea
Giuricin, économiste des transports à l'université Bicocca de Milan
et à l'Institut Bruno Leoni. Pour la première fois, enfin adossée à un grand
groupe qui a su rentabiliser les compagnies rachetées depuis vingt
ans (Swiss, Brussels Airlines, Austrian, Air Dolomite), ITA peut
espérer à son tour devenir bénéficiaire, en profitant du
savoir-faire et du pouvoir de négociation de l'allemand. « Dans un
marché très compétitif dominé par les low-costs, la tâche ne sera pas
facile », avertit le professeur Giuricin. Mais le choix fait par le
gouvernement Meloni de préférer Lufthansa, un opérateur déjà très
présent en Italie (notamment avec Air Dolomite), paraît être celui
qui donnera le plus de chances à ITA de devenir rentable. Car
contrairement à Air France, l'allemand a un vrai plan industriel
pour ITA, et entend développer la compagnie italienne à partir du
hub de Rome. L'objectif étant d'accroître sa présence en
long-courrier sur l'Amérique latine et l'Afrique, où Lufthansa est
relativement faible par rapport à Air France-KLM et IAG. Avec les
vols de Lufthansa alimentant Rome, ITA devrait ainsi devenir une
partie clé du réseau long-courrier de Lufthansa vers le Sud.
L'acquisition de 39 Airbus par ITA est précisément ce qui le
permettra. Et Lufthansa saura exploiter les très stratégiques slots
(créneaux) d'ITA sur l'aéroport de Linate, à Milan.
Néanmoins, l'opération de consolidation est loin d'être facile tant,
une fois de plus, le gouvernement de la nationaliste Giorgia Meloni
y a mis ses conditions dans un décret publié début janvier. D'abord
l'État italien conservera le contrôle actionnarial d'ITA, à environ
60 % dans un premier temps, ce qui lui donnera le dernier mot sur la
stratégie. Le plan industriel de développement d'ITA devra porter
« une attention particulière au développement des hubs nationaux, à
l'entrée sur les marchés stratégiques et à l'augmentation des lignes
long-courriers », stipule le décret. Quant à la gestion de la
compagnie, si le rôle « prééminent » de la société acquéreuse est
prévu, le ministère de l'Économie devra se voir accorder « des
pouvoirs de contrôle adéquats sur la gestion et un droit
d'approbation sur les nouveaux actionnaires », ainsi que « des
clauses d'option relatives à la vente de la participation résiduelle
détenue ». Bref, Lufthansa restera très encadré par l'actionnaire
étatique. L'agence Bloomberg révélait récemment, que si
l'intégration d'ITA et son développement décevaient ses attentes, et
si en particulier ITA n'était pas rentable au bout de deux ans,
l'État se réservait le droit de ne pas mener l'opération jusqu'au
contrôle.
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Dans le port de Rotterdam, une immense raffinerie pour étancher la soif de l'aviation en carburants durables
(source AFP) 31 mars 2023 - Les échafaudages s'enchevêtrent avec
des kilomètres de tuyauteries vertes : dans son immense raffinerie
sur le port de Rotterdam, le géant finlandais Neste s'apprête à
décupler sa production de carburant d'aviation durable (SAF),
principal levier pour décarboner le transport aérien.
D'ici
quelques mois, le premier producteur mondial de SAF sortira 500.000
tonnes par an de kérosène d'aviation fabriquées à partir d'huiles de
cuisson usagées et de graisses animales depuis cette installation.
Ce procédé permet de réduire jusqu'à 80% les émissions de CO2
sur l'ensemble du cycle d'utilisation par rapport au kérosène
d'aviation conventionnel, selon l'Association du transport aérien
international (Iata). (...) "On
augmente notre production de façon drastique, de 100.000 tonnes à
1,5 million de tonnes l'an prochain" et 2,2 millions en 2026,
affirme le PDG de Neste, Matti Lehmus, à l'occasion d'une visite de
presse. Car la demande est là. L'Union européenne s'apprête
à imposer aux compagnies aériennes des obligations graduelles
d'incorporation de SAF dans le kérosène d'aviation (2% en 2025, 6%
en 2030, au moins 63% en 2050). La France a déjà mis en place depuis
l'an passé un mandat de 1% pour tous les vols au départ de son
territoire. La production de Neste sur ses sites de
Rotterdam et de Singapour, qui doit démarrer en avril, permettra à
l'entreprise de répondre à elle seule aux besoins du mandat européen
pour 2025, assure Jonathan Wood, patron des carburants d'aviation
durables chez Neste. Mais "d'ici 2030, il y aura plus de
demande que d'offre de SAF, d'où l'intérêt de sécuriser des
approvisionnements de long terme" pour les compagnies aériennes,
note Vincent Etchebehere, directeur du développement durable d'Air
France. Air France-KLM a ainsi
conclu l'an passé un accord avec Neste pour la fourniture d'un
million de tonnes de carburant durable entre 2023 et 2030. Le groupe
aérien a passé d'autres accords ou protocoles sur 10 ans avec
l'américain DG Fuels (600.000 tonnes) ou encore TotalEnergies (800
000 tonnes). De telles ententes se multiplient entre compagnies
aériennes et fournisseurs de SAF. Sur le site Neste de
Rotterdam, deux immenses cuves de stockage de 15.000 m3 qu'il reste
à peindre jouxtent un quai d'où les bateaux convoieront le carburant
vers les principales bases d'Air France-KLM: l'aéroport de Schiphol
ou les plateformes parisiennes par oléoduc via Le Havre.
Le
groupe franco-néerlandais s'est engagé de façon volontariste dans le
recours aux carburants durables pour réduire son empreinte carbone:
il a consommé à lui seul 15% de la production mondiale de SAF en
2022, ce qui représentait 0,6% de ses propres besoins en carburant.
Et il table sur une incorporation de "10% de SAF en 2030 au
niveau mondial, pas seulement au départ de l'Europe", comme
l'imposera le mandat de l'UE, affirme la directrice générale d'Air
France, Anne Rigail. À l'heure actuelle, seul le procédé dit
HEFA, à partir d'huiles de cuisson et de graisses, est produit à
l'échelle industrielle, mais cette biomasse est limitée. Neste
l'estime à 40 millions de tonnes tout au plus, de quoi assurer les
besoins en 2030. "Pour aller au-delà, nous avons besoin
d'autres procédés, il faut que les technologies mûrissent pour
passer à l'échelle supérieure", selon Matti Lehmus, qui évoque
les
algues, les résidus de bois et, à plus long terme, les carburants de
synthèse combinant de l'hydrogène et du CO2. Si l'enjeu de
la disponibilité des SAF est essentiel, leur coût l'est tout autant,
insiste Anne Rigail. Les carburants durables coûtent 3.500
euros la tonne, mais sont disponibles à 2.000 dollars aux États-Unis
grâce aux mécanismes de soutien mis en place par Washington. En
France, ils sont facturés plus de 5.000 euros la tonne.
Entre les "risques de distorsion de concurrence et de déport du
trafic aux portes de l'Europe" vers les compagnies turques ou du
Golfe, la directrice d'Air France insiste: "Nous avons besoin de
soutien et nous pensons vraiment que l'UE peut faire plus."
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Aéroports de Paris et la police dévoilent leur plan pour améliorer le contrôle aux frontières
(source AFP) 29 mars 2023 - Le groupe Aéroports de Paris (ADP) a
présenté ce mercredi son baromètre de temps d'attente aux
frontières, un outil visant à améliorer la situation, alors que la
police aux frontières (PAF) va recruter 500 contractuels dans les
aéroports parisiens pour monter en puissance d'ici les Jeux
olympiques 2024. L'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est
"le 5e aéroport mondial, le premier européen donc nous avons des
résultats remarquables et pourtant", son image demeure entachée "par
le fait que les temps d'attente aux frontières seraient excessifs",
a fait remarquer le PDG d'ADP, Augustin de Romanet, lors d'une
conférence de presse. Selon les
premiers baromètres dévoilés pour les mois de janvier et février,
entre 83% et 90% des passagers ont attendu moins de 10 minutes lors
du contrôle aux frontières à Charles de Gaulle. À Orly, ce taux a
atteint 87% en janvier et 85% en février. Mieux, moins de 1%
des 6,5 millions de passagers qui ont transité par ces deux
aéroports en janvier et février ont été contraints d'attendre plus
de 40 minutes, toujours selon le baromètre. "Nous avons un
travail de gestion des files lorsque des problèmes surviennent qui
doit être beaucoup amélioré", a indiqué Augustin de Romanet,
envisageant des distributions de boissons et nourriture.
La PAF prévoit donc
de recruter 255 agents de contrôle supplémentaires pour les
aéroports parisiens d'ici juin et 500 avant fin 2024. Pour tout le
pays, la PAF souhaite recruter 1200 personnels d'ici l'été 2024.
Une amélioration de l'usage des sas Parafe (Passage automatisé
rapide aux frontières extérieures) est également au programme. À
l'heure actuelle, un agent est nécessaire au fonctionnement de cinq
sas Parafe et la PAF envisage de passer à six. Le directeur
de la PAF Fabrice Gardon a insisté sur l'enjeu d'assurer un passage
fluide tout en garantissant la sécurité: "c'est toute l'image du
pays qui est en jeu, d'autant plus à l'approche de la coupe du monde
de rugby et des JO de Paris". (...) Augustin de Romanet a aussi précisé que les
aéroports parisiens, qui disposent de 122 sas actuellement,
devraient "en avoir 170 à l'été 2024".
Revue de presse boursière
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Air France-KLM : Deutsche Bank relève son conseil à l'achat
(source CercleFinance) 31 mars 2023 - Deutsche Bank a relevé
vendredi son conseil sur le titre Air France-KLM à 'acheter' contre
'conserver', avec un objectif de cours relevé à 2,30 euros contre
1,75 euro précédemment. Dans le cadre d'une étude consacrée
au secteur aérien en Europe, l'intermédiaire salue tout
particulièrement le processus de désendettement amorcé par la
compagnie aérienne. Si l'analyste reconnaît que le marché
pourrait encore manifester quelques inquiétudes concernant le niveau
d'endettement du transporteur, il estime que les craintes de
nouvelles levées de fonds dilutives devraient commencer à se
dissiper, soutenant ainsi le cours de Bourse. Sa nouvelle
cible fait apparaître un potentiel d'appréciation de l'ordre de 45%
par rapport au cours de clôture de la veille, précise-t-il dans sa
note. Deutsche Bank a également relevé ce vendredi sa
recommandation sur les titres Lufthansa et IAG, passant là aussi de
'conserver' à 'acheter'.
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM depuis un
an
L'évènement qui aura impacté le plus le cours de l'action depuis
un an aura été en juin l'augmentation de capital à hauteur de 2,256
milliards d’euros. Ils ont été affectés au remboursement
accéléré des aides d’État et à la réduction de la dette.
En 2023, la suppression des restrictions liées aux aides d'État,
les bons résultats 2022
et l'amélioration progressive du bilan de la compagnie ont été
accueillies favorablement par les analystes.
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 1,657 euro en clôture lundi
3 avril. Elle est en forte hausse cette semaine de +7,15%.
Elle était à 1,253 euro
le 2 janvier 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 1,85 euro (elle était à 1,55 euro début février). L'objectif de cours le plus élevé est
à 2,40 euros, le plus bas à 1,10 euro. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
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Évolution du prix du carburant en 2022
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de
corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de
Jet Fuel. En 2022, l'écart entre les deux
produits a oscillé entre 30 et 50$, alors qu'il ne dépassait pas 10$ les
années précédentes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en
hausse cette semaine de 4$ à 105$. Après avoir atteint un
maximum de 182$ en juin 2022, il était redescendu à 132$ début août. Il était à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en
forte hausse cette semaine de 7$ à 85$, suite aux annonces de baisse
de production par l'OPEP+.
De la mi-février
2022
à fin juillet, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Alors que le pétrole est revenu depuis plusieurs semaines à un niveau habituel,
le Jet Fuel se rapproche à son tour de son niveau habituel. L'écart
entre le Jet Fuel en Europe et le baril de pétrole Brent n'est désormais
plus que de 30$. En 2022, au début du conflit ukrainien, cet écart
avoisinait 50$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
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