N°908, 17 avril 2023
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La Revue de Presse du lundi
>
Crash du Rio-Paris : Airbus et Air France relaxés
(source Les Échos) 17 avril 2023 - Plus de treize ans de
procédure chaotique, neuf semaines de procès fin 2022, quatre mois
de délibéré… et une relaxe. Ce lundi 17 avril à l'annonce
de la décision mettant hors de cause Air France et Airbus, un « oh »
grondeur s'est échappé des bancs des parties civiles tout de suite
calmé par la présence en nombre de représentants des forces de
l'ordre. Le constructeur européen et la compagnie aérienne
étaient poursuivis pour homicides involontaires après le crash en
2009 du vol Rio-Paris qui a fait 228 morts. Plus de 500 parties
civiles s'étaient constituées. En sortant de la salle d'audience,
ces proches des victimes du crash ont laissé éclater leur colère :
« Nous attendions un jugement impartial, ça n'a pas été le cas. Nous
sommes écœurés », a réagi Danièle Lamy, présidente de l'association
Entraide et Solidarité AF447. « Il ne reste de ces 14 années
d'attente que désespérance, consternation et colère » a-t-elle
ajouté. Conscient de cette attente et de l'émotion,
la présidente Sylvie Daunis a pris soin d'expliquer longuement les
motivations de sa décision. « Compte tenu de l'ampleur du
drame qui s'est produit dans la nuit du 30 mai au 1er juin 2009,
l'existence du dommage est incontestable » a-t-elle
précisé d'entrée. Néanmoins, même si des « fautes » ont été
commises « aucun lien de causalité certain » avec l'accident n'a
« pu être démontré ». Culpabilité « impossible à
démontrer » Pour le tribunal, Airbus a commis « quatre
imprudences ou négligences », notamment celles de ne pas
avoir fait remplacer les modèles des sondes Pitot dites « AA », qui
semblait geler plus souvent, sur la flotte A330-A340. De plus, selon
le tribunal Airbus a fait preuve de « rétention d'information »
quant aux incidents subis par ses clients. Quant à Air
France, la compagnie a fait preuve d'« imprudences fautives »,
notamment dans les modalités de diffusion d'une note d'information
adressée à ses pilotes sur la panne des sondes.
Néanmoins, selon le tribunal, sur le plan pénal, « un lien
de causalité probable n'est pas suffisant pour caractériser un délit.
En l'espèce, s'agissant des fautes, aucun lien de causalité certain
n'a pu être démontré avec l'accident ». Car « il est constant qu'un
lien de causalité probable, même lorsque cette probabilité est très
élevée et qu'elle s'approche de la quasi-certitude n'est pas
suffisant pour caractériser un délit ». Lors du procès qui
s'est déroulé du 10 octobre au 8 décembre, le parquet avait requis
la relaxe, estimant que la culpabilité des entreprises était
« impossible à démontrer ». Néanmoins, le tribunal a
de nouveau examiné ces fautes sous l'angle de la « perte de chance »
en matière de responsabilité civile. Celle-ci « s'analyse
en la disparition d'un espoir réel, autrement dit de la probabilité
d'un événement favorable. Ces fautes commises par Air France au
préjudice tant des passagers que du personnel de la compagnie sont
ainsi en relation de cause à effet avec la perte de chance subie »,
explique le tribunal. Et déclare Airbus et Air France
civilement responsable de celle-ci. Mais compte tenu « des
questions juridiques que pose l'indemnisation d'une perte de
chance », renvoie l'examen de l'indemnisation des parties civiles à
une audience en septembre 2023. Air France a pris « acte du
jugement », dans un sobre communiqué. Disant à nouveau « sa
compassion » à « l'ensemble des proches de ce terrible accident ».
Quant à Airbus il a estimé que cette décision était « cohérente »
avec le non-lieu prononcé à la fin de l'instruction en 2019.
(...)
>
Le cabinet considère une nouvelle augmentation de la taxe sur les vols comme une option sérieuse
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 13 avril 2023 -
Une
nouvelle augmentation de la taxe sur les vols est envisagée par le
cabinet pour atteindre les objectifs climatiques et générer des
recettes supplémentaires, ont déclaré des initiés à la rédaction
politique de De Telegraaf. L'augmentation de la taxe sur les
émissions de CO2 pour l'industrie et l'obligation de louer des
voitures électriques pour les voyageurs d'affaires sont également
des options sérieuses. En revanche, l'introduction d'une taxe sur la
viande et les produits laitiers a été rejetée en raison d'un manque
de soutien de la part du public et de problèmes informatiques au
sein du bureau des impôts. Le cabinet doit annoncer des
mesures climatiques supplémentaires au printemps pour atteindre les
objectifs climatiques qu'il s'est lui-même fixés. Un groupe de
fonctionnaires a donc récemment présenté dans un rapport les mesures
qui pourraient être prises à cette fin. Outre l'introduction d'une
taxe sur les produits laitiers et la viande, qui semble donc peu
probable, les fonctionnaires ont suggéré, entre autres, de taxer
beaucoup plus lourdement les vols moyens et long-courriers.
Au début de l'année, la taxe sur les vols a déjà été triplée,
passant de 8 à 26 euros par passager, quelle que soit la distance
parcourue. Les fonctionnaires ont esquissé deux scénarios pour une
taxe encore plus élevée, en fonction de la distance : l'un dans
lequel la taxe sur les vols long-courriers s'élève à 79 euros par
personne, et l'autre dans lequel la taxe atteint 150 euros par
personne. Pour les vols de moyenne distance, entre 2 500 et 6 000
kilomètres, la taxe de vol devrait également augmenter, mais moins
fortement : de 52 à 75 euros. Selon les initiés de La Haye
interrogés par De Telegraaf, il y a de l'"enthousiasme" au sein du
cabinet pour l'augmentation de la taxe sur les vols, bien qu'aucune
décision n'ait encore été prise. Outre le climat, l'augmentation de
la taxe sur les vols présente l'avantage pour le gouvernement de
rapporter pas mal d'argent. En raison de l'augmentation des taux
d'intérêt, du plafonnement des prix et de l'augmentation rapide du
nombre de demandeurs d'asile, un déficit budgétaire de 6 milliards
d'euros est attendu. Ce déficit doit être couvert par une
augmentation des impôts ou une réduction des dépenses.
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Transavia Pays-Bas manque d’avions : 50.000 passagers affectés
(source Air Journal) 17 avril 2023 - Six avions attendus n’étant
pas disponibles, la compagnie aérienne low-cost Transavia
Pays-Bas a été
obligée de réduire son programme de vol en avril et mai 2023,
environ 50.000 passagers voyant leur plans de voyage annulés ou
modifiés. Basée à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, la
filiale néerlandaise spécialisée dans le vol pas cher du groupe Air
France-KLM a expliqué les raisons des quelque 8000 annulations de
vol et 42.000 reports subis par ses clients depuis le début du mois
et jusqu’en mai 2023. Selon un porte-parole de Transavia, le manque
d’avion affecte « 5% de tous les vols » pendant ces deux mois. Tous
les passagers auraient été avertis, précise le NL Times, citant un
communiqué : « ces perturbations opérationnelles nous obligent à
adapter notre programme de vols. Dans la mesure du possible, nous
replaçons les passagers ou proposons une alternative.
Malheureusement, malgré ces efforts, nous ne pouvons éviter
d’annuler un nombre limité de vols et de décevoir passagers et
partenaires ». Deux des Boeing 737-800 de Transavia en
maintenance depuis longtemps attendent toujours des pièces de
Boeing, justifie la low-cost, tandis que quatre des cinq 737-800
loués chez la compagnie roumaine Blue Air (nationalisée suite à sa
faillite fin 2022) ne peuvent être utilisés pour des « raisons
administratives » (certificats de sécurité absents apparemment ; ils
appartiennent à la société de leasing ALC, la FAA en étant donc
responsable). Transavia dispose donc aux Pays-Bas de 39 appareils,
au lieu des 45 espérés pour répondre à la demande de la saison
estivale. Reste le problème des indemnisations : rien n’est
prévu pour ceux avertis au moins 14 jours avant leur départ, y
compris en ce qui concerne les autres frais tels que réservations
d’hôtels ou location de voiture, au grand dam des agences de voyages
qui vont devoir trouver des solutions. Transavia espère que le
problème sera résolu d’ici le mois prochain : elle n’aura lors pas à
prendre le même genre de décision pour les mois de juin et juillet…
Selon le site Luchtvaartnieuws, les retards dans la maintenance
sont en partie dus à un manque de personnel chez Transavia Pays-Bas , en
raison d’arrêts maladie mais aussi de départs en formation sur les
futurs Airbus A321neo, qui rejoindront la flotte de la low-cost vers
la fin de l’année. Ce que reconnait la compagnie aérienne, tout en
affirmant que des embauches ont eu lieu pour compenser.
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Delta Air Lines confirme ses objectifs 2023 après un bon 1er trimestre
(source AFP) 13 avril 2023 - La compagnie aérienne américaine
Delta Air Lines a enregistré des revenus en hausse au premier
trimestre et a réduit sa perte nette, grâce à une forte demande, ce
qui lui permet de confirmer ses objectifs pour l'année, a-t-elle
annoncé jeudi. De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires
s'est établi à 12,8 milliards de dollars, soit une progression de
36% sur un an, précise la compagnie dans un communiqué.
Le
transporteur a subi une perte nette de 363 millions de dollars au
premier trimestre, contre une perte de 940 millions de dollars sur
la même période de 2022. (...) Grâce à des réservations "record"
pour l'été, le transporteur anticipe un deuxième trimestre de très
bonne facture, avec (...) des revenus en progression de 15 à 17%. Sur cette
période, il s'attend toutefois à une progression des dépenses hors
carburant de 1 à 3% par rapport au deuxième trimestre 2022.
La compagnie se dit par ailleurs "confiante" et réitère ses
objectifs pour l'année, soit une hausse de 15 à 20% du chiffre
d'affaires. (...)
Cette publication était bien accueillie par les investisseurs jeudi.
Dans les premiers échanges électroniques avant l'ouverture de Wall
Street, l'action de Delta gagnait près de 3,6% à 34,95 dollars.
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Turkish Airlines vise une flotte de 800 avions en 2033
(source Business travel) 17 avril 2023 - Turkish Airlines
a défini une série d'objectifs stratégiques pour la prochaine
décennie, notamment le doublement de sa flotte. La compagnie
aérienne s'est fixé pour objectif d'étendre sa flotte à plus de 800
avions d'ici 2033 (date à laquelle elle célèbrera son centenaire)
contre environ 400 avions actuellement. C’est un objectif
ambitieux car à titre de comparaison la flotte d’American Airlines
(la plus grande compagnie aérienne au monde en nombre d'avions)
compte environ 930 avions. De même, Turkish Airlines a pour
objectif de transporter 170 millions de passagers par an d'ici 2033,
contre 85 millions prévus en 2023, avec un réseau de plus de 400
destinations. Le transporteur vise un chiffre d'affaires
consolidé de plus de 50 milliards de dollars d'ici 2033, avec un
apport de 140 milliards de dollars de valeur ajoutée à l'économie
turque. La compagnie aérienne turque souhaite également
établir la low-cost AnadoluJet en tant que filiale distincte, en
visant une flotte de 200 avions d'ici 2033, contre environ 70
aujourd'hui. Turkish Airlines est de loin la plus grande
compagnie aérienne du nouvel aéroport d'Istanbul qui a ouvert ses
portes en avril 2019. Il était le septième aéroport le plus
fréquenté au monde et le plus fréquenté d'Europe l'année dernière.
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Boeing rattrapé par un nouveau problème sur le 737 MAX
(source Les Échos) 14 avril 2023 - L'embellie n'aura pas duré
longtemps. Alors que Boeing se réjouissait d'être repassé devant
Airbus en nombre de livraisons d'avions au premier trimestre,
un
nouveau problème de malfaçon pourrait compromettre ou du moins
retarder le retour à la normale des livraisons de 737 MAX. Un défaut
de fabrication sur deux points de fixation de la dérive au fuselage
découvert sur plusieurs modèles de sa gamme de monocouloirs - les
737-7, 737-8 et 737-8200, ainsi qu'une version militaire P8 - va en
effet obliger l'avionneur américain à retarder une partie de ses
livraisons et à faire les modifications nécessaires sur les
appareils déjà fabriqués. « Ce n'est pas un problème
immédiat de sécurité des vols, et la flotte en service peut
continuer à fonctionner en toute sécurité, souligne Boeing dans un
communiqué. Cependant, le problème affectera probablement un nombre
important d'avions 737 MAX non livrés, à la fois en production et en
stockage », indique-t-il. Ni le nombre d'appareils concernés ni la durée des travaux
nécessaires ne sont précisés à ce stade. « Nous nous attendons à une
baisse des livraisons de 737 MAX à court terme pour la durée des
travaux », indique seulement Boeing. « Nous regrettons l'impact que
ce problème aura sur les clients concernés et sommes en contact avec
eux concernant leur calendrier de livraison. Nous fournirons des
informations supplémentaires dans les jours et les semaines à venir,
au fur et à mesure que nous comprendrons mieux les impacts sur la
livraison », promet l'avionneur. Probablement à l'occasion de la
publication des résultats trimestriels, le 26 avril.
Cependant, le problème risque d'être de grande ampleur, sachant que
les 737 MAX représentent la très grande majorité des livraisons de
Boeing et que les modèles concernés, notamment le 737-8 et le
737-8200, sont les plus vendus. Le MAX 8200 équipe notamment
Ryanair, qui est l'un des plus gros clients du 737 MAX, et qui
s'était déjà plaint à de nombreuses reprises des retards de
livraisons de Boeing.
Les
investisseurs ne s'y sont d'ailleurs pas trompés. L'annonce de ses
problèmes, jeudi soir aux États-Unis, a fait plonger l'action Boeing
de 5,2 % dans les échanges qui ont suivi la clôture de Wall Street.
Le titre Spirit AeroSystems, auquel Boeing sous-traite la
fabrication de tronçons de 737 et qui est à l'origine du problème et
de sa découverte, a chuté encore plus fortement, de 11,5 %.
Seul soulagement pour Boeing, les milliers de 737 MAX déjà livrés
peuvent continuer à voler. Les modifications nécessaires pourront
être effectuées lors des visites de maintenance prévues. (...)
>
ATR se prépare à une forte augmentation de ses cadences de production à 40 puis 80 avions par an
(source Journal de l'Aviation) 30 mars 2023 - Pour ATR, la crise
est derrière. L'avionneur franco-italien annonce que 2023 sera
placée sous le signe de la croissance et que ses forces sont
désormais engagées dans la restauration des cadences de livraison
d'avant Covid. L'ambition est forte : il vise plus de quarante
livraisons en 2023 et le double d'ici la fin de la décennie.
Avant la crise, ATR livrait plus de soixante appareils chaque année.
En 2020, l'activité s'est toutefois arrêtée pour lui aussi et seuls
dix appareils avait pu être remis à leurs clients, puis 31 en 2021.
2022 a de nouveau été une année difficile sur ce plan puisque
vingt-cinq appareils neufs ont été livrés, auxquels s'ajoutent onze
avions d'occasion. Mais cette page a vocation à être tournée.
L'avionneur prévoit en effet de livrer plus de quarante appareils en
2023 et de recevoir un niveau de commandes équivalent puisqu'il vise
un book to bill supérieur à un. Et ce n'est qu'un début puisque
l'accélération des cadences de production devrait se poursuivre les
années suivantes, avec l'objectif de pouvoir livrer 80 appareils par
an d'ici la fin de la décennie. ATR sait que cela ne sera
pas facile. Le secteur fait face en effet à des difficultés de
recrutement qu'il espère surmonter grâce à l'appui de ses deux
maisons mères Airbus et Leonardo. L'avionneur a également des atouts
à mettre en avant, comme l'empreinte environnementale réduite de
l'ATR, un argument exposé depuis longtemps mais qui peut trouver un
écho élargi aujourd'hui face aux préoccupations environnementales
grandissantes des jeunes générations, tout comme auprès des
compagnies qui souhaitent montrer qu'elles agissent en faveur de la
décarbonation et réduire leur facture carburant. ATR met aussi en
avant l'impact que chaque individu peut avoir au sein de
l'entreprise, au vu de sa taille. Ainsi, 150 recrutements sont
prévus en 2023, ce qui permettrait un retour quasiment à un niveau
pré-Covid des effectifs. L'autre difficulté à surmonter est
liée aux perturbations dans la chaîne d'approvisionnement et aux
pénuries de matières premières. Les montées en cadence devront donc
se faire progressivement, afin de limiter les perturbations.
L'objectif d'atteindre 80 livraisons par an dans la seconde moitié
de la décennie peut paraître très ambitieux - il est au-dessus des
livraisons pré-crise - mais ATR est convaincu que le marché est prêt
à absorber cette offre. L'avionneur compte 160 appareils dans son
carnet de commandes actuellement mais anticipe un besoin de près de
2.500 biturbopropulseurs sur vingt ans, dont 1.500 pour remplacer
des appareils en service, et les concurrents ne se bousculent pas
(encore). À plus court terme, dès cette année, la demande
pour ses appareils devrait repartir à la hausse. L'avionneur
explique en effet que nombre de ses clients sont basés en Asie et
que le continent a été le dernier à lever les restrictions de
voyage. Maintenant qu'elles ont même été levées en Chine, les
voyages devraient connaître une nouvelle vigueur dans la région
Pacifique, ce qui mènera à une augmentation de l'utilisation de la
flotte d'ATR, la création de nouveaux besoins et un retour du
dynamisme des ventes. En parallèle, ATR continue de
travailler à l'amélioration de son offre, avec l'intégration du
nouveau moteur PW127XT de Pratt & Whitney Canada, le développement
de l'ATR 42-600S (STOL, à décollage et atterrissage courts) et le
lancement d'une étude de faisabilité pour une nouvelle génération
d'appareils, pour le moment baptisé EVO.
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM depuis un
an
Deux évènements ont impacté le cours de l'action depuis
un an :
. en juin 2022 l'augmentation de capital à hauteur de 2,256
milliards d’euros . en février 2023 l'annonce des bons
résultats 2022.
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 1,527 euro en clôture
lundi 17 avril. Elle est en baisse cette semaine de
-4,32%.
Elle était à 1,253 euro
le 2 janvier 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 1,85 euro (elle était à 1,55 euro début février). L'objectif de cours le plus élevé est
à 2,40 euros, le plus bas à 1,10 euro. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
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Évolution du prix du carburant en 2022
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il n'y a plus de
corrélation entre le prix du baril de pétrole Brent et celui du baril de
Jet Fuel. En 2022, l'écart entre les deux
produits a oscillé entre 30 et 50$, alors qu'il ne dépassait pas 10$ les
années précédentes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en
baisse cette semaine de -3$ à 104$. Après avoir atteint un
maximum de 182$ en juin 2022, il était redescendu à 132$ début août. Il était à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est stable cette semaine à 85$. L'effet des annonces de baisse
de production par l'OPEP+ s'estompent.
De la mi-février
2022
à fin juillet, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Alors que le pétrole est revenu depuis plusieurs semaines à un niveau habituel,
le Jet Fuel se rapproche à son tour de son niveau habituel. L'écart
entre le Jet Fuel en Europe et le baril de pétrole Brent n'est désormais
plus que de 29$. En 2022, au début du conflit ukrainien, cet écart
avoisinait 50$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
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