N°923, 31 juillet 2023
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La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM dégage la meilleure marge de son histoire
(source Les Échos) 28 juillet - Nette embellie dans l'air.
Au
deuxième trimestre, Air France-KLM a doublé sur un an son bénéfice
net, à 604 millions d'euros, et affiche même une marge
opérationnelle « record » de 9,6 %. Le groupe aérien, qui a réalisé
un chiffre d'affaires en hausse de 13,7 %, à 7,6 milliards, a tiré
profit d'une demande de voyages toujours soutenue malgré l'inflation
qui a aussi alourdi ses coûts. Sur six mois, le chiffre d'affaires
progresse de 25,1 % à 13,9 milliards et la compagnie affiche un
bénéfice net de 260 millions. Ces résultats ont été obtenus
malgré une capacité en sièges inférieure de 8 % à celle de 2019,
avant la pandémie de Covid. Les compagnies Air France, KLM et
Transavia ont transporté 24,7 millions de passagers d'avril à juin,
soit 11 % de moins que lors de la période correspondante il y a
quatre ans. Les prix des
billets ont bondi depuis l'atténuation de la crise sanitaire, sous
l'effet des cours élevés du pétrole, d'une demande repartie en
flèche et de capacités contraintes. KLM notamment, en procès avec le
gouvernement néerlandais sur les quotas de trafic à l'aéroport de
Schiphol, est encore à 14 % au-dessous des capacités d'avant
Covid,
quand Air France n'est plus que 6 % en retrait. Mais Ben Smith, le
patron du groupe a répété que le groupe aurait retrouvé 100 % de ses
capacités l'an prochain. En dépit de l'inflation, qui
grignote aussi le revenu disponible des voyageurs, Air France-KLM a
dit enregistrer des niveaux de réservations similaires, voire
supérieurs à ceux de la même époque de 2022 pour le trimestre en
cours - la cruciale période estivale. Cette tendance concerne aussi
la fin de l'année. En avril, selon la Direction générale de
l'aviation civile, la hausse des tarifs aériens en France était
environ de 30 % par rapport à 2019.
La
hausse générale des prix a, en revanche, commencé à avoir des effets
sur les coûts unitaires du groupe, qui ont augmenté de 5,6 % au
deuxième trimestre sur un an, contre seulement +0,7 % au premier.
Air France-KLM s'attend néanmoins à une décélération de ces coûts
d'ici à la fin de l'année et le groupe a répété son intention de
compenser la pression inflationniste avec des mesures de gestion
équivalentes à des économies de 3 milliards pour diminuer son coût
unitaire au cours des trois prochaines années et parvenir à
stabiliser une marge opérationnelle de 7 à 8 % du chiffre d'affaires
sur le moyen terme. Le groupe, revenu
aux bénéfices en 2022 après avoir perdu plus de 11 milliards d'euros
pendant la crise du Covid-19 et n'avoir dû son salut qu'à
l'intervention des États français et néerlandais, a poursuivi son
désendettement. La dette nette a fondu de 1,4 milliard d'euros
depuis fin décembre 2022, à 4,9 milliards. Le groupe est désormais
moins endetté qu'en juin 2019 (5,7 milliards). Le ratio
dette nette sur excédent brut d'exploitation (Ebitda), scruté par
les investisseurs car il traduit la capacité d'une entreprise à
rembourser ses créditeurs, est tombé à 1,2, soit mieux que les
prévisions (1,5). Le groupe, qui veut continuer à renforcer son
bilan comptable, a aussi annoncé être entré en « négociations
exclusives » avec le fonds d'investissement Apollo Global Management
pour qu'il injecte 1,5 milliard d'euros dans une nouvelle filiale
adossée au programme de fidélité Flying Blue. Pour l'avenir,
le groupe Air France a confirmé qu'il souhaiterait participer cet
automne à un appel d'offres du Portugal pour ouvrir le capital de la
compagnie TAP. « Oui nous sommes intéressés et nous nous mettons en
position de faire une offre le temps voulu », a confirmé Ben Smith.
En revanche, Air France a nié tout intérêt immédiat pour Corsair.
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Programme de fidélité : Air France-KLM en négociations avec le fonds Apollo
(source AFP) 27 juillet - Air France-KLM est entré en
« négociations exclusives » avec Apollo Global Management pour que
le fonds d'investissement injecte 1,5 milliard d'euros dans une
nouvelle filiale, appelée à devenir l'unique émetteur de Miles pour
les compagnies aériennes et les partenaires. L'entité
« détiendra la marque du programme de fidélité Flying Blue et la
majorité des contrats avec les partenaires », indique dans un
communiqué le groupe franco-néerlandais qui
veut ainsi « poursuivre le renforcement de son bilan » comptable.
Le fonds d'investissement américain, qui avait
volé au secours de la compagnie scandinave SAS en difficulté au
cours de l'été 2022, a déjà injecté deux fois 500 millions d'euros
dans des filiales d'Air France-KLM. Une branche propriétaire d'un
parc de moteurs de rechange a bénéficié d'un apport il y a un an, et
à la mi-juillet, l'activité de composants d'ingénierie et de
maintenance (MRO) d'Air France en a profité. « La structure
envisagée n'entraînerait aucun changement sur le fonctionnement du
programme de fidélité pour les membres Flying Blue et aucun impact
sur le plan social et les contrats des employés d'Air France, KLM et
Air France-KLM », précise Air France-KLM. Le
groupe aérien garderait la gestion opérationnelle du programme de
fidélité et les deux compagnies conserveraient la pleine propriété
de la base de données Flying Blue, qui compte plus de 19 millions de
membres. (...)
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Train contre avion : “Il faut faire payer un peu plus le juste prix environnemental à l’avion”, déclare le ministre des Transports
(source Europe 1) 25 juillet - Alors qu’un tout dernier rapport
de Greenpeace montre que le train est deux fois plus cher que
l’avion en Europe, Clément Beaune est revenu sur ce sujet qui est
aussi environnemental, sur l’antenne d’Europe 1. “Il faut remettre sur les rails la compétitivité
du train face à l’avion. Il faut faire payer un peu plus le juste
prix environnemental à l’avion. Malheureusement, l’avion coûte assez
peu d’argent car il ne nécessite que peu d’infrastructure comparé au
train. Une ligne à grande vitesse, c’est 10 à 20 millions d’euros du
kilomètre à construire, donc c’est extrêmement cher. Et c’est
d’ailleurs pour ça que nous subventionnons le train“, assure le
ministre. Est-ce
qu’une taxe sur le carburant des avions, le kérosène pourrait naître ?
Oui, d’après Clément Beaune : “C‘est une discussion que nous avons
lancée, nous la France, au niveau européen. J’espère que dans les
prochains mois, il pourrait y avoir effectivement une sorte de juste
taxe environnementale qui fait payer le kérosène à l’avion. Et puis
il ne s’agit pas d’opposer les uns aux autres, il s’agit surtout de
faire en sorte que le train soit moins cher ; il faut par exemple
que les billets d’avion soient davantage taxés. Pas pour le plaisir
de la taxe, mais pour financer justement l’investissement dans notre
système ferroviaire“.
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Réductions des vols à Amsterdam: les compagnies aériennes en cassation
(source Air Journal) 26 juillet - Plusieurs compagnies aériennes
et associations comptent aller en cassation après le jugement de la
Cour d’appel des Pays-Bas donnant raison au gouvernement dans sa
tentative de réduire le nombre de vols à l’aéroport
d’Amsterdam-Schiphol afin de limiter les nuisances sonores et
l’impact sur l’environnement. Le jugement du début du mois
ne passe toujours pas chez les acteurs du transport aérien. La
compagnie nationale KLM Royal Dutch Airlines a annoncé le 25 juillet
2023 que « de nombreuses compagnies aériennes » intenteront un
recours en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel d’Amsterdam
concernant « le projet de mise en œuvre d’une règle
d’expérimentation temporaire ». Ces transporteurs incluent KLM donc
et les filiales du groupe Cityhopper, Martinair et Transavia, ainsi
que Delta Airlines, United Airlines, JetBlue, Air Canada, easyJet,
Corendon et TUI fly. Mais aussi les associations
professionnelles IATA, qui compte 300 compagnies aériennes membres
dans le monde, et Airlines for America (A4A), qui représente 10
compagnies aériennes américaines. Cette étape est « soutenue » selon
le communiqué de KLM par les associations de l’industrie aérienne
BARIN, Air Cargo Netherlands (ACN), Airlines for Europe (A4E) et l’European
Regions Airline Association (ERA). L’arrêt de la Cour
d’appel d’Amsterdam « crée un manque de clarté et est source
d’incertitude pour les passagers et le secteur de l’aviation. En
effet, on ne sait pas comment le programme expérimental sera
appliqué, comment il devrait être appliqué et, finalement, comment
la décision affectera le nombre de mouvements d’avions à Schiphol »,
explique KLM. « De plus, l’arrêt est contraire aux réglementations
nationales, européennes et internationales. Il est dans l’intérêt de
toutes les parties d’obtenir des éclaircissements ». Le plan
gouvernemental vise à réduire le nombre de vols annuels de 500.000 à
460.000 dans le cadre d’une « règlementation expérimentale ». Un
premier jugement avait donné raison aux compagnies aériennes, avant
d’être retoqué en appel. « Le tribunal ne précise pas concrètement
comment une réglementation expérimentale peut être appliquée. En
conséquence, nous ignorons actuellement quand, comment et de quelle
manière la décision sera mise en œuvre et ce qu’elle signifie pour
le nombre de mouvements d’avions à Schiphol », avait alors réagi la
sœur d’Air France au sein du groupe aérien franco-néerlandais.
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Transport : brutale division par six des bénéfices de CMA CGM
(source Les Échos) 29 juillet - Comme prévu, les « super-profits »
de l'armateur CMA CGM, qui déclenchaient presque à eux seuls des
commissions parlementaires voici un an, pour réfléchir à leur
redistribution, n'ont eu qu'un temps. Le « roi Midas » de l'économie
française a subi comme ses pairs du transport maritime et de la
logistique le ressac inévitable et très violent des taux de fret,
dont découlent ses profits. Phénomène entamé fin 2022 et qui se
confirme depuis. Au deuxième trimestre, le géant
marseillais, troisième armateur mondial, a subi une impressionnante
chute de son bénéfice net (part du groupe), tombé à « seulement »
1,33 milliard de dollars contre 7,6 milliards un an plus tôt. Son
chiffre d'affaires trimestriel déclinait dans le même temps de 37 %
sur un an, à 12,3 milliards de dollars, tandis que ses volumes de
conteneurs traités étaient stables (-0,3 %). Sur le
trimestre, 8,35 milliards sont réalisés dans le métier d'origine de
la famille Saadé, le maritime (en très fort recul de 47,9 %) et 3,8
milliards dans la logistique, stable actuellement en attendant
d'intégrer à ses comptes la branche de Bolloré, dont l'acquisition a
été annoncée début juillet. La marge qui faisait tant
saliver députés et sénateurs ressort d'avril à juin à 21,1 %, en
baisse de 28,1 points en un an, prolongeant la pente déclinante déjà
claire au premier trimestre. Rien
de bien neuf par rapport au contexte attendu, selon le siège de
Marseille. « Comme attendu, notre industrie a poursuivi sa
normalisation au deuxième trimestre. Dans des conditions de marché
difficiles, notre performance reste très solide », a commenté le PDG
Rodolphe Saadé, qui va continuer à décarboner sa flotte mondiale et
intégrer ses activités logistiques, qui viendront compléter celles
de Ceva et l'ex-Gefco (transport de voitures). (...)
Le marché reste très incertain d'ici la fin de l'année.
(...)
>
IAG revient aux bénéfices au 1er semestre grâce à la forte demande de voyages
(source AFP) 28 juillet - Le groupe aérien IAG, maison mère de
British Airways et Iberia, est revenu aux bénéfices au premier
semestre grâce à la forte demande de voyages à mesure que le secteur
se remet de la pandémie de Covid-19.
Il enregistre un bénéfice
net part du groupe de 921 millions d'euros pour les six mois
terminés fin juin contre une perte de 654 millions un an plus tôt,
avec un chiffre d'affaires en hausse de 45% à 13,6 milliards d'euros
sur la période, d'après un communiqué vendredi.
Le groupe attribue cette performance à une forte demande
partout et à une «surperformance dans notre activité en Espagne».
(...) IAG note des «perspectives
encourageantes pour l'été avec environ 80% des (trajets) anticipés
pour le troisième trimestre déjà réservés». (...) Au premier
trimestre, IAG, qui compte aussi les compagnies Aer Lingus, Level et
Vueling, avait encore enregistré une perte de 87 millions d'euros,
même si elle était très fortement réduite sur un an. (...)
>
Boeing de nouveau en perte trimestrielle, confirme ses prévisions pour 2023
(source AFP) 26 juillet - L'avionneur américain Boeing a réalisé
une perte au deuxième trimestre, moins importante que les
anticipations des analystes, et a confirmé ses prévisions pour
l'ensemble de l'année. (...) La perte nette s'est établie
à 149 millions de dollars, quand les analystes tablaient sur une
perte de 212 millions. Mais un an plus tôt, le groupe affichait un
bénéfice de 193 millions. C'est le quatrième trimestre d'affilée que
Boeing affiche une perte mais elle est bien moindre qu'au premier
trimestre (425 millions). Rapportée par action et hors éléments
exceptionnels -référence pour les marchés-, la perte ressort à 25
cents. C'est également mieux que les anticipations. Côté
chiffre d'affaires, l'avionneur a surpassé le consensus avec 19,75
milliards de dollars entre avril et juin (+18% sur un an). L'action
progressait de 6% à 226,96 dollars à 14h30 GMT à la Bourse de New
York. «Boeing a franchi plusieurs étapes cruciales au deuxième
trimestre, tout particulièrement en matière de trésorerie», a relevé
Peter McNally, de Third Bridge, dans une note. «La mise en œuvre de
Boeing s'est améliorée et il faudra que cela continue sur cette voie
pour atteindre une rentabilité durable», a-t-il relevé.
Boeing table toujours pour l'année sur une
trésorerie d'exploitation comprise entre 4,5 et 6,5 milliards de
dollars et sur des liquidités disponibles entre 3 et 5 milliards. Il
a également confirmé ses objectifs de
livraisons pour l'année (400 à 450 pour le 737 et 70 à 80
pour le 787). (...)
>
Solide, le Groupe ADP déroule sa feuille de route au premier semestre
(source La Tribune) 27 juillet - Après l'agitation des dernières
années, la perspective d'un semestre sans surprise a sans doute de
quoi réjouir l'État-major du Groupe ADP. Et le fait est que le
gestionnaire des aéroports parisiens a publié des résultats
conformes à ses prévisions pour le premier semestre de l'année 2023.
Il est ainsi en route pour retrouver un niveau de trafic - avec
l'apport de son réseau d'aéroports à l'étranger - et un niveau de
rentabilité équivalent à ses performances d'avant la crise
sanitaire. (...) Il y a tout de même
une distinction à faire entre les aéroports parisiens et le reste du
groupe. Comme l'explique Philippe Pascal, directeur financier, les
plateformes parisiennes accusent encore du retard dans le
rétablissement de leur trafic vers l'Asie, notamment la Chine.
Celui-ci n'est encore qu'à 61 % de son niveau de 2019, et repart
plus lentement que d'autres secteurs comme l'Afrique et l'Amérique
du Nord. Paris Aéroports n'a ainsi récupéré pour l'instant que 90 %
de son trafic de 2019, soit 47 millions de passagers, quand ses
partenaires turc TAV Aiports est à 96 % et indien GMR Airports est à
108 %. Augustin de Romanet a rappelé que cela était conforme
avec les prévisions faites en début d'année qui tablent sur une
récupération du trafic entre 95 et 105 % du niveau de 2019 pour le
groupe - ce qui l'emmènerait entre 320 et 350 millions de passagers
- et seulement entre 87 et 93 % pour les aéroports parisiens.
(...) La
hausse des revenus est néanmoins en grande partie compensée par la
hausse des dépenses opérationnelles, notamment pour les services
externes avec la hausse du trafic ou encore la masse salariale
entre les mesures pour les employés et les recrutements, comme le
précise Philippe Pascal. (...) Malgré cette performance opérationnelle et financière, le
Groupe ADP a vu sa dette augmenter de 9 % environ à un peu plus de 8
milliards d'euros. Cela est dû au versement de 309 millions d'euros
de dividendes et à des investissements à hauteur de 353 millions
d'euros, mais aussi à deux évènements ponctuels : la souscription à
331 millions d'euros d'obligations en devises étrangères
convertibles (FCCB) émises par GMR Airports Infrastructure (GIL)
dans le cadre de sa fusion avec GMR Airports (GAL), et le paiement
de 119 millions d'euros à l'Autorité aéroportuaire turque pour le
paiement anticipé de 25 % de la concession d'Ankara. (...) Par ailleurs, Augustin de Romanet a annoncé le lancement d'une
opération d'actionnariat salarié dans le périmètre des aéroports
parisiens. Déployée entre 2023 et 2024, elle sera constituée d'une
attribution gratuite d'actions aux salariés, puis de la possibilité
d'acquérir davantage de titres à des conditions préférentielles.
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM depuis un
an
Deux évènements ont impacté le cours de l'action depuis
un an :
. en juin 2022 l'augmentation de capital à hauteur de 2,256
milliards d’euros . en février 2023 l'annonce des bons
résultats 2022.
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 1,571 euro en clôture lundi
31 juillet. Elle est en baisse cette semaine de -1,29%.
L'annonce des bons résultats trimestriels a été contrebalancée par
une augmentation des coûts unitaires supérieure aux prévisions.
Elle était à 1,253 euro
le 2 janvier 2023.
Dans une note du 12 juillet intitulée
« Veuillez regagner vos sièges », envoyée aux clients de la
recherche de Deutsche Bank (salles de marché, gérants,
institutionnels), l’analyste Jaime Rowbotham, spécialiste du
secteur, a annoncé dégrader sa recommandation à « conserver », avec
un objectif de cours abaissé de 2,3 à 1,85 euro pour Air France-KLM.
Le jour même, le 12 juillet, le cours de l'action Air France-KLM a
perdu près de 4%.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 1,94 euro (elle était à 1,50 euro début janvier). L'objectif de cours le plus élevé est
à 2,45 euros, le plus bas à 1,10 euro. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en forte hausse pour
la seconde semaine consécutive +8$ à 117$. Il était à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en forte hausse cette semaine de
5$ à 86$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
L'écart
entre le Jet Fuel en Europe et le baril de pétrole Brent s'accroit.
Il est désormais
de 31$. En 2022, au début du conflit ukrainien, cet écart
avoisinait 50$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE / Regroupement des actions Air France-KLM
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
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