N°928, 4 septembre 2023
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Éditorial
La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM : regroupement des actions réalisé
(source CercleFinance) 1er septembre - Air France-KLM annonce la
réalisation du regroupement de la totalité de ses actions en
circulation, tel que décidé par le conseil d'administration réuni le
4 juillet et conformément aux résolutions de l'assemblée générale du
7 juin. La réalisation de l'opération s'est traduite par
l'échange de 10 actions ordinaires anciennes contre une action
nouvelle. Le capital social du transporteur aérien se trouve
désormais divisé en 257.053.613 actions. Les actionnaires
n'ayant pas pu obtenir un nombre d'actions multiple de 10 seront
indemnisés à hauteur de leurs rompus restants dans un délai de 30
jours maximum par leur intermédiaire financier, soit jusqu'au 2
octobre.
>
Le ministre des Transports Clément Beaune veut un prix minimum sur les billets d’avion en Europe
(source Ouest-France) 31 août - Le ministre français des
Transports Clément Beaune souhaite « l’instauration d’un tarif
minimum du billet d’avion » en Europe afin de « lutter contre le
dumping social et environnemental », dans un entretien à L’Obs
mercredi 30 août 2023. Cette « proposition » sera soumise à
ses homologues de l’Union européenne « dans les jours à venir »,
annonce-t-il. « Des billets d’avion à 10 €, à l’heure de la
transition écologique, ce n’est plus possible ! Cela ne reflète pas
le prix pour la planète », a-t-il estimé, dans une allusion à
certaines politiques tarifaires de compagnies low-cost. Ces
prix d’appels ne couvrent pas le coût réel par passager du voyage en
avion, bien plus émetteur de gaz à effet de serre que le train.
« J’assume totalement la taxation des activités polluantes pour
investir dans cette transition écologique », justifie-t-il, alors
que le gouvernement compte déjà augmenter la taxe dite « de
solidarité » s’appliquant à tous les vols au départ de France afin
de financer les investissements dans le ferroviaire. Des
taxes supplémentaires sur les sociétés d’autoroutes et les billets
d’avion devraient figurer dans le budget 2024 de la France
>
KLM déçu par la volonté du ministre Harbers de faire passer le rétrécissement de Schiphol : "incompréhensible".
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 1er septembre -
KLM
est profondément déçue maintenant qu'il est clair que le ministre Harbers veut poursuivre les plans de contraction pour Schiphol, même
s'ils sont légèrement atténués en passant l'objectif final de 440.000 à 452.500 vols. Selon la compagnie aérienne, un cabinet
intérimaire ne devrait pas prendre de décisions aussi radicales, et
la pollution sonore peut également être réduite sans diminuer le
nombre de vols. "Malheureusement, l'intention du cabinet de
réduire considérablement le nombre de vols à l'aéroport néerlandais
de Schiphol a été annoncée aujourd'hui. Le ministre opte ainsi pour
une focalisation unilatérale sur la réduction du nombre de vols,
comme une fin en soi. Nous trouvons cela incompréhensible. Il ne
s'agit pas du nombre de mouvements d'avions, mais de la réduction du
bruit. Les objectifs en matière de bruit peuvent être atteints d'une
meilleure manière, ce qui aidera réellement les résidents locaux, le
climat, les compagnies aériennes et l'économie néerlandaise", écrit
KLM. Nous démontrons dans notre plan
"plus propre, plus silencieux, plus économique" que nous pouvons
également atteindre les objectifs en matière de bruit avec le nombre
actuel de vols. Ce plan est un engagement sérieux de la part de KLM.
Nous pouvons l'atteindre si nous disposons de l'espace nécessaire.
Il atteint les objectifs et assure un renouvellement plus rapide de
nos avions, ce qui nous permet de voler plus proprement, plus
silencieusement et plus économiquement". "En revanche,
le
ministre opte pour un rétrécissement inutile au lieu d'une
amélioration réelle. Nous trouvons inconcevable que le ministre
démolisse ce que KLM a contribué à construire pendant près de 104
ans. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour rendre
l'aviation plus propre, plus silencieuse et plus économique. Nous
ressentons cette responsabilité tous les jours. Pour réduire le
bruit, il n'est pas nécessaire de diminuer radicalement le nombre de
mouvements d'avions à Schiphol", a déclaré la compagnie aérienne.
Marjan Rintel, directeur général de KLM, a déclaré : "
(...) Il est difficile d'imaginer
qu'une décision aussi radicale puisse être prise par un cabinet
sortant, alors que la Chambre basse vote le 12 septembre sur les
dossiers qui seront déclarés controversés. En tant que ministre
sortant, on n'entretient pas la boutique en la fermant ! (...)
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Une alliance Airbus-Air France envisagée pour la maintenance des A350-Figaro
(source Reuters) 30 août - Airbus et Air France travaillent sur
la création d'une coentreprise destinée à gérer une partie des
opérations de maintenance de l'A350, l'un des modèles phare de
l'avionneur européen, rapporte mercredi Le Figaro, sans préciser ses
sources. D'après le journal, les deux groupes espèrent que
ce projet, dénommé "Cyrus", puisse aboutir d'ici le début de l'année
prochaine, une fois passés les obstacles réglementaires au niveau
national et à l'échelle européenne. Cette nouvelle entité se
focaliserait uniquement sur la révision et la réparation
d'équipements électroniques et mécaniques de l'A350, sans s'occuper
de l'entretien des moteurs, de la carlingue ni des sièges, précise
Le Figaro. Elle serait dirigée par deux patrons - un issu de
chacun des deux groupes. Airbus et Air France
ambitionneraient ainsi de rivaliser avec Lufthansa, leader sur ce
marché avec, selon le journal, 40% de part de marché, contre 20%
pour l'avionneur et 20% pour la compagnie aérienne.
>
Les pilotes européens s’inquiètent de la fatigue et des risques associés
(source Air Journal) 2 septembre - La European Cockpit
Association (ECA), un organisme représentatif des pilotes, a partagé
un rapport mettant en évidence les risques liés à la fatigue dans le
système aéronautique européen et mettant en garde contre les
carences en matière de gestion de la sécurité. Le rapport,
qui a interrogé près de 6.900 pilotes européens de 31 pays, a été
réalisé pour le compte de l’ECA par le cabinet de conseil en gestion
de la sécurité aérienne Baines Simmons et publié le 28 août 2023. Au
cours de la période d’enquête comprise entre le 1er et le 22 juillet
2023, Baines Simmons a posé diverses questions aux pilotes sur la
fatigue et les facteurs de sécurité liés à la fatigue. Le nombre de
répondants était supérieur à celui initialement prévu. Selon l’ECA,
« le rapport montre que la fatigue s’accumulait dans les cockpits
déjà avant la haute saison estivale », trois pilotes sur quatre
ayant connu au moins « un microsommeil » alors qu’ils pilotaient un
avion au cours des quatre dernières semaines. Pendant ce temps, un
quart ont déclaré avoir effectué cinq microsommeils ou plus pendant
leurs fonctions actives. « En outre, 72,9 % des pilotes ont déclaré
ne pas avoir suffisamment de repos pour leur permettre de récupérer
de la fatigue entre leurs tâches », poursuit l’ECA. Selon
l’organisme représentatif, bien que de nombreux pilotes interrogés
aient signalé des périodes de repos insuffisantes, près d’un pilote
sur cinq a utilisé « le pouvoir discrétionnaire du commandant (CD)
pour prolonger les tâches de vol à deux reprises ou plus au cours
des quatre dernières semaines ». Il est inquiétant de constater que
plus de 60 % des pilotes interrogés s’inquiètent des conséquences
négatives s’ils refusent de prolonger leurs heures de service de
vol. « Ce sont des signes inquiétants et des indications claires
selon lesquelles les risques liés à la fatigue ne sont pas bien
gérés dans de nombreuses compagnies aériennes européennes », a
déclaré Otjan de Bruijn, président de l’ECA, ajoutant que le rapport
était “préoccupant”. Le président de l’ECA a également
souligné que les pilotes ont été interrogés au début du pic des
opérations estivales en juillet 2023, ce qui signifie que « les
niveaux de fatigue en août n’ont pu aller que dans un sens – vers le
haut ». Une autre tendance inquiétante remarquée par de Bruijn est
un problème structurel au sein du système aéronautique européen, les
compagnies aériennes ne gérant pas efficacement les risques de
sécurité liés à la fatigue. Les données du rapport « ont démontré
qu’il existe des défis et des insuffisances dans les dispositifs de
gestion des risques de fatigue des opérateurs dans tous les pays
représentés, ainsi que des lacunes dans la surveillance assurée par
les régulateurs », a ajouté de Bruijn. En regardant le
rapport, 53,2 % des pilotes interrogés ont déclaré que « le risque
de fatigue était soit « pour la plupart mal géré », soit « mal
géré » au sein de leur compagnie aérienne ». « Le Royaume-Uni
(72,0 %), Malte (66,5 %), l’Espagne (63,1 %) et l’Irlande (61,7 %)
sont les pays où la plus forte proportion d’équipages a indiqué que
[la gestion des risques de fatigue (FRM)] n’était généralement pas
ou pas bien gérée », poursuit le rapport. L’ECA a également
souligné que « seulement 10,8 % des pilotes ont répondu que les
rapports de fatigue avaient conduit leur compagnie aérienne à
apporter des changements opérationnels pour améliorer la sécurité »,
tandis que seulement 13,2 % ont déclaré que leurs employeurs
communiquaient « bien avec l’équipage au sujet des rapports de
fatigue ». Enfin, selon l’organisme représentatif, « seulement 12 %
déclarent faire confiance au système de reporting de leur compagnie
aérienne ». « Nous espérons que [l’Agence de la sécurité
aérienne de l’Union européenne (AESA)] et les autorités nationales
de toute l’Europe examineront attentivement le rapport et prendront
les mesures nécessaires pour garantir que les compagnies aériennes
fournissent des systèmes efficaces de reporting sur la fatigue et
gèrent correctement leurs risques de sécurité liés à la fatigue », a
conclu Philip von Schöppenthau, secrétaire général de l’ECA.
>
Le transport aérien français vent debout contre l'instauration d'une nouvelle taxe
(source AFP) 4 septembre - Sans surprise, le transport
aérien, par la voix de Pascal de Izaguirre, président de la
Fnam, a réitéré son hostilité à l'instauration d'une
nouvelle taxe. « Inutile de vous dire que nous sommes
fermement opposés à cette taxe, qui n'a fait l'objet d'aucune
concertation », a-t-il déclaré sur BFM Business. Une
réponse au ministre délégué aux Transports Clément Beaune qui avait
répété mardi que taxer les moyens de transport les plus émetteurs de
CO2 permettrait d'encourager un report notamment vers le train et
d'investir davantage dans la transition écologique. Il
avait ensuite confirmé, lors de l'université d'été du Medef, que le
prochain projet de loi de finances comprendrait des taxes sur les
sociétés d'autoroute et les billets d'avion. Dans un
communiqué de presse, daté du 30 août, la FNAM
s'était déjà étonnée de la « forme de cette annonce, qui n'a fait
l'objet d'aucune concertation ou prise d'information auprès des
acteurs du secteur aérien ». Pour la fédération, « l'accumulation de
mesures fiscales menace inutilement l'avenir du pavillon français »
et si le projet n'est pas habitué, elle « étudiera les
recours juridiques envisageables contre la mise en œuvre d'un tel
dispositif ». Cet alourdissement de la fiscalité
« se surajoute au projet d'augmentation de la taxe de solidarité sur
les billets d'avion », et augure d'une nouvelle augmentation des
prix des billets, a affirmé Pascal De Izaguirre. Sur le prix d'un billet
pour des liaisons intérieures françaises ou européennes, « il y a
pratiquement la moitié déjà de taxes et de redevances », ajoute
celui qui est aussi président de Corsair, tout en assurant que les
marges du secteur restaient « extrêmement faibles » malgré la
reprise de l'activité et des tarifs ayant fortement gonflé après la
crise sanitaire. Air France a déjà pu demander que
« des conditions de concurrence équitable soient respectées,
afin d'éviter de renforcer la distorsion de concurrence existante
avec les opérateurs extra-européens. » Sur ce point, Clément
Beaune affirme vouloir étendre la discussion au niveau européen à
l'occasion d'une réunion des ministres de transports européens fin
septembre : « Cela ne sert à rien d'aller taxer les
compagnies françaises si les autres ne font pas un effort.
Je suis très vigilant pour que nos compagnies aériennes,
comme Air France, et nos aéroports ne soient pas les dindons
de la farce. » Une réunion qui pourrait aussi aborder
l'idée d'une taxation du kérosène au niveau européen. « S'il
devait y avoir de nouvelles taxes, elles doivent être fléchées vers
la décarbonation du transport aérien, et pas pour financer la SNCF »,
a plaidé le président de Corsair, en rappelant que son secteur
s'était engagé à zéro émission nette de CO2 à l'horizon 2050, ce qui
nécessitera des investissements massifs en matériel et en carburants
d'origine non fossile. Clément Beaune avait aussi annoncé que la
hausse des taxes allait « financer aussi les 300 millions d'euros
par an que met dans la filière aéronautique l'État pour financer les
carburants durables et l'avion vert de demain ».
Revue de presse boursière
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Air France-KLM: Oddo BHF reste 'neutre', réduit sa cible
(source CercleFinance) 4 septembre - Oddo BHF maintient sa note
'neutre' sur le titre Air France - KLM avec un objectif de cours
réduit de 21 à 17,5 euros (post réduction de capital)
afin 'd'acter
un peu plus de prudence sur les coûts unitaires'. (...) 'Après une belle
saison estivale, nous anticipons une stabilité du yield passage au
T3 2023 par rapport au T3 2022 (mais une hausse de +25% par rapport
à 2019 porté par les Amériques) et un recul yoy (année sur année) de
-5% sur le T4 afin d'intégrer l'effet légèrement dilutif du retour
des capacités', souligne Oddo BHF. Le broker table désormais
sur la journée investisseurs qui se tiendra le 7 novembre, estimant
qu'elle 'sera clef pour redonner confiance dans la capacité de la
société à neutraliser les effets de l'inflation'. SI Air France-KLM
estime avoir réglé ses problèmes de fonds propres négatifs (via les
opérations finalisées avec Apollo (500 ME basés sur des composants
MRO et 1.5 MdE sur le système de fidélisation Flying Blue), Oddo BHF
continue à lui préférer Ryanair dans ce secteur.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM (et de
quatre autres compagnies aériennes) depuis cinq
ans
Cours de l'action Air France-KLM depuis cinq ans :
Cours de l'action Lufthansa depuis cinq ans :
Cours de l'action IAG depuis cinq ans :
Cours de l'action easyJet depuis cinq ans :
Cours de l'action Delta depuis cinq ans :
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 14,10 euro en clôture lundi
4 septembre. Elle est en baisse cette semaine de -0,76%.
Les annonces de bons résultats trimestriels par Air France-KLM puis
Lufthansa ont été contrebalancées par une augmentation des coûts
unitaires supérieure aux prévisions. Les actions des deux groupes de
transport aérien ont accusé une baisse similaire.
Elle était à 1,253 euro
le 2 janvier 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 1,97 euro (elle était à 1,50 euro début janvier). L'objectif de cours le plus élevé est
à 2,45 euros, le plus bas à 1,10 euro. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -4$ à 125$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en légère hausse de +1$ à 86$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
L'écart
entre le Jet Fuel en Europe et le baril de pétrole Brent est
toujours anormalement élevé.
Il est désormais
de 39$, alors que cet écart était de l'ordre de 15$ avant le conflit
en Ukraine. En 2022, au début du conflit ukrainien, cet écart
avoisinait 50$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE / Regroupement des actions Air France-KLM
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
ex Administrateur Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
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Nicolas Foretz, PNC, Administrateur
Air France-KLM représentant les salariés et anciens salariés
actionnaires PNC et PS
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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