N°931, 25 septembre 2023
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La Revue de Presse du lundi
Dernière minute :
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Le Groupe Air France-KLM va commander 50 appareils de la famille Airbus A350
(source Communiqué de presse) 25 septembre - Le Groupe Air
France-KLM annonce aujourd’hui qu’il prévoit de passer une
importante commande d’avions en vue de poursuivre le renouvellement
et la rationalisation de sa flotte long-courrier, reflétant ainsi
son ambition d’améliorer sa performance économique et
environnementale. Cette commande sera passée au niveau du
Groupe et portera sur 50 Airbus A350-900 et A350-1000. Elle sera
assortie de droits d’acquisition pour 40 appareils supplémentaires.
Les premières livraisons sont attendues à compter de 2026 et
s’échelonneront jusqu’en 2030. Il s’agira d’une commande évolutive,
offrant au Groupe la flexibilité d’attribuer les appareils à ses
différentes compagnies en fonction des dynamiques du marché et du
cadre réglementaire local. Benjamin Smith, Directeur général
du Groupe Air France-KLM a déclaré : «Cette nouvelle commande sera
une étape majeure dans le renouvellement de la flotte du Groupe.
L’Airbus A350 est un avion à la pointe de la technologie qui a déjà
fait ses preuves chez d’Air France, où il est rapidement devenu le
favori des passagers et des équipages depuis son entrée en service
en 2019. Il répond parfaitement aux besoins du réseau du Groupe et
affiche des performances exceptionnelles : c’est un avion plus
silencieux, plus économe en carburant et plus rentable que les
appareils des générations précédentes. Il jouera un rôle clé dans
l’atteinte de nos objectifs ambitieux en matière de décarbonation,
dont celui d’atteindre -30 % d’émissions de CO2 par passager/km
d’ici 2030(1) .» Ces appareils remplaceront des avions de
génération précédente qui seront progressivement retirés de la
flotte du Groupe dans les années à venir : des Airbus A330 ainsi que
des Boeing 777. Cette nouvelle commande viendra s’ajouter à
une commande précédente d’Air France-KLM portant sur 41 Airbus
A350-900 pour Air France, dont 22 ont été livrés à ce jour.
Air France-KLM fera également partie des opérateurs de lancement de
l’Airbus A350F Cargo, le Groupe ayant commandé 8 appareils de cette
version en vue de renouveler et d’étendre sa flotte cargo.
En prenant en compte l’ensemble des commandes passées à ce jour, Air
France-KLM est amené à devenir le premier opérateur mondial de la
famille Airbus A350, avec jusqu’à 99 appareils.
L’Airbus
A350 symbolise la transition vers un transport aérien plus durable.
Cet appareil permet une réduction de 25% de la consommation de
carburant par rapport aux appareils plus anciens de taille
équivalente, grâce à l’utilisation de matériaux plus légers : 53 %
de composites et 14 % de titane. Son empreinte sonore est
également réduite de 40%. Le renouvellement de la flotte est le
premier levier de réduction des émissions de CO2 et de l’empreinte
sonore, à effet immédiat. Aux côtés de l’utilisation de carburants
d’aviation durable et de l’éco-pilotage, il est l’un des piliers de
la trajectoire de décarbonation du Groupe, qui vise -30% d’émissions
de CO2 par passager/km d’ici 2030 par rapport à 2019. Depuis les
années 2000, Air France-KLM a réduit son empreinte sonore de 40% et
le Groupe continue de travailler avec toutes les parties prenantes
pour adapter ses opérations. D’ici 2028, la part des avions
de nouvelle génération dans la flotte d’Air France-KLM atteindra
64%, contre 5% en 2019. Au 25 septembre 2023, Air France-KLM
exploitait une flotte de 533 appareils vers plus de 300 destinations
dans le monde. Une fois cette commande passée, le Groupe aura un
carnet de commandes de plus de 220 appareils, incluant 100 de la
famille Airbus A320neo dont les premières livraisons sont attendues
d’ici fin 2023. Cette commande reste soumise aux validations
habituelles par les instances du Groupe.
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Air France-KLM et Etihad Airways étendent leur partenariat
(source Aeroweb) 20 septembre - Le Groupe Air France-KLM et
Etihad Airways, la compagnie nationale des Emirats Arabes Unis,
ont
signé un protocole d'accord visant à renforcer leur collaboration
dans les domaines du transport commercial de passagers, des
programmes de fidélisation, du développement des talents, et de la
maintenance aéronautique. La cérémonie de signature a eu
lieu au siège du Groupe Air France-KLM à Paris, en présence d'Angus
Clarke, Directeur général adjoint, Chief Commercial Officer d'Air
France-KLM, et d'Arik De, Chief Revenue Officer d'Etihad Airways.
Dans le cadre de ce partenariat, et sous réserve de l'obtention
des autorisations réglementaires requises, Air France-KLM et Etihad
envisagent d'étendre leurs accords de partage de code et accords interline instaurés en 2012. Dans un premier temps, plus de 40
nouvelles routes desservant des destinations en Europe, au
Moyen-Orient, en Asie-Pacifique et en Australie sont mises en vente
dès aujourd'hui, pour des voyages à compter de la saison d'hiver
2023. Le protocole d'accord prévoit également la possibilité
pour les clients membres des programmes de fidélité Flying Blue et
Etihad Guest d'accumuler et d'utiliser des miles lors de leurs
voyages avec Air France, KLM et Etihad. Air France-KLM et Etihad
Airways étudieront également la possibilité de regrouper leurs
opérations dans les mêmes terminaux dans certains aéroports,
d'accorder à leurs clients respectifs l'accès à leurs salons en
aéroport, et de coopérer en matière de services d'assistance au sol,
entre autres initiatives. Etihad assure actuellement des
vols quotidiens vers Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam Schiphol
au départ de l'aéroport international d'Abu Dhabi. À compter
du 29 octobre 2023, Air France proposera un vol quotidien entre son
hub de Paris-Charles de Gaulle et l'aéroport international d'Abu
Dhabi. (...)
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Le Niger ferme son espace aérien aux avions français
(source Air Journal) 25 septembre - Le régime militaire au
pouvoir au Niger a fermé l’espace aérien du pays aux avions français
ou affrétés par la France, selon un message aux navigants aériens
publié hier sur le site de l’Agence pour la sécurité de la
navigation aérienne en Afrique (Asecna). L’espace aérien du
Niger “est ouvert à tous les vols commerciaux nationaux et
internationaux, à l’exception des avions français ou des avions
affrétés par la France, dont ceux de la flotte d’Air France“,
précise ce texte daté de samedi soir. L’espace aérien reste fermé
pour “tous les vols militaires opérationnels et vols spéciaux“, sauf
autorisation spéciale des autorités, poursuit le message sur le site
de l’Asecna. Le 4 septembre, le Niger avait rouvert son
espace aérien pour les vols commerciaux, après près d’un mois de
fermeture décidé par les militaires arrivés au pouvoir par un coup
de force. Principale compagnie aérienne reliant l’Europe et
l’Afrique, Air France, qui a suspendu depuis le 7 août ses vols à
destination du Niger, ne survole par ailleurs plus l’espace aérien
nigérien. (...)
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La PDG de KLM trouve la taxe sur les passagers en transfert incompréhensible et très préjudiciable
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 14 septembre -
Marjan Rintel, PDG de KLM, trouve incompréhensible que la Chambre
basse ait voté en faveur d'une motion visant à commencer à taxer les
passagers en correspondance. "Avec cette mesure, on empile les taxes
et on chasse les passagers vers les aéroports étrangers", écrit-elle
dans un communiqué. "Hier, la Chambre des représentants a
adopté une motion (proposition) visant à introduire une taxe sur les
passagers en correspondance. L'imposition d'une telle taxe est
incompréhensible et très inquiétante. Le 7 juillet dernier, il y a
deux mois et demi, le cabinet avait estimé que taxer les passagers qui
transitent par Schiphol jusqu'à leur destination finale était
néfaste pour notre économie et notre accessibilité. Cela se fait au
détriment des connexions des Pays-Bas avec le reste du monde.
Nous
sommes le premier et le seul pays au monde à proposer cette taxe.
Cela signifierait que seuls les passagers voyageant via Schiphol
paieraient un supplément sur leur billet d'avion, alors que cela ne
s'applique pas aux autres aéroports européens", a déclaré Mme.
Rintel. "Le cabinet d'études CE Delft indique même que cette
taxe pourrait entraîner l'abandon de 34 % des passagers en
transfert. Or, six de nos clients sur dix sont des passagers en
transfert. En outre, les prix des billets augmentent déjà
considérablement à partir de janvier (80-100 euros) en raison de
l'augmentation de la taxe sur le CO2 et d'autres mesures européennes
en faveur du climat. Ces taxes s'ajoutent donc les unes aux autres
et font fuir les passagers vers les aéroports étrangers. Cela ne
favorise pas une aviation plus propre. De plus, les passagers
néerlandais risquent de ne plus pouvoir voler directement vers
certaines destinations au départ de Schiphol. C'est en partie grâce
à Schiphol, qui est un élément important de notre économie, que les
Pays-Bas peuvent payer le niveau élevé de prospérité et de bien-être
dans notre pays. La Chambre se considère à tort comme riche avec
cette intention malavisée et cela ne profite à personne". M.
Rintel a conclu en déclarant : "Nous n'acceptons évidemment pas une
proposition qui a des conséquences aussi importantes pour notre
entreprise et pour les Pays-Bas. Nous continuerons à alerter les
partis en vue des élections, puis le Sénat, sur les conséquences
possibles de cette mesure fiscale." (...)
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La Chine aura besoin de 8 560 appareils d'ici vingt ans
(source Journal de l'Aviation) 20 septembre - Le marché chinois
garde son statut de marché prioritaire pour les avionneurs. Boeing
vient de publier une mise à jour de ses prévisions quant aux besoins
du pays sur les vingt prochaines années et l'estime à 8 560
appareils, soit 20 % de la demande mondiale sur la période. À cela
s'ajoutent des besoins en services d'une valeur de 675 milliards de
dollars. L'avionneur américain explique que la forte demande
sur le marché intérieur - qui a très vite retrouvé son niveau
pré-Covid et devrait être le premier marché domestique mondial dans
vingt ans - et la croissance économique de la Chine - qui reste
supérieure à la moyenne mondiale malgré ses difficultés - vont
porter cette croissance de l'aviation dans le pays. La flotte
chinoise devrait ainsi doubler d'ici 2042, pour frôler les 9 600
appareils en service. Ainsi, 6 470 monocouloirs pourraient
être livrés d'ici là, aux côtés de 1 550 gros-porteurs. À cela
s'ajoutent 350 avions régionaux et 190 avions cargo. Boeing estime
que la grande majorité de ces nouveaux appareils a vocation à
répondre à la croissance du trafic, seul un tiers des livraisons
étant voué à renouveler la flotte. (...)
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Moteurs d'avion : Safran ne profitera pas des déboires de Pratt
& Whitney
(source Les Échos) 22 septembre - Safran n'entend pas profiter
des déboires du Pratt & Whitney, pour accroître sa part de marché
sur les moteurs d'avions moyen-courriers. Non pas par magnanimité,
mais parce que le motoriste français, associé à General Electric au sein de CFM,
a
déjà fort à faire avec son carnet de commandes actuelles et une part
de marché qui atteignait 70 % en 2022. Son directeur
général, Olivier Andriès, l'a clairement affirmé vendredi, lors
d'une rencontre avec l'association de la presse aéronautique,
l'AJPAE. « Nous ne souhaitons pas augmenter notre part de marché,
a-t-il déclaré. Elle atteint déjà 60 % sur le carnet de commandes et
70 % sur les prises de commandes de 2022. Notre moteur Leap est de
facto, le moteur préféré. Mais le marché souhaite [le maintien] de
la compétition. Et je ne doute pas que notre concurrent ne parvienne
à régler ses problèmes », explique-t-il. Un concurrent
américain en pleine tourmente Ces dernières semaines, les
problèmes de Pratt & Whitney sont plutôt allés en s'aggravant. Déjà
confronté à des problèmes persistants d'usure prématurée, le
motoriste américain, qui équipe 40 % des airbus A320neo, a annoncé
en juillet dernier, le rappel de quelque 3.000 moteurs, possiblement
affectés par un autre défaut de fabrication. Jusqu'à 650 Airbus A320
pourraient se retrouver cloués au sol d'ici à fin 2024.
De
quoi inciter davantage de compagnies à opter pour des moteurs CFM
plutôt que Pratt & Whitney pour leurs Airbus A320 (sachant que CFM est en
exclusivité sur les B737). Par le passé, plusieurs gros clients ont
déjà basculé de Pratt & Whitney à CFM, comme la compagnie indienne Indigo,
devenue le premier client de l'A320 ou encore Qatar Airways.
(...) Mais au-delà
de cet horizon de 2025, le patron de Safran préfère rester prudent
et n'avance aucun chiffre. D'autant que si les moteurs d'avion
restent la principale source de revenus du groupe, Safran a d'autres
centres d'intérêt et cherche visiblement à accroître la part de ses
autres activités, à coups d'acquisitions. Après le rachat de la fonderie Aubert & Duval (avec Airbus
et le fonds Tikehau) et de l'activité systèmes électriques
aéronautiques de Thales, Safran a engagé l'acquisition des activités
aéronautiques d'Air Liquide et, plus récemment, de l'activité
« commandes de vols » de Collins Aerospace, pour 1,8 milliard de
dollars. « Notre stratégie est de devenir numéro un ou deux mondial
pour tous les équipements aéronautiques critiques, explique le
patron de Safran. C'est dans ce domaine que les barrières d'entrée
technologiques sont les plus élevées ».
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Production d'avions : Safran proche d'un accord avec Airbus et Boeing pour 2025
(source La Tribune) 22 septembre - Si les tensions persistent sur
la chaîne d'approvisionnement aéronautique, les discussions entre
Airbus et Safran sur la remontée des cadences de production semblent
plus apaisées. En 2021 et 2022, Olivier Andriès, directeur général
du groupe Safran, avait tiré la sonnette d'alarme à plusieurs
reprises sur les capacités des sous-traitants à répondre aux fortes
exigences du constructeur européen. Interrogé ce vendredi dans le
cadre d'une rencontre avec l'Association des journalistes
professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE), il a paru
beaucoup moins vindicatif sur le sujet même si les discussions sont
toujours en cours pour fixer un rythme pour 2025 avec Airbus comme
avec Boeing. « Aujourd'hui, nous sommes alignés avec les
avionneurs pour 2023 et 2024. Nous sommes en train de discuter pour
2025, et nous nous alignons », a indiqué Olivier Andriès à propos du
rythme de production de son moteur LEAP (via la coentreprise CFM
International) d'un côté et des programmes d'avions moyen-courriers
qu'il motorise de l'autre, à savoir l'A320 NEO d'Airbus
(motorisation en option) et le 737 MAX de Boeing (motorisation
unique). Après avoir fortement ralenti pendant la crise
sanitaire, les deux constructeurs sont ainsi en train de remonter
rapidement en cadence à la faveur de la très importante demande des
compagnies aériennes. Un accord semble donc se dessiner
d'ici à la fin de l'année. Et il était sans doute temps. En dépit
d'intenses discussions, Olivier Andriès avait annoncé dès avril 2022
avoir trouvé un accord avec Airbus sur le nombre de moteurs à
fournir en 2024. Soit 20 mois avant le début de l'exercice.
Aujourd'hui, nous ne sommes qu'à 15 mois du début de 2025.
Le calendrier se fait
d'autant plus pressant qu'Airbus poursuit ses efforts pour accroître
sa production. L'avionneur vise à atteindre une cadence moyenne de
65 appareils A320 NEO produits par mois courant 2024. Et dans le
même temps, Boeing suit une trajectoire qui doit le faire passer de
38 exemplaires de 737 MAX par mois actuellement à au moins 50
appareils mensuels fin 2024, début 2025, comme l'a confirmé Olivier
Andriès. À l'origine, le constructeur américain visait cette cible à
l'horizon 2025-2026. (...) Safran (...)
a produit 785 LEAP au premier semestre 2023, soit une hausse de 69 %
par rapport à la même période en 2022. L'objectif est d'arriver à
+50 % sur l'année, soit environ 1.700 moteurs. Et il devrait
logiquement se projeter vers les 2.000 moteurs et au-delà l'an
prochain. Pour la suite, le patron du groupe Safran a estimé
qu'il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs : « Avant de
parler de ce qui peut se passer en 2026 ou 2027, il faut déjà
s'aligner, faire tous les efforts et se focaliser sur la livraison
du nombre de moteurs demandés par nos clients avionneurs sur les
deux ans qui viennent. » Il sait que cela donnera lieu à un nouveau
round de négociations importants, Airbus voulant atteindre la
cadence 75 à cet horizon-là. Cela donnerait 900 appareils par an,
soit du jamais dans l'aviation commerciale. Cela nécessitera une chaîne de
sous-traitance qui tourne à plein régime alors que les difficultés
sont encore importantes, avec des goulets d'étranglement
persistants. À en croire le directeur général de Safran, ces
problématiques sont « encore loin d'être réglées » et « vont
probablement durer encore largement en 2024 ». « C'est un
problème qui touche l'ensemble de l'industrie, des avionneurs et des
motoristes. Nous restons dans une situation difficile,
avec des
problématiques sur l'amont de la chaîne, avec l'approvisionnement en
matières premières, la forge, le recrutement... », analyse Olivier Andriès. Il se réjouit en revanche de l'amélioration dans le domaine
des composants électroniques, « où cela semble se tasser, avec des
problèmes qui sont davantage derrière nous ». C'est donc l'exemple
d'un retour à une situation « quasi-normale » pour un secteur très
touché ces dernières années, ce qui est relativement rare pour le
moment
>
Les bagages à main, éléments indispensables pour les voyageurs ?
(source La Quotidienne) 25 septembre - La commission des
pétitions du Parlement européen (PETI) a voté
mercredi dernier une résolution appelant à l’harmonisation des
mesures et du poids des valises, afin que toutes les compagnies
aériennes opérant dans l’UE utilisent les mêmes normes. En
outre, la résolution a pu faire écho à la décision de la CJUE dans
laquelle il est reconnu que les bagages à main sont un « élément
indispensable » du transport de passagers. La résolution
exhorte les pays à garantir le respect de la décision de la Cour
européenne. Il faut également veiller à ce que les compagnies
aériennes fournissent des informations transparentes sur le prix et
les horaires du vol. « Les compagnies low-cost font du
business avec le prix des billets en cachant le supplément pour le
transport des bagages cabine jusqu’à la fin de l’achat.
L’Europe
s’est déjà prononcée sur le sujet, mais les États membres continuent
de permettre aux compagnies aériennes de jouer avec les prix et de
tromper les voyageurs. Cela doit cesser », a déclaré le député
européen Jordi Cañas (Ciudadanos). Actuellement, les
passagers qui ne paient pas le supplément exigé par certaines
compagnies aériennes se voient infliger une amende à la porte
d’embarquement pour avoir transporté un bagage à main.
La
résolution appelle à mettre fin à cette pratique pour le
consommateur. De même, le texte demande également à la Commission
d’élaborer une législation dans toute l’UE qui réglemente
l’harmonisation de la taille et du poids des valises à main, puisque
cet aspect n’est pas détaillé dans l’arrêt de la CJUE. Selon
le texte, la différence de normes entre une compagnie aérienne et
une autre implique des coûts cachés supplémentaires pour les
passagers, ce qui rend difficile pour le passager de choisir la
meilleure offre. Cette pratique pourrait être considérée comme
abusive, compte tenu notamment des vols de correspondance et de la
possibilité qu’un passager doive voyager, le même jour, sur des
compagnies aériennes différentes, avec des normes différentes.
En outre, il met l’accent sur d’autres coûts cachés possibles, tels
que l’attribution des sièges, qui font qu’il est difficile pour le
consommateur de connaître à l’avance le coût final du billet.
Revue de presse boursière
>
Le pétrole encore poussé par les prévisions d'important déficit d'offre
(source AFP) 14 septembre - Les cours du pétrole poursuivaient
leur hausse, malgré le gonflement des stocks de brut aux États-Unis,
le marché se focalisant sur les prévisions de l'AIE [l'Agence
internationale de l'énergie] comme de l'Opep
d'un important déficit de l'offre mondiale dès la fin de l'année.
(...) "Le marché du pétrole semble résolument
tendu pour les deux ou trois prochains trimestres, les contraintes
d'approvisionnement persistant dans un contexte de forte demande",
commentent les analystes d'ANZ. (...) Le rapport hebdomadaire de
l'agence a montré que les stocks commerciaux de pétrole brut avaient
gonflé de 4 millions de barils la semaine dernière, soit bien
davantage que les 2,5 millions attendus par les analystes, selon un
consensus établi par l'agence Bloomberg. (...) L'Agence
internationale de l'énergie (AIE) prévoit une "importante pénurie de
l'offre" de pétrole au quatrième trimestre 2023, selon son rapport
mensuel publié mercredi. (...)
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM et du
Pétrole depuis six mois
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 11,83 euro en clôture lundi
25 septembre. Elle est en baisse cette semaine de -2,79%.
La pression sur les cours du pétrole est à
l'origine de cette baisse.
En deux mois, le cours de l'action Air France-KLM a perdu plus de
30%. Les autres compagnies aériennes sont guère mieux loties.
Elle était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 19,23 euros (elle était à 15,0 euros début janvier). L'objectif de cours le plus élevé est
à 24,00 euros, le plus bas à 11,0 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -1$ à 132$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse de -2$ à 93$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
L'écart
entre le Jet Fuel en Europe et le baril de pétrole Brent est
toujours anormalement élevé.
Il est désormais
de 39$, alors que cet écart était de l'ordre de 15$ avant le conflit
en Ukraine. En 2022, au début du conflit ukrainien, cet écart
avoisinait 50$.
Bon à savoir
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
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vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
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information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
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François Robardet
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